Il n’est plus nécessaire de dépenser plus de 2.000 dollars (et autant d’euros) pour acquérir une seule action de la maison mère du célèbre moteur de recherche. En février dernier, le conseil d’administration d’Alphabet (Google) avait annoncé sa volonté de diviser par 20 le nominal du titre. Le projet a été entériné par l’assemblée générale des actionnaires en juin et il est effectif depuis l’ouverture de la Bourse américaine le 18 juillet. L’opération («split» en anglais) entraîne automatiquement une division par 20 du cours et une multiplication d’autant du nombre d’actions Alphabet en circulation. Lundi, la valeur a ainsi ouvert à 113 dollars.
Le détaillant de mode suédois vient grossir la liste des groupes occidentaux qui cessent leur activité en Russie. Dès mars, quelques semaines après l’invasion de l’Ukraine par son voisin, le numéro deux mondial de l’habillement avait suspendu ses activités dans le pays, son sixième marché. « Après mûre réflexion, nous estimons qu’il est impossible, compte tenu de la situation actuelle, de poursuivre nos activités en Russie », a déclaré la directrice générale Helena Helmersson dans un communiqué. Des réouvertures temporaires des magasins physiques interviendront toutefois pour une période limitée afin d'écouler les stocks restants. L’ensemble de la liquidation devrait coûter environ 2 milliards de couronnes suédoises (189,5 millions d’euros), dont environ 1 milliard de couronnes aura un impact sur le flux de trésorerie, une ardoise totale qui sera incluse dans les coûts exceptionnels des résultats du troisième trimestre.
Le producteur d’hydrogène McPhy a annoncé lundi que Bruxelles avait validé l'éligibilité de son projet d’usine de production d'électrolyseurs de nouvelle génération à des aides publiques. «Le site de Belfort a été présélectionné par McPhy pour l’implantation de cette ‘gigafactory’», a indiqué McPhy dans un communiqué en précisant : «La décision finale d’investissement sera prise par McPhy après confirmation définitive par les autorités françaises du montant de l’aide publique et la contractualisation des termes de la mise à disposition de cette aide avec Bpifrance».
Starbucks n’est pas dans un processus de vente formel pour ses activités au Royaume-Uni, a déclaré un porte-parole de la société dans un communiqué lundi. Le Times avait rapporté samedi que la chaîne de café envisageait de vendre ses activités au Royaume-Uni. Selon le Times, Starbucks n’a pas lancé de «processus de vente formel» de ses activités au Royaume-Uni et continue d'«évaluer les options stratégiques» pour ses opérations internationales. L’entreprise fait face à des coûts croissants et à la concurrence de concurrents tels que Pret A Manger, Tim Hortons et Costa, selon le journal. Starbucks a suspendu ses prévisions pour le reste de l’exercice lorsqu’il a publié ses résultats derniers trimestriels en mai.
Le géant américain du e-commerce affichera des prix équivalents à ceux du leader britannique du marché de l'épicerie Tesco sur des centaines de produits, a-t-il annoncé lundi. Le nouveau programme d’Amazon Fresh, qui livre des produits d'épicerie aux membres d’Amazon Prime, fera correspondre ses prix aux offres Tesco Clubcard sur les articles de tous les jours, y compris la viande et le poisson. Les détenteurs de la Clubcard de fidélité du groupe paient jusqu'à moitié moins cher que les non-détenteurs sur quelque 3.000 produits en magasin et en ligne. Amazon ne publie pas de chiffres sur ses ventes d'épicerie au Royaume-Uni, ce qui rend difficile l’estimation de sa part de marché. Cependant, l’Autorité de la concurrence et des marchés a décidé en février qu’Amazon devait se conformer au code de pratique de l’approvisionnement en épicerie.
Le chimiste belge a révélé des chiffres préliminaires supérieurs aux attentes au titre du deuxième trimestre. Il compte relever ses objectifs annuels lors de la publication de ses résultats définitifs, le 28 juillet.
L’entreprise de santé grand public Haleon, issue de sa scission avec le laboratoire britannique GSK, a fait son entrée en Bourse de Londres lundi dans le cadre de la plus importante introduction en Europe depuis plus de dix ans. Haleon - qui détient en portefeuille la marque de dentifrice Sensodyne, l’antidouleur Advil ou encore les produits Nicorette dans le traitement de la dépendance au tabac - a ouvert à 330 pence, atteignant une capitalisation d’environ 30,5 milliards de livres sterling (36 milliards d’euros). GSK se recentre désormais sur ses activités de médicaments sur ordonnance et la production de vaccins. Après avoir engrangé près de 9,6 milliards de livres en 2021, Haleon devrait enregistrer un chiffre d’affaires de 10,7 milliards cette année, selon les analystes de Barclays.
Le spécialiste de l’hydrogène devrait pouvoir obtenir les aides publiques nécessaires à la construction de son usine d’électrolyseurs. En Bourse, l’action bondit.
Le chimiste belge a révélé des chiffres préliminaires supérieurs aux attentes au titre du deuxième trimestre. Il compte relever ses objectifs annuels lors de la publication de ses résultats définitifs, le 28 juillet.
Le constructeur pourra racheter ses propres actions détenues par Dongfeng Motor Group et il met fin à sa coentreprise en Chine avec Guangzhou Automobile Co.
Le groupe aérien allemand Lufthansa a indiqué vendredi avoir enregistré un résultat opérationnel ajusté positif au deuxième trimestre, selon des données préliminaires non auditées. A la Bourse de Francfort, l’action Lufthansa a bondi à la suite de cette annonce pour gagner 6,7%. De quoi entrainer la hausse de ses principales concurrentes européennes dans son sillage. Sur la période d’avril à juin, le transporteur aérien a vu ses revenus être multipliés par plus de 2, à 8,5 milliards d’euros, contre 3,2 milliards d’euros un an plus tôt, selon ces données préliminaires. Le résultat opérationnel (Ebit) ajusté s’est établi entre 350 millions et 400 millions d’euros, à comparer à une perte de 827 millions d’euros un an auparavant, et une perte de 591 millions au premier trimestre. Si les performances robustes de ses divisions de fret et de maintenance ont alimenté le regain de rentabilité, son activité passagers a toutefois encore accusé une perte opérationnelle ajustée. Lufthansa a par ailleurs dégagé un flux de trésorerie disponible ajusté autour de 2 milliards d’euros contre 382 millions d’euros un an plus tôt. La société présentera l’intégralité de ses résultats trimestriels le 4 août.
Les immatriculations de voitures particulières poursuivent leur repli au sein de l’Union européenne, avec un recul de 15,4% en juin 2022 sur un an, selon l’ACEA, l’Association des constructeurs européens d’automobiles qui regroupe les 16 principaux groupes du secteur au sein de l’Union. Ce repli mensuel constitue la deuxième plus forte baisse constatée ces dix dernières années, après celle du millésime atypique de 2020 (-22,3%). A 886.510 unités immatriculées en juin, le secteur connaît même, en termes de volumes, sa plus mauvaise performance commerciale mensuelle depuis 1996 sur fond de difficultés persistantes dans les chaînes d’approvisionnement, notamment pour les semi-conducteurs. L’Allemagne souffre le plus (-18,1%), suivie de l’Italie (-15,0%) et de la France (-14,2%). Sur l’ensemble des six premiers mois de l’année, le marché européen se tasse de 14% à 4,6 millions d’immatriculations.
Le géant français de l’énergie a publié des indicateurs au titre du deuxième trimestre. La progression des marges de raffinage en Europe est impressionnante.
S&P Global Ratings a abaissé mercredi la note de crédit d’Atos de «BBB-» à «BB», assortie d’une perspective négative, à la suite du projet du groupe visant à diviser ses activités en deux entités juridiques distinctes. L’agence de notation estime que ce nouveau plan, qui se substitue aux cessions d’actifs initialement prévues, se traduira par une diminution des marges et par une hausse de l’effet de levier financier. Le flux de trésorerie opérationnelle devrait par ailleurs rester significativement négatif sur la période 2022-2024, ajoute S&P. «L’impact de ce changement de notation sur la structure et le coût de la dette d’Atos est très limité», a réagi le groupe dans un communiqué, en affirmant disposer de liquidités abondantes.
La normalisation de l’approvisionnement de l’industrie automobile en semi-conducteurs n’est sans doute pas pour demain. Selon Mary Barra, la PDG de General Motors, interrogée jeudi sur la chaîne CNBC, les pénuries qui affectent le secteur depuis un peu plus d’un an se poursuivront l’année prochaine. Le constructeur automobile est confronté à cette situation « au quotidien », précise-t-elle. Pour se donner plus de flexibilité, le groupe travaille à rendre ses véhicules compatibles avec trois familles de semi-conducteurs afin de permettre, à terme, de trouver facilement une alternative si un type de puces vient à manquer. Elle se dit favorable à une relocalisation de la production de microprocesseurs aux Etats-Unis. « Il est important que nous disposions d’une production de puces dans ce pays », a-t-elle déclaré.
Le groupe minier s’attend à ce que les pénuries de main-d'œuvre liées au COVID 19 en Australie et la hausse de l’inflation aient un impact sur ses bénéfices sous-jacents au second semestre. A l’occasion de la mise à jour de ses chiffres d’activité, le leader mondial du minerai de fer a évoqué vendredi des difficultés dans plusieurs registres. A 79,9 millions de tonnes (Mt), ses expéditions pour la période avril-juin ont progressé de 4,7 % mais sont inférieures aux attentes. Pour l’ensemble de l’exercice 2022, la fourchette de 320-335 Mt est maintenue. Le groupe s’attend à ce que sa mine Gudai-Darri n’atteigne sa pleine capacité qu’en 2023. L’action Rio Tinto a chuté de 4,3 % au plus bas depuis novembre 2021.
Le groupe financier français présidé par Frédéric Metz cède son activité historique et prévoit de pousser les feux dans le métier de la gestion d’actifs.
Le géant français de l’énergie a publié des indicateurs au titre du deuxième trimestre. La progression des marges de raffinage en Europe est impressionnante.
La compagnie aérienne Transavia France, filiale d’Air France-KLM, prévoit d’annuler 30% de son programme de vols vendredi et samedi, en raison d’une grève de son personnel navigant commercial (PNC), c’est-à-dire les hôtesses et les stewards, a indiqué un porte-parole de la société. Transavia compte également annuler 25% de ses vols, dimanche.
Les immatriculations de voitures particulières poursuivent leur repli au sein de l’Union européenne, avec un recul de 15,4% en juin 2022 sur un an, selon les données dévoilées vendredi par l’ACEA, l’Association des constructeurs européens d’automobiles qui regroupe les 16 principaux groupes automobiles au sein de l’Union. Ce repli mensuel constitue la deuxième plus forte baisse constatée ces dix dernières années, après celle du millésime atypique de 2020 (-22,3%).
Le parapétrolier dévisse une nouvelle fois en Bourse vendredi après l’annonce du bouclage de son augmentation de capital de près de 2 milliards d’euros. En début de semaine, les investisseurs n’avaient apporté que 1,3 milliard d’euros, soit environ 70 % du total de l’opération.
Le groupe aérien allemand Lufthansa a indiqué vendredi avoir enregistré un résultat opérationnel ajusté positif au deuxième trimestre, selon des données préliminaires non auditées.
Le groupe minier s’attend à ce que les pénuries de main-d'œuvre liées au COVID 19 en Australie et la hausse de l’inflation aient un impact sur ses bénéfices sous-jacents au second semestre.
S&P Global Ratings a abaissé mercredi la note de crédit d’Atos de «BBB-» à «BB», assortie d’une perspective négative, à la suite du projet du groupe visant à diviser ses activités en deux entités juridiques distinctes. L’agence de notation estime que ce nouveau plan, qui se substitue aux cessions d’actifs initialement prévues, se traduira par une diminution des marges et par une hausse de l’effet de levier financier. Le flux de trésorerie opérationnelle devrait par ailleurs rester significativement négatif sur la période 2022-2024, ajoute S&P. «L’impact de ce changement de notation sur la structure et le coût de la dette d’Atos est très limité», a réagi le groupe dans un communiqué, en affirmant disposer de liquidités abondantes.