European pension plans now consider long-term investing to be key to navigating the post - crisis environment , according to a report published by Create - Research and Amundi. In light of rising inflation, loosening monetary policy and the rise in populist government movements, pension funds are moving away from short term, risk averse strategies designed to cope with volatile markets in favour of investing for long term yield and growth. This is resulting in a wholesale review of asset allocation, and has also revealed that ESG investing has dramatically gone from niche to mainstream . The research questioned 161 pension plans with total assets of EUR1.71 trillion and was followed up by interviews with 30 senior executives to obtain detailed insights. Significantly, 61% of pension funds now expect to increase their allocations according to ESG parameters (Environment, Social and Governance ) in the next three years . ESG investing is now effectively a mainstream investment strategy, with a consensus emerging around the view that generating sustainable long - term returns require s a sustainable economy and society. There is also a moral imperative, while 27% said that ESG investing works for investors , 29% said that investors have a role to play and 50% of respondents cited exercising social responsibility as a driver of ESG investing. With interest rates still at all - time lows, investors are reviewing their asset allocation away from bonds, which are now seen as over - priced given their finite yields. The majority of funds ( 62% ) believe global equities are best suited to meet their plans’ goals over the next three years – in particular those high quality stocks offering good dividends, strong pricing power and tested brands that promote the so-called bondification of equities . Alternative credit and real estate debt are also becoming more popular due to the attractive yields on offer compared to bonds.
Président du directoire d’Eurazeo depuis plus de 15 ans, Patrick Sayer va céder les commandes de la société d’investissement à sa directrice générale, Virginie Morgon. Le changement de fonction prendra effet le 19 mars prochain. Membre du directoire d’Eurazeo depuis 10 ans et directrice générale du groupe depuis 2014, Virginie Morgon a été élue par son conseil de surveillance à l’unanimité, a souligné Eurazeo dans un communiqué. Virginie Morgon « aura la responsabilité de mettre en oeuvre les orientations stratégiques permettant à la société (...) de poursuivre le développement de son modèle de complémentarité entre capital permanent et gestion pour compte de tiers, dans un cadre transatlantique », a indiqué la société d’investissement.
Originaire des Bouches-du-Rhône, Michel Baulé, fondateur et président du conseil de surveillance d’Eximium, a passé toute sa vie dans le Sud de la France. Amoureux du massif du Vercors cet ancien chimiste, passionné par son métier et véritable bourreau de travail, s’est aujourd’hui reconverti dans la finance aux côtés de ses deux enfants pour gérer le patrimoine familial.
Le Centre français des Fonds et Fondations (CFF) en partenariat avec six fondations abritantes partenaires publie une étude montrant l’essor des fondations sous égide et des fondations abritantes, telles que la Fondation Apprentis d’Auteuil, Fondation Caritas France, Fondation de l’Avenir, Fondation Maison sciences de l’homme, Fondation Notre Dame et Fondation Saint-Irénée. Entre 2001 et 2017, le nombre de fondations sous égide a ainsi plus que doublé, passant de 571 à 1.400 (hors Institut de France, qui compte à lui seul à ce jour 200 fondations sous son égide). En 2017, on compte ainsi en France, 1.600 fondations sous égide sur l’ensemble des 2.750 fondations françaises. Elles représentent désormais 58 % du total des fondations françaises. 80 fondations ont choisi d’être « abritantes » (dont 65 Fondations Reconnues d’Utilité Publique), c’est-à-dire qui abritent d’autres fondations. 720 pourraient prévoir d’abriter au sein de leurs statuts. La croissance s’est accélérée depuis la loi TEPA d’août 2007 instituant la réduction d’ISF pour les dons effectués au profit des Fondations Reconnues d’Utilité Publique (FRUP) (entre autres organismes abritants), «montrant combien les grands donateurs ISF se sont saisis de cette disposition en faveur de la philanthropie pour s’engager dans des actions d’intérêt général», note les auteurs. Mais ils s’inquiètent aussi de la réduction des incitations fiscales en faveur des grands donateurs et de la baisse de la capacité de collecte des organismes éligibles au don ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en raison du passage à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) au 1er janvier 2018. Selon le Centre français des Fonds et Fondations (CFF), le nombre de fondations sous égides et abritantes pourrait cependant encore s’amplifier. Entre 2008 et 2017, le nombre de FRUP abritantes a presque quadruplé, passant de 17 à 65. La pratique peut encore considérablement progresser car seules 10 % des FRUP abritent. Le Centre français des Fonds et Fondations met en avant la simplicité de création d’une fondation sous égide : - En fonction de la maturité du projet, la création de la fondation sous égide peut se faire en à peine quelques semaines ou quelques mois ; - La fondation sous égide se met librement en place par la simple signature d’une convention d’abri et permet aux fondateurs de se consacrer aux missions sociales sans se préoccuper des aspects administratifs et des obligations légales ; - La fondation sous égide bénéficie de l’accompagnement et des conseils de gestion de la fondation abritante dans ses choix et évolutions, sans avoir à endosser une quelconque responsabilité juridique, financière ou comptable puisqu’elle n’a pas de personnalité morale ; - Elle bénéficie des mêmes avantages juridiques et fiscaux qu’une FRUP notamment en termes de capacité de collecte et de réduction fiscale, tout en nécessitant un apport initial plus modeste (1,5 million d’euros pour la FRUP en pratique versus 100 à 200 000 euros pour une fondation sous égide). Les principaux domaines d’action des fondations abritantes partenaires sont l’enseignement, éducation et action socioculturelle (Fondation Apprentis d’Auteuil, Fondation Saint-Irénée et Fondation Notre Dame), la recherche et enseignement supérieur (Fondation Maison des sciences de l’homme), l’insertion sociale et économique (Fondation Caritas France), le secteur médico-social (Fondation de l’Avenir). Les autres principales fondations abritantes : Fondation de France, Institut de France, Fondation du Judaïsme Français et Fondation du Protestantisme.
La Caisse des Dépôts est en dialogue constant avec les collectivités pour identifier le plus en amont possible les projets qu’elles portent, nous explique Pierre Aubouin, directeur du département infrastructures et transport de l'institution. Cette dernière peut ainsi intervenir de différentes manières suivant le montage financier choisi par les collectivités, notamment en investissant en fonds propres grâce à ses liquidités importantes. Pierre Auboin participera le 30 novembre à la Journée Nationale des Investisseurs.
Nommée au poste de directrice Epargne, Retraite et Communication Financière, Nada Kada, 38 ans, a pour mission de développer les offres de conseil et d’accompagnement d’Henner en matière d’actionnariat salarié, de retraite et d’épargne salariale en France et de retraite pour les salariés mobiles à l’international. Diplômée d’HEC Paris, Nada Kada a acquis une expérience de plus de 10 ans dans le domaine des avantages sociaux au sein d’autres cabinets de conseil et de sociétés de gestion d’actifs. En 2005, elle commence ainsi chez BNP Paribas, avant de s’orienter en 2007 vers Amundi au pôle Epargne Salariale & Retraite. Depuis 2015, elle occupait le poste de directeur développement solutions internationales chez Siaci Saint-Honoré.
Entretien croisé entre Yannick Le Serviget, Head of european loan portfolio management chez AXA Investment Managers, et Romain Durand, Directeur des investissements de Sham, à propos de l’investissement dans les prêts aux entreprises.
Eric Lombard, proposé par l'Elysée pour diriger la Caisse des dépôts, conduira une revue des participations de cette puissante institution financière si sa nomination est entérinée, a-t-il déclaré ce mardi 28 novembre.
La chancelière sortante Angela Merkel et le dirigeant du Parti social-démocrate (SPD) Martin Schulz seront reçus ensemble jeudi par le président Walter Steinmeier, alors que leurs partis ont accepté de discuter d’une reconduction de la «grande coalition» entre conservateurs et sociaux-démocrates. Horst Seehofer, le numéro un de l’Union chrétienne-sociale (CSU), alliée bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Merkel, s’est prononcé hier en faveur de ce scénario, dans une interview au Bild am Sonntag.
La filiale de BPCE a lancé le processus de vente de Sélection 1818 et entend faire monter en gamme sa gestion de fortune, rebaptisée Natixis Wealth Management.
D’une année sur l’autre, trouver des supports d’investissement attractifs devient un exercice toujours plus compliqué. Entre les contraintes réglementaires et l’évolution des marchés, les opportunités deviennent moins nombreuses. Parmi les actifs plébiscités par les institutionnels figurent les actifs réels, mais certains reviennent aussi de façon mesurée sur les actions, tandis que d’autres arbitrent davantage leur poche taux. Pour les investisseurs institutionnels, la définition de l’allocation d’actifs devient un exercice de plus en plus compliqué. En effet, les marchés actions ont atteint des niveaux de valorisation très élevés, notamment aux Etats-Unis où les records s’enchaînent. Les taux d’intérêt restent très bas, tandis que les actifs illiquides sur lesquels ils se sont massivement positionnés ces derniers mois voient leur rendement diminuer. «La plupart des institutionnels se situent dans une période d’attentisme, indique Isabelle Renault, associée chez Hexagone Finance. Dans les grandes masses, leur allocation d’actifs reste stable en anticipation d’une hausse des taux. Ils disposent ainsi souvent d’un niveau de cash relativement élevé.» Un point de vue partagé. «Les institutionnels ne modifieront largement leur allocation d’actifs que lorsque la hausse des taux sera véritablement engagée, indique François Rimeu, responsable de la gestion absolue chez La Française. Même si les actifs obligataires sont actuellement chers, ils ne sortiront pas du marché pour l’instant, car il y a eu déjà plusieurs faux départs sur cette thématique de hausse des taux.» Les institutionnels essaient tout de même très progressivement de faire évoluer leur portefeuille ne serait-ce que pour réinvestir les tombées (titres obligataires arrivant à échéance). «Les institutionnels doivent réinvestir chaque année les remboursements et les coupons mais ils ne manifestent pas de grand appétit pour les classes d’actifs traditionnelles, notamment le marché obligataire. C’est pourquoi ils cherchent à se positionner sur d’autres classes d’actifs diversifiantes», indique Denis Lehman, directeur des gestions chez Aviva Investors France. Le principal changement opéré a en effet consisté à arbitrer entre les actifs liquides et les actifs illiquides. «Les institutionnels sont prêts à abandonner une partie de la liquidité et se positionnent sur des fonds de dette privée ou encore de l’immobilier papier, relève Laurence Tortosa, associée chez Hexagone Conseil. C’est d’ailleurs l’une des seules opportunités qui reste pour trouver du rendement.» Parmi les actifs réels plébiscités figure en effet l’immobilier. L’Erapf, organisme de retraite de la fonction publique, est par exemple en train d’accroître ses investissements dans ces actifs. «Nous avons été autorisés à accroître de 10 à 12,5 % la part de nos investissements en immobilier, témoigne Philippe Desfossés, directeur de l’Erapf. Nous avons lancé un appel d’offres qui est en cours d’attribution pour constituer un portefeuille d’actifs immobiliers résidentiels en France, dont une part substantielle sera investie dans le logement intermédiaire». De même, l’Etablissement a commencé à investir dans les actifs non cotés. «Nous avons attribué deux mandats il y a un an, un sur les infrastructures et un sur le capital-investissement, indique Philippe Desfossés. Les gérants sélectionnés commencent à déployer le capital». L’Erafp est loin d’être le seul. «Le groupe Aviva Investors a créé trois pôles d’expertise sur les actifs réels : sur la dette privée, la dette infrastructure et la dette immobilière, pour répondre aux besoins de diversification de notre maison mère, ainsi que d’autres investisseurs institutionnels dont les besoins et les contraintes sont similaires», relate Denis Lehman. Un comportement que l’on retrouve en effet quasiment chez tous les institutionnels. «Nous réduisons légèrement nos investissements dans les produits de taux cotés et les obligations corporate afin d’augmenter nos investissements dans les dettes privées et les actifs non cotés, indique Matthias Seewald, membre du comité exécutif et directeur des investissements d’Allianz. A ce titre, Allianz France, tout comme le Groupe Allianz a notamment renforcé ses investissements dans les énergies renouvelables.» Chez la MACSF aussi la diversification est de mise. «Nous avons très tôt commencé à investir dans le crédit et les convertibles, indique Roger Caniard, directeur financier de la MACSF. Mais nous avons réduit sensiblement notre exposition sur les convertibles qui étaient devenues moins attractives au profit d’actifs non cotés comme l’immobilier, les infrastructures (en actions), le capital-investissement et la dette unitranche.» Une gestion obligataire délicate Des arbitrages ont été également mis en place au sein des grandes classes d’actifs, notamment en ce qui concerne l’obligataire. La problématique principale par rapport à cette classe d’actifs est toujours de savoir comment gérer dans un environnement de taux bas lorsque les rendements de l’essentiel du portefeuille ne permettent pas de rémunérer le passif. Cette situation est d’autant plus difficile qu’elle n’est pas nouvelle. «Cela fait maintenant plusieurs années que les taux sont très bas, voire négatifs : l’OAT 10 ans va terminer à moins de 1 % pour la quatrième année consécutive et les taux courts sont désormais négatifs depuis près de 3 ans. Les frais de gestion grignotent le peu de performance des produits de taux, souligne Sylvie Terris, directrice générale déléguée d’Agrica Epargne, filiale de gestion de portefeuille du Groupe Agrica. De plus, les taux de rendement des portefeuilles obligataires long terme des institutionnels peuvent aujourd’hui être sensiblement différents entre des gérants qui ont su «profiter» de la crise de la zone euro de fin 2011/début 2012 en achetant de la dette périphérique ou du crédit et ceux qui ont préféré attendre et qui ont dû investir un peu plus tard à des taux nettement inférieurs». Même si les difficultés liées à la faiblesse des taux se posent avec une acuité différente selon les politiques d’investissement pratiquées ces dernières années par les institutionnels, la très grande majorité d’entre eux se tournent davantage vers le crédit, délaissant – dans la mesure du possible – les titres souverains. Ils essaient aussi de profiter des mouvements de marché pour trouver du rendement. «Nous sommes acheteurs structurellement de produits de taux car nous disposons d’engagements à long terme voire à très long terme, indique Sylvie Terris. Nous avons profité des tensions sur les taux notamment avant les élections en France pour nous renforcer sur ces actifs, et nous sommes actuellement acheteurs de crédit car les spreads remontent légèrement. Nous participons régulièrement à des émissions dans le domaine du crédit.» Ces différentes stratégies ont toutefois leur limite. «Toutes les classes d’actifs sont affectées par l’excès de liquidité créé par les banques centrales», souligne Philippe Desfossés. Aucun actif n’y échappe. «Dès que le marché identifie un actif à spreads, les flux se multiplient jusqu’à un resserrement, indique François Rimeu. Il y a un peu plus d’un an, par exemple, nous étions très présents sur la dette portugaise qui délivrait un surcroît de rendement de 360 points de base par rapport aux titres allemands. Aujourd’hui, cet écart de rendement est descendu à 150 points de base. Sur cet actif, comme sur les autres, progressivement le risque n’est plus rémunéré.» Des approches différentes sur les actions Au sein des portefeuilles actions, les comportements des institutionnels sont aussi différenciés. Certains ont augmenté leurs investissements dans la limite de leurs contraintes réglementaires. C’est le cas par exemple de la MASCF, mais aussi de l’ERAPF. «Investir dans les actions revient à acheter une partie du capital productif de l’économie et permet ainsi de s’exposer à la croissance nominale de l’économie, tout en étant protégé contre une éventuelle hausse de l’inflation», indique Philippe Desfossés. Mais d’autres ont commencé à prendre leurs profits. «Nous étions surpondérés sur les actions en début d’année, autour de 23 % pour notre plus important portefeuille de prévoyance dont l’allocation stratégique se situe à 20 %, indique Sylvie Terris. Nous avons réduit en fin d’année cette proportion à 21 %. Nous avons commencé au milieu de l’année à prendre quelques bénéfices car nous considérons que la classe d’actifs devient chère.» Mais pour la plupart des investisseurs institutionnels et en particulier les assureurs soumis au régime de Solvabilité 2, la part des actions n’a pas évolué et reste mesurée dans les portefeuilles à un niveau inférieur à 10 %, chez Allianz France par exemple elle est de 7 %. S’ils n’ont pas augmenté leurs investissements dans les actions, des arbitrages ont tout de même été réalisés. Ils se font notamment en faveur des fonds thématiques, et des fonds utilisant des critères ESG (environnement, social et gouvernance) afin de répondre à l’article 173 de la loi sur la transition énergétique (voir Option Finance du 20/11/2017). Les institutionnels arbitrent aussi en faveur de fonds smart béta qui permettent de diminuer la volatilité en portefeuille et plus généralement de fonds ou de mandats avec des protections. «En ce qui concerne la gestion du coût en capital, les institutionnels peuvent se positionner sur des investissements compatibles avec Solvency II : ils sont structurés afin de diminuer la volatilité, notamment des actions, avec des protections, ce qui limite le coût en capital», poursuit Denis Lehman. Davantage de classes d’actifs Si les portefeuilles des institutionnels n’évoluent que très progressivement, par le biais d’arbitrages au sein des différentes classes d’actifs et le positionnement sur de nouveaux actifs, leur allocation a fini par devenir plus diversifiée. «On observe depuis cinq ans, une plus grande diversification des portefeuilles institutionnels, indique Vincent Passa, directeur de Legg Mason France. Elle concerne les zones géographiques, ces investisseurs n’étant plus uniquement focalisés sur la zone euro, ou l’Europe, mais intégrant dorénavant des produits en dollars et des fonds émergents. La diversification concerne aussi les types de gestion utilisés : on trouvera ainsi des fonds long/short sur les actions, et plus généralement, des fonds alternatifs liquides au format UCITs.» Chez la MASCF par exemple, cette évolution est flagrante. «Notre allocation d’actifs s’est fortement diversifiée ces dernières années, souligne Roger Caniard. Nous investissons maintenant dans plus d’une dizaine de classes d’actifs : obligations, actions, immobilier, infrastructure, capital-investissement, actions émergentes, etc.». Une tendance qui devrait se généraliser.
Pour la 7ème année consécutive, Deloitte et l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) publient les résultats de leur étude sur la mixité dans le capital-investissement en 2016. Conduite auprès des investisseurs en capital membres de l’AFIC, l’étude dresse un panorama de la mixité au sein de la profession en France.
Réunie au début du mois de novembre, l’Assemblée générale extraordinaire de Muta Santé a pris la décision de quitter le groupe AG2R La Mondiale-Réunica. L’institution de prévoyance Arpège Prévoyance, accompagnée de sa mutuelle Muta Santé sont, en effet, en crise ouverte avec AG2R, marquée par le limogeage du directeur de la business unit (BU) Arpège depuis 2010, Stéphane Demuth, et plusieurs manifestations de salariés. « Ceux qui étaient dans la rue sont plutôt inquiets de rester dans le groupe AG2R, mais pas d’en sortir », glissait mi-septembre M. Demuth. Le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale a vu sa nouvelle structure prudentielle, la Sgaps AG2R La Mondiale, approuvée par l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR ) mi-octobre 2017. Cette société de groupe assurantiel de protection sociale se substituera donc, au 1er janvier 2018, à AG2R Réunica Prévoyance en tant qu’affiliée de la Sgam AG2R La Mondiale, aux côtés de La Mondiale. Si ce scénario suit le schéma initialement prévu par le directeur général d’AG2R La Mondiale André Renaudin...
Anciennement réservé à l'Etat, le financement des infrastructures publiques s'ouvre peu à peu aux grands groupes industriels et investisseurs financiers. Pour Charles Dupont, président de Schroder Aida, investir dans ces actifs nécessite de comprendre la subtilité de de chaque modèle de contrôle des acteurs privés par la sphère publique, desquels découlent des profils de risque différents pour les investisseurs. Charles Dupont participera le 30 novembre à la Journée Nationale des Investisseurs.
Les rumeurs sur une cession totale ou partielle de Sélection 1818 couraient depuis quelques temps déjà, mais cela a été officialisé récemment par la direction elle-même. Dans une lettre envoyée à ses clients, la plate-forme de fonds dédiée aux conseillers de gestion de patrimoine (CGP), filiale de La Banque Privée 1818 au sein du groupe Natixis, a indiqué que son actionnaire avait confié «à une banque d’affaire un mandat de revue de nos options stratégiques qui pourraient conduire à une recomposition du capital de Sélection 1818», révèle vendredi matin Newsmanagers (Groupe Agefi). Dans sa lettre, Napoleon Gourgaud, directeur général de Sélection 1818, indique avoir «récemment reçu des marques d’intérêts de la part de compétiteurs et autres acteurs qui souhaitent se renforcer sur ce marché» des CGP.
Une majorité de mutuelles du Top 30 affiche un chiffre d’affaires en recul ou en stagnation. Une situation qui a des causes tant conjoncturelles que structurelles, et provoque de nombreuses remises en question.
Devinez le nom de l'institution qui se cache derrière cette vidéo et vous deviendrez peut être co-propriétaire du château de Mothe-Chandeniers . Jeu en partenariat avec adopteunchateau.com.
Remise du lot lors de la cérémonie de remise de prix "Les Couronnes Instit Invest", le 30 novembre 2017 à Paris.
Philippe Risbourg est nommé au poste de directeur général de Miel Mutuelle, membre du groupe Apicil. Il aura notamment pour missions de positionner Miel Mutuelle comme l’assureur affinitaire de la distribution. L’ancien directeur d’Actil, Philippe Risbourg, devient directeur général de Miel Mutuelle, membre du groupe Apicil depuis 2014. Il a pour objectif et ambition de «consolider» le développement de Miel Mutuelle mais aussi de «l’inscrire» dans le nouveau plan stratégique «défis 2020" du quatrième groupe de protection sociale en France. Philippe Risbourg aura également pour missions de renforcer la solidité financière de Miel Mutuelle, de développer l’intimité client et l’innovation - objectifs clés du plan stratégique - au sein de son offre produits et de positionner Miel Mutuelle comme l’assureur affinitaire de la distribution. Après avoir débuté sa carrière au sein du groupe Décan en tant que directeur de projet, il rejoint la DSI du groupe Apicil et prend en charge les études informatiques d’Actil en 2000. Il devient ensuite responsable de l’assistance maîtrise d’ouvrage avant de prendre la direction d’Actil en 2008.
Alcentra travaille au lancement de sa troisième génération de fonds de dette privée, alors que ses véhicules actuels sont investis à 75%, indique Pascal Meysson, managing director de l’activité European direct lending & mezzanine de la filiale de BNY Mellon. La taille de ces nouveaux instruments n’est pas précisée. Les fonds de deuxième génération, lancé en 2015 et 2016, représentent des encours de près de 4 milliards d’euros, dont un fonds sans effet de levier de 2,1 milliards d’euros. Alcentra peut encore déployer environ 1 milliard d’euros. Comme les précédentes, cette nouvelle génération devrait comprendre un véhicule avec effet de levier, apprécié des investisseurs américains, et un autre sans levier.
Shippeo, créateur d’une plateforme de visibilité pour la Supply Chain permettant aux grandes entreprises de suivre en temps réel leurs flux de transport routier a réalisé une levée de fond de 10 millions d’euros menée par Partech Ventures et Otium Venture. Cette nouvelle levée intervient 18 mois après un premier tour de table de 2 millions d’euros réalisé auprès d’Otium Venture. Cette levée de fonds va permettre à Shippeo de poursuivre son développement sur le marché français, de mettre en place de nouvelles interfaces permettant des gains de productivité et de qualité de service, de renforcer l'équipe avec 40 recrutements pour accompagner la croissance de l’entreprise, et d’entrer sur le marché allemand dès le premier trimestre 2018.
La société de gestion 123 IM a annoncé, ce 22 novembre, la cession de sa participation majoritaire dans le groupe Philogeris Résidences, 15e acteur d’EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) français. 123 IM avait été à l’origine de la création ex-nihilo en 2010 du groupe en tant qu’investisseur majoritaire aux côtés de son fondateur. Cette cession intervient à l’occasion de la reprise intégrale du groupe par Yann Rebouleau, son fondateur, avec l’appui d’une dette mezzanine de 31,1 millions d’euros apportée par Edmond de Rothschild Investment Partners, à travers son équipe ActoMezz, et Rive Private Investment. L’investissement d’ActoMezz et de Rive Private Investment est réalisé sous forme d’obligations subordonnées, dont une partie est destinée à financer de futures acquisitions d’EHPAD. L’opération est combinée avec un recalibrage de la dette bancaire, conduit avec l’appui de BNP Paribas et Banque Populaire Val de France. « Les fonds gérés par 123 IM, qui intervenaient également sous forme de financement obligataire, réalisent à cette occasion un multiple global de x1,6 sur leurs investissements », précise la société de gestion dans un communiqué.
Plusieurs membres du comité de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) se sont inquiétés de générer des attentes parmi les investisseurs concernant une nouvelle extension du programme d’achats d’actifs en 2018, montrent les minutes de la réunion des 25 et 26 octobre publiées mercredi.
À l'occasion de sa réponse au questionnaire des Coupoles Distrib Invest 2018, Géraldine de Métifeux, fondatrice d'Alter Égale décrit le processus de communication de son cabinet auprès de ses clients. Elle précise également les initiatives mises en place en terme d'éducation financière, détaille sa vision macroéconomique et revient sur la nouvelle réglementation, tirant la sonnette d'alarme sur la justification des tarifs de certains partenaires.
Valérie Deppe arrive chez Optimind Winter en tant que partner de la practice Actuarial Services adressée aux acteurs du secteur assurantiel et financier, et membre du comité exécutif. Elle était directrice financière, en charge de la solvabilité et des ressources humaines chez Nord Europe Assurances de 2011 à 2015. Aux côtés de Gildas Robert et Marie-Catherine Sarraudy, respectivement Senior Partner et Partner Actuarial Services, Valérie Deppe sera en charge de co-piloter la practice et de participer activement au déploiement de nouvelles offres pour accompagner les assureurs, institutions de prévoyance et mutuelles dans leurs projets de transformation de gestion quantitative des risques. « La large expérience acquise auprès des assureurs, la diversité de son parcours et la personnalité de Valérie sont autant d’atouts pour Optimind Winter qui voit son activité Actuarial Services renforcée. », déclare Pierre-Alain Boscher, Managing Director. « Après des années passées dans de grands groupes de bancassurance, je souhaite mettre au service de nos clients mon expérience, mes compétences et mon énergie pour réussir ensemble », précise Valérie Deppe, Partner Actuarial Services chez Optimind Winter.
L’opérateur télécoms se donne deux ans pour acquérir une licence bancaire sur le continent, afin d’y proposer du transfert d’argent international et du microcrédit.
Le département ALM & Investissements d’Aviva recherche un chargé d'études ALM, sous la responsabilité du directeur des investissements. Avec un total de bilan supérieur à 90Mds€, Aviva France compte parmi les 10 premiers assureurs français. Les principales missions sont les suivantes : contribution aux études ALM récurrentes (et prise en charge dans un 2nd temps) à destination du management d’Aviva France et/ou du Groupe Aviva Plc sur les différents périmètres ou entités légales (AFER, Antarius, Aviva Vie, Aviva Assurances), participation aux projets d’amélioration des outils ALM du département : générateur de scénarios économiques, amélioration de la modélisation des actifs ou introduction de nouvelles classes d’actifs, contribution aux études ALM sur des projets spécifiques (études de stratégies de couverture d’analyse transversale de l’environnement de taux d’intérêts), production d'études quantitatives en matière d’optimisation du couple rendement/risque au sein des portefeuilles Vie et non-Vie, interaction forte et exigeante avec les autres équipes au sein du département ALM & Investissement et au sein d’Aviva France et du Groupe Aviva (Economic Capital, DGFC, Risk Mangement, Group ALM). Profil recherché : formation généraliste Bac +5 : Ecole d’ingénieur / Ecole de commerce / Université (une spécialisation en actuariat ou en finance constitue un plus), bonne connaissance de l’environnement économique et réglementaire de l’assurance Vie en France (côté actif et/ou passif) ainsi que de l’environnement Solvabilité II et du Capital Economique,bonne connaissance des outils de bureautique, excel et VBA (une connaissance de l’outil Prophet constitue un plus), excellente capacité relationnelle, attitude pragmatique cherchant à proposer des solutions, goût pour le travail en équipe, bon niveau d’anglais écrit et oral fortement recommandé.
La Fondation du Patrimoine s'est dotée il y a environ 6 mois d'un nouveau site internet. Bénédicte Brisset, directeur administratif et financier de l'institution nous expose au sein de son dossier de participation aux Couronnes Instit Invest 2017 les raisons de ce changement, mais aussi ses impacts, notamment sur la performance financière de la Fondation.