En mars, les premiers effets du cycle de resserrement monétaire entamé il y a plus d’un an par les banquiers centraux se sont fait ressentir. Suite à la crise de confiance qui a ébranlé le système bancaire et le «flight to quality» qui en a découlé, les rendements souverains américains et européens ont fortement baissé. Une baisse accentuée par l’espoir que le cycle de hausses de taux touche rapidement à sa fin. En parallèle, les marchés actions auront dans un premier temps fortement chuté avant de se reprendre et d’afficher une perte relativement limitée sur le mois. Les marchés ont bénéficié de l’interventionnisme des banques centrales, afin d’empêcher tout risque systémique, et des derniers indicateurs avancés globalement meilleurs qu’attendus.