La banque Credit Suisse a du mal à renouer avec la sérénité. Le président du conseil d’administration Antonio Horta-Osorio vient d’annoncer ce lundi matin sa démission, après une enquête interne demandée par le conseil d’administration. «Je regrette que certaines de mes actions aient entraîné des difficultés pour la banque et compromis ma capacité à la représenter en interne et en externe, a déclaré Antonio Horta-Osorio dans un communiqué. Je pense donc que ma démission est dans l’intérêt de la banque et de ses parties prenantes à ce moment précis». Si elle n’est pas expliquée, sa démission intervient alors que plusieurs médias ont évoqué ces dernières semaines le fait qu’Antonio Horta-Osorio avait brisé les règles de quarantaine et de confinement de la Suisse à plusieurs reprises pour assister notamment à des événements internationaux comme le tournoi de tennis de Wimbledon. La deuxième plus grande banque de Suisse avait nommé Antonio Horta-Osorio en 2021 pour repenser la culture d’entreprise de la banque, fragilisée par les scandales Archegos et Greensill. «Nous respectons la décision d’António et lui devons un immense merci pour son leadership dans la définition de la nouvelle stratégie, que nous continuerons à mettre en œuvre au cours des mois et des années à venir», a assuré Severin Schwan, vice-président et administrateur principal indépendant du conseil d’administration dans le communiqué. Le conseil d’administration a décidé de nommer Axel Lehmann comme nouveau président. Celui-ci est membre du conseil depuis octobre 2021 et est également devenu le président du comité des risques. Il était auparavant membre du Directoire du groupe UBS, initialement en tant que Group Chief Operating Officer, puis en tant que président de Personal & Corporate Banking et président d’UBS Suisse. Entre 2009 et 2015, M. Lehmann a été administrateur non exécutif et membre du comité des risques du groupe UBS et a été membre du comité de gouvernance et de nomination de 2011 à 2013. Sa carrière au sein de Zurich Insurance Group s’est étendue sur près de 20 ans, dont près de 14 ans en tant que membre du comité exécutif du groupe, dans diverses fonctions. Il a notamment été responsable des activités de l’assureur en Europe et en Amérique du Nord, de l’informatique du groupe et a occupé le poste de Chief Risk Officer. Le conseil proposera son élection au poste de président lors de la prochaine assemblée générale annuelle, le 29 avril 2022.
Carlos Torres Vila, président du numéro deux de la banque espagnole, réaffirme la priorité à la croissance rentable sans exclure des versements de dividendes supplémentaires.
Groupama Asset Management vient de recruter Emmanuel Daull en tant que responsable de la dette non cotée. Cette création de poste ouvre la voie à la construction d’une équipe de spécialistes dédiés à la classe d’actifs. Emmanuel Daull a en effet pour mission de structurer une équipe de spécialistes expérimentés, de concevoir la gamme de fonds et d’en assurer la promotion ainsi que le développement. L’univers des émetteurs du premier fonds qui sera lancé devrait inclure principalement des entreprises dont le chiffre d’affaires s’établit entre 50 et 500 millions d’euros. L’ensemble de la gamme de fonds se caractérisera de plus par une forte dimension à impact ESG. «Le premier fonds que nous comptons lancer sera structuré autour de l’axe social-sociétal, avec de fortes convictions de gestion », précise Xavier Hoche, le directeur des gestions de Groupama AM. Cette évolution s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement mise en place par Mirela Agache-Durand, la directrice générale de Groupama AM, qu’elle avait détaillée en septembre dernier dans une interview à NewsManagers. Elle avait indiqué que sa maison s’intéressait aux actifs non cotés. Agé de 40 ans, Emmanuel Daull a notamment exercé chez AlixPartners en tant qu’associate au sein de l’équipe restructuration financière, chez Allianz Global Investors au poste d’analyste-gérant dette privée ou, plus récemment, chez Credit Value Investments où il était directeur des investissements dette non cotée - Europe Centrale, depuis 2018. Chez Groupama AM, Emmanuel Daull est rattaché à Xavier Hoche, directeur des gestions.
Le fonds d'investissement dirigé par Paul Singer prévoit d'investir quelque 800 millions d'euros dans l'acquisition de compagnies d'assurances et portefeuilles d'épargne.
L’administration du président américain Joe Biden met en place une nouvelle unité au sein du département de la Justice afin de lutter contre le terrorisme intérieur, une décision qui intervient après l’assaut meurtrier mené en janvier 2021 sur le Capitole par des partisans de l’ancien président Donald Trump. Un haut représentant américain en a fait l’annonce mardi lors d’une audition devant la commission des Affaires judiciaires du Sénat, évoquant une «menace élevée» représentée par des extrémistes nationaux. Un haut représentant du FBI a fait savoir au Congrès en novembre dernier que l’agence fédérale menait quelque 2.700 enquêtes liées à l’extrémisme intérieur.
Près de deux ans après le rachat d’Oyster, iM Global Partner fait disparaître la marque emblématique de cette gamme de fonds luxembourgeoise de 2 milliards d’euros d’encours. Cette dernière était connue pour avoir compté autrefois parmi ses gérants Nicolas Walewski, le fondateur d’Alken, ou Eric Bendahan, qui a créé Eleva Capital. Elle portera désormais le nom d’IMGP Funds. Lors de l’acquisition d’Oyster à Syz en février 2020, iM Global Partner avait pourtant affirmé vouloir conserver la marque de la Sicav. «Nous avons constaté que le maintien de la marque Oyster entre notre marque «iM Global Partner» et celles de nos partners entrainait de la confusion», justifie Philippe Couvrecelle, PDG et fondateur d’iM Global Partner, interrogé par NewsManagers. « C’est par soucis de simplification que nous avons pris cette décision fin 2021. Dans notre philosophie de fournir à nos clients le meilleur des gestions de nos Partners, il nous a semblé que la mise en avant des marques de nos gestionnaires et celle de la marque ombrelle «iM Global Partner» était plus claire et plus efficace », poursuit-il. Le changement de nom intervient à l’issue de la réorganisation de la gamme luxembourgeoise. Lors de son acquisition, elle se composait de 25 fonds, dont 80 % étaient délégués à Syz. L’offre a été réduite à dix-huit fonds, dont neuf sont désormais gérés par des sociétés partenaires d’iM Global Partner, c’est-à-dire des sociétés dans lesquelles ce dernier détient des participations minoritaires. La société a comme modèle d’entrer au capital de sociétés de gestion, principalement américaines, pour ensuite distribuer leurs fonds en Europe et aux Etats-Unis. La réorganisation semble déjà avoir porté ses fruits, puisque en 2021, la gamme a renoué avec une collecte positive. «Ce retournement de situation en 2021 est dû aux changements de gestionnaires que nous avons opérés en 2020 suite à l’acquisition de Syz Asset management (la société de gestion de la Sicav)», assure Philippe Couvrecelle. «Nos ambitions de croissance pour iMGP Funds devraient se réaliser de façon plus marquée en 2022, l’ensemble de dispositif de gestion et de distribution étant désormais en place», espère-t-il. Quatre à six autres partenaires La gamme sera probablement aussi encore enrichie avec d’autres expertises, puisque iM Global Partner a bien l’intention de continuer à développer son réseau de partenaires. La société en compte actuellement huit après deux acquisitions en 2021. L’an dernier, la société a s’est alliée à Richard Bernstein Advisors et Asset Preservation Advisors. Elle a également acquis 100 % des activités de gestion privée et de fonds de Litman Gregory, renforçant sa présence et ses capacités de distribution aux États-Unis. iM Global Partner affiche comme objectif d’intégrer quatre à six nouveaux partenaires d’ici à 2023-2023. La société se dit actuellement en discussion avec plusieurs acteurs sur des classes d’actifs comme le crédit Europe, le crédit US, les actions et la dette émergentes, ainsi que l’alternatif liquide. Dans ce contexte, iM Global Partner prévoit d’atteindre 60 à 65 milliards de dollars d’encours sous gestion en l’espace de 3 à 4 ans et 150 milliards de dollars en 2030. Ses actifs sous gestion ont presque doublé l’an dernier, passant de 19,6 milliards de dollars américains en décembre 2020 à 38 milliards en décembre 2021. Une croissance portée à hauteur de 2,4 milliards d’euros par de la collecte nette et de 12 milliards par les acquisitions.
A l’occasion de l’anniversaire de l’attaque du Capitole, l’investisseur a écrit à plusieurs grands groupes pour engager le dialogue sur cette pratique.
Les Etats-Unis ont créé moins d’emplois que prévu en décembre mais le taux de chômage dans le pays a encore diminué, suggérant, comme le pensent certains membres de la Réserve fédérale (Fed), que le pays est proche du plein emploi. En décembre, le taux de chômage aux Etats-Unis a reculé à 3,9%, après 4,2% en novembre. Les économistes l’attendaient à 4,1%.
Uber a annoncé jeudi qu’il mettrait fin à son service de livraison de repas Uber Eats au Brésil à partir du 7 mars. Il se concentrera plutôt sur les livraisons par son fournisseur d'épicerie en ligne Cornershop et sur Uber Direct, un service de livraison pour les magasins. Brazil Journal, citant des sources proches du dossier, a déclaré que cette décision faisait partie d’une stratégie de repositionnement mondial dans le cadre de laquelle Uber cherche à fermer des opérations non rentables. Uber n’a pas donné de raison quant à la fermeture de Uber Eats Brazil dans sa déclaration. La décision d’Uber intervient dans un contexte de concurrence féroce dans les livraisons de repas au Brésil, où d’autres fournisseurs incluent Rappi, qui est soutenu par SoftBank Group Corp, et iFood.