ING Group, la première banque néerlandaise, a annoncé vendredi la nomination de son directeur de la gestion des risques Steven van Rijswijk au poste de directeur général (DG), en remplacement de Ralph Hamers, à compter du 1er juillet. Ralph Hamers, qui a permis à ING de se développer sur internet, avait annoncé en février qu’il quitterait le groupe pour devenir en novembre prochain le nouveau DG d’UBS, la première banque suisse.
Les grandes puissances du G7 ont «exhorté fermement» la Chine à «revenir» sur sa loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, qui «met en danger» l’autonomie ayant permis le développement du territoire, selon un communiqué commun des ministres des Affaires étrangères du groupe. Les ministres des Etats-Unis, du Canada, du Japon, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne se sont également dit «extrêmement préoccupés» par la situation. Leur déclaration intervient au moment où le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, dont le pays préside cette année le G7, rencontre à Hawaï le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la politique étrangère, Yang Jiechi,
Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, a réalisé sa première grande opération dans l'immobilier logistique en France qui lui servira de marche-pied pour se développer, nous explique Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique.
En pleine croissance depuis plusieurs années, le marché de la logistique français reste dominé par les investisseurs étrangers, mais des stratégies dédiées se mettent en place chez les assureurs français.
La filiale espagnole de l’assureur allemand Allianz,Allianz España, a nommé Rafael Hurtado en qualité de directeur des investissements et de la stratégie de la gestion d’actifs, rapporte Funds People. Une nomination qui intervient quelques mois après celle de Miguel Colombás au poste de directeur de l’unité de gestion d’actifs d’Allianz España. Le médiaainsi que le site Bolsamaniaindiquent également l’intégration de Beatriz Perelló au sein de l'équipede l’allocation d’actifs et d’Isabel Marcos qui occupait auparavant la fonction de responsable du développement de l’activité de gestion de fonds et de plans de pensions chez Allianz Popular AM. Popular a été totalement intégré à Santander AM.
PensionDanmark et AP Pension s’engagent à investir dans Copenhagen Infrastructure IV. Le fonds prévoit de collecter plus de 5 milliards d'euros pour financer des projets mondiaux d'énergies propres.
Une page se tourne pour le fonds Oyster European Opportunities. Ce fonds créé en 1999 a été l’un des fonds phare de la gamme Oyster du temps où il était géré par Nicolas Walewski, puis Eric Bendahan (entre 1999 et 2014). Ses encours, qui ont atteint jusqu’à 4 milliards d’euros, ne sont plus que de 130 millions d’euros actuellement. Le 26 juin, il changera de nom pour devenir Oyster Sustainable Europe. Sa gestion, assurée par Michael Clements chez Syz Asset Management depuis 2014, sera confiée à Zadig Asset Management. Cette transformation constitue lapremière étapede la refonte de la gamme de fonds Oyster acquise en février dernier par iM Global Partner. Elle fait suite à une revue stratégique qui a duré trois mois. Pour relancer le fonds et espérer renouer avec son succès passé, iM Global Partner a choisi Zadig AM, une société spécialisée dans le stock-picking d’actions européennes et dans laquelle elle a pris une participation de 20 % en janvier. Et elle a fait le choix de donner à la gestion une dimension responsable, inscrite dans le nom du fonds. D’autres fonds seront transformés Désormais géré par Adrian Vlad et Louis Larere, le fonds sera investi dans des sociétés «dont l’activité est compatible avec les objectifs de développement durable des Nations Unies», explique Philippe Uzan, CIO Asset Management d’iM Global Partner, dans une interview à NewsManagers. «C’est à la fois exigeant et simple», estime-t-il. «Seulement 25 % du chiffre d’affaires du MSCI Europe correspond aux ODD. L’objectif de Zadig est d’atteindre une moyenne de 45 % dans le portefeuille», détaille-t-il. Le portefeuille sera concentré autour de 25 à 30 titres. Cette approche d’analyse extra financière est développée par Zadig depuis 2018, mais n’avait jusqu’à présent pas été déployée. Pour Zadig AM, l’obtention de ce mandat lui permettra d’augmenter ses encours, actuellement de 1,6 milliard de dollars, et d’élargir sa distribution. L’évolution de ce fonds n’est que la première d’une série de changements. Sur les 25 fonds de la gamme Oyster repris par iM Global Partner, représentant 1,5 milliard d’euros, «une bonne moitié» subira des transformations. Cela concernera à la fois des fonds gérés par Syz AM (qui représentent 80 % de la gamme) et d’autres gérés par des gérants externes. Concernant les nouveaux gérants, iM Global Partner pourra bien sûr faire appel à son portefeuille de boutiques, mais elle ne s’interdit pas de s’allier à des gestionnaires externes. En effet, «la gamme d’Oyster est large, et toutes les expertises couvertes ne correspondent pas à l’exposition de nos partenaires», explique Philippe Uzan. Cette refonte a vocation à être terminée avant la fin de l’été.
Le Conseil de résolution unique (CRU ou SRB) ne souhaite pas que l’argent des contribuables soit utilisé pour secourir des banques européennes zombie, qui auraient difficilement survécu en dehors même de la crise sanitaire, estime sa présidence. La situation actuelle « ne devrait pas signifier que les bailouts (renflouements externes) sont de retour », déclare Elke König, la présidente du CRU, dans ue interview à Bloomberg. Selon elle, la question à se poser est : « quel est le problème lié au corona[virus] et quel est peut-être le problème sous-jacent qui a reçu un dernier coup avec le corona ».
Avec 45 milliards d’euros de mandats confiés par des assureurs, dont plus de 70% sont placés en obligataire, OFI AM tient une position de choix sur ce marché. Eric Bertrand, directeur général adjoint et DGA des gestions de l’asset manager filiale de la Macif et de la Matmut, livre son sentiment sur le marché actuel.
Paul Myners, l’ancien ministre de la City et patron de Garmore, a demandé au régulateur britannique d’enquêter sur la valeur des transactions entre H2O Asset Management et des entités ayant des liens avec la société, rapporte le Financial Times fund mangement. Sa demande, qui a été envoyée comme question écrite au Parlement britannique la semaine dernière, intervient après que la filiale de Natixis ait signé un accord fin avril pour revendre des actions et obligations au financier allemand Lars Windhorst. Lord Myners veut s’assurer que les actifs ont été vendus à un juste prix. L’ancien ministre se demande aussi si H2O a réalisé des transactions croisées, transférant des investissements d’un portefeuille de client à l’autre. Ce n’est pas la première fois que Lord Myners attire l’attention de la Financial Conduct Authority sur H2O. En mars, il avait soumis une question écrite, demandant quels étaient les projets du gouvernement britannique pour enquêter sur les stratégies de contrôle des risques et de leadership de la société.
«Il ne faut jamais dire jamais», répond Robert Holzmann, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, quant à savoir si la BCE pourrait élargir ses rachats de titres aux actions, et plus aux seules obligations souveraines ou d’entreprises. Cette question n’a pas encore été discutée, ajoute le gouverneur de la banque centrale autrichienne dans une interview au journal Die Presse. La BCE a décidé jeudi d’augmenter de 600 milliards d’euros, pour le porter à 1.350 milliards, son programme d’achats de dettes sur les marchés. Alors que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a fait du changement climatique une priorité, Robert Holzmann est plus prudent, «parce qu’avec ces instruments, le marché est encore souvent très petit et peu liquide», en référence apparemment aux obligations «vertes».