One year after the merger of Amundi and Pioneer Investments, and six months after the opening of a new Italian headquarters in Milan, Paolo Proli, head of the retail division of Amundi in Italy and a member of the board of advisers at Amundi SGR, has discussed the merger one year on, in an interview with Funds People Italia. “It has been a hard and very important year, but the results we have obtained are certainly commendable,” the director says. 2018 included a migration to the Amundi IT platform. “We focused on the integration and migration of the systems, quickly and efficiently. That operation was certainly among the largest ever done on the European market. And we completed the year with an excellent result,” he adds. In Milan, about 400 people work for Amundi. “Milan is the base for the global management platform dedicated to multi-asset class products sold worldwide, and ultimately is home to the expertise most in demand by clients. We are also leaders in mandated management, and we are the third-largest retirement planning provider in Italy. Portfolio managers, specialists work here; we have the structures and the sales teams here,” says Proli. Among its challenges for this year, Amundi is planning to merge the two Sicavs from Pioneer and Amundi (Amundi Funds and Amundi Funds II) into a single platform. “It will be a simpler Sicav, with sub-funds with larger volumes of assets under management.”
Un an après la fusion d’Amundi et Pioneer Investments et six mois après l’ouverture d’un nouveau siège italien à Milan, Paolo Proli, responsable de la division retail d’Amundi en Italie et membre du conseil d’administration d’Amundi SGR, dresse un premier bilan du rapprochement dans une interview à Funds People Italia. «Cela a été une année difficile et très importante, mais le résultat obtenu est assurément louable», déclare le dirigeant. 2018 a été l’année de la migration sur la plate-forme informatique d’Amundi. «Nous nous sommes concentrés sur l’intégration et la migration des systèmes, de manière rapide et efficiente. Une opération certainement parmi les plus importantes réalisées sur le marché européen. Et nous avons conclu l’année avec un résultat excellent», ajoute-t-il. A Milan, ce sont environ 400 personnes qui travaillent chez Amundi. «Milan accueille la plate-forme mondiale de gestion dédiée aux produits multi-classes d’actifs commercialisés dans le monde entier, et qui au fond constitue l’expertise la plus demandée par la clientèle. Nous sommes aussi leader dans la gestion sous mandat et nous sommes le troisième pôle de prévoyance en Italie. Ici travaillent des gérants de portefeuille, des spécialistes, nous avons les structures et les équipes commerciales», détaille Paolo Proli. Parmi les chantiers de cette année, Amundi prévoit de faire converger les deux Sicav de Pioneer et Amundi (Amundi Funds et Amundi Funds II) sur une unique plate-forme. «Ce sera une Sicav plus simple avec des compartiments ayant des encours sous gestion plus importants».
Keys REIM et Equitis Gestion lancent une nouvelle offre dédiée à l’immobilier géré et l’investissement dans les PME innovantes du secteur de l’immobilier.Le FPCIKeys Exploitation investira au capital de sociétés exploitantes d’immobilier géré (hôtellerie lifestyle, auberges de jeunesse, espaces de coworking…), dans des opérateurs immobiliers en croissance, et des acteurs de la transformation numérique du secteur immobilier (Proptech ou Real Estech).«L’objectif du FPCI Keys Exploitation est d’investir dans des PME innovantes qui créent des concepts forts dans l’hébergement lifestyle, le coworking et les start-upimmobilières. Nous sommes convaincus qu’il est possible d’y créer de la valeur en s’adaptant au mieux aux nouvelles attentes des consommateurs.», commentePierre Mattei, co-fondateur de Keys REIM, cité dans un communiqué.Equitis Gestion est la société de gestion, tandis que Keys REIM intervient comme conseiller en investissement et commercialisateur.Le FPCI Keys Exploitation investira à hauteur de 50% ou plus de la collecte au capital de sociétés exploitantes d’immobilier géré.Le fonds pourra en outre prendre des participations minoritaires dans des opérateurs immobiliers en croissance à hauteur de 50% maximum de la collecte et/ou dans des acteurs de la transformation numérique du secteur immobilier à hauteur de 20% maximum de la collecte.Pour le sourcing, Keys REIM pourra s’appuyer sur ses relations privilégiées avec les acteurs spécialisés dans l’identification, l’accompagnement et l’investissement dans les start-upde l’immobilier: Real Estech, association qui fédère et promeut tous les acteurs de l’innovation dans le secteur immobilier en France et en Europe et Bpifrance Excellence, réseau de 4000 entrepreneurs, de start-up à l’ETI, sélectionnées pour leur dynamisme et leur volonté de se développer, explique un communiqué.
Dans une interview à Il Sole – 24 Ore, Innocenzo Cipolletta, le président de l’association italienne du capital investissement AIFI, se réjouit de la réforme des plans d’épargne individuels italiens (PIR). «Jusqu’ici, les fonds éligibles au PIR ont été une bonne innovation parce qu’ils ont favorisé le développement du secteur de la gestion d’actifs et ont permis aux investisseurs privés de diversifier leurs actifs. Mais ils ont raté l’objectif principal. C’est-à-dire, diriger des capitaux frais vers les petites entreprises qui constituent la part majoritaire de l’économie italienne car ces fonds se sont adressés principalement au marché secondaire. C’est pourquoi, selon nous, les dispositions du gouvernement vont dans la bonne direction parce qu’elles visent à associer incitation fiscale et financement des petites entreprises du marché non coté et des entreprises les moins liquides comme les titres de l’AIM». Pour rappel, les nouveaux PIR devront investir 3,5 % du capital dans le venture capital et 3,5 % sur l’AIM. Innocenzo Cipolletta pense que le secteur du capital risque en Italie est capable d’absorber la collecte susceptible de venir du PIR, contrairement à ce que craignent certains critiques de la nouvelle loi. Il rappelle que le marché en 2018 avait une taille d’environ 500 millions et il estime qu’en 2019, grâce au PIR, on pourrait atteindre 900 millions.
Le groupe Ersel annonce l’arrivée de Lorenzo Dubini au sein de l’équipe de conseil pour la gestion de patrimoines privés de Banca Albertini. L’intéressé était ces dernières années banquier privé senior pour Banca Leonardo, après avoir travaillé pour Cassa Lombarda. L’arrivée de Lorenzo Dubini intervient après celle de deux autres professionnels du conseil pour la clientèle privée et d’entreprise: Federico Bacci et Paolo Ruppen. Le premier travaillait avant pour Centrosim, tandis que le second officiait chez Banca Esperia. Avec le recrutement de ces trois professionnels à Milan, le nombre de banquiers privés de Banca Albertini monte à 73.
Confiant sur le Brexit, Jacques Gounon, le PDG de Getlink, détaille pour l'Agefi-Dow Jones ses projets. Et voit d'un bon œil l'entrée d'Eiffage au capital.
Marie-Stéphane Maradeix a su se frayer une place de choix dans le monde des organisations travaillant pour l'intérêt général. A la tête de la Fondation Daniel et Nina Carasso depuis 7 ans, elle aime favoriser le travail d'équipe et souhaite même réunir les collaborateurs au sein d'une chorale. Retour sur le parcours plein de convictions d'une femme devenue référence dans le domaine du fundraising.
Depuis la récupération intégrale de sa dotation en 2015, la Fondation Daniel et Nina Carasso s'efforce de donner un sens à ses investissements. Visant 70% de placements responsables, la fondation se donne aussi pour objectif de consacrer 15% de son portefeuille à l'impact investing au sens large du terme. Pour ce faire, elle puisera notamment dans sa poche d'actifs alternatifs, qui devrait monter à 15% des encours gérés à horizon 2023.
Le rapprochement entre AG2R La Mondiale et Matmut, en cours depuis plus d’un an, a porté sur les fonts baptismaux le nouveau groupe AG2R La Mondiale Matmut le 1er janvier 2019 (Matmut et AG2R La Mondiale conservent cependant chacun leur marque et identité propre). « Les deux années qui suivent doivent permettre de mener les travaux de convergence et d’organisation managériale entre les équipes, après avis et consultation des instances représentatives du personnel », indique Nicolas Gomart, directeur général délégué du groupe, au cours d’une conférence de presse, mardi 22 janvier. La construction du nouveau groupe doit ainsi faire émerger une direction financière commune avec à sa tête David Simon comme responsable des Investissements, finances et risques, un poste qu’il occupait déjà au niveau d’AG2R La Mondiale. David Simon sera responsable du pilotage financier du groupe et siégera au comité de direction du nouvel ensemble dirigé par André Renaudin (AG2R La Mondiale), directeur général et Nicolas Gomart (Matmut), directeur général délégué. Venant de la direction financière de Matmut, Stéphane Muller participera aussi aux réunions du comité de direction groupe au titre de responsable de la planification et des projets de transformation. Une stratégie d’investissement commune Un comité d’investissement unique, composé d’administrateurs de la SGAM (société de groupe d’assurance mutuelle) AG2R La Mondiale Matmut sera créé, ainsi qu’un comité unique pour l’audit et les risques au niveau de cette SGAM faîtière. « Une politique d’investissement commune sera définie et pourra être déclinée à l’ensemble des sociétés du groupe », explique André Renaudin. Les deux maisons présentent au 1er janvier 2019 un portefeuille global de 122 milliards d’actifs (assurantiel et retraite complémentaire). Des collaborations vont s'établir entre les équipes de gestion d’actifs d’AG2R La Mondiale Gestion d’actifs et celles d’OFI AM dont Matmut est actionnaire à hauteur de 26%. Les équipes travailleront ensemble de manière plus étroite et échangeront les meilleures pratiques sur l’ensemble des classes d’actifs : la gestion actions, de fonds, obligataire et l’immobilier, explique André Renaudin. « Les membres du comité de direction du groupe vont faire des propositions de convergences sur tous les sujets. AG2R La Mondiale dispose de sa société captive en gestion d’actifs et OFI AM, dont Matmut est actionnaire, a développé une activité pour des tiers. Les entités cohabiteront », indique Nicolas Gomart, directeur général délégué du groupe. 650M€ de synergies d’ici à 2022 Sur la plan financier, le groupe optimise de facto son bilan grâce à une diversification des risques entre les univers IARD et les assurances de personnes. Le nouveau groupe AG2R La Mondiale Matmut présente 8 milliards d’euros de fonds propres et une solvabilité réglementaire de plus de 200%. D’autres synergies et optimisations de moyens doivent être dégagées au cours des deux années qui suivent et qui représentent l’horizon des plans d’entreprises des deux groupes. Au 1er janvier 2021, un autre plan de développement sera lancé. Au total, le groupe espère réaliser 650 millions d’euros de synergies d’ici à 2022. « Les collaborateurs sont contents de ce rapprochement qui ne se fait pas à marche forcée », assure un cadre de Matmut. Les complémentarités sont fortes entre les deux maisons. AG2R La Mondiale dispose d’avantages comparatifs sur la retraite complémentaire, l’épargne assurance-vie et la retraite supplémentaire avec une forte présence sur les entreprises, les PME et les professionnels. Matmut, à l’inverse, cible le marché des particuliers à travers l’assurance dommages. Le rapprochement doit permettre au nouveau groupe « de couvrir l’ensemble des métiers de l’assurance sauf l’assurance construction et la réassurance », souligne Nicolas Gomart. Le nouveau groupe représente 31 milliards de primes collectées dont 19 milliards en retraite complémentaire (2eme sur le marché) et près de 12 milliards d’euros pour les activités assurantielles (prévoyance, santé, IARD, assurance-vie épargne, retraite supplémentaire). Enfin, L’Agefi rappelle que cette opération de rapprochement ne sera pas la dernière. «S’il existe des opportunités d’accueil d’autres mutuelles, dans le contexte actuel de concentration du secteur, nous regarderons les dossiers», a déclaré mardi André Renaudin. «Solimut doit nous rejoindre le 1er janvier 2020», a pour sa part rappelé Nicolas Gomart, ajoutant qu’il n’était «pas impossible qu’il y ait d’autres projets de ce type.» S’il est un dossier en cours d’examen, c’est bien celui de la Mutuelle Générale, l’ex-mutuelle des PTT. Ce rapprochement envisagé par AG2R La Mondiale seule, à l’époque, «est toujours à l’état de projet. La Mutuelle Générale a lancé un processus de consultation, auquel AG2R avait très vite répondu. AG2R La Mondiale Matmut est aujourd’hui engagée dans ce projet», a indiqué André Renaudin. Un conseil d’administration de la Mutuelle Générale doit d’ailleurs se tenir cette semaine, conseil au cours duquel la proposition d’AG2R La Mondiale sera examinée, selon une source proche du dossier. TV
L’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA) lance une consultation destinée à collecter des informations sur l’intégration des risques de durabilité dans l'évaluation prudentielle des actifs et des passifs des assureurs et réassureurs. Pour mémoire, la Commission européenne a demandé au mois d’août à l’Eiopa d'évaluer si Solvabilité II présentait des incitations ou des freins à l’investissement durable. Elle invitait l’autorité européenne à se prononcer sur le sujet avant fin septembre 2019. Avec cette consultation, l’Eiopa analysera l’incidence des risques de développement durable sur les investissements des (ré-)assureurs, en mettant l’accent sur le changement climatique, et rassemblera les pratiques du marché en matière de souscription. Pour étayer l’analyse de l’Eiopa, les autorités nationales compétentes collecteront des informations auprès des compagnies relevant de leur juridiction. Sur la base des avis et des analyses rassemblées, l’Eiopa préparera un projet d’avis pour consultation au cours du second semestre de 2019 et le soumettra à la Commission européenne au troisième trimestre 2019. La date limite de soumission des avis est fixée au vendredi 8 mars 2019 à 23h59.
Le Japon a entrepris d’importer à nouveau du pétrole iranien, après avoir suspendu le processus du fait des sanctions américaines, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la banque centrale d’Iran. La reprise des importations de pétrole intervient grâce à l’exemption accordée par Washington à Tokyo aux sanctions américaines entrées en vigueur en novembre dernier. L’Iran est le quatrième plus gros producteur de pétrole au sein de l’Opep.
Lors de la présentation des vœux de l’AF2i, son président Jean-François Boulier, a insisté sur l’importance du développement international de l’association qui multiplie les contacts avec ses homologues européens. L’AF2I a rencontré en 2018 Pensions Europe à Bruxelles, regroupant les associations de fonds de pensions, mais également des associations d’investisseurs institutionnels en Suisse, en Suède et aux Pays-Bas. « Nous préparons un voyage à Francfort d’ici le 13-14 février où il reste encore quelques places pour des investisseurs institutionnels. Et un autre voyage est en préparation pour la Grande-Bretagne pour mi-mai », a précisé Jean-François Boulier. A travers ces contacts, l’AF2I compte notamment produire une enquête comparative sur les portefeuilles d’actifs des investisseurs institutionnels de 6 pays européens comme elle fait déjà pour la France. La prochaine enquête de l’AF2I devrait également recueillir des données sur les équipes des directions financières. TV
Eurosif, une organisation paneuropéenne chargée de promouvoir l’investissement socialement responsable (ISR) auprès des marchés financiers européens, a annoncé ce 17 janvier son intention de mener une révision stratégique de son futur mandat et de son rôle au niveau européen, avec l’aide de Thierry Philipponnat, l’ancien président du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) français et ancien directeur de Finance Watch. Cette décision, prise au mois de décembre, intervient selon l’ONG à un moment crucial. Au cours des deux dernières années en effet, la mise en place d’une politique d’investissement durable et d’un cadre réglementaire de premier plan piloté par la Commission européenne a considérablement progressé. «Eurosif est fier d’avoir joué un rôle influent dans ce développement par sa contribution, notamment en tant que membre du groupe d’experts de haut niveau de la Commission», explique l’organisation dans un communiqué. Alors que l’engagement de nombreuses parties prenantes vis-à-vis du plan d’action pour un financement durable de l’Union européenne commence à prendre forme, le conseil d’administration d’Eurosif a décidé d’examiner le meilleur moyen de soutenir sa mise en œuvre en tirant parti des contacts et de l’expertise des SIF (forums pour l’investissement responsable nationaux) membres, et des membres de ces derniers : le tout, dans le but de saisir les opportunités offertes par la mise en œuvre du plan d’action au niveau des marchés nationaux. «Le conseil est d’avis que ces opportunités incombent principalement aux SIF membres, mais qu’elles touchent également divers intérêts, notamment ceux du secteur financier, de la société civile, des ONG et du monde universitaire», indique l’ONG. AB.
Oddo BHF Private Equity gère désormais 1,9 milliard d’euros d’actifs. Gilles Michat, son directeur général, souligne l’intérêt, pour un investisseur institutionnel, de diversifier sa poche « private equity » composée essentiellement d’émissions primaires avec des portefeuilles secondaires. Il constate en outre une progression de la gestion ESG principalement sur le marché primaire.
La Commission européenne a autorisé sous conditions la cession de l’activité nylon du chimiste franco-belge Solvay à son concurrent allemand BASF pour un montant de 1,6 milliard d’euros. Cette décision intervient à l’issue d’un examen approfondi de l’opération, initialement annoncée en septembre 2017. Bruxelles craignait que la transaction ne réduise la concurrence sur le marché des composés en nylon, utilisés notamment dans les secteurs de l’automobile et de l'électronique.
CNP Assurances cherche à étoffer les équipes d’Open CNP en recrutant un chargé d’investissements. Lancé en 2016, Open CNP est un fonds de corporate venture doté de 100M€ dont l’objectif est d’identifier, investir et construire des partenariats avec les futurs leaders des secteurs de la finance, de l’assurance et de l’e-Santé. La structure investit du «seed» à la «série B» dans toute l’Europe et a investi dans 6 sociétés à date, dont October (ex-Lendix), Alan, et Lydia. Le candidat retenu sera rattaché à Jonathan Denais et Magali Noé. Au cœur du sourcing, de l’analyse et de la sélection des start-ups, il devra : Analyser les tendances du secteur et développer de nouvelles thèses ; Identifier des start-ups et sourcer de nouveaux deals ; Assurer le suivi du deal flow ; Construire votre réseau personnel et représenter Open CNP ; Participer aux rencontres avec les entrepreneurs ; Analyser les services, les marchés, la stratégie et les business plans ; Rédiger les mémos d’investissement ; Participer au processus de due diligence ; Aider au suivi des sociétés en portefeuille. Profil : CNP Assurances cherche avant tout un «early adopter» qui partage notre passion pour la technologie et entrepreneuriat. Il devra justifier de 0-2 ans d’expérience en start-up, en venture capital, private equity, ou dans un grand cabinet de conseil ou M&A. Il devra en outre être très bon communicant, avoir de bonnes compétences rédactionnelles, un anglais courant, des connaissances en Powerpoint, sur Excel et en modélisation financière.
Dans une interview au Financial Times, le fondateur de BlackRock, Larry Fink, a exprimé une note positive sur l’économie mondiale malgré «de nombreuses raisons d’être inquiets et de faire pause», estimant que les miasmes qui ont enveloppé les marchés financiers fin 2018 étaient exagérés. «Je sens bien 2019», dit-il. «Nous recalibrons les hypothèses de croissance, mais je ne vois pas de récession arriver». Le groupe américain a publié hier ses résultats 2018 (voir par ailleurs sur NewsManagers).
La Caisse des Dépôts a annoncé ce 17 janvier le transfert de activités de CDC International Capital (CDC IC), sa filiale dédiée aux co-investissements avec des fonds étrangers, à Bpifrance. Depuis son lancement en 2014, CDC IC a ainsi noué 7 partenariats stratégiques, en Asie, au Moyen-Orient ainsi qu’en Russie, aboutissant à 15 investissements dont deux ont depuis lors été cédés. D’autres opérations sont actuellement en cours de réalisation. «Le transfert de CDC IC à Bpifrance participe à la clarification des activités du groupe et à la rationalisation de ses outils d’intervention en faveur de l’accompagnement en capital des entreprises», exprime la Caisse des Dépôts par voie de communiqué. Les collaborateurs de CDC IC ont rejoint depuis la mi-décembre Bpifrance. L’activité d’investissement est intégrée à la nouvelle direction exécutive Capital Développement de Bpifrance, tandis que la direction exécutive de l’International, de la Stratégie des Etudes et du Développement assure dorénavant le lien avec les fonds souverains, dans la continuité des actions qu’elle mène déjà à ce titre. Pour Bpifrance, la reprise des activités de CDC IC doit permettre de répondre à l’enjeu majeur de mobilisation accrue de capitaux vers les entreprises françaises. Bpifrance poursuivra la conduite d’opérations de coinvestissements directs dans des entreprises françaises, notamment des ETI, aux côtés de ces investisseurs souverains, tout en cherchant à étendre le champ d’action des partenariats vers de nouveaux segments tels que le capital-risque ou le capital croissance, comme vers de nouvelles modalités tels que les investissements dans des fonds français. AB.
Marc Laffaille est arrivé à la Mutuelle des Motards en septembre 2018 pour prendre la direction des Finances et Risques, selon nos informations. Il occupait le poste de directeur des risques, des opérations et du contrôle de Swiss Life Asset Managers où il travaillait depuis avril 2014. Marc Laffaille a commencé sa carrière dans l’audit chez Deloitte en 2006 avant d’entrer dans la banque à la BRED Banque Populaire au sein de la Révision Finances & Direction de la Communication Financière de 2011 à 2014. Roxane Vancostenoble avait quitté son poste de directrice financière et risques de la Mutuelle des Motards à fin mars 2018. Elle avait pris ses fonctions en septembre 2017. La direction financière et risque était assurée par intérim. TV
Invesco lance des ETF sur la dette américaine à plus bas coût en Europe. La société propose aux investisseurs une gamme de fonds indiciels cotés spécialisés dans les obligations d'État américaines assorties de maturités 1-3 ans, 3-7 ans et 7-10 ans ou offrant une exposition diversifiée (« broad ») à l’ensemble des maturités. Les quatre fonds affichent des frais courants de 0,06 % par an.Invesco proposait déjà parmi des ETF les moins coûteux d’Europe pour les principaux indices actions et matières premièreset étoffe désormais sa gamme d’ETF obligataires. Le lancement des nouveaux ETF exposés à la dette US intervient après le lancement récent de fonds offrant une exposition simple et à bas coût aux obligations d’entreprise et aux obligations à taux variable Les bons du Trésor offrent parmi les rendements les plus élevés de l’univers des obligations d'État du G7 (au 31/12/2018). Le rendement de l’indice de référence 10-year US Treasury Bond a plus que doublé depuis le point bas touché mi-2016, à la faveur d’un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Toutefois, la Réserve Fédérale projette désormais de relever ses taux à deux reprises seulement en 2019, contre trois hausses prévues initialement. Chacun des nouveaux ETF Invesco investira en physique dans les composantes de l’indice Bloomberg Barclays US Treasury Index correspondant. Ces indices sont composés de titres de dette à taux fixe libellés en dollars émis par le Trésor américain.Le fonds Invesco US Treasury Bond Year UCITS ETF (resp. 1-3y, 3-7y et 7-10y) vise à répliquer la performance de l’indice Bloomberg Barclays US Treasury Total Return Index (resp. 1-3y, 3-7y et 7-10y). Pour atteindre cet objectif, le fonds pourra utiliser des techniques d'échantillonnage pour sélectionner les titres de l’indice. Le fonds adoptera également une approche pragmatique quant à la façon dont le portefeuille sera rebalancé au cours du mois.
Confrontés ce mercredi à la commission des finances de l'Assemblée nationale, le directeur général de la Caisse des Dépôts, Eric Lombard, et la présidente du conseil de surveillance, Sophie Errante, ont fait face à de nombreuses inquiétudes notamment liées au rapprochement imminent avec La Poste.
Volkswagen et Ford Motor ont dévoilé mardi, lors du salon automobile de Detroit, une alliance stratégique dans l’automobile destinée à leur faire économiser des milliards de dollars en combinant leurs forces. Cela commencera par un partenariat en 2022 dans la commercialisation de vans et de pickups de taille moyenne. Le groupe américain prendra également en charge le développement et la production des grands véhicules utilitaires pour l’Europe, tandis que Volkswagen se focalisera sur les utilitaires compacts. L’opération ne comporte aucun volet lié à une fusion ou une prise de participation capitalistique.
Lundi 14 janvier, la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) a dressé le bilan de sonannée 2018. Une année marquée par une augmentation de plus de 5 % des cabinets en gestion de patrimoine adhérents, soit 82 nouveaux cabinets, contre 79 en 2017. Pour les conseillers, personnes physiques, la progression de 8 % est également significative. L’association compte désormais dans ses rangs 201 membres supplémentaires, contre 165 l’année précédente. Au 31 décembre, la Chambre a dépassé le cap des 2.500 CGP représentés dans près de 1.500 entreprises. Cette évolution est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte particulier: en 2018, le régulateur a restreint le périmètre de l’activité de conseils en investissement financier (CIF) en excluant les conseils en haut de bilan. Dans le détail,ce sont surtout des CGP multi-accrédités qui ont rejoint la Chambre. En effet, le statut de CIF est seulement l’une des composantes de l’activité de ces experts du conseil en gestion privée. Ces derniers disposent de la compétence juridique appropriée (CJA) mais aussi d’une pluralité de statuts d’intermédiaires, en courtage d’assurance (IAS), en immobilier, et en opérations de banque et en services de paiement(IOBSP). Ainsi, 70 % des adhérents de la CNCGP cumulent le statut deCIF, d’IAS et d’IOBSP, selon le dernier rapport de l’ORIAS. Rappelons que 2019 sera marquée par un changement de directionà la tête de l’association. Des élections seront organisées lors de l’Assemblée générale qui se tiendra le 27 mars 2019 à Paris.