Actionnaire historique de Yomoni, La Financière de l'Échiquier (LFDE) est sortie du capital de la fintech française. Une information révélée par le quotidien *Les Échos* à l'occasion de l'interview de Sébastien d'Ornano, président de Yomoni. C'est la holding d'investissement de Christian Gueugnier et Didier Le Menestrel (les deux cofondateurs de LFDE) qui s'est substituée à la société de gestion parisienne suite à la prise de participation de Primonial dans le capital de LFDE.
En 2017, 1,8 milliard d’euros supplémentaires ont été déposés sur des placements solidaires, selon le 16e baromètre de la finance solidaire, publié par La Croix et l’association Finansol, ce qui porte l’encours total à 11,5 milliards d’euros. Soit une augmentation de 18,3 % sur l’année.
Une page va bientôt se tourner chez CNP Assurances. Mikaël Cohen, directeur des investissements depuis plus de 7 ans, s’apprête en effet à quitter le groupe d’assurances de personnes, selon plusieurs sources concordantes. Contacté, une porte-parole de la compagnie d’assurance n’a pas souhaité faire de commentaires. A la tête de la direction des investissements, il supervisait les actifs de l’essentiel des entités françaises, soit environ 300 milliards d’euros.
A l'occasion de la publication de son rapport annuel, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) réaffirme l'importance des sujets réglementaires et notamment de la bonne mise en oeuvre de la directive Solvabilité 2 et de sa révision.
Allianz renforce son exposition au secteur de la gestion de fortune numérique à travers un nouvel investissement au capital du robo-adviser Moneyfarm. Après un premier investissement en septembre 2016, Allianz Asset Management, sa filiale de gestion d’actifs, va en effet devenir le principal investisseur et le plus gros actionnaire minoritaire de Moneyfarm, a annoncé ce 29 mai l’assureur allemand. A l’issue de ce nouvel investissement, Allianz détiendra deux sièges au conseil d’administration de Moneyfarm. Dans un communiqué séparé, Moneyfarm précise qu’Allianz a participé à une nouvelle levée de fonds de 46 millions d’euros (40 millions de livres) aux côtés de nouveaux investisseurs, à savoir la société de capital-risque Endeavor Catalyst et la firme italienne Fondazione di Sardegna. Les investisseurs existants United Ventures et Cabot Square Capital ont également participé à ce nouveau tour de table. « Allianz et Moneyfarm ont un objectif commun, celui de rendre la gestion de fortune numérique de plus en plus accessible aux épargnants et aux investisseurs dans un certain nombre de pays, a expliqué Jackie Hunt, membre du conseil d’administration et responsable de la gestion d’actifs au sein du groupe Allianz, citée dans un communiqué. En intensifiant notre partenariat, nous pouvons offrir des solutions d’investissement personnalisées à travers un canal numérique sophistiqué à destination d’une clientèle de plus en plus nombreuse. » De fait, dans le cadre d’un projet pilote au Royaume-Uni, Allianz offre à ses salariés implantés outre-Manche la possibilité d’investir via Moneyfarm dans des fonds gérés activement par les deux sociétés de gestion du groupe Allianz, à savoir Allianz Global Investors et Pimco. Par ailleurs, Moneyfarm viendra compléter les expertises et les produits sélectionnés des filiales de gestion d’actifs et d’assurance d’Allianz avec son offre de produit existante. « La gestion de fortune numérique suscite un intérêt croissant, a indiqué pour sa part Andreas Utermann, directeur général d’Allianz Global Investors. En s’associant avec Moneyfarm, avec lequel Allianz Global Investors travaille depuis 2017, nous voyons la possibilité de combiner leur savoir-faire en matière de gestion de fortune numérique avec notre expertise en gestion active et en gestion des risques. » TC
Les groupes de private equity abaissent leurs standards en matière de choix d’investissement, levant de l’argent trop facilement et payant des prix record, ce qui devrait conduire à des rendements inférieurs à la moyenne historique pour les investisseurs, estime Howard Marks, fondateur d’Oaktree, dans une interview au FT. Il pense que les gérants ont une grosse pression pour être investis, même si cela signifie soutenir de mauvaises idées. « Lorsqu’il y a trop d’argent, cela crée réellement de mauvaises choses », dit-il.
Sébastien Barbe, appointed in December 2017 as chairman of the board at Arkéa Investment Services (Arkéa IS), tells NewsManagers about the organisation of the large asset management unit at the private bank of the Arkéa group. The head also describes his ambitions in a profession which is considered a priority for the group, with continued acquisitions in the firing line, and an acceleration of international development. Barbe also discusses the merger with Mandarine Gestion, which can be expected to support growth serving IFAs in France, and also growth outside France.
Le Centre pour la Finance, la Technologie et l'Entrepreneuriat (CFTE), et le Pôle de compétitivité Finance Innovation ont annoncé la signature d'un partenariat afin de délivrer des formations aux professionnels de la finance et de l’industrie sur les fintechs, les nouvelles technologies et la finance de demain.
Laure de la Bretèche a été nommé directrice déléguée des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts. Elle prendra ses fonctions le 1er juin prochain, et viendra épauler le nouveau directeur des retraites et de la solidarité de l’institution, Michel Yahiel, nommé pour sa part au mois de février. Laure de la Bretèche, 46 ans, a débuté sa carrière en 1999 à l’inspection générale des affaires sociales comme adjointe à la cheffe du service. En 2002, elle rejoint la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne pour suivre les dossiers de politique sociale, puis entre en 2005 au cabinet du Maire de Paris comme conseillère en charge des personnes âgées et du handicap. Laure de la Bretèche devient en 2009 directrice générale du centre d’action sociale, opérateur majeur de la Ville de Paris En 2012, elle est nommée directrice générale de l’action sociale, de l’enfance et de la santé. De juillet 2014 à fin 2017, Laure de la Bretèche devient Secrétaire générale pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) auprès du Premier ministre. Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm) et de l’ENA, elle est également diplômée en histoire et droit public. AB
La société Idinvest Partners, spécialisée dans le financement de la croissance des PME, a annoncé ce 24 mai la nomination de Guillaume Santamaria au poste de directeur d’investissement du fonds Growth Capital d’Idinvest, dont le premier closing réalisé en novembre 2016 s’élève à 250 million d’euros. À ce poste, Guillaume Santamaria contribuera à l’origination, à l’analyse et à l’exécution d’investissements pour le fonds de Growth Capital, en France et en Europe.Avant de rejoindre Idinvest Partners, Guillaume Santamaria a participé à l’origination et à l’exécution de plus de 10 opérations de levée de fonds au sein d’Apparius Corporate Finance, un cabinet de M&A indépendant spécialisé dans les TMT, dont il a ouvert le pôle santé digitale. Guillaume Santamaria a travaillé auparavant au sein du Groupe Quilvest, une société de gestion de capitaux privés et de patrimoine affichant un encours de gestion de 36 milliards d’euros. Outre ses 10 ans d’expérience dans le secteur de la banque d’investissement, Guillaume Santamaria intervient régulièrement à HEC Paris, son école de formation, sur des thématiques liées à l’entrepreneuriat et au financement de l’innovation. Il est également diplômé de Sciences-Po Bordeaux.
La Réserve fédérale (Fed) pourrait achever en 2019 son cycle de hausse des taux, a estimé jeudi Patrick Harker, le président de l’antenne de Philadelphie de la banque centrale américaine, dans une interview à la chaîne CNBC. La Fed a relevé ses taux à six reprises depuis le début du cycle actuel, en décembre 2015. Patrick Harker a ajouté qu’il situait le niveau de neutralité à 2,75-3,0% pour les taux américains.
Nombre d'investisseurs institutionnels y sont déjà investi, timidement ou franchement, tandis que d'autres envisagent tout juste de franchir le cap : l'immobilier apparaît de plus en plus comme la solution idéale pour les investisseurs en quête de diversification et de rendement. En cause, sa décorrélation des marchés financiers, mais aussi sa prime de liquidité plus que bienvenue en période de taux bas. Tour d'horizon des pratiques.
Deutsche Bank s’impose un nouveau traitement de choc. La première banque allemande a annoncé jeudi matin qu’elle prévoit de supprimer plusieurs milliers de postes dans le cadre d’une refonte de ses activités de banque de financement et d’investissement. Deutsche Bank a précisé que ses effectifs devraient tomber «bien en deçà» de 90.000 salariés, contre un peu plus de 97.000 actuellement. L’annonce de ce plan avait été dévoilé hier par le Wall Street Journal.
Au premier rang des inquiétudes exprimées par les assureurs : les obligations réglementaires, et notamment le RGPD à MIFID 2 ou encore IFRS17. C’est en tout cas les résultats de l’enquête annuelle réalisée par l’agence de notation Moody’s auprès des directeurs financiers de 22 assureurs européens. «L’ensemble de ces mesures augmentent les coûts réglementaires et introduisent de lourdes exigences de reporting», explique l’étude relayée par L’Argus de l’assurance. La volatilité des marchés se positionne en deuxième place des inquiétudes des assureurs, conséquence des fluctuations récentes dans les marchés financiers. Les taux bas, qui figuraient l’an dernier en pôle position du classement sont cette année relégués à la quatrième place. «Cette situation s’explique par une série de facteurs, et notamment par la décision des assureurs depuis quelques années d’atténuer le risque de taux d’intérêt» explique Antonello Aquino, associate managing director au sein de Moody’s. «Par ailleurs, il y a aussi cette anticipation que les taux d’intérêt vont augmenter». Toujours selon l'étude, certains assureurs ont de fait procédé à une réallocation de leur portefeuille vers des actifs plus illiquides, tandis que d’autres ont fait le choix d’augmenter leur exposition aux produits obligataires au rendement plus élevé : «les investissements dans des obligations d’entreprises notées B est passée de 21 à 36 % entre 2011 et 2016, conséquence d’une volonté d’augmenter les rendements» poursuit Antonello Aquino, ajoutant que cette tendance pour les actifs plus risqués devrait d’ailleurs se poursuivre en 2018. AB
Insurance Europe a nommé cette semaine Andreas Brandstetter, PDG de la compagnie d'assurance autrichienne Uniqa, pour présider la fédération pendant un mandat de trois ans. Il succède ainsi à Sergio Balbinot, membre du comité de direction du groupe Allianz, qui avait brigué les deux mandats maximum à ce poste.
Donnant ses premières ambitions dans le rapport annuel d'Insurance Europe, le nouveau président est revenu sur les principaux enjeux qui l'accompagneront lors de sa présidence, dont la révision de Solvabilité 2 ou encore la gestion du Brexit.
Détenteur d'un Master et d'un doctorat en sciences politiques obtenu à l'université de Vienne, Andreas Brandstetter a commencé sa carrière en 1993 du vice-chancelier de l'Autriche, avant de devenir managing director du Parti populaire autrichien. En 1995, il a été nommé directeur du bureau de l'UE de l'association autrichienne Raiffeisen à Bruxelles et Vienne.
C'est en 1997 qu'il rejoint le monde de l'assurance, en devenant adjoint du directeur général d'Uniqa, ainsi que membre du comité de direction générale responsable des marchés internationaux et des M&A en 2002. Depuis juillet 2011, il occupe les fonctions de PDG du groupe d'assurance Uniqa.
*AB*
Après plusieurs années de partenariat, Inter Expansion-Fongepar, la société dédiée à l’épargne salariale du groupe Humanis, dont CNP Assurances est actionnaire, et Prado Épargne, la société de gestion d’épargne salariale d’AG2R La Mondiale, ont fusionné au 1er mai 2018. L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a donné son autorisation le 26 avril dernier. Les années de partenariat avaient permis la création d’un outil et d’un service de gestion administrative partagés. La mise en commun des moyens techniques et le renforcement de la qualité de gestion a été initiée début 2016 et aboutit à la fusion des deux sociétés et la prise de participation d’AG2R LA MONDIALE au capital de la nouvelle structure à hauteur de 15%. Par ailleurs, le groupe Humanis a amorcé dès 2013 une stratégie de croissance et de distribution multi-partenariale de l’activité d’épargne salariale avec CNP Assurances et le rapprochement d’Inter Expansion et de Fongepar. « Ces trois années de travail en commun au sein du GIE GES, notre centre de gestion administrative, ont permis à Inter Expansion-Fongepar et Prado Épargne d’apprendre à se connaître. Nous avons très vite compris que nous partagions des valeurs et une vision du métier communes. C’est pourquoi, il nous a paru évident de rassembler nos équipes dans l’objectif de construire et de distribuer ensemble une offre d’épargne salariale forte, portée par les valeurs de l’économie sociale, en alternative au monde bancassurantiel », déclare Jean-François Schmitt, directeur épargne du groupe Humanis, cité dans un communiqué. TV
La transformation numérique n’est pas le seul défi que Guy de Picciotto, le directeur général d’UBP, doit relever, écrit le Financial Times fund management. Le Brexit oblige la banque privée suisse à revoir ses projets. « Sans le Brexit, nous ferions résolument de Londres notre base européenne mais ce projet doit être reporté », explique Guy de Picciotto, dans une interview au FTfm. A la place, UBP placera davantage de ressources au Luxembourg et dans le renforcement des activités en Italie, Espagne et France. « Pour nous tous, l’accès au marché est déterminant. Malheureusement, la Suisse n’a pas d’accès au secteur bancaire européen », poursuit-il. « S’il y a la possibilité d’accroître la base de clients par le biais d’acquisitions, nous l’étudierons certainement », ajoute Guy de Picciotto. « Si ce n’est pas en Suisse, ce sera certainement en Asie, et nous devons renforcer notre banque à Londres, quelle que soit l’issue du Brexit ». Revenant sur la crise des hedge funds, Guy de Picciotto indique par ailleurs que « le principal changement après l’éclatement de la bulle hedge funds est que nous avons commencé une nouvelle activité auprès des institutionnels, avec des produits long only ». Il estime que la vente de fonds aux compagnies d’assurance et autres banques sera une activité plus lucrative que la vente aux clients privés.
La Grande-Bretagne doit se débarrasser au plus vite des règles douanières européennes, a déclaré hier le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, dans une interview accordée à Bloomberg. Selon le chef de la diplomatie britannique, la Grande-Bretagne doit reprendre en mains sa politique commerciale le plus rapidement possible. Il n’a toutefois pas dit s’il démissionnerait si la Première ministre, Theresa May, échouait à atteindre ces objectifs.
Le tabac ne fait plus de recettes auprès des acteurs financiers néerlandais. Après Robeco et le groupe NN, c'est autour d' Aegon Asset Management ( Aegon AM) d'exclure le tabac de tous ses investissements, a annoncé le gestionnaire d'actifs dans son rapport sur l'investissement responsable.
In an interview with NewsManagers, Cédric Vuignier, head of Service Manager Research & Alternative Investments at Syz Asset Management, discusses the hedge fund sector. He points to the importance of artificial intelligence.
Altice NV, maison-mère de l’opérateur SFR, a terminé hier en recul de 7,25% à la Bourse d’Amsterdam après le feu vert de ses actionnaires à la scission d’Altice USA, qui aura pour conséquence le retrait du titre des indices standards MSCI. L’annonce, faite vendredi soir par le fournisseur d’indices, intervient à la suite de l’approbation par les actionnaires d’Altice du projet de séparation des activités en Europe et aux Etats-Unis, qui devrait être effective début juin.
Du terrain commercial aux plus hautes fonctions de direction, Thierry Scheur, directeur commercial et marketing d’Ageas Patrimoine, a gravi les échelons tout en conservant une empreinte opérationnelle forte. Une fidélité à ses convictions qui l’ont amené, en plus de 30 ans de carrière, à occuper des postes de direction chez GAN et Axa mais aussi à faire partie d’aventures plus singulières, notamment en tant que co-fondateur de Skandia. Autant de vents ascendants et d’expériences que ce passionné de voile a su saisir et qu’il prend plaisir à transmettre.
Alors que ses encours sont relativement stables depuis plusieurs années, l'association SOS Villages d'Enfants va être confrontée cette année à un projet de taille. L'institution va en effet décaisser quelques 20,8 millions d'euros pour construire à horizon 2019 quatre nouveaux villages d'enfants. Pour ce faire, elle entend se séparer de ses comptes à terme mais aussi de ses bons de capitalisation les moins intéressants.
Groupama, IMA, Maaf, Macif et Maif ont désigné les 5 start-up finalistes de leur premier appel à projet de leur accélérateur de start-up commun French AssurTech, jeudi 17 mai à Niort. Les 5 finalistes, Coorganiz, Fotonower, InSitio, Lucine, Testamento, bénéficieront au cours des 9 prochains mois d’un accompagnement intensif et personnalisé pour booster le développement de leur activité autour de solutions novatrices répondant aux nouveaux enjeux de l’assurance. 72 startups avaient candidaté pour intégrer la première promotion de l’accélérateur, autour des thématiques de la mobilité, de l’habitat, de la santé et de la silver economy. TV
L’association allemande des investisseurs institutionnels a été créée à Francfort, le 18 mai 2018. Ses sept membres fondateurs sont Aquila Capital, GSK Luxembourg, Hauck & Aufhäuser, Pensions-Akademie, Simmons & Simmons, Spudy Family Office et TH Real Estate/Nuveen. L’organisation souhaite renforcer les liens entre ces investisseurs ainsi que les rapports des investisseurs institutionnels avec le législateur, les superviseurs et d’autres associations professionnelles. En outre, elle va encourager le débat d’idée avec les investisseurs institutionnels étrangers. Des groupes de travail doivent se mettre en place cet été pour une mise en route de l’association à l’automne. TV
Entretien croisé entre Aurélien Bon, directeur financier d’Harmonie Mutuelle et Arnaud de Langautier, président d’Amplegest, à propos de l'investissement dans les small et mid caps et de sa complémentarité avec le private equity dans le financement de l’économie. Entretien réalisé à l’occasion des Club Dates Invest de Nantes le 29 mars dernier.
Le sujet de la dette privée a été débattu à l’occasion des Clubs Dates Invest, qui se sont tenus le 29 mars à Nantes. Julien Mayen, managing director chez EnTrustPermal, Carole Zaccheo, responsable de la gestion d’actifs taux et crédit de la MAIF, et Hervé Lyvinec, responsable des investissements chez Suravenir ont ainsi pu échanger sur la place à accorder à cet investissement au sein de leurs portefeuilles et sur les perspectives offertes par la dette maritime.
C'est dans une salle des marchés qu'aurait voulu faire carrière Isabelle Moret. Le destin en a voulu autrement, l'ayant d'abord mené vers l'audit, chez Coopers, avant de lui faire découvrir le monde de la protection de l'enfance à travers SOS Villages d'Enfants. Devenue déléguée à la direction générale, elle évolue dans cette association depuis plus de 20 ans, avec la conviction d'avoir, enfin, réussi à donner un sens au monde des chiffres.
Vincent Passa, responsable du bureau de Paris de Legg Mason, a quitté le groupe. C’est ce qu’il a annoncé dans un mail à ses clients ce 16 mai, a appris NewsManagers. Le dirigeant était à la tête du bureau commercial depuis 2010. «Cela ne remet en aucun cas en cause l’engagement de Legg Mason en France. La France reste un marché important sur lequel Legg Mason va continuer à investir», a tenu à affirmer une porte-parole du groupe à NewsManagers.Si aucune information n’a pu être obtenue sur les raisons de son départ, il intervient dans un contexte un peu particulier pour Legg Mason. Ainsi,une nouvelle organisation a été mise en place au printemps dernier pour optimiser les efforts commerciaux sur l’Europe continentale. Vincent Passa expliquait en novembre à NewsManagers que le responsable commercial pour l’Europe, Justin Eede, avait étendu ses responsabilités à la distribution en Amérique off-shore et l’Amérique latine. Le groupe avait donc décidé au printemps de mettre en place deux sous-zones pour l’Europe continentale : une pour l’Europe du Sud, où on retrouve la France, l’Italie et l’Espagne, et une pour l’Europe du Nord où le Benelux, qui était jusqu'à présent rattaché à la France, a rejoint la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. Le bureau de Paris avait été alors placé sous la responsabilité du patron de l’Italie, Marco Negri. Mais Vincent Passa nous avait dit accueillir cette réorganisation avec philosophie. «Cela va me permettre de mieux me concentrer sur la France et cela d’autant plus que de très bonnes nouvelles sont à venir sur la clientèle institutionnelle. Compte tenu d’opportunités bien avancées, Paris devrait couvrir 900 millions de dollars à court terme. La nouvelle organisation de la distribution est en train de porter ses fruits ", expliquait-t-il.Le bureau parisien compte 4 commerciaux, deux pour le marché français et deux pour le Bénélux. Un peu moins d’une centaine de fonds Ucits de Legg Mason sont enregistrés en France.
La Financière Responsable doit annoncer, ce vendredi 18 mai, l’arrivée d’Arielle Cressent au poste de responsable de la clientèle et membre du comité de direction. Ce recrutement intervient quelques mois après la signature d’un partenariat stratégique avec l’assureur espagnol Mapfre (lire NewsManagers du 7 novembre 2011). Dans le cadre de ses fonctions, la nouvelle recrue accompagnera le développement de la clientèle institutionnelle et participera à la montée en puissance des partenariats de distribution à destination de la clientèle privée.Arielle Cressent a débuté sa carrière comme gérante de portefeuille au CIC puis chez Ixis AM. Elle intègre ensuite le Groupe OFI en tant que directeur adjoint du développement avant de rejoindre la société de gestion du groupe Malakoff Médéric au poste de directeur de la relation clients. En 2015, elle rejoint la direction Actuariat Risque & Finance du groupe IRCEM en tant que responsable des investissements.