Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Anne-Sophie Levavasseur, associée et Marie Trimouille, senior manager chez Colombus Consulting, font le point sur les enjeux liés aux données extra-financières et sur le chemin qu'il reste à parcourir pour les banques en la matière.
Le prix élevé du crédit représente un frein et les exigences des prêteurs sur la trajectoire climatiques des emprunteurs sont en cours de mise au point.
Après la forte volatilité sur les taux qui a régné sur les marchés depuis 2020, la couverture de ce risque par les entreprises a montré son utilité à condition qu'elle soit bien utilisée. L'évolution des marchés est aujourd'hui plus favorable et peut conduire des sociétés à faire l'impasse sur ces stratégies d'assurance, mais il peut être dangereux de s'en exempter totalement.
L’Observatoire du financement des entreprises par le marché (Ofem) a commandité un bilan des IPO à Paris sur 2010-2021. Euronext se veut optimiste pour l’avenir.
Les émissions de green bonds par les entreprises non financières ont représenté 20% du marché cette année. L’intérêt des investisseurs ne se dément pas, comme le montre l’opération d’Unibail-Rodamco-Westfield.
Le Panel Crédit revient pour la première fois depuis trois mois à un positionnement plus favorable. Même s’il reste encore prudent sur les spreads, le niveau des rendements est un soutien.
Selon Xavier Pican, associé, Laurène Zaggia, counsel et Grégoire Dumas, counsel, du cabinet Osborne Clarke, le nouveau cadre ne doit pas conduire les entreprises à abandonner les mesures d'évaluation des risques de transfert.
La foncière, détentrice d’un patrimoine de 8,7 milliards d’euros, veut discuter avec ses prêteurs pour repousser l’horizon de sa dette au-delà de 2025.
Emmanuel Millard, président de la DFCG et président international CFO Alliance, estime complexe et imprécis le nouveau projet d'assiette consolidée européenne.
Qui l’aurait cru ? Pôle Emploi l’a classé parmi les dix secteurs en tension en France, faute de candidats en nombre suffisant ! Le métier d’expert-comptable n’attire plus assez la jeune génération en dépit de la richesse des missions qu’il procure. Une situation désarmante lorsque l’on sait que ce tiers de confiance est indispensable aux chefs d’entreprises. La profession va-t-elle disparaître ? C’est en tout cas le refrain lancinant qui est entendu depuis que les tâches à faible valeur ajoutée ont été automatisées et digitalisées, de sorte à permettre aux experts de se concentrer sur leurs missions principales : l’analyse, le conseil, l’aide à la décision. Ce progrès technique a remodelé les exigences des cabinets et les prérogatives du marché de l’emploi, plus adeptes de profils au carrefour de la finance, du contrôle de gestion, de la fiscalité et du juridique. Mais alors d’où viennent les tensions ?
Clariane ce 14 novembre, Orpea, Casino, Altice : la hausse des taux force les entreprises, en particulier les plus endettées, à revoir leur structure de bilan. Les grandes sociétés publiques affichent d’importantes dettes nettes, au coude-à-coude avec les groupes de télécoms. L’entreprise française la plus endettée est 15ᵉ à l'international.
Dans le contexte actuel, les compétences du trésorier d'entreprise sont devenues essentielles. Encore méconnu des étudiants en finance, le métier a aujourd'hui tout pour les séduire.