La Banque populaire de Chine a annoncé la plus importante salve de mesures d’assouplissement depuis la pandémie de Covid-19. Encore insuffisant, selon les spécialistes.
Rome devrait pouvoir respecter son objectif de déficit 2024. La tâche s’annonce plus ardue pour 2025, dont le budget doit être présenté cette semaine, et les progrès restent flous concernant sa réponse à la procédure de déficit excessif à Bruxelles.
Fitch Ratings estime que les pays européens en déficit pourraient prendre en compte les effets multiplicateurs pour leurs futurs choix budgétaires. Or, l'approche connaît ses limites, notamment au-delà d’un certain horizon de temps.
Les dépenses et les revenus des ménages américains, qui ont pour le moment bien résisté, seront scrutés par les investisseurs en fin de semaine alors que la Fed a déclaré lors de sa dernière réunion que le risque d'une récession était faible.
L'institution nipponne aurait même pu revoir à la hausse ses prévisions sur l’inflation, et donc le rythme de hausse des taux, si la situation ne s’était pas dégradée aux Etats-Unis.
La météo plus clémente et une hausse du pouvoir d’achat ont permis un rebond des ventes de détail en août mais la confiance des ménages chute dans la perspective d’un premier budget travailliste avec d’importantes hausses d’impôts.
Face à l’ampleur des besoins d’investissement, le recours de l’Europe à une dette mutualisée n’est ni le plus simple, ni le plus probable. Faire sauter des freins au financement, via des évolutions réglementaires, notamment en matière de télécoms ou de défense, pourra être une piste, analyse Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques d’Amundi Investment Institute.
La Fed est parvenue à baisser fortement ses taux tout en maintenant, avec le discours de son président, un équilibre sur les marchés financiers. Même si des questions demeurent sur les perspectives du marché de l'emploi américain, et donc sur le rythme des prochaines baisses de taux.
La banque centrale britannique a laissé inchangés ses taux jeudi tout en restant prudente face à des données d’inflation, certes en ligne, mais toujours problématiques. Une baisse est attendue en novembre.
Même si, en l’absence de licenciements massifs, les taux de chômage n’ont pas encore redécollé, les taux liés aux emplois vacants ont en revanche chuté presqu’autant aux Etats-Unis qu’en Europe avec le ralentissement économique.
La banque centrale américaine a choisi d'effectuer un mouvement significatif pour marquer le début de son cycle d'assouplissement monétaire. Le soutien de la croissance l'a emporté face aux craintes sur l'inflation.
Le marché locatif subit clairement la conjoncture et le contexte politique, sans compter la parenthèse olympique. En régions, les effets de base et le manque d’offre neuve jouent en défaveur des villes qui avaient connu de très bonnes années 2022 et 2023.