La stratégie climatique et la rémunération des dirigeants sont les domaines dans lesquels les investisseurs institutionnels ont le plus rapidement évolués. Pierre Valentin, président du directoire d’Ecofi Investissements, nous explique comment sa société parvient, de son côté, à faire pression sur les entreprises pour une meilleure prise en compte de ces enjeux.
La banque Neuflize OBC vient de créer «Philgood Foundation by Neuflize OBC», un fonds de dotation destiné à faciliter l’engagement philanthropique de ses clients privés et entreprises. Entité distincte de la banque, Philgood Foundation by Neuflize OBC sera pilotée par une équipe dédiée chargée de sélectionner des projets innovants dans les domaines de la préservation du patrimoine humain et naturel (culturel, artistique, historique, environnemental, etc.) ; de l'éducation et de la recherche ; et de la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et toutes formes de discrimination. Philgood Foundation by Neuflize OBC propose une solution «clé en main» aux mécènes en fonction de leurs souhaits d’implication et des domaines qu’ils souhaitent encourager. Le fonds de dotation offre ainsi trois alternatives pour s’engager : faire un don global qui est ensuite alloué à l’ensemble des projets soutenus par le fonds ; choisir une thématique précise parmi celles soutenues par Philgood Foundation by Neuflize OBC ; ou bien demander aux équipes de trouver un projet dédié dans un domaine précis. Quel que soit le choix retenu, l’intégralité des dons est reversée à des structures d’intérêt général. Se caractérisant également par une totale transparence, le fonds de dotation établira chaque année à l’attention de ses grands mécènes, un rapport d’activité individualisé détaillant l’affectation des dons, leur utilisation par les organismes bénéficiaires, le suivi du respect des différentes charges fixées par le donateur et l’impact du soutien sur la réalisation du projet financé. Il est administré par un conseil comprenant quatre administrateurs dont l’un sera indépendant, à savoir Guillaume Gibault, fondateur de l’entreprise» Le slip français». Neuflize OBC est déjà très impliqué dans le mécénat notamment culturel, comme en témoigne son engagement auprès de la Cinémathèque française, le Jeu de Paume, ou encore la Maison européenne de la photographie. L’institution s’est par ailleurs dotée d’une fondation d’entreprise qui soutient - toujours dans le domaine des arts de l’image - l’enseignement, la recherche et l’action sociale. Celle-ci accompagne notamment de nombreux programmes pédagogiques et de résidences, et facilite l’accès de publics spécifiques à l’art, tels que les jeunes publics ou encore les publics empêchés. AB.
Après avoir levé 10 millions d’euros en novembre auprès de la banque franco-allemande Oddo BHF, Caphorn Invest et Sigma Gestion, la plateforme Wizbii clôture ce tour de table avec un investissement supplémentaire de 2,5 millions d’euros mené par la Matmut Innovation, aux côtés de Swen Capital et Alliance Entreprendre. «La Matmut est entrée au capital afin de nous aider à acquérir de l’expérience dans le domaine de l’assurance, pour générer, demain, de nouveaux produits», explique à L’Agefi Benjamin Ducousso, cofondateur et directeur général de Wizbii. Créée en en 2011, Wizbii s’est spécialisée dans la création de solutions pour faciliter le quotidien des jeunes, en lançant notamment un site de recherche de stages et d’emplois. La société entend désormais se diversifier et créer des produits dans le domaine de l’assurance, de la couverture santé, de la mobilité ou encore de l’accès au logement. Basée à Grenoble, avec des bureaux à Pau et à Paris, Wizbii revendique 6.000 nouveaux inscrits sur sa plate-forme chaque jour. Les fonds récoltés lors de son augmentation de capital serviront à structurer ses équipes pour accélérer la création d’une offre diversifiée en France, même si Wizbii est aussi présente en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne à travers sa plate-forme pour l’emploi. Daxia Rojas
Près de 150 investisseurs institutionnels, gestionnaires d’actifs et fournisseurs de services financiers du monde entier, représentant USD 6800 milliards de fonds investis à travers l’association Swiss Sustainable Finance, font front commun à travers une lettre ouverte demandant aux fournisseurs d’indices de retirer les armes controversées des indices conventionnels. Envoyée à des représentants de FTSE Russell, Morningstar, MSCI, S&P Dow Jones Indices et STOXX, la lettre a également été publiée dans le Financial Times, la Neue Zürcher Zeitung et Le Temps, avec la liste des signataires appelant les fournisseurs d’indices à agir. L’investissement dans des sociétés liées à des armes controversées est d’ores et déjà contraire à certaines conventions internationales et réglementations nationales. Mais les indices conventionnels continuent à les inclure. Pour les investisseurs actifs qui utilisent des indices de référence standard, exclure ces sociétés signifie exposer les portefeuilles à des erreurs de suivi supplémentaires, ainsi qu’à un surcoût. Quant aux investisseurs passifs, ils n’ont, pour le moment, souvent pas le choix, car leurs stratégies répliquent en grande majorité les indices traditionnels, sans possibilité d’exclusion. Aujourd’hui, les investisseurs qui suivent les indices conventionnels contribuent tous au financement de sociétés impliquées dans les armes controversées. «Ajuster les portefeuilles des investisseurs aux valeurs et normes établies devient la nouvelle normalité pour les fonds de pension ainsi que pour d’autres investisseurs institutionnels, estime Sabine Döbeli, CEO de Swiss Sustainable Finance. Le fait que notre initiative ait obtenu le soutien d’un aussi grand nombre d’organisations constitue un signal fort à destination des fournisseurs d’indices. Nous considérons donc comme une conséquence logique que cette exigence soit prise en compte dans les indices mondiaux.» Parmi les 149 signataires de la Swiss Sustainable Finance, figurent notamment Bâtirente, la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud, la Caisse de pensions ECA-RP, la Caisse Inter-Entreprises de Prévoyance Professionnelle ou la Fondation de la métallurgie vaudoise du bâtiment. AB.
ArcelorMittal a annoncé vendredi avoir procédé à l'évacuation d’environ 200 personnes autour de sa mine de Serra Azul, située dans l’Etat de Minas Gerais, au Brésil, en raison d’inquiétudes sur la sécurité d’un barrage de résidus. Le sidérurgiste européen a décidé cette évacuation après avoir reçu un nouveau rapport sur le barrage réalisé par une commission indépendante.
Dans une lettre au Ministre des Finances, Norges Bank a présenté son travail sur la stratégie immobilière du Government Pension Fund Global, le fonds norvégien. Le comité exécutif a adopté une nouvelle une nouvelle stratégie immobilière. L’objectif est un portefeuille immobilier représentant 3 à 5 % des actifs du fonds. Le portefeuille immobilier pourra comprendre des investissements immobiliers cotés et non cotés, et la part de l’immobilier cotée n’est pas limitée. « Le portefeuille immobilier doit être largement diversifié et la stratégie doit être simple et privilégier les investissements efficients en termes de coûts requérant des ressources limitées », indique un communiqué. Compte tenu de la volonté de limiter le portefeuille d’immobilier non coté et du souhait d’intégrer l’immobilier coté et non coté, le comité exécutif estime qu’il n’y a plus de sens à conserver la gestion d’immobilier non cotée séparée. En conséquence, la filiale NBREM sera intégrée au sein de NBIM. LM
Réunis par l’Amrae, les acteurs de la maîtrise des risques tiennent congrès à Deauville du 6 au 8 février. Focus sur ces professionnels chargés d’anticiper le pire.
La ministre des Transports Elisabeth Borne a confirmé la construction du CDG Express, un train rapide devant relier Paris à l’aéroport de Roissy, contesté par des habitants et élus d’Ile-de-France, qui craignent que les travaux ne perturbent trop le RER B. «Le contrat de concession sera signé dans les prochains jours. (...) L’objectif est de mettre en service pour les JO (les jeux Olympiques de 2024, NDLR)», a-t-elle assuré dans une interview au Parisien.
Malgré une fin d’année 2018 compliquée pour les marchés, la Caisse des Dépôts a su éviter la casse. Avec un accroissement net de son encours de 4 milliards d’euros en un an, son portefeuille atteint aujourd’hui quelque 154 milliards d’euros, répartis à hauteur de 64 milliards d’euros pour la section générale et 90 milliards d’euros pour le fonds d’épargne. La bonne collecte du livret A (+6,5 milliards d’euros centralisés à la Caisse) et les dépôts juridiques côté section générale (3,5 milliards) auront ainsi compensé une baisse liée à un effet marché de 6 milliards d’euros. «Ce chiffre est imputable à hauteur de 2 milliards d’euros à une remontée des spreads et à quelques mouvements sur les obligations indexées sur l’inflation en fin d’année dernière”, explique à Instit Invest, Joël Prohin, responsable du pôle gestion des portefeuilles de l’institution. «Les effets restent cependant limités pour la Caisse des Dépôts, qui privilégie une gestion buy and hold au mark to market». La chute du marché actions a par ailleurs lourdement pesé. Car au sein du portefeuille de la section générale, cette classe d’actifs représentait quelque 34% (à fin 2017), et au sein du fonds d’épargne à 17%. Mais là encore, la caisse a su faire face. «La politique de couverture partielle des actions, mise en place en septembre 2018, a très bien fonctionné», commente en effet Olivier Mareuse, directeur des fonds d’épargne et des gestions d’actifs. Une protection qui concerne d’ailleurs surtout le fonds d’épargne, tenu d’être liquide et donc plus sensible que la section générale. Un matelas de plus-values latentes Il faut dire que la caisse a également fait preuve d’un bon timing pour ses investissements pour résister à ce contexte défavorable. «Nous avons accumulé des liquidités avant d’accélérer les investissements à partir d’octobre», se félicite Olivier Mareuse, qui ne montre aucune inquiétude quant aux effet de cette conjoncture : «Un recul du marché tel que celui que nous avons connu fin 2018 n’est pas de nature à remettre en cause notre capacité à dégager régulièrement des plus-values». Et pour cause, la gestion long terme de l’institution lui permet de disposer de réserves de plus-values latentes diversifiées, notamment grâce à l’immobilier et aux actions. De quoi alimenter le principal objectif du pôle gestion d’actifs : la contribution aux résultats du groupe. Pour rappel, en 2017, la gestion d’actifs a contribué à environ 1,5 milliard au résultat de 3,3 milliards pour les deux bilans. Les résultats pour l’année 2018 devraient pour leur part être publiés d’ici le mois d’avril. AB.
Entièrement autonome dans son pilotage des risques, Agrica a adopté récemment un outil permettant une évaluation prospective des risques et de la solvabilité du groupe. Dans le cadre de sa participation aux Couronnes 2018, Pierre Richert, directeur financier de l'institution, détaille les actions menées par ses équipes dédiées à la gestion du risque, et insiste sur l'importance de la formation des administrateurs et salariés sur la gestion d'actifs.
Les courtiers Siaci Saint Honoré et CLC Assurances ont annoncé ce 5 février la conclusion d’un partenariat industriel et financier. Siaci Saint Honoré prend une participation majoritaire dans le capital du courtier bordelais, dont les dirigeants entrent en contrepartie au capital de Siaci, selon un communiqué. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées. Siaci se renforce ainsi auprès des ETI mais également des TPE et des PME. De son côté, CLC Assurances étoffe son offre de produits destinés aux entreprises, ainsi que sa base de clientèle en France. Siaci assure 2,5 millions de personnes et réalise un chiffre d’affaires de plus de 350 millions d’euros en 2017, contre des revenus de 3,2 millions d’euros pour CLC en 2017.
La Cour des comptes a présenté son rapport annuel, mercredi 6 février. Elle a notamment fait le point sur le traitement des contrats d’assurance vie en déshérence et des comptes bancaires inactifs, la gouvernance et la gestion financière de l’Agence Française de Développement et passé en revue l’usage des fonds publics des fonds européens structurels et d’investissement (FESI). Contrats en déshérence : « le bilan quantitatif doit être conforté, notamment du côté du secteur bancaire » Depuis la loi de juin 2014, dite « loi Eckert » et son entrée en vigueur en 2016, les banques et les assureurs ont une obligation renforcée dans l’identification des comptes inactifs et des contrats d’assurance vie non réglés et l’information de leurs bénéficiaires. A fin 2015, la Cour des comptes avait revu fortement à la hausse sa première estimation des stocks des contrats d’assurance vie en déshérence à 5,4Mds d’euros. Après le transfert des contrats les plus anciens à la Caisse des dépôts ou au titre de la prescription trentenaire, 4,7 Md€ restaient encore à régler fin 2017. Les magistrats saluent un « progrès indéniable » et des premiers résultats « encourageants » depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Chez les assureurs, « des ressources significatives ont été affectées aux chantiers d’apurement des stocks. Ainsi, les effectifs chargés de ces tâches ont été multipliés par dix entre 2008 et 2015, et plus de 150 000 dossiers ont été confiés à des cabinets de généalogistes ou d’enquêteurs spécialisés en 2015. La plupart des entreprises se sont dotées de « comités déshérence », qui décident des suites à donner aux dossiers dont le bénéficiaire n’a pas été retrouvé. », présente le rapport. En 2016, quelque 2,2 milliards d’euros ont ainsi pu être versés aux bénéficiaires et deux milliards en 2017. Mais, « le bilan quantitatif doit être conforté, notamment du côté du secteur bancaire qui n’a pas les mêmes obligations de recherche des bénéficiaires que le secteur des assurances », souligne la Cour. Le dispositif n’a pas encore atteint son « régime de croisière (…) l’apurement des stocks anciens n’est pas terminé et l’érosion est lente ». AFD : « le groupe doit progresser dans la qualité de sa gestion et davantage maîtriser ses coûts salariaux » La Cour des comptes a souhaité contrôler l’Agence française de développement qui met en œuvre la politique d’aide bilatérale de la France (60% de l’aide publique au développement de 10Mds€). L’AFD s’est appuyée sur le modèle économique d’une banque de développement recourant essentiellement aux marchés. L’établissement élargit également sa démarche au développement durable pour répondre aux ambitions de la France. « Avec des ambitions et des engagements financiers élargis, le groupe doit progresser dans la qualité de sa gestion et davantage maîtriser ses coûts salariaux. Une réelle politique d’évaluation, mais aussi de mesure de la performance des financements du groupe doit être mise en œuvre, afin de satisfaire aux exigences de redevabilité de l’Agence. Enfin, l’État doit valider les choix économiques et financiers et s’assurer de la soutenabilité financière du groupe, au service des objectifs de sa politique d’aide au développement », estiment les auteurs du rapport qui recommandent à l’AFD de s’assurer que le besoin de financement à long terme des objectifs de croissance d’activité assignés d’ici 2020 est cohérent avec ses contraintes prudentielles ; et de veiller à ce que le conseil d’administration statue effectivement sur la stratégie, le modèle économique et la politique d'évaluation. Fonds européens pour l’Outre-mer : « Les gestionnaires ont pu privilégier la dépense par rapport à la mesure de la performance et au contrôle des risques d’irrégularité » Les fonds européens structurels et d’investissement (FESI) sont destinés au développement économique, social et territorial, le développement rural, ainsi que la pêche et les affaires maritimes, destinés notamment à l’Outre-mer (pour la France : la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, la Guyane, La Réunion, Mayotte). Ces fonds dont la gestion est déléguée aux régions, sont fortement utilisés mais avec des qualités de gestion inégales. « La disponibilité et l’abondance des fonds européens ont pu conduire les gestionnaires à faire des choix dont la pertinence, dans certains cas, n’était pas suffisamment établie », relève la Cour des comptes. Les six territoires français ont bénéficié de 3,9 milliards d’euros pour la période 2007-2013 et 4,8 Mds pour 2014-2020. Les gestionnaires ont pu « privilégier la dépense par rapport à la mesure de la performance et au contrôle des risques d’irrégularité », selon la Cour. TV
Le pôle gestion d’actifs du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo, représenté par Eurizon Capital, a vu son bénéfice net 2018 reculer de 7,7 % à 455 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation est ressorti à 21,1 %, contre 20 % en 2017. Côté banque privée, le groupe a dégagé un bénéfice net en repli de 4,5 % à 849 millions d’euros. Cela intervient alors que la banque dans son ensemble a enregistré un bénéfice net de 4,05 milliards d’euros, «le meilleur depuis 2007».
Il est probable que le rapprochement entre Siemens Mobility et Alstom soit bloqué par la Commission européenne, a affirmé mardi Henri Poupart-Lafarge, le PDG d’Alstom, dans une interview publiée sur le site internet du Figaro. Une source du ministère français de l’Economie a également reconnu cet après-midi s’attendre à un veto. La Commission européenne devrait officialiser sa décision demain à midi.
Nordic asset manager Nordea Asset Management has opened an office in Belgium,NewsManagers has learned. The branch has been granted the agreement to operate in Belgium on 22 January 2019 by local financial market regulator FSMA. The office is located in Anderlecht, a municipality of Belgium’s capital Brussels. The Belgian market was hitherto adressed from Luxembourg. The option of opening of a Belgian office by Nordea Asset Management was considered by Christophe Girondel, global head of distribution at Nordea AM, in an interview with Investment Officer mid-December, as the firm was seeing a rising demand for its products in Belgium.
Ingenico a annoncé lundi matin la nomination de Michel-Alain Proch comme directeur financier. Il remplace Nathalie Lomon, qui a décidé de quitter la société en 2018. Michel-Alain Proch occupait auparavant le poste de vice-président exécutif et directeur de la stratégie digitale de l’entreprise de services numériques Atos. Le changement de directeur financier intervient suite à la nomination en novembre dernier de Nicolas Huss au poste de directeur général, à la place de Philippe Lazare.
Arrivé en décembre 2018 pour reprendre la direction générale de l’Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp), Laurent Galzy, donne sa première interview presse à Instit Invest. Il souhaite poursuivre le travail déjà réalisé par son prédécesseur, Philippe Desfossés, qui a occupé ce poste durant dix ans, en privilégiant l'approche ISR et une allocation davantage diversifiée.
Fort de son expérience de haut fonctionnaire à Bercy et d'un bilan réussi comme directeur financier d’Aéroports de Paris, Laurent Galzy prend les rênes de l’Erafp en connaissant les enjeux du secteur public et ceux de la performance économique et financière d'un grand groupe. Maniant le sens de la mesure et de la coopération, il veut incarner la continuité, tout en ayant en ligne de mire la future réforme des retraites.
Nordea Asset Management (NAM) a annoncé lundi 04 février le lancement d’un nouveau fonds obligataire ESG au sein desa gamme «STARS». Baptisé Nordea 1 – Emerging Stars Bond Fund (BP-USD LU1915689316; BI-USD LU1915689829) le fonds investira donc sur la dette des marchés émergents en intégrant le filtre ESG mis en place dans toute la gamme STARS, combinantdes standards élevés vis-à-vis des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance avec un engagement pro-actif. «Compte tenu de l’importance économique grandissante des marchés émergents, la dette des pays émergents devrait continuer à délivrer des rendements ajustés aux risques intéressants à moyen et long terme», indique dans un communiquéThede Rüst, directeur de l'équipe obligataire marchés émergents et gérant du fonds. Cette annonce intervient trois semaine seulement après le lancement d’un autre fonds de la gamme dédié au marché nord américain.
Ingenico a annoncé lundi matin la nomination de Michel-Alain Proch au poste de directeur financier à compter d’aujourd’hui. Il remplace Nathalie Lomon « qui a décidé de quitter la société en 2018 », a précisé le groupe de terminaux et de services de paiements. Nathalie Lomon s’est engagée à rester jusqu'à la fin du mois de février pour « faciliter la transition ».
In an interview with NewsManagers, Jean-Philippe Dorp, chairman of CFA Society France, which gathers French CFA charterholders, discusses the development of the association and the evolution of the CFA diploma. He also responds to the remarks on the institute made by H2O Asset Management's CEO Bruno Crastes during the Natixis Global Summit last November.
Pour OFI AM, l’international est une priorité. Dans son plan stratégique «OFI 2020», le développement dans les Nouveaux Territoires, c’est-à-dire l’international, fait partie des axes de développement de la société de gestion, parallèlement à la distribution en France. La mise en place de la stratégie passe par quelques points d’ancrage forts à l’étranger, dont notamment l’Allemagne comme relais de croissance. La société de gestion, dont les encours s’élèvent à quelque 72 milliards d’euros, n’a pas voulu aborder le marché allemand en solitaire. «Le marché allemand est un marché attractif, dynamique, mais c’est aussi un marché difficile, très concurrentiel», a indiqué à NewsManagers Christophe Mallet, directeur du développement international chez OFI AM, en marge du grand rendez-vous annuel des professionnels de l’investissement engagés sur le marché allemand qui se tenait les 30 et 31 janvier à Mannheim. D’où la décision d’OFI AM de prendre langue avec un acteur local, en l’occurrence la banque régionale Oldenburgische Landesbank AG (OLB) qui est ainsi devenue officiellement, depuis septembre 2018, le partenaire stratégique exclusif d’OFI AM sur les marchés allemand et autrichien. En fait, OFI AM avait dans un premier temps, en juin 2017, signé un simple accord de distribution avec Bremer Kreditbank (BKB), la maison mère d’OLB. Mais depuis cette date, les choses ont pris une nouvelle tournure pour OLB qui a fusionné avec BKB. Dans le sillage de cette fusion avec OLB, intervenue à l’été 2018, OLB devient la marque unique du nouveau groupe et renforce ses activités de gestion, avec notamment Bankhaus Neelmeyer, une banque privée rachetée précédemment par BKB. Au total, les actifs sous gestion d’OLB s’élèvent à environ 7 milliards d’euros. «Le démarrage de notre partenariat intervient au moment où la thématique du développement durable monte en puissance sur le marché allemand. Les investisseurs sont de plus en plus en sensibles à l’impact de leurs investissements et, comme vous le savez, nous sommes engagés depuis plus de vingt ans dans cette voie et nous avons développé une expertise importante dans l’investissement responsable ce qui constitue un vrai atout qui nous démarque des acteurs sur ce marché», commente Christophe Mallet. OFI AM va donc commercialiser dès à présent 14 produits, dont plusieurs stratégies durables qui se distinguent par la marque OFI RS (pour Responsible Solutions), sur les marchés allemand et autrichien. Dans cette perspective, OLB a constitué une équipe dédiée de quatre personnes sous la houlette de Nunzia Thiriot, responsable de la gestion d’actifs au sein d’OLB. «Nous allons déployer nos efforts sur deux grands segments de clientèle, le B2B, c’est-à-dire les fonds de fonds et les banques privées, et les investisseurs institutionnels, à savoir les fonds de pension, les fondations, les entreprises», explique Nunzia Thiriot. «Nos deux plus gros actionnaires sont des compagnies d’assurances mutualistes de premier plan en France Macif et Matmut. Nous connaissons donc parfaitement les problématiques des institutionnels autour des réglementations de type Solvabilité 2, des solutions ALM, de la construction de portefeuilleet bien sûr de l’ISR. Ce qui peut également être un atout pour faciliter notre développement sur le marché allemand», ajoute Christophe Mallet. La stratégie de partenariat favorisée par OFI AM n’est pas nouvelle. C’est aussi celle mise en place auparavant sur le marché portugais. A la faveur du rachat, fin 2014, de Macif Portugal par la compagnie d’assurances portugaise Caravela, cette dernière avait confié un mandat de gestion à OFI AM. Outre l’approfondissement de ce partenariat avec Caravela, OFI AM travaille avec un TPM local, Bluemint, pour explorer les voies de son futur développement au Portugal. OFI AM compte également quelques clients en direct, au travers de mandats institutionnels et assurantiels. Outre la poursuite de son développement au Portugal et la conquête du marché allemand, OFI AM s’intéresse également de très près aux marchés espagnol et italien. «L’Espagne et l’Italie seront probablement nos deux prochaines destinations. Nous devrions prochainement être en mesure de vous en parler plus précisément», indique Christophe Mallet.Autrement dit, les actifs sous gestion à l’international devraient prendre de plus en plus de place dans le total des encours. Actuellement, la part de l’international ne représente que quelques centaines de millions d’euros.
Le constructeur automobile General Motors devrait annoncer 4.000 licenciements rapportait la chaîne américaine CNBC vendredi soir, en citant deux sources proches du dossier. Cette annonce intervient avant la publication des résultats trimestriels du groupe, prévue mercredi. Les suppressions de postes concernent en grande partie des sites de production spécialisés dans les véhicules compacts et les berlines, plutôt que les gros modèles (SUV, crossovers) qui ont soutenu les ventes de GM ces derniers mois, poursuit la chaîne.
Le cabinet d’avocats international Pinsent Masons se renforce avec l’arrivée d’Eglantine Lioret, associée en fiscalité, et de son équipe au sein du bureau parisien du cabinet. Eglantine Lioret a précédemment exercé chez Herbert Smith Freehills, où elle était associée depuis 2015 et responsable du département fiscal à Paris. Elle pilotera l’offre de Pinsent Masons en fiscalité française et élargira l’offre fiscale internationale du cabinet. Elle pourra notamment compter sur Valérie Farez, Legal Director, qui intervient plus particulièrement en fiscalité patrimoniale et transactionnelle.
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ne démissionnera pas du gouvernement pour prendre la mairie de Tourcoing (Nord), mais sera candidat aux élections municipales de 2020, annonce-t-il dans une interview au Parisien ce lundi. Il restera premier adjoint au sein du conseil municipal. Il met ainsi fin aux rumeurs qui circulaient sur le sujet depuis la mort du maire (LR) Didier Droart le 24 janvier.