Aviva France a obtenu le label de la finance solidaire Finansol pour Aviva Impact Investing France, son fonds d’investissement dédié à l’innovation sociale et environnementale. Le respect des critères du label Finansol par Aviva France sera contrôlé annuellement par ce comité d’experts indépendants du label. Créé en 2014 et doté de 30 millions d’euros, Aviva Impact Investing France investit pour soutenir l’amorçage et le changement d’échelle d’entreprises à forte utilité sociale et environnementale, avec un horizon de placement de 5 à 7 ans. A ce jour, 44 entreprises ont été soutenues via ce fonds, avec un impact mesuré : près de 6000 emplois soutenus, près de 5 millions de Mégawatts/Heure d’énergie verte financés, environ 23 000 bénéficiaires des services de santé des entreprises du fonds et près de 150 000 tonnes de déchets revalorisés. «Nous sommes fiers de recevoir la labellisation Finansol, qui récompense l’implication d’Aviva France en faveur de l’innovation sociale et environnementale. Nous souhaitons franchir une nouvelle étape en 2019 en proposant à nos clients la gamme de solutions d’épargne et de retraite responsables la plus complète du marché français. Après l’agrément FRPS obtenu en octobre dernier, l’octroi de ce label permet à Aviva d’anticiper les évolutions attendues dans le cadre de la loi Pacte», commente Arthur Chabrol, directeur général délégué d’Aviva France et directeur de l’Excellence Technique Vie d’Aviva France. Parmi les investissements du fonds Aviva Impact Investing France figurent les entreprises Phénix (valorisation des déchets), Roger Voice (accessibilité technologique des personnes sourdes et malentendantes), Simplon.co (formation au numérique), Castalie (eau), Enercoop, Le Relais ou encore les Cuistots Migrateurs. AB.
Le groupe de réflexion international dans le secteur de l'assurance, The Geneva Association, a annoncé la nomination de Jad Ariss en tant que secrétaire général. Il prendra ses fonctions le 1er mars 2019.
Charlotte Lacoste prend la responsabilité de la direction des placements immobiliers de Covéa Immobilier. Elle exercera ses nouvelles fonctions sera sous la direction de Rémi Lot, directeur général de Covéa Immobilier. Depuis 2013, Charlotte Lacoste était directrice générale de 52 Capital, structure spécialisée dans les investissements immobiliers français du Fond Souverain du Qatar. Diplômée d’un premier master en droit des Affaires obtenu à l’Université d’Aix-en-Provence, et d’un deuxième master en Finance – Parcours Management de l’immobilier obtenu en 2005, à l’Université Paris Dauphine, Charlotte Lacoste débute sa carrière en droit immobilier au sein de cabinets anglo-saxons. En 2005, elle entre chez Morgan Stanley en tant que directrice des Placements immobiliers. De 2010 à 2012, elle rejoint Allianz Real Estate, branche immobilière du groupe Allianz, basée en France et au Benelux. Covéa Immobilier mutualise les moyens et savoir-faire des trois marques de Covéa (MAAF, MMA et GMF) dans le domaine de la gestion du patrimoine immobilier, que ce soit en matière d’immeubles de placement ou d’exploitation.
Le groupe Axa a confié à Axa IM le soin de développer le "private equity" à impact sur des thématiques sociales et environnementales, principalement dans les pays émergents. Depuis cinq ans, deux fonds de fonds ont été lancés. D’après Alexandre Martin-Min à la tête de ce projet en tant que co-directeur de la plateforme "securitised & structured assets", la prochaine étape sera de s’associer avec les gérants locaux, de faire du co-investissement et d’impliquer les autres investisseurs institutionnels.
Dans une interview au quotidienLes Echos, parue le 1er février, Jean-Pierre Mustier, directeur général d’UniCredit, livre son sentiment sur la consolidation du secteur bancaire en Europe. Jean-Pierre Mustier estime la taille «évidemment essentielle» mais note que «les fusions transfrontalières en Europe sont des opérations très complexes et le resteront à court comme à moyen terme.» «En attendant que l’Europe adopte un cadre plus favorable pour ce type d’opérations, nous devons nous organiser pour atteindre tout de même la taille critique sur certains de nos métiers. Pour UniCredit, ce n’est pas un enjeu dans la banque de réseau, mais c’est indispensable par contre sur le reste de nos métiers pour réduire nos coûts de production. C’est pour cette raison que nous avons réalisé des fusions synthétiques dans la gestion d’actifs avec Amundi et dans le courtage actions avec Kepler. L’un et l’autre sont désormais des leaders européens dans leur activité,» explique le directeur général d’UniCredit. Interrogé sur l’hypothèse d’une fusion de la banque italienne avec Société Générale, dont il a été responsable de la banque d’investissement entre 2003 et 2009,Jean-Pierre Mustier répond aux Echos que «toute opération d’ampleur n’est pas envisageable dans un horizon de moyen terme.» «Notre plan stratégique Transform 2019 est basé sur des hypothèses de croissance organique. Nous lancerons un nouveau plan à la fin de l’année 2019,» ajoute-t-il. Jean-Pierre Mustier affirmeégalement que les banquiers, y compris lui-même, doivent donner l’exemple sur le plan éthique. «C’est important pour les équipes et les clients. J’ai revendu le Jet du groupe et la berline allemande de la direction générale. Quand je voyage en Europe, j’emprunte des lignes régulières et en Italie je circule en Fiat 500,» a-t-il indiqué.
Acquisitions. Même si certaines opérations de croissance externe peinent à créer de la valeur, être actif en M&A semble doper les cours de Bourse. C’est la conclusion du premier baromètre M&A – IPO du conseil en fusions-acquisitions Societex. Après analyse des performances de 192 sociétés d’Euronext Growth entre 2008 et 2018, il apparaît selon ce baromètre que le chiffre d’affaires des sociétés acquisitives affiche une progression moyenne de 48 % entre son introduction en Bourse et le 31 décembre 2018, contre 14 % pour les sociétés non acquisitives. Pour les premières, la capitalisation boursière s’apprécie de 1,4 fois contre 0,8 fois pour les secondes sur la même période. Enfin, les entreprises acheteuses surperforment en moyenne de 5 % par an les autres sur dix ans et même de 16 % ces deux dernières années. Le baromètre révèle également qu’un tiers des 367 opérations de croissance externe de l’échantillon entre 2008 et 2018 ont été réalisées à l’étranger et que la première acquisition intervient en moyenne 1,2 an après l’IPO.
L’entrée du LSE au capital très émietté du dépositaire central intervient après celle de l’américain ICE. La gestion du collatéral intéresse la Bourse de Londres.
A compter du 1er février 2019, Thomas Béhar devient directeur financier du groupe CNP Assurances. A ce titre, il est en charge de la performance financière, de la comptabilité, de l’actuariat et de la communication financière. Pour rappel, depuis juillet dernier, l’ex-directeur financier du groupe, Antoine Lissowski assume les fonctions de directeur général du groupe, en remplacement de Frédéric Lavenir qui avait quitté inopinément ses fonctions. Diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’ENSAE (école nationale de la statistique et de l’administration économique), et actuaire agrégé de l’Institut des actuaires, Thomas Béhar est également Ingénieur général des Mines. C’est en 2002 qu’il rejoint CNP Assurances, en qualité de chargé de mission auprès du directeur des partenariats et du développement commercial. A partir de 2003, il occupera successivement les fonctions de directeur du pilotage et du contrôle de gestion, de directeur comptable France, de responsable du programme Finance Roadmap 2012 et de directeur technique Groupe. Nommé membre du comité exécutif en septembre 2013, Thomas Béhar occupait depuis décembre 2017 le poste de directeur de la performance du groupe. Il a également été président de l’Institut des actuaires et de l’Association actuarielle européenne. En parallèle de cette nomination, CNP a également annoncé celle de Vincent Damas en tant que directeur des risques Groupe, de Corinne Gouthière comme directrice de l’audit interne Groupe et de Marie Grison, au poste de secrétaire générale Groupe. AB.
Selon nos informations, Anne Courrier, directrice des partenariats stratégiques et des investissements de Malakoff Médéric depuis 2016, a quitté le groupe ce mois-ci. Un départ qui ferait suite au rapprochement de Malakoff Médéric avec Humanis, explique une source. Pour l’heure, personne n’aurait été nommé pour lui succéder, nous assure-t-on par ailleurs. Diplômée de l’ESCP, Anne Courrier a occupé différentes fonctions à la Banque de France, à la direction des marchés de capitaux, à la direction des placements, avant d'être nommée directrice générale de BDF Gestion. A partir de 2005, elle a ensuite exercé différentes responsabilités au Fonds de Réserve pour les Retraites, où elle a notamment occupé les postes de directrice d’investissement en charge du suivi des mandats obligataires, de responsable du département gestion d’actifs cotés, et de responsable de la gestion déléguée. En 2010, Anne Courrier rejoint Fédéris Gestion d’Actifs, filiale de gestion d’actifs du groupe Malakoff Médéric, en qualité de directrice générale, avant de devenir présidente du directoire entre 2012 et 2015. AB.
Selon le journal Les Echos, les réserves constituées par le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) pourraient prochainement être mises à contribution, à hauteur de quelques centaines de millions d’euros, pour pallier le manque d’investissements dans les Ehpad. Ces résidences médicalisées seraient en effet, pour une grande partie d’entre elles, vétustes et nécessitent d'être restructurées et modernisées. A partir de 2024, la CRDS prendrait le relais. La caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) devrait en effet s'éteindre, ce qui libérerait les ressources qu’elle reçoit sous forme notamment de CSG et de CRDS. Contactée par la rédaction d’Instit Invest, le FRR n’a cependant ni souhaité faire de commentaire, ni même confirmer cette «rumeur», indiquant essayer «de faire de son mieux compte tenu de ses contraintes y compris l’incertitude qui l’entoure». Le FRR gère plus de 34 milliards d’euros d’actifs à fin septembre 2018. Initialement créé en 2001 pour gérer les sommes qui lui ont été affectées jusqu’à fin 2010 et constituer des réserves destinées à contribuer à la pérennité des régimes de retraites, le fonds de réserve ne perçoit plus de recettes depuis la réforme des retraites de 2010 et verse annuellement 2,1 milliards d’euros à la Cades en plus d’un soulte à la Cnieg, dont la valeur est indexée sur la performance de l’actif du FRR. Mais le FRR fait face à de nombreuses supputations quant au rôle qui lui sera conféré à compter de l’amortissement de la dette de la Cades, prévu pour 2024. Pour certains, il pourrait notamment constituer un fonds de protection pour atténuer les effets de la réforme des retraites à venir sur les revenus les plus faibles. Pour d’autres, ses réserves pourraient contribuer à équilibrer les comptes des régimes de salariés du privé, selon trois scénarios envisagés par le Conseil d’orientation des retraites (COR). Dans tous les cas, «il est essentiel d’assigner rapidement au FRR une stratégie claire» à partir de 2025, pour lui permettre de faire fructifier au mieux les sommes accumulées, écrit le secrétariat général du COR dans une note présentée au conseil le 11 juillet dernier. Dans six ans, le fonds de réserve disposera d’environ 15 milliards d’euros selon les calculs du COR, qui estime que le FRR «apparaît assez largement sous-dimensionné face aux déficits [du système de retraites] restant à couvrir».
JPMorgan Asset Management a obtenu l’autorisation du régulateur chinois China Securities Regulatory Commission pour vendre en Chine deux fonds domiciliés à Hong Kong, rapporte le Financial Times. Le groupe américain pourra distribuer son fonds actions Asie dividendes et obligations monde aux investisseurs chinois par le biais de sa joint-venture locale, China International Fund Mangaement. Le feu vert intervient après une attente de près de deux ans pour l’un des fonds, selon des sources proches du dossier.
Pierre-Olivier Billard, responsable du département Allocation d'actifs du FRR, décrit les pratiques du fonds en matière de gestion des risques. Des procédures entièrement réalisées en interne, qui ont permis au FRR de remporter le Prix de la Meilleure initiative en matière de pilotage de l'allocation stratégique d'actifs des Couronnes Instit Invest 2018.
La holding du groupe Prévoir ( Société Centrale Prévoir) a annoncé l’acquisition de l’ensemble des activités d’AssurOne Group, courtier digital spécialisé dans la distribution d’assurances à destination des courtiers en marque blanche, pour développer son canal de distribution digital. Créé en 2004, AssurOne Group est détenu depuis 2014 par un fonds d’investissement britannique. « Dans un marché où l’assurance est en pleine transformation, les grands acteurs doivent faire face aux exigences et aux nouvelles habitudes de consommation d’un service toujours plus proche, plus individualisé, plus rapide et plus performant. Aussi avons-nous estimé que nos technologies alliées à nos expertises respectives seraient un moteur clé de succès pour notre développement. », estime Patricia Lacoste, président directeur général de Prévoir, citée dans un communiqué. Les deux entités conservent leur identité et leurs savoir-faire propres, pour ainsi respecter la trajectoire et la vocation de chacun. Prévoir gère plus de 4 milliards d’euros d’actifs et détient plus d’1,4 million de contrats en portefeuille. En 2017, le chiffre d’affaires assurance du Groupe est de 584,8 millions d’euros. Le capital de la Société Centrale Prévoir est détenu à 70% par les descendants des familles fondatrices et à 30% par des salariés actifs et retraités. En 2017, le chiffre d’affaires d’AssurOne Group est de 35,7 millions d’euros.
Hélène Falchier rejoint au mois de janvier Portag3 Ventures, un investisseur early-stage consacré aux fintechs. Elle quitte ainsi CNP Assurances, où elle occupait depuis 2016 le poste de directrice générale de son programme de capital-risque, Open CNP. C’est au conseil d’administration d’Alan, assurtech dans laquelle Open CNP et Portag3 ont investi en 2016, qu’elle a rencontré les équipes de Portag3. Très impliquée dans le capital-investissement, Hélène Falchier a notamment été responsable de la division Private Equity de CNP Assurances, au cours d’une carrière de 11 ans au sein de l’assureur français. Elle est également connue pour son rôle de présidente du club AFIC LPs (Association française des investisseurs pour la croissance, dorénavant France Invest), qu’elle a occupé entre 2015 et 2018. «Basée en France, Hélène sera un membre clé de l’équipe d’investissement de Portag3 et se concentrera principalement sur le sourcing et la création d’opportunités d’investissement en Europe», indique le fonds dans un communiqué. Portag3 Ventures est un fonds d’aide au démarrage créé en 2016 au sein de la société de gestion Corporation financière Power, en collaboration avec Great-West Lifeco et la Société financière IGM. Le fonds a annoncé fin octobre 2018 une clôture de 198 M$ pour son deuxième fonds de technologies financières. AB.
Aviva Investors has grand ambitions in Italy. The British asset management firm opened an office in Milan last year, and has recruited Paolo Sarnon as head of wholesale for southern Europe. In an interview with Bluerating, Sarnon explans that Aviva Investors considers Italy to be “a fundamental market for the growth strategy in continental Europe.” In Italy, “we are investing a lot: we have an ambitious three-year development plan,” Sarnon says. The recent opening of an office comes as part of this move: “it will facilitate dialogue with clients, which is necessary in order to build long-term partnerships and strengthen our presence in the market,” he says. The wholesale segment, including wealth and fund of fund managers, is the primary target. “We are also closely watching institutionals (pension funds and retirement planning institutions) and financial advisers,” says Sarnon.
Quatre investisseurs institutionnels (AG2R La Mondiale, Aviva, Axa et la Cavamac) font le point sur une année 2018 chahutée sur les marchés et plombée par des taux bas. Ils livrent leurs convictions pour 2019, empreintes d'une grande prudence mais pas de catastrophisme. Philippe Brossard, directeur recherche, ISR et Développement d’AG2R La Mondiale ; Philippe Taffin, directeur des investissements d'Aviva France ; Pascal Christory, directeur des investissements du groupe Axa ; Pierre-Maxime Duminil, directeur général de la Cavamac, prennent la parole.
La stratégie d'investissement de la Cavamac sera en grande partie liée à la publication ou non du décret sur les caisses des professions libérales, concernant la gestion d‘actifs. Quoi qu'il en soit, l'accent sera mis sur l'immobilier qui avait été délaissé, ainsi que sur les actions où la Caisse est prête à prendre des risques. Pierre-Maxime Duminil, directeur général de la Caisse d'Allocation Vieillesse des Agents Généraux (Cavamac), livre son bilan de l'année 2018 et ses perspectives pour 2019.
Le groupe Vyv pourrait se donner des moyens financiers plus importants pour investir grâce à l’augmentation de capital de Vyv Invest. Le groupe va également centraliser à terme l'ensemble de la gestion d'actifs dans Egamo.
L’impact investing n’est plus l’apanage de la seule économie sociale et solidaire, dès lors qu’il y a des mesures quantifiables de la performance, selon Jean-Guillaume Péladan, le directeur de la stratégie Environnement chez Sycomore Asset Management. La société de gestion a développé sa propre métrique, la Net Environmental Contribution (NEC), qu’elle a décidé d’ouvrir aux autres acteurs de la finance.
Pimco a annoncé travailler en partenariat avec sa société mère, Allianz, pour lancer sa nouvelle activité d’ILS (Insurance-Linked Securities). Allianz aura la charge de sourcer le risque de catastrophe sous forme de réassurance collatérisée et d’autres investissements structurés, tout en maintenant des procédures de souscription et de construction de portefeuille indépendantes. Cette approche donnera à Pimco «la flexibilité nécessaire pour générer des rendements ajustés du risque attractifs pour ses clients», explique la société de gestion dans un communiqué. Les investisseurs et les assureurs sont en effet de plus en plus demandeurs de produits réunissant les marchés de l’assurance et les marchés financiers. Ces produits appelés ILS sont généralement destinés à des investisseurs notamment institutionnels qui souhaitent accéder aux risques d’assurance pour diversifier leur portefeuille, par exemple au moyen d’obligations catastrophes (Cat bonds) ou de contrats de réassurance privés. Nommé vice-président exécutif de Pimco, Rick Pagnani aura la responsabilité de lancer la toute première activité ILS de la société de gestion. «Le marché des ILS, qui présente une faible corrélation avec les autres classes d’actifs et une sensibilité limitée aux fluctuations des taux d’intérêt, est d’une importance stratégique pour la plateforme de placements alternatifs de Pimco, laquelle présente des actifs sous gestion de plus de 34 milliards de dollars», fait valoir le gestionnaire d’actifs. Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), filiale du groupe Allianz spécialisée dans les risques industriels, soutiendra l’activité ILS de Pimco en lui donnant accès à son réseau international de souscription et aux capacités de structuration des transactions de son équipe Capital Solutions. Pour mémoire, fin 2018, AGCS avait réorganisé sa ligne d’activité Alternative Risk Transfer (ART) en deux nouvelles équipes spécialisées. L'équipe des Insurance-Linked Securities (ILS) basée aux Bermudes était alors devenue une ligne d’activité à part entière dénommée Capital Solutions, dirigée par Richard Boyd, alors directeur de la souscription d’ART. AB.
Le groupe d’assurance Camacte a acquis auprès du groupe immobilier lyonnais 6ème Sens Immobilier un immeuble de bureaux de 1 130 m², nous apprend Business Immo. Le bâtiment est situé 5 rue Bachaumont, dans le 2ème arrondissement de Paris. Construit en 1910, l’immeuble fera l’objet d’une restructuration lourde conçue par le Studio Vincent Eschalier. Il bénéficiera à sa livraison, en janvier 2020, d’un rooftop et d’une terrasse panoramique.
La mutuelle Unéo, qui a obtenu en 2018 pour la deuxième fois le référencement du ministère des Armées, ouvre son nouveau plan stratégique 2019-2024 qui sera mis en œuvre par Quentin Bériot, directeur général. Pour les 5 années à venir, l’enjeu de la mutuelle est de développer sa position auprès de la communauté défense-sécurité. «Il s’agit surtout de s’allier à ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs», indique la mutuelle qui a créé en 2016 un pôle de protection sociale sécurité-défense au sein d’Unéopôle avec la GMF (groupe Covéa) et la MGP, la mutuelle générale de la police. Le plan vise à «renforcer la préférence pour Unéo de ceux qui appartiennent à la communauté défense et de leurs proches ; accompagner ses adhérents et leur famille dans leur parcours de vie en étant à la hauteur de leur engagement ; poursuivre la modernisation de l’entreprise et cultiver le lien qui unit les adhérents, les élus et les collaborateurs de la Mutuelle afin d’enrichir l’excellence du service ; promouvoir son modèle affinitaire dans l’optique de construire des solutions partagées avec d’autres acteurs non lucratifs de l’économie sociale et solidaire». Tv
Le gérant de fonds milliardaire Ken Griffin a acquis le logement le plus cher jamais vendu aux Etats-Unis, payant 238 millions de dollars pour un appartement donnant sur Central Park à New York City, rapporte le Financial Times. Cette acquisition record intervient quelques jours après que l’on a appris que Ken Griffin achetait une demeure à Londres pour 95 millions de dollars, toujours selon le FT. L’appartement de New York est situé dans l’immeuble de luxe du 220 Central Park South. Ken Griffin possède déjà quatre appartements de luxe à Chicago, où sa société Citadel est basée, six biens à Palm Beach en Floride, un appartement de 60 millions de dollars à Miami et deux maisons à Hawaii.
Au cours d’une interview à NewsManagers, Didier Le Menestrel, président et fondateur de La Financière de l’Echiquier (LFDE), et Christophe Mianné, directeur général de la société, font le point sur le rapprochement avec Primonial et une année 2018 difficile.
Selon une enquête de Mediapart, l'acteur et réalisateur français a placé plusieurs millions de dollars dans des hedge funds domiciliés aux îles Caïmans.
Le temps partagé permet aux directeurs financiers (DAF) de se tailler une activité sur-mesure… tant pour eux-mêmes que pour leurs clients. A la clé, une liberté retrouvée et le sentiment de se sentir utile.
Ardian a annoncé la vente de ses 18% au capital de Spie Batignolles, qui intervient notamment dans l’immobilier. Après cette opération, 360 collaborateurs de Spie Batignolles sont engagés au capital et détiennent majoritairement le groupe. A l’occasion de cette cession, de nouveaux investisseurs financiers entrent au capital : EMZ Partners, Tikehau Investment Management, Société Générale Capital Partenaires, IDIA Capital Investissement et SOCADIF Capital Investissement. Ardian était présent au capital de Spie Batignolles depuis 2014. Il avait acquis la participation détenue auparavant par Equistone. Le groupe a réalisé 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018 et emploie plus de 7.000 collaborateurs.
La Société d’assurances de consolidation des retraites de l’assurance (Sacra) a obtenu le 18 décembre dernier l’agrément de l’ACPR pour transformer son agrément administratif en tant que Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire (FRPS). Selon les déclarations à l’IPE de Stève Baumann, président du directoire de la Sacra, le FRPS disposerait d’un portefeuille d’investissement d’environ 3 milliards d’euros, lequel bénéficierait d’un traitement prudentiel plus compatible avec le caractère à long terme de ses engagements que celui prévu par Solvabilité 2. Les nouveaux véhicules de retraite professionnelle sont soumis à un cadre réglementaire combinant des éléments de la première directive des IRP et de Solvabilité 2. Ces nouveaux fonds de pension sont exemptés des charges de capital et des autres exigences financières.
Alain Montarant, en tant que président de la Macif, bénéficiera en 2019 d’une hausse de 62,5% de sa rémunération annuelle passant de 160.000 à 260.000 euros, accordée lors du conseil d’administration du 18 décembre, révèle le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 23 janvier. A cela s’ajoute des avantages en nature de 3.864 euros. Par ailleurs, Alain Montarant préside le conseil d’administration d’OFI Asset Management dont la Macif détient 60,9% du capital (aux côtés notamment de Matmut avec 25,8%). A ce titre, il perçoit une rémunération de 121.623 euros. Sa rémunération globale approche donc les 400.000 euros. Des chiffres confirmés par la Macif. Le Canard Enchaîné rappelle que « longtemps, la fonction de président d’une mutuelle, élu par les sociétaires, a été considérée comme honorifique. A son arrivée en 2014, Alain Montarant a vainement exigé une large indemnisation ». En 2018, il propose une augmentation de 10% aux administrateurs qui décident à leur tour d’accorder le relèvement de la rémunération de leur président. Ce dernier déclare au Canard Enchaîné qu’il est dans une fourchette correcte par rapport aux autres mutuelles. Dans un communiqué de presse, la Macif explique que «depuis 2012, date la mise en place de la grille d’indemnités des administrateurs aucune évolution n’avait été apportée. Un comparatif des rémunérations des dirigeants des groupes mutualistes relevant du code des assurances a mis en exergue un écart de la rémunération du Président à situation comparable. Les résultats de la stratégie mise en œuvre depuis 2015 ont généré une dynamique positive de développement du groupe et de son sociétariat ainsi que des transformations majeures. L’élargissement des responsabilités du président, qui s’exercent désormais sur un périmètre groupe élargi».