Retrouvez les meilleurs moments de la 6ème édition des Couronnes Instit Invest qui s'est déroulé le 30 novembre 2017 à l'Hôtel Salomon de Rothschild à Paris.
Le groupe bancaire italien Banca Carige a annoncé, ce 4 décembre, être entré en négociations exclusives avec le gestionnaire d’actifs alternatifs Chenavari Investment Managers (Chenavari) en vue de lui céder Creditis, sa division de crédit à la consommation. « La signature d’un accord est attendu pour le 6 décembre 2017 », indique le groupe bancaire dans un communiqué. Cette cession intervient alors que Banca Carige lance une augmentation de capital pour un montant de 560 millions d’euros. Dans le cadre de cette opération, Chenavari s’est engagé à acquérir les actions qui n’auraient pas trouvé preneur dans l’appel au marché de Banca Carige à hauteur de 40 millions d’euros. Le montant total de la transaction n’a pas été dévoilé.En parallèle, le conseil d’administration de Banca Carige a approuvé, lundi 4 décembre, la vente d’un portefeuille de 1,2 milliard d’euros de créances douteuses à Credito Fondiario, spécialiste des créances douteuses appartenant au groupe de gestion d’actifs Tages Holding.
L’heure est aux discussions entre le groupe AG2R La Mondiale et Matmut qui ont annoncé un rapprochement le 28 novembre. « C’est un beau projet qui pourrait permettre de constituer un acteur complet de l’assurance. En outre, cela pourrait offrir une source très intéressante de diversification au plan financier et un accès élargi au financement », a déclaré David Simon, membre du comité exécutif d’AG2R La Mondiale, en charge des finances, des investissements et des risques, lors d’un point presse sur la stratégie d’investissement du groupe. Du point de vue du passif, AG2R La Mondiale étant très présent en Vie (épargne, retraite) et Matmut en Dommages, le portefeuille d’actifs devrait profiter d’une diversification des risques sous Solvabilité 2. Les actifs gérés par AG2R La Mondiale représentent 100 milliards d’euros pour l’activité assurance (épargne, retraite, prévoyance, santé) en intégrant les unités de compte, et environ 15 milliards d’euros pour la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Quant au portefeuille de la Matmut, il représente environ 4 milliards d’euros. Compte tenu des grandeurs, « le sujet de la gestion d’actif ne pose pas de question particulière, les deux institutions ayant été en outre parfaitement gérées, avec leurs contraintes et leurs structures », souligne un autre responsable.
Selon une étude publiée, ce mardi 5 décembre, par Natixis Investment Managers, deux tiers des investisseurs institutionnels internationaux (65%) s’attendent à un impact négatif des bulles financières sur leurs performances en 2018. Pour 75 % d’entre eux, l’environnement de marché actuel est favorable à la gestion active. En revanche, la part qu’ils allouent aux stratégies passives décroît pour la troisième année consécutive. Pour protéger leurs portefeuilles contre la volatilité que devrait entraîner, selon eux, la disparition progressive des politiques monétaires ultra-accomodantes des banques centrales, les investisseurs institutionnels augmentent leurs allocations vers les actifs non-traditionnels, comme le private equity, la dette privée, les infrastructures, et l’immobilier. En quête de meilleurs rendements, ils recherchent en effet des alternatives aux obligations. L’étude montre que 59% de ces institutionnels pensent que la disparition artificielle de la volatilité est due aux flux vers les stratégies passives. Plus de la moitié (57%) estiment que la gestion passive a entraîné des distorsions de prix des actifs et à créer des risques systémiques (63%) et 72% sont également persuadés que les investisseurs particuliers ne sont pas conscients de ces écueils. Jean-François Baralon, Directeur Distribution de Natixis Investment Managers pour la France, la Suisse francophone et Monaco, commente ces résultats : « Les investisseurs institutionnels s’inquiètent des conditions de marchés fragiles, de la distorsion des prix des actifs et des risques systémiques causés par les interventions des banques centrales et par la popularité croissante des investissements passifs. Ils continuent à se tourner vers la gestion active pour naviguer dans ces marchés incertains. Ils sont confiants dans la capacité de leurs propres portefeuilles à résister aux futures conditions de marchés, mais ils estiment que les investisseurs particuliers ne sont pas assez conscients des risques systémiques causés par la gestion passive. » **Une gestion active pour des marchés actifs ** 57 % des investisseurs institutionnels déclarent que les gérants actifs surperforment les tenants de la gestion passive sur le long terme. Trois quarts d’entre eux estiment que les gérants actifs parviennent à mieux accéder aux opportunités sur les marchés émergents et une même proportion déclare que les gérants actifs offrent une meilleure exposition à des classes d’actifs non corrélées. « Gérer les risques baissiers sera une tâche ardue en 2018, mais la nouvelle année doit également être vue comme source d’opportunités », explique Jean-François Baralon. « Bien utilisée, la volatilité peut permettre d’améliorer les performances. Toutefois, les institutionnels dont le portefeuille n’est pas réellement diversifié et durable risquent de réagir aux corrections et à la volatilité des marchés, plutôt que de profiter de telles fluctuations. Les marchés pourraient connaître une année 2018 plus animée : des marchés « actifs » imposeront en conséquence une gestion bien plus active. » Bulles financières et volatilité des actions Dans leur grande majorité (77 %), les institutionnels estiment que la longue période de très faibles taux d’intérêt a conduit à la formation de bulles financières. Par ailleurs, en 2018, pour 61 % des investisseurs institutionnels, la hausse des taux d’intérêt sera la première source de préoccupation car elle pourrait être le déclencheur d’une correction des cours des obligations. Ainsi, quand on leur demande quel facteur est le plus susceptible d’obérer leurs performances en 2018, les institutionnels placent les bulles spéculatives au même rang que la hausse des taux d’intérêt. Toutefois, les risques géopolitiques demeurent la plus grande préoccupation des investisseurs (74 %). Le renforcement de la volatilité (plutôt qu’une correction prolongée) devrait caractériser les marchés actions en 2018. En effet, 78% des institutionnels s’attendent à un regain de volatilité sur les actions en 2018. Une majorité (59%) pense que l’absence de volatilité de cette année ne peut durer et qu’elle est source d’importantes préoccupations. La quête de diversification Les investisseurs institutionnels misent davantage sur les actions et les investissements alternatifs non corrélés pour les aider à faire face à cette nouvelle réalité des marchés. Près des deux tiers (64 %) indiquent que les obligations ne remplissent plus leur rôle traditionnel de gestion des risques au sein des portefeuilles, tandis que 60% pensent désormais que les actifs traditionnels sont trop corrélés pour offrir des sources spécifiques de rendement. A l’inverse, 78 % sont d’avis qu’accroître le recours aux investissements alternatifs est un moyen efficace de gestion des risques. Au sein des investissements alternatifs, l’illiquidité suscite également de l’intérêt ; 74 % pensent ainsi que les performances potentielles de tels investissements font plus que compenser le risque associé. Le private equity est l’exemple le plus apprécié : 39 % des institutionnels renforcent le poids de leurs investissements dans le private equity et 67 % sont satisfaits des performances de ces investissements au sein de leurs portefeuilles. En termes sectoriels, 45 % des institutionnels estiment que la technologie devrait surperformer les autres secteurs, suivie par la santé (44 %), la défense/l’aéronautique (43 %) et les financières (41 %). Plus de 75 % des investisseurs institutionnels déclarent que la dette privée, en concurrence directe avec les obligations, offre de meilleurs rendements ajustés du risque que les véhicules obligataires et 36 % augmentent leur exposition dans cette classe d’actifs. A plus long terme, la prise en compte de la durabilité des performances fait également son apparition. Trois institutionnels sur cinq (60 %) indiquent désormais que l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sera la norme pour tous les gérants d’ici les cinq prochaines années. Cette intégration ne répond pas uniquement à des besoins éthiques : 60 % des investisseurs déclarent qu’elle permet de générer de l’alpha. « Les investisseurs institutionnels du monde entier se préparent à affronter la possible formation – et explosion – de bulles spéculatives, ainsi que le relèvement des taux d’intérêt et le renforcement de la volatilité », conclut Jean-François Baralon. « Au-delà des interactions traditionnelles entre les actions et les obligations, de nombreux investisseurs institutionnels cherchent également refuge dans les stratégies d’investissement alternatives pour tenter de protéger et de diversifier leurs portefeuilles, tout en générant des performances satisfaisantes. En lieu et place de la traditionnelle quête de rendements, on observe plutôt une volonté de procéder à une analyse approfondie des portefeuilles – et une nouvelle quête de diversification ».
BNP Paribas Asset Management annonce l’arrivée d’Elodie Lelief au sein de l’équipe ETF et solutions indicielles de son nouveau pôle de gestion multi-actifs, quantitatif et Solutions. L’intéressée intègre l’équipe de vente dédiée aux ETF & Solutions indicielles. Rattachée à Lorraine Sereyjol-Garros, responsable des ventes ETF & Solutions Indicielles, elle se consacrera à la clientèle francophone (France, Monaco Belgique, Luxembourg et Suisse). Elodie Lelief, 36 ans, a commencé sa carrière au sein de BNP Paribas CIB en 2006 comme analyste financier auprès de la clientèle « grands comptes entreprises ». En 2010, elle a rejoint l’équipe FIC (Financial Institutions Coverage) en tant qu’Associate en charge de la couverture globale de clients institutionnels (Assurances et Banques Privées Suisses et Banques Belges). Ce recrutement intervient alors que les encours ETF de BNP Paribas Asset Management ont augmenté de 76,2 %, «un peu plus d’un an après la mise en place de sa nouvelle stratégie sous la responsabilité d’Isabelle Bourcier, récemment promue responsable des gestions quantitatives et indicielles de BNP Paribas Asset Management», indique un communiqué. L’expertise de gestion ETF et solutions indicielles compte désormais 17,4 milliards d’euros sous gestion (novembre 2017).
Développement en région, diversification de la typologie de clients, et segmentation de ses produits ainsi que de ses services, en moins d’un an, le nouvel ensemble unissant Rothschild & Co et la Compagnie Financière Martin Maurel, deux banques privées familiales aux relations privilégiées depuis trois générations, atteint aujourd’hui les 22 milliards d’euros d’encours sous gestion. Xavier de Laforcade, directeur de la gestion privée, compte capitaliser sur les synergies des différentes activités du groupe et accélérer le développement de ses expertises internes ainsi que la mise en place de fonds de mandats pour faire face au challenge de MIFID 2.
Mission proposée : Rattaché au responsable du Département des Risques Financiers, vous vous appuierez sur une personne déjà en poste. Vos missions essentielles sont de : Surveiller l'évolution des risques de marché et le respect des limites, en produisant des reportings et des analyses de risques des portefeuilles d’actifs côtés, et en backtestant les calculs ; ces reportings sont hebdomadaires ou mensuels, et couvrent la Tracking Error, la Value at Risk, les sensibilités, les impacts de stress scénarios historiques et les stress tests ; Produire les reportings et analyses semestriels pour le Rapport à la Commission de Surveillance ; Développer de nouvelles méthodes d’analyse de risque, en s’attachant à élargir le périmètre analyser, à faire évoluer les méthodes actuelles et à mettre à jour les procédures ; Analyser les marchés financiers sous l’angle risque : indicateurs de pilotage et d’alerte, tableau de bord mensuel des risques, contribution à la rédaction d’une note hebdomadaire à la Direction Financière ; Réfléchir à l’outil de mesure des risques de marché et à ses évolutions potentielles. Outre la surveillance des marchés et des limites, vous devez : Contribuer à représenter la DRCI dans les comités de gestion de la Section générale (CMGB et CMGP présidés par le Directeur Financier de l’EP), du Fonds d'épargne (CRR présidé par le Directeur du FE) et d’autres entités de l’EP, en analysant préalablement les dossiers ad hoc ; Contribuer aux avis risques émis sur les allocations émis sur les allocations d’actifs proposées par les gestions de la Section générale et du Fonds d'épargne, dans le cadre du Comité Trimestriel de Gestion des Portefeuilles présidé par le Directeur général, ainsi que sur les Comités Nouveaux Produits. En tant que responsable du service, vous avez pour mission d’animer l'équipe. Profil De formation statistique et financière orientée vers l’analyse du risque de marché, vous maîtrisez les activités de marché et les produits financiers vanille et structurés, ainsi que les méthodes quantitatives permettant d’en appréhender le risque. Pouvant justifier d’une expérience significative en finance de marché, vous possédez une pratique courante des applicatifs informatiques (dont l’intégralité de la suite Office et VBA), financiers (Bloomberg....) et statistiques ainsi que des systèmes de tenue de position et de l’anglais financier. Une première expérience managériale serait en plus. Enfin, vous faites preuve de rigueur, de capacités d’analyse et de synthèse, de disponibilité, d’un goût pour le travail en équipe ainsi que d’une grande capacité d'écoute et de pédagogie. Pour postuler, cliquer : ici.
Maintenant que les marges se sont réduites, comment les investisseurs peuvent-ils tirer profit des innovations sur les marchés ? Quels enseignements la gestion institutionnelle peut-elle tirer de l'industrie du luxe ? Comment se prémunir des effets de mode ? Telles sont les interrogations auxquelles ont répondu quatre acteurs de la gestion d’actifs lors du panel TV organisé par Instit Invest à l’occasion de la Journée Nationale des Investisseurs le 30 novembre 2017. Alain Zeitouni, directeur des gestions de Russell Investments France, Laurent Denize, global co-chief Investment officer d'Oddo BHF AM, Matthieu Lamy, responsable de la gestion financière d'Ageas France et Caroline Le Meaux, responsable de la gestion déléguée à la direction des retraites et de la solidarité pour la Caisse des Dépôts ont en effet apporté de nouveaux éclairages, lesquels ont été mis en perspective avec les enseignements du chef cuisinier doublement étoilé Akrame Benallal.
In an exclusive interview with Paperjam.lu, George Nasra, CEO of Precision Capital, has announced the sale of the France and Monaco-based activities of KPL epb to the Lebanese banking group SGBL. As to the rest, Nasra states that KBL epm is not for sale, and is seeking new acquisitions. The sale concerns KBL Richelieu and KBL Monaco. The group has signed a preliminary agreement with Société Générale de Banque au Liban (SGBL) to acquire these two entities. The operation remains subject to the permission of the competent authorities. SGBL, a family-owned group in which the French bank Société Générale controls a minority stake, had been seeking a license to practise in Europe and primarily in France. It therefore made an offer to Precision Capital, which decided to sell the activity. According to L’Agefi, SGBL, which also has affiliates in Cyprus, Jordan and the United Arab Emirates, offers a range of private banking, retail banking and corporate banking services. It has over 2,000 employees, and manages about EUR18bn in assets. As of the end of 2016, KBL Richelieu Banque Privée had EUR2.25bn in assets under management, for 123 private bankers.
Olivier Héreil, head of asset management at BNP Paribas Cardif, with EUR226bn in assets under management, discusses the investment policy of the assurance affiliate of the BNP Paribas group with NewsManagers.The firm, invested primarily in bond assets, is increasingly diversifying into non-public debt, private equity, and infrastructure. It is also stepping up its SRI engagement, initiated in 2008, and is aiming to double its green investments by 2020.
Elodie Lelief intègre l’équipe de vente dédiée aux ETF & Solutions indicielles. Placée sous la supervision de Lorraine Sereyjol-Garros, Responsable des ventes ETF & Solutions Indicielles, elle se consacrera à la clientèle francophone (France, Monaco Belgique, Luxembourg et Suisse).
D'après nos informationsTikehau Investment Management renforce son équipe commercial avec le recrutement de Gilbert Nguyen nommé senior institionnal sales de la société de gestion.
La perte de vitesse de la Grande-Bretagne dans le private equity européen se confirme. Selon le dernier baromètre mondial de Coller Capital publié ce lundi, près de la moitié des 110 grands pourvoyeurs de capitaux dans les fonds du non coté (44 %) jugent le premier marché du non coté de la zone beaucoup moins attractif. A l’inverse, la France est le pays où ces « LP’s » comme le secteur les appelle (pour « Limited partners ») sont les plus nombreux à vouloir investir dans des opérations de LBO (acquisition financée par la dette). L’Allemagne et l’Italie n’arrivent qu’en troisième et quatrième positions. « Attractivité accrue » « Le capital-investissement suscite en Europe un engouement indéniable. L’Europe continentale - et la France en tête - voit son attractivité accrue », commente François Aguerre, associé de Coller. Plus largement, le capital-risque européen tire aussi son épingle du jeu auprès des grands investisseurs. Pour les trois quarts de ces grands pourvoyeurs de capitaux en Europe et en Asie, il est devenu une classe d’actifs « attractive voire très attractive » dans les cinq ans à venir. C’est également vrai des investisseurs américains. Ils sont 57 % à voir la tech européenne comme une cible prochaine d’investissements. Les investisseurs prêts à souscrire des fonds moins performants Ce regain d’attractivité français et européen intervient alors que le private equity entame un virage stratégique. Les grands LP’s (40 %) accroissent leur exposition au non coté par rapport aux autres classes d’actifs comme les actions, les obligations, ou l’immobilier. Ils ont pour la première fois l’intention d’augmenter le nombre de leurs relations avec les fonds. « L’accès aux grands gérants de référence est devenu difficile, beaucoup de fonds sont sursouscrits. Aujourd’hui le marché a changé de paradigme, ils sont prêts à souscrire des fonds moins performants », explique François Aguerre. Rendement : les attentes baissent Dans l’ensemble, les quatre cinquièmes prévoient, à moyen terme, des rendements annuels nets supérieurs à 11 %. Et ils sont 60 % à s’attendre à des rendements moins élevés encore dans les cinq à dix ans. « Leurs attentes de rendement baissent dans un contexte où le private equity continue à surperformer largement les autres classes d’actifs (actions, immobilier, etc.) », nuance François Aguerre. Ces dernières générant autour de 6 % de taux de retour annuel, les grands fonds de retraite notamment sont prêts à se satisfaire d’environ 300 points de base de plus. Mais ce n’est pas forcément le cas des family office ou des assureurs. Si les investisseurs sont en apparence moins exigeants, cela ne les empêche pas, à 89 %, de juger que trop de mauvais gérants de private equity sont trop financés. Ce qui les pousse à les concurrencer soit frontalement, soit de co-investir avec eux pour économiser les frais de gestion. La part de ces grands investisseurs qui déploient des capitaux en direct face aux fonds - un sur trois - atteint son pic depuis 2006 et le nombre de programmes de co-investissement a doublé ces dix dernières années. En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/030964602112-la-france-devie…
Selon Ray Uy, directeur de la recherche macroéconomique et de la gestion des devises chez Invesco, l'intérêt des institutions pour l'investissement factoriel est particulièrement marqué chez les assureurs et les fonds souverains, notamment en raison du poids de la réglementation sur la flexibilité et le coût des investissements. Bien que cette tendance ne semble pas prête de s'arrêter, il recommande toutefois de porter une attention particulière aux expositions factorielles obligataires. Ray Uy a participé le 30 novembre à la Journée Nationale des Investisseurs.
L’arrivée des premiers flocons de neige n’a pas refroidi les ardeurs des gestionnaires d’actifs. De fait, la semaine écoulée a encore livré son lot de partenariats et de rapprochements entre acteurs de premier plan. Après 15 jours d’attente à la suite de nombreuses indiscrétions de presse, La Financière de l’Echiquier et le groupe Primonial ont ainsi officialisé leur union, ce 1er décembre, afin de donner naissance à « un leader français européen de l’asset management ». La Financière de l’Echiquier va ainsi reprendre les activités de gestion d’actifs financiers de Primonial, AltaRocca Asset Management et Stamina Asset Management. En parallèle, Primonial va prendre une participation de 40 % au capital de La Financière de l’Echiquier. Une prise de participation qui pourrait progressivement prendre plus d’ampleur dans les années à venir.De même, la société d’investissement Eurazeo a acquis une participation de 30% au capital de l’américain Rhône, une firme de capital-investissement qui gère plus de 5 milliards d’euros d’actifs. Une opération qui intervient alors qu’Eurazeo a décidé de tourner une page importante de son histoire. Dirigeant historique de la société depuis sa création en 2001, Patrick Sayer a en effet décidé de céder les rênes d’Eurazeo à Virginie Morgon, membre du directoire depuis 10 ans et directeur général depuis 2014.Dans un tout autre registre, Hexagone Finance, le spécialiste de la sélection de fonds, a noué un partenariat de distribution avec la société de gestion britannique Sequoia, spécialisée dans la dette infrastructure. Hexagone Finance va ainsi pouvoir distribuer en France le fonds Sequoia Infrastructure Debt, un véhicule AIF luxembourgeois.Autant d’opérations qui confirment la vitalité et la bonne santé du secteur français de la gestion d’actifs. De fait, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), les sociétés de gestion françaises sont globalement bien capitalisées. Ainsi, selon des chiffres à fin 2016, la proportion des sociétés de gestion de portefeuille en insuffisance de fonds se révèle stable sur les trois derniers exercices, évoluant entre 4,1% et 4,8% seulement.Beaucoup plus de loin de chez nous, le géant américain BlackRock a continué ses emplettes en s’emparant des activités de gestion d’actifs du groupe Mexicain Citibanamex. Une belle prise qui permet à BlackRock de doubler les encours de son activité au Mexique pour les porter à 62 milliards de dollars.En France de nouveau, la recomposition du secteur de l’assurance a franchi une nouvelle étape avec une opération d’envergure. AG2R La Mondiale et la Matmut sont en effet entrés en négociation exclusive « pour étudier l’opportunité d’un projet de rapprochement ». L’opération pourrait également avoir des incidences pour la gestion d’actifs. La Matmut est en effet actionnaire à 25,8% du groupe OFI Asset Management, dont les encours s’élèvent à 68 milliards d’euros, tandis qu’AG2R La Mondiale Gestion d’actifs pèse à elle seule près de 26 milliards d’euros d’actifs sous gestion.La semaine écoulée a également été marquée par une forte actualité sur le terrain de la responsabilité sociale et environnementale. Le groupe BNP Paribas a ainsi décidé de cesser ses activités d’investissements et de financements relatives au secteur du tabac. Pour sa part, le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) a publié son premier rapport consolidé sur l’impact environnemental de son portefeuille. Enfin, le fonds de pension californien CalPERS a accentué ses investissements dans les énergies renouvelables en prenant une participation de 80% dans une société spécialisée dans les fermes éoliennes.Enfin, après plus d’un mois d’attente, Fidelity a détaillé les contours de son nouveau modèle de tarification pour ses fonds, baptisé « frais de gestion variables » et applicable à compter du 1er mars 2018. Reste à savoir si cette nouvelle politique commerciale sera suivie par le reste du secteur de la gestion d’actifs.
Le gestionnaire d’actifs américain BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) a annoncé, ce jeudi 30 novembre, le lancement du fonds BNY Mellon Insight Broad Opportunities, un véhicule diversifié qui investit dans une large gamme de classes d’actifs en utilisant plusieurs stratégies d’investissement. « Le fonds dispose d’une allocation d’actifs dynamique afin de limiter la volatilité sur un cycle de marché, soit une durée de cinq ans généralement, commente Joseph Moran, responsable de la distribution chez Dreyfus, l’une des filiales de BNY Mellon IM. Ce nouveau fonds est une alternative unique aux actions et il renforce notre gamme existante de stratégies alternatives. »Dreyfus intervient en qualité de gestionnaire des investissements du fonds. En outre, Pareto Investment Management, affiliée à Insight intervient en qualité de conseiller. Par ailleurs, Matthew Merritt, Steve Waddington et Michael Ford, tous trois collaborateurs d’Insight, seront les principaux gérants du fonds. Ils investiront dans une large palette d’actifs, à savoir les actions, les obligations, les devises, l’immobilier, les infrastructures cotées et les matières premières, à la fois dans les pays développés et les marchés émergents. Leur objectif est de dégager un rendement annuel de 4,5% au dessus du Libor 1 mois sur une période de cinq ans. Pour y parvenir, « les gérants de portefeuille sélectionnent des stratégies d’investissement et des classes d’actifs à partir de leur vision des grands thèmes macroéconomiques », précise le groupe américain.
A la tête des gestion d’actifs de BNP Paribas Cardif, qui gère 226 milliards d’euros d’encours, Olivier Héreil revient sur la politique d’investissement de la filiale d’assurances du groupe BNP Paribas. Principalement investie sur les actifs obligataires, la société se diversifie de plus en plus vers les dettes non cotées, le private equity et les infrastructures. Elle accentue également son engagement ISR, initié en 2008, en visant un doublement de ses investissements verts à horizon 2020. Quel est le montant des actifs gérés par BNP Paribas Cardif ? A fin décembre 2016, nous gérions un total de 226 milliards d’euros d’actifs. Nos encours dans le fonds général d’assurance-vie en France représentent 107,9 milliards d’euros. Le solde relève des activités de protection et prévoyance ainsi que des unités de compte. Comment se répartissent vos 107,9 milliards d’euros d’encours par classes d’actifs ? Les actifs de nature obligataire, entendus au sens large, représentent aujourd’hui 80% de notre allocation. Les actions et équivalents actions, dans lesquels nous intégrons le private equity, pèsent 10,5%. Nous disposons également d’un patrimoine immobilier assez significatif, représentant 7,5% de nos encours. Enfin, nous avons 1,5% de nos encours investis dans la gestion alternative au sens large et 0,5% en placements à court terme. Comment a évolué cette allocation dans le temps ? Au cours des trois dernières années, nous avons renforcé progressivement notre poche immobilière tandis que les autres classes d’actifs sont restées plutôt stables. Sur un horizon de temps plus long, nous avons diminué nos investissements en actions. Pour sa part, la poche obligataire est demeurée assez stable dans le temps. En revanche, les évolutions sont plus significatives dans ce que nous appelons les poches de diversification tant sur les obligations que sur les actions. La poche de diversification obligataire est composée de high yield, de dette émergente et de dette non cotée. La poche de diversification actions comprend, quant à elle, le private equity et les infrastructures. Ces poches de diversification ont toutes évolué à la hausse sur quasiment chacune des classes d’actifs. Sur l’obligataire, le high yield représente aujourd’hui 1,6%, en légère augmentation, tandis que la dette émergente a légèrement diminué pour représenter 1%. Enfin, la dette non cotée a progressé assez significativement pour peser aujourd’hui 2%. Sur la poche actions, le private equity et les infrastructures représentent 3% et les actifs alternatifs pèsent 1,5% de nos encours. Comment est organisée votre direction des investissements et des gestions d’actifs ? Nous avons été guidés par un principe général : disposer en interne des expertises de gestion aptes à intervenir sur toutes les classes d’actifs coeur, à savoir les actions zone euro, les obligations et l’immobilier. Nous avons ainsi des équipes de gestionnaires ayant une expertise forte par classes d’actifs : taux/devises, actions, immobilier, alternatifs. En plus de cette responsabilité dans la gestion de portefeuilles, nous avons mis en place des responsabilités transversales par sociétés d’assurance. Cette équipe de gestionnaire travaille en étroite collaboration avec une équipe de R&D constituée d’ingénieurs financiers et quantitatifs, d'économistes, ainsi qu’une cellule dédiée aux unités de compte. Nous disposons aussi d’une équipe d’analyse des portefeuilles afin de fournir aux gestionnaires une vision quotidienne de leur portefeuille. Enfin, nous avons une équipe support pour le suivi technique des portefeuilles, une trésorerie et un middle-office. L'équipe de front-office compte au total 60 personnes. Pour les autres classes d’actifs, nous faisons appel à la société de gestion du groupe BNP Paribas et à des sociétés de gestion externes pour nous aider à gérer des actifs comme le high yield, la dette émergente, la dette non cotée, mais aussi les actions japonaises et émergentes et les infrastructures. Quelle place occupe justement cette gestion déléguée ? Nous travaillons avec le gestionnaire du groupe et avec d’autres spécialistes externes. 20 à 25 partenaires sont positionnés, comme je viens de le dire, sur des actifs de diversification. Nous avons fait le choix de développer une équipe en interne lorsque les classes d’actifs sont durablement installées dans notre portefeuille. Mais quand il est nécessaire d’avoir des expertises spécifiques ou un dispositif géographique complexe, comme c’est le cas pour les marchés émergents, nous choisissons de travailler avec un gestionnaire d’actifs externe. Cette gestion déléguée représente aujourd’hui environ 20% de notre allocation. Nous y avons aussi recours dans l’immobilier, où des prestataires externes interviennent sur 35% à 40% de notre patrimoine, surtout quand il faut intervenir sur des actifs dans des géographies non européennes ou spécifiques comme les hôtels, les maisons de santé ou la dette immobilière. Vous avez souvent évoqué la dette non cotée. Pourquoi cette orientation ? Ces investissements s’inscrivent d’abord dans une logique de diversification. Investir dans la dette non cotée nous ouvre en effet l’accès à une nouvelle catégorie d'émetteurs. Par ailleurs, en termes de valorisation relative, nous constatons qu’il y a plus de valeur sur la dette non cotée que sur du high yield, même si la dette non cotée est plus illiquide. Mais au regard de la taille de nos encours, nous pouvons réserver une poche de nos actifs à des investissements illiquides. Il s’agit malgré tout d’actifs relativement courts, la duration moyenne étant de 3 à 5 ans. La dette non cotée offre une rémunération plus attractive par rapport au marché obligataire traditionnel. Dans le même registre, intervenez-vous en direct sur la dette privée non cotée ? A ce stade, nous n’avons pas fait ce choix. Et je ne pense pas que nous développerons cette capacité. En revanche, nous regardons davantage la possibilité de co-investissements en private equity et en infrastructures car un marché se développe sur ces segments. C’est un sujet qui fait clairement partie de nos réflexions pour l’avenir. S’agissant justement des actifs dits alternatifs, pouvez-vous revenir sur votre stratégie d’allocation ? A l’instar de la dette non cotée, le principal enjeu est celui de la diversification dans un contexte de taux d’intérêt durablement bas. Cette diversification est aussi un levier de réduction des risques et, comme tel, est reconnue par la réglementation Solvabilité 2 du fait de l’utilisation d’une matrice de corrélation entre actifs dans la formule standard. Par ailleurs, ce sont des classes d’actifs qui offrent des profils rendements / risques attractifs, même si les variations peuvent être importantes selon les classes d’actifs. Investir dans le private equity nous permet d’accompagner dans la durée une entreprise dans son développement et sa transformation. Nous nous inscrivons alors dans une thématique de long terme, avec des investissements d’une durée de 10 ans environ. Dans les infrastructures, nous jouons aussi la carte du temps long, avec des horizons d’investissement de 15 ans. De telles infrastructures correspondent bien à la duration longue de nos passifs d’assurance finalement. En outre, ces investissements affichent des profils de risque plus modérés par rapport au private equity et des rémunérations attractives au regard des rendements des actifs coeur. Ce sont toutefois des actifs illiquides. Il faut donc accepter de rester investis sur une longue période. Mais la duration de nos passifs nous permet de le faire. Ces classes d’actifs ont-elles vocation à se développer davantage dans votre portefeuille ? Vu les niveaux des taux d’intérêt et les conséquences de la crise financière, nous voyons de plus en plus se développer des produits alternatifs bien adaptés aux contraintes réglementaires des investisseurs institutionnels. Ce n'était pas le cas il y a encore 10 ou 15 ans. L’offre a donc pu se développer sur le marché alors qu’il y avait une demande structurelle assez forte. Tendanciellement, nous pouvons en effet développer davantage ces classes d’actifs. Mais ces investissements resteront des actifs de diversification. Ils n’ont pas vocation bien entendu à se substituer aux actifs coeur. A l’heure actuelle, sur la dette non cotée et sur le private equity, les niveaux de valorisation sont assez élevés et il faut donc être sélectifs. Sur les infrastructures, les gisements sont encore importants et beaucoup de choses restent à faire. Nous continuerons à faire progresser nos investissements en infrastructures. Regardez-vous la gestion indicielle pour piloter votre portefeuille ? Nous avons en effet une partie de gestion indicielle, essentiellement via des ETF. Mais cette gestion indicielle n’a pas vocation à s’installer dans notre portefeuille. Elle concerne surtout des positions tactiques pour augmenter rapidement nos expositions sur tel ou tel marché. Or, les ETF nous offrent cette rapidité d’accès à telle ou telle classe d’actifs.
Nomura Holdings revient à l’activité de capital-investissement, en quête de revenus plus stables, alors que les sociétés japonaises sont engagées dans un processus de cession d’actifs pour se recentrer sur leur coeur de métier. Le groupe japonais a annoncé ce 29 novembre dans un communiqué qu’elle investirait dans un premiers temps environ 100 milliards de yens, soit quelque 757 millions d’euros, dans sa nouvelle activité. Elle n’a pas encore choisi de cibles.Ce retour de Nomura au capital-investissement intervient après un arrêt qui n’aura finalement duré que trois ans. La banque avait fermé cette branche d’activité à la suite du rachat des opérations asiatiques et européennes de Lehman Brothers en 2008 qui avait alors déclenché six années consécutives de pertes dans ses activités internationales.
Le Nasdaq veut lancer des futures sur le bitcoin au premier semestre 2018, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Par ailleurs, Cantor a annoncé qu’il cherche à lancer des dérivés surs le bitcoin sur une Bourse qu’il détient, également au premier semestre de l’an prochain. Cela intervient après que deux opérateurs boursiers de Chicago ont annoncé des projets similaires pour la cryptomonnaie.
Le Nasdaq envisage de lancer un contrat à terme (futures) sur la monnaie cryptographique au premier semestre 2018, selon des personnes proches du dossier citées par l’agence Dow Jones, qui serait proposé sur Nasdaq Future, une plate-forme boursière lancée en 2015. La décision du Nasdaq intervient après que les deux principaux opérateurs de marchés dérivés de Chicago, le CBOE et le CME, souhaitent également proposer des contrats à terme sur le bitcoin.
Après le départ de l’ex-mutuelle Audiens (désormais rebaptisée uMEn) et de la MRSSC, le groupe de protection sociale Audiens reconstitue un pôle mutualiste. Et reste optimiste sur les conséquences de ce divorce.
L’opérateur boursier Nasdaq et le courtier Cantor Fitzgerald vont tenter de tirer profit de l’engouement pour le Bitcoin en lançant chacun de nouveaux produits autour de la monnaie cryptographique, qui a franchi récemment la barre des 11.000 dollars après un bond stratosphérique cette année. Le Nasdaq envisage de lancer un contrat à terme (futures) sur la monnaie cryptographique au premier semestre 2018, selon des personnes proches du dossier citées par l’agence Dow Jones. De son côté, Cantor compte proposer des instruments dérivés sur le Bitcoin sur sa plate-forme boursière, également à partir du premier semestre de l’an prochain.
La directrice générale du groupe Artemis quitte la holding du groupe Pinault, près de 30 ans après son entrée dans le groupe, pour lancer son propre projet entrepreneurial.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) et le cabinet EY publient pour la troisième année leur étude sur les facteurs qui expliquent la création de valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées dans leur transformation par les acteurs français du capital-investissement.
Un peu plus d’un an après l'échec des discussions entre la Macif et la Matmut, faute d’accord sur la gouvernance, une autre fusion se profile dans l’assurance : la même Matmut et AG2R La Mondiale annoncent ce mardi leur entrée «en négociation exclusive pour étudier l’opportunité d’un projet de rapprochement». Ce projet pourrait devenir effectif au 1er janvier 2019, sous réserve de l’accord des instances de gouvernance des deux groupes, après avis des instances représentatives du personnel, ainsi que des agréments des autorités compétentes. AG2R La Mondiale est le 1er groupe de protection sociale et patrimoniale en France, il compte 15 millions d’assurés et 500.000 entreprises clientes. Il est le 1er acteur en retraite (n°1 en retraite complémentaire et n°2 en retraite supplémentaire2 ), n°3 en santé , n°4 en prévoyance. Matmut compte 3,3 millions de sociétaires et près de 6,8 millions de contrats d’assurance gérés en assurance des personnes et des biens (auto, moto, bateau, habitation, responsabilités, protection de la famille, santé, protection juridique et assistance) et de services financiers et d’épargne (crédits auto, projet, assurance emprunteur, livret d’épargne, assurance vie…).
Dans le cadre des Couronnes Instit Invest 2017, Agrica a présenté les initiatives qu'il a menées en matière de communication financière et de gouvernance. Pour cette dernière, Agrica a fait évoluer, dans le cadre de la réglementation Solvabilité 2 et des exigences de l’ACPR, plusieurs politiques en 2016 en lien avec la gouvernance. Pierre Richert, directeur financier, présente la gouvernance financière.
La société ACG Management, spécialiste de l’investissement dans les PME françaises non cotées, a annoncé, lundi 27 novembre, la nomination de Patrice Nadalon en tant que directeur de participations. En poste depuis le 1er octobre, il vient ainsi renforcer l’équipe de gestion dédiée à l’Outre-mer dont le principal bureau est situé à Saint-Denis à La Réunion depuis 2011. Il travaillera aux côtés de Gilbert Martin, directeur exécutif en charge des opérations à La Réunion, Frédéric Langlade, directeur d’investissement, et Isabelle Poulet, basée à Marseille et directeur exécutif en charge du pôle Outre-mer d’ACG Management.Précédemment directeur général d’Ingepar Pacifique, filiale du groupe BPCE, à Nouméa, Patrice Nadalon en a également été pendant 7 ans le représentant à La Réunion pour la zone Océan indien. Il a également passé une dizaine d’années au sein du groupe LCL, notamment en tant que responsable « Corporate Finance » et directeur commercial Entreprises.ACG Management intervient depuis 2001 dans l’accompagnement des PME ultramarines. Elle a ainsi levé plus de 88 millions d’euros (en direct ou au travers de sa filiale OPI) et a accompagné 91 PME ultramarines. La société de gestion vient récemment de lancer le FIP Océanis 2017. En outre, la société de gestion propose également de lever début 2018 un second fonds « Run Croissance » de plus de 20 millions d’euros auprès de ses investisseurs institutionnels historiques. « Ce véhicule aura pour ambition de prendre le relais du premier dispositif de capital-développement et transmission lancé en 2012, précise ACG Management dans un communiqué. Les véhicules ‘Run Développement’ (capital-risque régional dédié à la création et au développement de TPE réunionnaises) et ‘Run Croissance’, les deux fonds institutionnels qui constituent un dispositif totalisant 30 millions d’euros, auront en effet prochainement réalisé la quasi-totalité de leur programme d’investissement. »