Selon le quotidien Les Echos, La Mutuelle Générale souhaiterait pouvoir annoncer des négociations exclusives avec une autre institution avant la fin de l’année. «Nous avons des discussions en cours avec plusieurs acteurs, qui n’ont pas encore abouti à des négociations exclusives», indique Patrick Sagon, son président, à l’occasion de la publication, ce lundi, des résultats 2017. Bien que les responsables de la mutuelle ne se montrent pas plus précis quant à la date à laquelle ils souhaiteraient voir émerger ce nouveau groupe, ils ont su tirer les enseignements de l’arrêt du rapprochement avec Malakoff Médéric en 2016. «Nous avions alors cherché à intégrer les entreprises dans un délai assez court. Il y a un juste réglage de la vitesse à faire», explique Patrick Sagon. Spécialiste de l’assurance santé, dont elle est le troisième acteur sur le marché français, La Mutuelle Générale aurait avant tout intérêt à se rapprocher d’institutions aux offres complémentaires. «Le marché est en train d’entrer dans une nouvelle époque. Demain, pour résister à la pression concurrentielle et répondre aux nouvelles attentes des clients, les groupes qui existeront seront ceux qui couvriront un large spectre», affirme son président. Il s’agit en fait pour La Mutuelle Générale de «participer à la construction de l’un des principaux assureurs en France». Mais il faudra aussi avoir la taille nécessaire pour pouvoir faire les investissements dans le digital. «Dans un environnement de taux d’intérêt durablement bas, la seule variable d’ajustement pour un assureur se trouve aujourd’hui au niveau de ses frais de gestion. D’où l’intérêt d’optimiser par exemple tout ce qui peut l'être au niveau des coûts induits par l’inflation réglementaire», souligne par ailleurs Patrick Sagon. A elle seule, la partie réglementaire absorbe la moitié des investissements de la mutuelle.
Le conseil d'administration de Coface, réuni le 15 juin, a nommé François Riahi, directeur général de Natixis, en qualité de président du conseil d'administration.
Dans le prolongement du partenariat formalisé en septembre dernier, Bertrand Rambaud, président du groupe Siparex, Luc Ménard, chef de l’exploitation de Desjardins Capital, Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance et Benoit Daignault, président d’exportation et développement Canada, ont lancé la semaine dernière à Ottawa le Fonds Transatlantique.
L’Italie ne compte pas ratifier l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada car il ne garantit pas suffisamment la protection des appellations transalpines, a annoncé le nouveau ministre italien de l’Agriculture dans une interview au quotidien La Stampa parue hier. Approuvé en février 2017 par le Parlement européen, l’Accord économique et commercial global (AECG, ou CETA selon l’acronyme anglais) est entré en vigueur à titre provisoire en septembre dernier mais il doit encore être ratifié par les parlements des pays membres pour produire tous ses effets.
Les assemblées générales des groupes AG2R La Mondiale et Matmut, réunies entre le 29 mai et le 14 juin, ont approuvé leur projet de rapprochement. L'autorité de la concurrence a elle aussi donné son feu vert.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a décidé ce matin de ne pas répercuter la hausse de taux décidée hier soir par la Réserve fédérale (Fed), en s’abstenant de relever ses taux d’intérêt, alors que le marché s’attendait à ce qu’elle suive le schéma habituel en répondant aux mesures de la Fed par de légères hausses des taux. Ce statu quo intervient après la parution de chiffres sur les ventes de détail et des investissements, ressortis en deçà des attentes qui semblent indiquer une perte de vitesse de l'économie chinoise au mois de mai.
Dans le cadre de sa participation aux Coupoles Distrib Invest 2018, Pierre Bermond (photo), fondateur d'EOS Allocations passe au crible la stratégie de sélection de fonds de sa société. Il revient également sur la création d'un système de notation maison, motivé par l'entrée en vigueur des nouvelles réglementation. Le dirigeant a aussi mis en avant deux initiatives : la refonte des informations disponibles pour les clients sur les profils et la dématérialisation de l'ensemble du conseil.
L'association française des professionnels du capital-investissement France Invest a annoncé la nomination de Dominique Gaillard à sa présidence pour un mandat de deux ans. Il succède à Olivier Millet.
Le fonds de capital innovation InnovAllianz d’Allianz France signe sa dixième prise de participation en investissant dans la société Biomodex, basée à Paris et Boston. Cette opération intervient dans le cadre d’un tour de table de 12 millions d’euros, réalisé auprès d’Idinvest Partners (Lead), LBO France et Inserm Transfert Initiative. Biomodex est une société de dispositifs médicaux qui développe une solution unique de planning préopératoire patient spécifique. Grâce à des organes synthétiques imprimés en 3D à partir de l’imagerie médicale du patient (scanner ou échographie), le clinicien pourra planifier des opérations complexes dans des conditions optimales : compréhension de l’anatomie, choix de la stratégie opératoire, choix d’un dispositif médical et de son positionnement. La dotation du fonds de corporate venture InnovAllianz, géré par Idinvest, demeure confidentiel, mais il a été «triplé il y a deux mois afin de réinvestir dans nos participations», a indiqué Julien Martinez, directeur de l’innovation et de la stratégie d’Allianz France. Allianz France accompagne également des jeunes pousses externes via son accélérateur qui a permis à une trentaine d’entre elles de lever un total de 130 millions d’euros depuis 2015, souligne L’Agefi. Parallèlement, l’adaptation de l’assureur à la révolution numérique s’effectue en interne. Toujours selon L’Agefi, le groupe a depuis 2014 organisé cinq «innovathons», qui ont vu certains de ses collaborateurs plancher sur des projets liés à des thématiques comme le big data. Cela a débouché sur le lancement de 24 pilotes, dotés de 70.000 euros en moyenne, et huit ont été industrialisés. Toujours en interne, le groupe a ouvert en février le «lab», un espace au sein duquel des salariés travailleront pendant huit mois sur de nouveaux métiers en lien avec l’assurance. AB
Axylia, un cabinet de conseil aux associations et fondations pour des solutions financières responsables, a annoncé un partenariat avec le cabinet parisien Alverny Avocats dans le cadre de son concours des [profit for Non Profit] Awards. L’idée de ce concours, dont la remise des prix aura lieu le 4 octobre, est de promouvoir l’innovation altruiste dans les entreprises. Le nouveau partenariat va permettre d’augmenter la dotation des Awards avec le gain d’un accompagnement juridique pendant un an. Peut concourir toute société correspondant à la définition de l’entreprise altruiste : « L’entreprise altruiste est une entreprise viable, qui intègre dans son modèle économique la génération régulière de ressources financières, en nature ou humaines à des projets d’intérêt général, notamment portés par des associations et des fondations. » Les catégories du concours sont définies comme tel : Financier Altruiste, Clientèle Altruiste, Innovation Altruiste, Awards du Jury, Award du Public. D’ores et déjà, en 2018, Axylia attribuera 4 000 euros à un des lauréats (2 000 euros pour la société et 2 000 euros pour l’association bénéficiaire) et le cabinet d’Alverny Avocats offre un an d’accompagnement juridique à deux lauréats. Le Jury est composé d’experts spécialistes de la finance, de l’entrepreneuriat, des réseaux sociaux et du secteur non-lucratif. Le Jury contribue à la promotion du concours, de l’innovation altruiste et au développement des lauréats, en proposant des mentorats adaptés à la nature et au degré de maturité des projets. Exemples de mentorats du Jury : Véronique di Benedetto - Présidente de Femmes du Numérique, Alban Jarry - expert en communication digitale et Vulfran de Richoufftz – cofondateur de Panafrica. Les candidatures étaient à déposer avant le 1er mai...
EDF a engagé une réflexion pour prendre en compte le risque climat dans sa stratégie d’investissement, a annoncé Bernard Descreux, directeur de la division gestion d’actifs du groupe d’électricité, lors d’une conférence avec les sociétés de gestion. « Parmi les problématiques ESG, c’est la plus urgente à régler », a indiqué Bernard Descreux. Cela passera par la participation à des consultations publiques comme celles de la Commission européenne, mais aussi à des groupes de travail professionnels externes. EDF a aussi l’intention de travailler avec des agences extra-financières et des fournisseurs d’indices à l’élaboration de nouvelles familles d’indices. Enfin, le groupe va réfléchir à une stratégie qui sera ensuite soumise à la gouvernance du groupe et devra être validée par elle. Cette prise en compte du risque climat fait partie des nouveaux chantiers 2018 pour les actifs dédiés d’EDF, qui représentaient 28,1 milliards d’euros fin 2017 après une performance de 6,6 % l’an dernier. Parmi les autres projets, EDF entend poursuivre la baisse du taux d’actualisation, de 4,5 % début 2016 à 4,1 % début 2018. Le groupe a également l’intention de créer une poche actions monde pour accueillir les stratégies d’alpha global, notamment les smart beta. Il veut ensuite s’autoriser à investir dans des fonds qui viennent juste d'être créés dans le cas où les gérants ont des historiques antérieurs satisfaisants, et ce, en échange de conditions financières attrayantes. Il souhaite enfin se doter de la possibilité de stratégies opportunistes de couverture du risque actions. Par ailleurs, pour faire face au contexte actuel, marqué notamment par l’assouplissement quantitatif et la mise en place d’IFRS 9, EDF fait évoluer sa gestion. L’électricien compte poursuivre la montée en puissance des actifs non cotés afin de « capter la prime d’illiquidité ». De 3,5 milliards d’euros fin 2015, le non coté est passé à 5,4 milliards fin 2017 et cette hausse devrait se poursuivre. L’entreprise veut également intégrer transversalement la gestion quantitative actions et amplifier son recours à la gestion alternative. Dans ce dernier domaine, EDF fonctionne avec deux conseillers, avec l’objectif de faire évoluer le portefeuille actuel. « Ce qui nous a gêné, c’est que nous payions trop de frais par rapport aux performances attendues. Nous n’avons donc pas hésité à investir dans des fonds qui se lançaient. L’autre problème était qu’il y avait un beta actions trop fort. En conséquence, nous ne voulons plus de fonds long short equity avec un beta actions de 50 % », a précisé Philippe Mimran, directeur adjoint. Lorsque c’est utile, EDF souhaite par ailleurs recourir à la gestion dédiée, laquelle représente aujourd’hui 3,25 milliards d’euros. Ce montant pourrait atteindre plus de 5 milliards fin 2018. Le groupe a aussi indiqué faire le choix de la gestion indicielle, sauf lorsque la gestion active présente un avantage compétitif statistiquement établi. La gestion indicielle représente aujourd’hui près de 60 % des investissements en actions d’EDF. Enfin, EDF compte renforcer l’équipe de contrôle et de gestion des risques, actuellement composée de trois personnes, pour améliorer le contrôle des risques et la construction de portefeuille. Côté épargne salariale, EDF a annoncé la création d’un fonds solidaire dédié, « porteur des valeurs humaines et technologiques de l’entreprise et de ses salariés ». Concernant l’appel d’offres en cours de 11 milliards d’euros pour la couverture retraite des salariés d’EDF, Bernard Descreux n’a pu révéler le résultat de cette procédure publique mais a indiqué que les contrats étaient en voie de finalisation avec les assureurs. Il a ajouté qu’un prochain appel d’offres sur les indemnités de fin de carrière serait probablement lancé dans les deux ans à venir. Cela portera sur 1 milliard d’euros environ. La division gestion d’actifs d’EDF est le pôle d’expertise du groupe en matière de gestion financière à long terme. Elle couvre les actifs dédiés, qui s’élevaient à 28,1 milliards d’euros fin 2017, les actifs retraite et IFC (indemnité de fin de carrière) pour 11,7 milliards et l’épargne salariale avec 6,2 milliards. S’agissant des actifs dédiés, actuellement, 10 milliards sont investis en actions, 9,3 milliards en obligations, 3,5 milliards en actifs sans risque et 5,4 milliards en actifs réels. Le taux de couverture s’élevait à 108,5 % à fin 2017. Laurence Marchal
The French asset management firm Comgest has announced that it is adding to its London office, with the recruitment of Iain MacPherson, who joins the team responsible for investor relationships. In mid-April, in an interview with the Financial Times, Arnaud Cosserat, chairman of Comgest, announced the opening of the new London office.MacPherson will work alongside Jane Russell, country head responsible for the activities of Comgest in the United Kingdom, and will concentrate on the development of the firm on the British wholesale market, particularly serving discretionary wealth managers, private banks, multi-managers, and other intermediaries. MacPherson joins from Aberdeen Standard Investments, where he had spent nine years as investment director for sales to intermediaries in London.British clients represent about 7% of assets at Comgest, with GBP1.8bn out of a total of GBP25.1bn, on the basis of statistics as of the end of 2017. The asset management firm has a presence serving institutional clients, as it is a partner in several pension funds, family offices and other wealth management firms in the United Kingdom. “The establishment of a local presence in the British market, despite Brexit, reflects our sustained commitment to serve our British investors,” says Cosserat in a statement.
ING veut augmenter ses revenus de banque d’investissement (BFI) de 50% aux Etats-Unis dans les années qui viennent, annonce son responsable régional Gerald Walker dans une interview au journal Het Financieele Dagblad publiée hier. Le prêteur néerlandais veut notamment conseiller les entreprises américaines pour leurs opérations de financement et de fusions-acquisitions. Les Etats-Unis représentent environ 20% de l’activité de la BFI d’ING.
La Société Générale serait actuellement à la recherche de repreneurs pour son activité de banque privée en Belgique. Une information révélée ce matin par le quotidien belge L'Echo qui précise que le processus de vente en serait juste à ses débuts.
A l’issue de son assemblée générale tenue le mardi 12 juin, le conseil d’administration de l’ASPIM (Association française des Sociétés de Placement Immobilier) a élu à l’unanimité Frédéric Bôl pour un nouveau mandat de deux ans à la présidence de l’association.
ING veut augmenter ses revenus de banque d’investissement (BFI) de 50% aux Etats-Unis dans les années qui viennent, annonce son responsable régional Gerald Walker dans une interview au journal Het Financieele Dagblad publiée ce matin. Le prêteur néerlandais veut notamment conseiller les entreprises américaines pour leurs opérations de financement et de fusions-acquisitions. Les Etats-Unis représentent environ 20% de l’activité de la BFI d’ING.
Isabelle Clerc dirige l’immobilier de placement chez AG2R La Mondiale depuis 2015. Cet ingénieur des Ponts et Chaussées, « tombée amoureuse » de l’immobilier et de la construction lors d’un stage, a cumulé toutes les casquettes durant sa carrière lui permettant d’aborder des aspects très variés de l’immobilier.
Benjamin Brodsky, jusque-là directeur adjoint des investissements au sein du son pôle de gestion obligataire systématique chez BlackRock, a quitté la société de gestion, rapporte Citywire Selector qui cite une porte-parole du groupe. Ce départ intervient quelques mois seulement après celui de David Horowitz, co-directeur adjoint des investissements qui travaillait aux côtés de Benjamin Brodsky. Basé à Londres, Benjamin Brodsky avait rejoint BlackRock en décembre 2009 en provenance de Barclays Global Investors, société acquise cette même année par BlackRock.
Groupama Asset Management, with assets under management totalling EUR102bn, is planning to give new impetus to its development. In an interview with NewsManagers, its CEO since 2013, Philippe Setbon, states the ambitions of the asset management firm of the insurance group, which includes a reinformcement of the product range. Meanwhile, Groupama AM is slowly but surely continuing to integrate ESG criteria in its various asset classes.
Nouvelle recomposition du tour de table de Siaci Saint Honoré. La société de capital-investissement Ardian a en effet annoncé, ce 7 juin, être entrée en négociation exclusive avec le management de Siaci Saint Honoré, accompagné du fonds d’investissement Charterhouse, émetteur d’une offre ferme, en vue de la cession du courtier d’assurance français. Cette transaction permettrait ainsi à l’équipe dirigeante de Siaci Saint Honoré, présidée par Pierre Donnersberg, de prendre la majorité du capital. A l’issue de l’opération, Charterhouse deviendrait alors l’actionnaire de référence aux côtés du management tandis que « Ardian continuerait d’accompagner le groupe dans sa croissance », selon un communiqué. « Cette transaction permettrait au management de Siaci Saint Honoré de poursuivre la mise en œuvre de sa vision d’un groupe français de conseil et de courtage d’assurance de premier plan à vocation internationale », ont indiqué Ardian et Siaci Saint Honoré dans un communiqué commun.Dans le cadre de cette opération, Edmond de Rothschild, actionnaire historique de Siaci Saint Honoré, cèderait également sa participation. La finalisation de l’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait avoir lieu en septembre 2018, indique Ardian dans un communiqué.Cette annonce intervient 3 ans seulement après l’entrée d’Ardian au capital de Siaci Saint Honoré. En mai 2015, la société d’investissement avait acquis 57% du capital du courtier français tandis que le management de Siaci Saint Honoré en détenait 23%. Le solde de 20% étaient alors dans les mains d’Edmond de Rothschild.
La société paneuropéenne de capital-investissement Silverfleet Capital a annoncé, ce 7 juin, la cession de sa participation dans Ipes, société spécialisée dans les services externalisés à destinations des acteurs du private equity en Europe, à Apex Group. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, « devrait générer un multiple de 3,8x le montant investi et TRI de 30% pour Silverfleet, annonce la société dans un communiqué. Silverfleet était entré au capital d’Ipes en août 2013.Fondée en 1998, Ipes a été fondée pour répondre aux besoins spécifiques de l’industrie du capital-investissement en Europe en matière d’administration de fonds. Avec 265 collaborateurs répartis dans 5 succursales, Ipes intervient auprès de 195 clients pour des missions d’administration et de supervision des services dépositaires. Ipes représente ainsi 165 milliards de dollars d’actifs gérés par 390 véhicules d’investissements.
Dans le prolongement du partenariat formalisé en septembre dernier, Bertrand Rambaud, président du Groupe Siparex, Luc Ménard, chef de l’exploitation de Desjardins Capital, Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance et Benoit Daignault, président d’Exportation et Développement Canada, ont lancé ce 7 juin à Ottawa le Fonds Transatlantique, selon un communiqué publié le même jour. Cette annonce, faite à l’ambassade de France au Canada, à l’occasion de la venue au Canada d’Emmanuel Macron, Président de la République française, marque le closing du Fonds Transatlantique à 75 millions d’euros (120 millions de dollars canadiens). Géré conjointement par Siparex et Desjardins Capital, ce fonds permet de co-investir dans les PME françaises et québécoises pour les accompagner dans leur croissance. Cette stratégie de co-investissement s’appuie sur une équipe biculturelle dédiée, composée de professionnels confirmés et installés dans le pays partenaire. Ainsi, une ressource dédiée de Siparex est déjà localisée au Québec alors qu’une ressource de Desjardins Capital sera basée en France. Cette approche permet aux partenaires d’appuyer le développement des entreprises françaises dans le marché nord-américain à partir du Québec et, réciproquement, celui des entreprises québécoises vers le marché européen à partir de la France. Les PME accompagnées auront accès à une croissance internationale et bénéficieront des écosystèmes de part et d’autre de l’Atlantique. Les entrepreneurs auront accès aux réseaux d’affaires développés depuis 40 ans par Siparex et Desjardins Capital dans leur marché respectif ainsi que leurs moyens, par une collaboration active. La création de ce fonds intervient dans un contexte économique particulièrement favorable grâce à la mise en application provisoire de l’Accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada depuis le 21 septembre 2017. «L’appui au développement international des entreprises est au cœur des préoccupations de notre Groupe depuis de nombreuses années. Dans une philosophie de co-développement régulièrement mise en pratique, le fonds Transatlantique vient compléter l’offre d’accompagnement des entreprises du portefeuille à fort potentiel de développement vers les marchés nord-américains», commente Bertrand Rambaud, président de Siparex, gestionnaire du Fonds Transatlantique en Europe.
Nouvelle recomposition du tour de table de Siaci Saint Honoré. La société de capital-investissement Ardian a en effet annoncé, hier, être entrée en négociation exclusive avec le management de Siaci Saint Honoré, accompagné du fonds d'investissement Charterhouse, émetteur d'une offre ferme, en vue de la cession du courtier d'assurance français.
Le fonds Ardian est entré en négociation exclusive avec le management de Siaci Saint-Honoré, accompagné par Charterhouse, acteur historique du capital investissement en Europe, émetteur d’une offre ferme, en vue de la cession de la société de conseil et de courtage d’assurance.
La Mutuelle des Sportifs et la Mutuelle générale de l'Éducation nationale (MGEN), membre du groupe Vyv, ont engagé des discussions afin de se rapprocher dans le cadre d’une ambition partagée sur le sport et la santé.
Pour se conformer à la Loi Sapin II qui a fixé le cadre législatif nécessaire à la transformation de l’organe central du groupe Groupama en société d’assurance mutuelle, Groupama SA se transforme en Groupama Assurances Mutuelles.
Le fonds de capital investissement Ring Capital a annoncé ce matin un deuxième closing portant les encours du fonds Ring Capital I à plus de 165 millions d’euros. Selon un communiqué, ce deuxième et dernier closing du fonds growth Ring Capital I, au-delà de l’objectif maximum initialement fixé à 150 millions d’euros, permet d'élargir la communauté Ring à des investisseurs majeurs comme SWEN, le Crédit Mutuel Maine Anjou Basse Normandie ou Sofiouest et à des personnalités comme Xavier Niel.Ring Capital est un fonds de capital investissement spécialisé dans le financement des entreprises technologiques et numériques, lancé en décembre 2017 par Geoffroy Bragadir et Nicolas Celier. Les principaux investisseurs de Ring Capital sont AG2R La Mondiale, Bpifrance, qui intervient pour compte propre et dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir via le fonds MultiCap Croissance, la Bred, Danone, ProBTP, Swen et Tikehau Capital qui détient 25% de la société de gestion. Suite à ce deuxième closing, Ring Capital a une capacité d’investissement de plus de 165 millions d’euros, pour faire émerger les futurs leaders européens du numérique. Selon Xavier Niel, qui rejoint le fonds à l’occasion de ce second closing, «Ring Capital apporte une réponse à un besoin mal adressé des entreprises technologiques françaises qui sont souvent vendues trop tôt : apporter les compétences et les capitaux pour en faire des ETI, dont la France manque cruellement.» Ring Capital a déjà participé au financement d’Adikteev, spécialiste du marketing digital sur mobile, en pilotant un tour de 10 millions d’euros en février 2018.
More than two months after the initial public offering for DWS, Nicolas Moreau, CEO of the asset management affiliate of Deutsche Bank, has clearly reaffirmed his ambitions, as DWS shares have been trading at a price below its initial offering price of EUR32.50. “We want to demonstrate quarter after quarter that we are able to keep our promises: net inflows of 3% to 5% per year, a margin of over 30 basis points, a cost/income ratio of less than 65%, and a profit distribution rate of 65% to 75%,” the director says in an interview with Agefi Hebdo.To achieve these objectives, “the retail segment in Europe is a target growth area for us,” says Moreau. “We hold fifth place in the European market, which is the most profitable market for DWS,” he says. Meanwhile, the asset management firm has created a working group “to strengthen our activities in quantitative management, which has EUR64bn in assets, which we want to increase considerably,” says Moreau. Lastly, the asset management firm is seeking to develop its structured credit activity further. “We are relaunching our efforts in collateralized loan obligations (CLO) in Europe, and we are looking at growth opportunities in the United States,” the DWS head explains. “We are also planning to launch a fund with Deutsche Bank in September, which will provide sourcing for the assets.”To give substance to these ambitions, Moreau remains open to external growth operations. “Our ambitions in quantitative management and structured credit may include bolt-on acquisitions,” he admitted. “We are currently considering cases with a total value of EUR100m to EUR200m, but we are able to go beyond that.”The director also notes that DWS has set a cost savings objective of EUR125m to EUR150m by 2020. To achieve this transformation, the asset management firm has recently appointed Nikitas Psyllakis as head of transformation. As part of this process, DWS does not rule out discontinuing small activities which are not profitable and generate modest revenue. “For example, we have pulled out of domestic funds in Japan to rely on our partnership with Nippon Life, and we have sold a private equity fund of fund in Germany,” says Moreau.With a strong presence in several major European countries, Moreau has not overlooked the French market, where the firm is not yet “in the place we would like to be in terms of assets under management,” he admits. In a particularly competitive market, “if we are able to ensure growth of our assets under management of about 50% in three years, that will already be a fine performance,” the head says. In a sign of its commitment to the French market, DWS this month appointed Olivier Dubost de Cadalvène as head of its French arm, Moreau says. “We are also studying two partnerships, including one with Tikehau Capital, which entered capital at the time of the IPO, and with whom we may launch co-managed funds to combine the best of our expertise,” the director explains. “A second partnership, which we hope to close in 2018, will let us improve distribution of our products in France.”