La plateforme en ligne de gestion privée WeSave propose depuis le 20 novembre son offre d’épargne 100% digitale aux clients de l’assistant personnel mobile max, la start-up lancée par le Crédit Mutuel Arkéa en mars 2017. Les clients de max auront ainsi accès à une gestion déléguée de leur contrat d’assurance-vie à un meilleur coût et accessible dès 300 euros. Lancée depuis avril 2016, la FinTech continue ainsi à mettre la gestion de patrimoine, autrefois réservée aux clients de banques privées, à portée de tous les épargnants."Ce partenariat avec max, qui intervient un mois après la réduction à 300 euros du ticket d’entrée de WeSave, est un nouveau pas vers la démocratisation de la gestion de patrimoine», commente WeSave.
RBC Global Asset Management est en quête de sociétés à racheter. « Nous sommes opportunistes lorsqu’il s’agit d’acquisitions », indique son président, Damon Williams, dans une interview au Financial Times fund management. Le dirigeant ne souhaite pas dévoiler si RBC GAM est actuellement en négociations pour acquérir une société, mais il admet qu’il y a eu de nombreuses discussions. La dernière grosse acquisition était Bluebay, racheté en 2010 pour 963 millions de livres. « Par le biais de RBC, nous avons la capacité financière pour faire de très grosses acquisitions. RBC est la société la plus importante et la plus rentable du Canada. La gestion d’actifs et la gestion de fortune sont cœur de cible pour RBC. Nous avons donc la possibilité et la capacité financière de regarder à la fois les grandes et les petites entreprises, et ces dernières années nous avons fait les deux », indique-t-il. Damon Williams étudie aussi dans quelle mesure la technologie va bouleverser le secteur de la gestion d’actifs. L’an dernier, il a créé un laboratoire d’innovation pour étudier des sujets comme la blockchain. Il pense que la blockchain a « le potentiel de changer radicalement le concept de la gestion d’actifs ». A son avis, sur le long terme, la blockchain pourrait permettre la « tokenisation » ou la segmentation des actifs.
Application du code AFEP-MEDEF révisé et du régime légal de « say on pay », modification du cadre normatif français et européen, des développements approfondis et statistiques sur de nombreuses thématiques : la quatorzième édition du rapport brosse l’actualité règlementaire et examine la transparence de 60 sociétés cotées. L’occasion pour le régulateur de relever une amélioration constante du côté des entreprises et d’émettre de nouvelles recommandations et pistes de réflexion.
Le Premier ministre Edouard Philippe a précisé, lors de son discours au Conseil national de l’industrie, les contours du futur fonds pour l’innovation et l’industrie promis par Emmanuel Macron en juin 2017. D’une taille cible de 10 milliards d’euros, cet instrument d’investissement dans des « projets d’innovation de rupture » sera initialement doté du produit des cession récentes d’actions Engie et Renault, soit 1,6 milliard d’euros. « Les contributions restantes seront apportées par des titres de participation pour atteindre 10 milliards d’euros. A mesure des cessions, les titres de participation seront remplacés par les apports en numéraires », indique le gouvernement. En prenant en compte les dividendes perçus, le fonds pourra dégager de l’ordre de 200 à 300 millions d’euros par an, et cela dès 2018. Le fonds sera effectif au 1er janvier 2018. Le Premier ministre a également annoncé la sanctuarisation du crédit impôt recherche (CIR).
L’ex-Pioneer, récemment racheté par Amundi, va progressivement abandonner son système de gestion des investissements Aladdin, développé par BlackRock, au profit du logiciel propriétaire d’Amundi. C’est ce qu’a annoncé Yves Perrier, le directeur général d’Amundi, lors d’une interview accordée à Funds Europe (voir par ailleurs sur NewsManagers). L’arbitrage n’est pas très surprenant, mais sera conséquent pour Aladdin puisque Pioneer gérait au moment de la fusion autour de 220 milliards d’euros.
The former Pioneer, which has recently been acquired by Amundi, will gradually move away from the Aladdin investment management system, developed by BlackRock, and onto the Amundi proprietary software, Yves Perrier, CEO of Amundi, has announced in an interview with Funds Europe. The switchover is not very surprising, but will have consequences for Aladdin, since Pioneer had managed about EUR220bn on the platform at the time of the merger.
One of the latest success stories among French asset management boutiques, taken over in 2009 by two Citigroup veterans, Financière Arbevel has since then posted constant growth in its assets, from EUR25m in 2009 to over EUR1.7bn today. It is also one of the very few French asset management firms selected by the Norwegian sovereign fund to manage one of its mandates. Its chairman, Jean-Baptiste Delabare, discusses the plans of the firm with NewsManagers. It is aiming international and the launch of a private equity activity.
L'association doit se réunir aujourd'hui pour fixer le prix de remboursement d'environ 1,5 milliard de dollars de CDS, après le défaut partiel du pays.
Les assureurs en Europe ont accru leur exposition au risque sur les marchés obligataires, suscitant des inquiétudes au sein de l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles.
La publication des normes comptables répond à un besoin d’harmonisation intersectorielle et contribue à offrir une plus grande transparence dans la communication financière.
Julien Scarpa, analyste chez Deutsche AM, décrypte pour nous les principaux enjeux liés à la transformation des villes en "smart cities" et leurs conséquences sur le secteur de l'immobilier. Il met en lumière les opportunités liées au projet du Grand Paris, à l'impact de l'organisation des Jeux Olympiques mais aussi au dynamisme et à l'attractivité de certaines grandes villes au niveau européen. Julien Scarpa participera le 30 novembre à la Journée Nationale des Investisseurs.
BNP Paribas Securities Services annonce avoir été sélectionné par SMCP pour réaliser le montage opérationnel de son introduction en Bourse, intervenue le 20 octobre, sur le marché Euronext Paris et gérer les opérations liées à son actionnariat. BNP Paribas a par ailleurs agi en qualité de Teneur de Livre Associé sur cette opération. Le groupe SMCP est un des leaders mondiaux du luxe accessible avec un portefeuille composé de trois grandes marques : Sandro, Maje et Claudie Pierlot. Cette introduction en Bourse intervient alors que le groupe SMCP a vu sa taille doubler en trois ans. Avec une valeur d’entreprise de 2 milliards d’euros, cette opération représente ainsi la deuxième introduction la plus importante sur Euronext Paris en 2017. Lors de cette opération, BNP Paribas Securities Services a assuré, aux côtés des banques conseils et cabinets d’avocats de SMCP, la structuration et le règlement livraison de l’opération. La banque a également piloté et intermédié les cessions de certains cadres et dirigeants du groupe qui ont, au côté du fonds d’investissement américain KKR, alimenté l’introduction en Bourse. «Ce nouveau mandat repose sur une relation de confiance, initiée il y a plus d’un an, et démontre la capacité de BNP Paribas à mettre en place de nouveaux services» », commente dans un communiqué Nathalie Prunier, responsable de la Client Line Corporates chez BNP Paribas Securities Services, en faisant référence au service d’intermédiation des cessions.
Les émissions d’obligations «vertes», finançant des projets favorables au climat, devraient atteindre 130 milliards cette année selon la Climate Bonds Initiative. Le phénomène est mondial et la France est n°2, derrière la Chine. Un peu plus de dix ans après l'émission des tous premiers « green bonds » au monde, par la Banque européenne d’investissement (BEI), le marché des obligations « vertes », des emprunts émis sur les marchés obligataires destinés à financer des projets participant à la lutte contre le réchauffement climatique, franchit le cap symbolique des 100 milliards de dollars. L’ONG Climate Bonds Initiative vient de l’annoncer depuis Bonn, à la COP23 : en comptant l'émission de 1,5 milliard de dollars de la Banque de développement chinoise, qui sera bouclée ce jeudi, le total des « green bonds » émis depuis le début de l’année atteint un nouveau record à 101,4 milliards de dollars. De quoi conforter la prévision annuelle de l’ONG d’un montant de 130 milliards de dollars (contre 150 milliards espérés en janvier), reflétant une croissance forte de 59%, mais moindre qu’en 2016 (+92%). « En tête des émissions nationales de green bonds en 2017 à ce jour se trouve la Chine, suivie de la France, des Etats-Unis, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Suède, du Mexique, de l’Espagne, de l’Inde et du Canada. Les nations européennes ont conservé leur place dans le Top 10, et des économies émergentes comme le Mexique et l’Inde jouant un rôle de premier plan, reflétant la croissance de le marché de la finance verte » relève la Climate Bonds Initiative dans un communiqué. En réalité, les trois premiers sont nettement devant et la France est passée devant les Etats-Unis et talonne même la Chine. La plus grande banque du monde, la chinoise ICBC, a émis son premier green bond en septembre pour 2,1 milliards de dollars. Les plus gros émetteurs en France sont l’Etat, qui a levé en janvier le plus important emprunt vert souverain (7 milliards d’euros), Engie et la Sncf. L’Agence française de développement (AFD) vient tout juste d'émettre sa deuxième obligation climat, d’un montant de 750 millions d’euros. « La finance verte est un phénomène vraiment mondial. L’Europe montre la voie et représente la moitié des émissions, la Chine a enregistré un ralentissement, l’Amérique latine est assez impressionnante par rapport à son PIB, l’Amérique du Nord est plus décevante. Corporate America est à la traîne », analyse Phil Brown, responsable dette publique et origination de green bonds chez Citigroup. Excepté Apple, qui a émis son deuxième green bond, d’un milliard de dollars, en juin dernier, les grands groupes américains restent peu présents sur ce marché. Les investisseurs américains sont pourtant de plus en plus sensibles aux thématiques de lutte contre le réchauffement climatique, à l’image du géant de la gestion d’actifs, BlackRock. La banque américaine est numéro un mondial au troisième trimestre (selon Thomson Reuters) si l’on inclut le marché des «Muni bonds», les green bonds émis par les collectivités locales américaines, en fort essor, mais à part car totalement défiscalisé pour les investisseurs américains. Elle reconnaît cependant que le leader mondial de la structuration et du placement des obligations vertes est français : c’est Crédit Agricole CIB (avec une part de marché de l’ordre de 6,7% selon Dealogic), suivi de HSBC et de JP Morgan. Du côté des Etats, ce n’est pas encore la ruée. « Nous attendons que d’autres pays suivent l’exemple de la Pologne, de la France et des Fidji. Le Nigeria devrait être le premier pays d’Afrique à émettre un green bond souverain. Il est temps que les pays du G20 et de l’OCDE suivent la voie et expriment leurs intentions en 2018 », appelle le directeur général de Climate Bonds, Sean Kidney, dans le communiqué. L'émission du Nigeria se fera en monnaie locale et aura lieu « dans quelques semaines » croit savoir le spécialiste de Citigroup, qui pense que le Kenya devrait suivre. En Europe, « de nombreux pays sont intéressés, comme l’Irlande, la Belgique et les Pays-Bas » indique-t-il. Le marché devrait donc rester dynamique l’année prochaine et les suivantes. « La croissance est continue et solide mais je ne prévois pas de doublement chaque année et le marché ne se chiffrera pas en millier de milliards de dollars », estime Phil Brown, de Citigroup. Il y a un an, à la COP22 à Marrakech, la Climate Bonds Initiative pensait « possible » d’atteindre l’objectif ultra-ambitieux d’un marché des green bonds multipliés par dix d’ici à 2020, soit mille milliards de dollars par an. « Nous nous approchons de notre prévision de 130 milliards de dollars de green bonds en 2017, mais il y a du chemin avant d’atteindre le cap de 2020 dans la finance verte », a convenu mercredi Sean Kidney dans le communiqué.
Devinez le nom de l'institution qui se cache derrière cette vidéo et vous deviendrez peut être co-propriétaire du château de Mothe-Chandeniers . Jeu en partenariat avec adopteunchateau.com.
Remise du lot lors de la cérémonie de remise de prix "Les Couronnes Instit Invest", le 30 novembre 2017 à Paris.
Natixis Global Asset Management (Natixis GAM) ambitionne de doubler ses encours sous gestion dans la région Asie-Pacifique au cours des trois prochaines années pour les porter à 100 milliards de dollars (85 milliards d’euros environ), rapporte l’agence Reuters. Pour y parvenir, la société de gestion, filiale du groupe Natixis, mise sur une combinaison de croissance organique et d’acquisitions. « Notre objectif est très simple à retenir : c’est doubler », a ainsi déclaré Fabrice Chemouny, directeur de la région Asie-Pacifique de Natixis Global Asset Management, dans une interview lors d’un Sommet organisé par Reuters à Hong Kong sur les perspectives d’investissement en 2018. Le dirigeant a précisé que la Chine jouera un rôle essentiel pour atteindre cet objectif. De fait, les autorités chinoises ont décidé d’ouvrir plus largement leur marché financier aux groupes étrangers. Jusqu’à maintenant, pour commercialiser des produits d’investissement, les gestionnaires d’actifs devaient rester actionnaires minoritaires au sein de coentreprises chinoises. Ils ont désormais la possibilité de contrôler ces coentreprises via une licence WFOE (« wholly foreign owned entreprise »). « Ce n’est pas une chose simple à faire. Certains sont en Chine depuis quelques décennies, ont des gens sur place et ont la taille critique, a noté Fabrice Chemouny. Je ne suis pas prêt à faire une demande pour une licence WFOE. Toutefois, il invite ses équipes à réfléchir à des acquisitions ou à des partenariats. Début octobre, Natixis a annoncé l’acquisition d’une participation majoritaire dans l’australien Investors Mutual Limited pour développer ses activités de gestion d’actifs en Asie-Pacifique.Le groupe Natixis doit présenter un nouveau plan stratégique le 20 novembre.
Alors que HSBC a finalement opté pour la première application de la Convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) mise en place par la France en décembre 2016 pour régler les suites de l’affaire Falciani, UBS a choisi une autre voie. Le groupe suisse aurait aussi eu la possibilité d’utiliser la CJIP dans le cadre des poursuites engagées sur la base notamment des données volées en Allemagne et transmises à la France. La banque suisse a cependant décidé en mars de cette année d’aller jusqu’à un procès, attendu en principe pour cet automne, mais dont la date n’a toujours pas été fixée. Ce report implicite est peut-être un signe encourageant, estime L’Agefi suisse.Car UBS fait valoir depuis longtemps une précision très faible des autorités françaises en ce qui concerne les montants réellement en jeu dans une enquête qui, comme chez HSBC, met également plusieurs (anciens) employés en cause. La fourchette des estimations varie de 12,2 à 23 milliards d’euros, dont seulement une partie a été acquise au cours de la période déterminante entre 2004 et 2012. Encore moins n’est-il précisé quelle part de cette somme concerne des avoirs impliqués dans une fraude fiscale. Les prises de position du CEO Sergio Ermotti laissent entendre que c’est en raison du manque de solidité des preuves accumulées par les enquêteurs français que la banque va aller jusqu’au procès, plutôt que de régler cette affaire en-dehors des tribunaux. La poursuite de négociations en coulisses, malgré l’impossibilité formelle d’une CJIP après le refus du mois de mars, serait une autre explication, d’autant plus plausible que le CEO s’était déclaré disposé à conclure une convention dans une interview du Figaro de mai.
Natixis Global Asset Management (Natixis GAM) is planning to double its assets under management in the Asia-Pacific region in the next three years, to bring them to USD100bn (about EUR85bn), the news agency Reuters reports. To achieve that, the asset management firm, an affiliate of the Natixis group, is betting on a combination of organic growth and acquisitions. “Our objective is very simple: it is to double it,” says Fabrice Chemouny, director for the Asia-Pacific region at Natixis Global Asset management, in an interview at a summit held by Reuters in Hong Kong on investment outlooks for 2018.The director states that China will play an essential role in achieving this objective. As a result, the Chinese authorities have decided to open their financial market more widely to foreign groups than previously to sell investment products. Asset managers had previously been required to remain as minority shareholders in Chinese joint ventures. They now have a way to control these joint ventures through a wholly foreign-owned enterprise (WFOE) license. “This is not a simple thing to do. Some have been in China for decades, have people on site and critical size,” says Chemouny. “I am not ready to make an application for a WFOE license.” However, he is calling on his teams to consider acquisitions or partnerships. In early October, Natixis announced the acquisition of a majority stake in the Australian firm Investors Mutual Limited, to develop asset management activities in Asia-Pacific. The Natixis group will present a new strategic plan on 20 November.
Le patron du CFPB, agence américaine de protection financière des consommateurs très critiquée par le parti républicain, a annoncé hier sa démission effective à la fin de ce mois. Le départ de Richard Cordray, premier directeur du CFPB (Consumer Financial Protection Bureau) créé par l’administration Obama après la crise de 2008, intervient quelques semaines après un cuisant échec de cette agence lorsque le Congrès a bloqué une réforme visant à donner la possibilité aux consommateurs de poursuivre les banques en nom collectif. Ce départ offre à Donald Trump l’occasion de pourvoir un nouveau poste important du système américain de régulation financière.
Emmanuel Macron propose de nommer Eric Lombard directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), a annoncé jeudi la présidence de la République. L’ancien PDG de la filiale française de l'assureur italien Generali devra mettre en oeuvre la feuille de route fixée par Emmanuel Macron, qui souhaite clarifier les rôles des différents bras armés financiers de l'Etat – la CDC, l’Agence des participations de l'Etat et leur filiale commune Bpifrance.
Vous avez été nommée cheffe de l’IGAS le 21 avril 2017. Quelles sont les spécificités de ce service ? C’est d’abord l’intérêt pour les sujets sociaux qui réunit les membres de l’IGAS. Au-delà de la technicité de certaines de nos missions, cette attention portée à la cohésion sociale, aux conditions du « vivre ensemble », à l’organisation de la solidarité (face aux vulnérabilités individuelles ou collectives), fait partie de notre identité. Dans nos rapports, nous ne devons jamais perdre de vue cet objectif ultime des politiques sociales. Ensuite, je voudrais souligner l’attachement des inspecteurs à la recherche de qualité de l’action publique, au sens de sa pertinence, de son équité, de sa lisibilité, et bien sûr de son efficience. Nous devons ainsi veiller à ce que les prélèvements obligatoires acquittés par les citoyens leur permettent d’accéder à des services de grande qualité. La troisième force de l’IGAS, c’est l’étendue de son périmètre d’investigation. Cette capacité du service à embrasser tout le social - de la santé à la lutte contre les exclusions en passant par la protection sociale, l’emploi et la formation professionnelle - est une chance pour décloisonner nos analyses et promouvoir des solutions innovantes. Enfin, la diversité des profils professionnels est une caractéristique intéressante de ce service. Eu égard à la diversité de nos missions et à la nature de leurs sujets, qui suscitent parfois des débats dans la société, il est en effet important de pouvoir croiser les regards. Mobiliser des analyses juridiques, économiques, actuarielles, budgétaires, éthiques, territoriales, médicales est donc précieux. Il est de même important que des inspecteurs disposent d’une expérience des responsabilités opérationnelles et managériales pour formuler les préconisations les plus justes possible. Savoir questionner, écouter, écrire, calculer, traiter des masses de données et visualiser les enjeux, cela se trouve au sein d’une équipe mais rarement en une seule et même personne. Parallèlement, nous devons veiller à préserver une culture commune à l’ensemble des inspecteurs et une unité de pratiques professionnelles. Quelques mois après votre nomination, quelles sont vos priorités ? Je crois au travail d’équipe. Il en va ainsi de l’équipe de direction comme de l’ensemble du service et nous nous appuierons sur les atouts de l’IGAS pour répondre aux attentes. Notre premier objectif est que nos missions (pas seulement nos rapports mais plus globalement la manière dont nous travaillons) soient toujours plus utiles et pertinentes pour les ministres comme pour les acteurs publics qui définissent et mettent en œuvre les politiques publiques ; qu’il s’agisse de s’inscrire dans un mouvement de réforme initié par le Gouvernement ou de participer à l’amélioration continue des services publics. Cela suppose notamment de nous inscrire dans une logique d’aide à la décision, avec ce que cela implique en termes de concision de nos rapports et de choix de nos recommandations. Cela doit aussi nous conduire à prendre davantage en compte les perceptions et les attentes des usagers. C’est d’ailleurs un sujet que nous allons approfondir en lien avec des inspections comparables dans d’autres pays ; nos collègues européens sont, eux aussi, confrontés à la complexité des politiques sociales et à la nécessité de la dépasser pour parler à l’usager et entendre celui-ci. Parallèlement, le renforcement continu des garanties de qualité de nos pratiques professionnelles doit rester une priorité ; c’est un mouvement engagé depuis de nombreuses années. Les comités des pairs jouent à cet égard un rôle important, tout comme le système de relecture et de partage d’expertise, que nous souhaitons renforcer. Nos travaux doivent avoir du sens au regard des enjeux et difficultés de l’action publique. Cela se joue dans l’organisation des investigations sur le terrain, dans la bonne gestion du temps des missions et dans la manière d’en présenter les conclusions. Enfin, je souhaite accorder une grande attention aux ressources humaines du service en travaillant sur les compétences dont nous avons besoin afin de préparer en conséquence nos recrutements et nos actions de formation, qui se sont déjà beaucoup développées depuis plusieurs années. Il s’agit aussi d’améliorer la connaissance et la reconnaissance des expériences et des compétences de chacun. Au cours des quinze dernières années, la taille du service de l’Inspection générale s’est sensiblement accrue (pour plusieurs raisons liées aux réformes de l’État et aux évolutions de la fonction publique) ; notre organisation, notre système d’information, la gestion des compétences et des parcours professionnels, les modalités d’échanges et de conseil au sein du service, doivent ainsi s’adapter. L’IGAS intervient à la demande des ministres pour contrôler des organismes ou évaluer la mise en œuvre des politiques sociales. En quoi un rapport de l’IGAS peut-il éclairer la décision publique ? On pense d’abord aux recommandations de la mission, visant à faire évoluer un cadre réglementaire, à infléchir la stratégie d’un établissement, ou encore à redéfinir les modalités d’une intervention publique. Identifier les risques et les conditions de succès de telle ou telle réforme, ainsi que les transitions possibles, contribue à éclairer les décideurs. Parfois ces perspectives sont présentées sous forme de scénarios, ce qui permet d’ouvrir aux ministres des possibilités de choix, y compris en allant au-delà de ce qu’ils pouvaient avoir en tête au départ ; nous devons absolument ouvrir et éclairer ces marges de choix. Mais la contribution d’une mission de l’IGAS aux décisions publiques passe aussi par la qualité des diagnostics qui sont posés. Avec des investigations sur pièces et sur place et de très nombreux entretiens, nous pouvons présenter la réalité d’une situation dans un établissement, apprécier le service rendu au regard des objectifs assignés, rendre compte de disparités de pratiques sur un territoire, etc. Cela contribue à donner aux décideurs publics une analyse solide du contexte. Et lorsque nous sommes saisis conjointement avec d’autres corps d’inspection et de contrôle (c’est le cas de près d’un tiers de nos missions), la pluralité des approches que j’évoquais à l’instant est encore amplifiée. Ce n’est pas un hasard si l’IGAS est sollicitée régulièrement en appui, pour apporter son expertise ou sa capacité de coordination dans certains travaux de réforme engagés par le Gouvernement, qu’il s’agisse de l’insertion par l’activité économique, de l’inspection du travail, de la stratégie nationale de santé, et bien sûr à présent, de l’assurance chômage, du droit du travail, de l’apprentissage, de la lutte contre la pauvreté ou encore de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants. En quoi l’IGAS peut-elle renforcer la confiance des citoyens dans l’action publique ? C’est un rôle implicite et important de l’IGAS, du fait même de ses missions : vérifier la conformité des interventions publiques aux règles en vigueur (contrôle), s’assurer que les objectifs sont atteints et dans des conditions de gestion les plus économes possible en ressources (évaluation), renforcer la maîtrise des risques (audit). L’IGAS les exerce en toute indépendance. Cette indépendance d’analyse et de jugement est d’abord une exigence vis-à-vis de nous-mêmes. Elle est aussi indispensable à nos ministres : elle garantit leur bonne information, leur capacité d’arbitrage en connaissance de cause. Un ministre doit en effet disposer d’une image objective des actions et des organismes relevant de sa responsabilité. Cette indépendance est aussi un élément clé de la confiance des usagers. La publication de nos rapports y contribue ; sur ce point, il faut trouver le bon équilibre entre la transparence, requise par notre vie démocratique, et la préservation du temps de la décision publique, qui est d’ailleurs protégée par la loi.
Insérer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions de gestion financière est devenu un enjeu majeur pour les investisseurs institutionnels et les sociétés de gestion, mais également pour les entreprises et les organisations qui, par la qualité des informations qu’elles fournissent, contribuent à faciliter le pilotage des risques financiers et extra-financiers. En se positionnant à la charnière de ces deux mondes, A2 Consulting, cabinet en organisation et management spécialisé en RSE et en finance durable, affiche sa volonté de contribuer à renforcer l’engagement et le dialogue émetteurs / investisseurs autour des questions sociétales. Dans cet esprit, dans le cadre de son implication historique sur la thématique de la chaîne d’approvisionnement, A2 Consulting a piloté l’élaboration de la norme ISO 20400 au niveau international, sous l’égide de l’Afnor et en collaboration avec l’OCDE, les Nations Unies et la Commission Européenne. Jacques Schramm, Président d’A2 Consulting explique : « En contribuant à l’élaboration d’une norme internationale fournissant des lignes de conduite pour identifier, gérer et limiter les risques et les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance de la chaîne d’approvisionnement, l’initiative d’A2 Consulting permet de rapprocher les émetteurs et les investisseurs autour d’unenjeu commun : la responsabilité sociétale. » Alexis Masse, Président du FIR : « Les chaînes d’approvisionnement constituent un sujet majeur de la RSE. Elles constituent un facteur de risque de réputation en cas de controverse chez un sous-traitant mais aussi une opportunité d’améliorer la qualité et l’engagement autour de l’entreprise donneuse d’ordres. Les investisseurs responsables n’avanceront pas sur ce sujet sans sensibiliser beaucoup plus qu’aujourd’hui les émetteurs à l’achat responsable. »
Dans une interview au Financial Times, John « Mac » McQuown, co-fondateur de Dimensional Fund Advisors, prédit que la gestion passive va continuer à grossir. « Je ne vois pas pourquoi cela s’arrêterait », indique l’inventeur de l’un des premiers fonds indiciels. « D’abord, elle a de meilleurs résultats. Et la satisfaction éprouvée par les investisseurs est meilleure ».
L’Autorité des marchés financiers (AMF) se montrera compréhensive vis-à-vis des sociétés financières soumises à de nouvelles exigences pour les débuts de l’application de la réforme MIF 2, qui entre en vigueur au 3 janvier 2018. «Le contrôle est le point clé pour le début de l’application des nouvelles règles», a déclaré Robert Ophèle, le secrétaire général de l’AMF, dans une interview auprès de Bloomberg TV réalisée lundi. «Je n’utiliserai pas le terme laxiste, mais il est clair que nous devons les accompagner. L’exécution viendra plus tard.»
Le groupe américain a mis la main sur les produits européens d’ETF Securities sur les matières premières, devises, et stratégies short ou à effet de levier.
Branche française du groupe KBL European Private Bankers (epb) qui compte 2000 collaborateurs pour 80 milliards d’euros d’actifs sous gestion, KBL Richelieu est implantée à Paris, à Brest et à Lyon. Elle regroupe aujourd’hui 120 collaborateurs, dont 21 banquiers privés et gère plus de 2,3 milliards d’euros d’encours au 31 décembre 2016. Son ratio de solvabilité est de 85% et ses fonds propres de 105,1 millions d’euros. Recruté il y a tout juste deux mois, Florian de Billy (ex-Meeschaert), nouveau directeur de la clientèle privée et responsable du site de Lyon, nous explique les raisons de son arrivée.
La Caisse des Dépôts est un acteur de référence dans le domaine de la gestion des retraites publiques et parapubliques françaises. Dans un contexte marqué par des défis à relever en termes de gestion des régimes de retraite, la Direction des Investissements et de la Comptabilité (DIC) de la Direction des Retraites et de la Solidarité (DRS) de la CDC est en charge de la gestion financière et des activités comptables pour compte de tiers (régimes de retraite et de prévoyance publics). Au sein du département financier, la gestion déléguée est en charge de la mise en œuvre et du suivi de la politique d’investissements des placements. Le poste est placé sous la responsabilité du responsable de la gestion déléguée ISR et études quantitatives au sein du pôle gestion financière au sein de la DIC à la Direction des Retraites et de la Solidarité (DRS) de la Caisse des Dépôts. Vos missions: Activité : Analyse des besoins spécifiques des gouvernances : Comprendre les besoins des administrateurs, et les contraintes des classes d’actifs afin d'être force de proposition pour adapter les portefeuilles Assurer la formation des administrateurs Suivi des portefeuilles : Analyse des performances des portefeuilles délégués et production des rapports requis par le suivi de cette performance (moteurs de performance, analyse de risque…). Ce périmètre n’est pas limitatif à un seul univers et peut recouvrir des classes d’actifs distinctes et diversifiées. Suivi des marchés sous-jacents Participation aux comités de gestion avec les sociétés de gestion, en assurer le suivi Suivi de la conformité avec la convention de gestion et contrôle Sélection : Participer à la procédure de sélection des Sociétés de Gestion (élaboration, dépouillement et analyse) Préparer la documentation Appui à la gestion tactique des grandes tendances, suit le benchmark global du portefeuille de chacun des fonds. Reporting et Analyses : Rédaction de notes de commentaires sur la performance des mandats, sur les portefeuilles ainsi que sur le suivi de l’activité à destination de l’interne et des instances des régimes, Participation, dans le cadre du suivi de la gestion, à un certain nombre de travaux transversaux d’ordre méthodologique ou technique. Mise à jour des procédures cadrant l’ensemble de l’activité du pôle et dédiées au fonctionnement spécifique de chacun des fonds. Profil : Compétences spécifiques: Gérer des portefeuilles d’instruments financiers Maitriser l’analyse de l’environnement économique Maitriser les mathématiques et les statistiques Maitriser l’analyse financière Compétences liées au poste: Une formation de type Bac + 4/5 en Finance ou niveau équivalent ; Une expérience antérieure dans le domaine financier Une pratique courante de l’anglais, tant à l'écrit qu'à l’oral ; Une bonne connaissance et capacité à développer le cas échéant des outils informatiques, outils d’analyse des performances ou nouveaux outils de suivi sera un plus, Des qualités personnelles qui doivent allier un sens aisé du contact, une réelle aptitude à travailler en équipe, un sens de l’initiative et une organisation rigoureuse des méthodes de travail, un esprit synthétique et une aptitude à gérer plusieurs projets en même temps et à rédiger rapidement et clairement. Une connaissance de la gestion ISR serait un plus.