Acquis sociaux. Mise en cause en début d’année par des juniors mécontents de leurs conditions de travail, Goldman Sachs multiplie depuis les gestes de bonne volonté. La banque américaine a annoncé de nouvelles mesures en faveur de ses salariés et futures recrues, alors que le marché de l’emploi est très tendu aux Etats-Unis. Au programme, un congé payé de 20 jours en cas de décès d’un proche ou d’accident de grossesse, et la possibilité de prendre un congé sabbatique non rémunéré de six semaines pour les employés affichant au moins 15 ans d’ancienneté. Goldman Sachs va aussi accroître sa contribution au fonds de pension de ses salariés américains. Il la portera de 4 % à 6 % de la rémunération totale, et même à 8 % pour ceux qui gagnent moins de 125.000 dollars par an. « Nous voulons nous assurer que nous sommes en tête de la course, pas simplement en compétition », a indiqué Bentley de Beyer, responsable mondial de la gestion du capital humain pour la banque, dans un entretien au Wall Street Journal.
Diriger Goldman Sachs avec un salaire à huit chiffres, c’est frustrant. Dans un monde où fondateurs de licornes et gérants de hedge funds encombrent le club des milliardaires, David Solomon (photo) et ses collègues au comex font figure de gagne-petit. Pour gonfler la rémunération de son directeur général et d’autres cadres dirigeants, la banque américaine envisagerait de leur offrir des parts dans ses Spac, rapporte Bloomberg. Goldman Sachs a en effet monté pour son compte des special purpose acquisition companies, ces coquilles vides cotées en Bourse dont les fondateurs bénéficient d’un mécanisme d’intéressement au capital très avantageux, le promote, qui leur offre des perspectives d’énormes plus-values. Ce mécanisme aurait aussi l’avantage de passer inaperçu aux yeux du grand public, contrairement à un gros bonus.
Pénuries. S’il y a un secteur qui vit aujourd’hui au rythme de l’inflation salariale et des pénuries de main-d’œuvre, c’est bien celui du digital. Le cabinet spécialisé Aravati pointe une augmentation moyenne de 10,6 % des rémunérations cette année pour ces compétences de plus en plus prisées, selon son étude annuelle publiée le 29 novembre (voir le graphique). Lors d’un changement de poste, la hausse moyenne atteint 13 %, le pouvoir de négociation étant aux mains du salarié. « Toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité ou leur taille, se disputent les mêmes profils. La pénurie de ressources qui en découle renforce la tension sur le marché du recrutement », souligne sa fondatrice Hymane Ben Aoun.
Vidée par la faillite de Greensill, l’assurance facultative des dépôts en Allemagne introduit de nouveaux plafonds et sort du dispositif certains déposants professionnels.
La banque britannique Paragon Banking a commencé à proposer aux propriétaires des prêts hypothécaires à bas prix s’ils envisagent d’acheter des propriétés respectueuses de l’environnement ou de moderniser leurs maisons actuelles, a déclaré mardi son directeur général Nigel Terrington. Il a détaillé les plans du prêteur pour étendre ses offres de «prêts hypothécaires verts» après que Paragon a affiché un bénéfice annuel record. La société Paragon, cotée à Londres, cherche à promouvoir la durabilité et à aider le pays à atteindre son objectif zéro émission de carbone d’ici 2050. De plus grandes banques britanniques comme Barclays ont déjà commencé à proposer des taux hypothécaires plus bas pour acheter des maisons écoénergétiques. Paragon a affiché un bond de près de 30% des prêts hypothécaires à 1,63 milliard de livres (1,90 milliard de dollars) pour l’ensemble de l’année 2020 en raison d’une forte demande de propriétés achetées pour être louées.
La banque espagnole Banco Santander a annoncé mercredi avoir augmenté sa participation dans sa filiale mexicaine Santander Mexico à 96,2% contre 91,6% après l’expiration de la période d’acceptation d’une offre publique d’achat. Le groupe avait indiqué en octobre qu’il lancerait une OPA sur Banco Santander Mexico au prix de 26,50 pesos mexicains par action et 6,25 dollars en numéraire par certificat de dépôt américain (ADS). Santander versera 5,17 milliards de pesos mexicains (218 millions d’euros) pour les actions Santander Mexico apportées à l’offre et 131,5 millions de dollars (116,5 millions d’euros) pour les ADS.
Visa a lancé mercredi un service mondial de conseil en cryptomonnaies pour ses clients bancaires et ses commerçants, alors que l’adoption des monnaies numériques prend de l’ampleur. Cette décision vise les institutions financières, les détaillants cherchant à se plonger dans les jetons non fongibles (NFT) ou les banques centrales explorant les monnaies numériques, a déclaré la société. Les services de Visa incluent la formation des institutions sur les cryptomonnaies, la possibilité pour les clients d’utiliser le réseau du processeur de paiement pour les offres numériques et l’aide à la gestion des opérations. Visa est sur le point de lancer des services qui permettront l’achat, la vente et la conservation de monnaie numérique par l’intermédiaire de ses partenaires bancaires.Le réseau permettra également à son client d’utiliser USD Coin, une cryptomonnaie stable dont la valeur est directement liée au dollar américain, pour régler les transactions sur son réseau de paiement.
Visa a lancé mercredi un service mondial de conseil en cryptomonnaies pour ses clients bancaires et ses commerçants, alors que l’adoption des monnaies numériques prend de l’ampleur.
La Banque de France (BdF), la Banque des règlements internationaux (BRI) et la Banque nationale suisse (BNS) ont mené avec succès une expérience de monnaie digitale de banque centrale (MDBC). Dénommée « projet Jura », celle-ci comprenait le règlement de transactions de change en euros et en francs suisses MDBC, ainsi que l'émission, le transfert et le remboursement d’un billet de trésorerie (NEU CP) français libellé en euros entre des institutions financières françaises et suisses. Cette expérience concerne les MDBC de gros (ou wholesale), c’est-à-dire accessibles aux seuls intermédiaires financiers.
La banque espagnole Banco Santander a annoncé mercredi avoir augmenté sa participation dans sa filiale mexicaine Santander Mexico à 96,2% contre 91,6% après l’expiration de la période d’acceptation d’une offre publique d’achat. Le groupe avait indiqué en octobre qu’il lancerait une OPA sur Banco Santander Mexico au prix de 26,50 pesos mexicains par action et 6,25 dollars en numéraire par certificat de dépôt américain (ADS). Santander versera 5,17 milliards de pesos mexicains (218 millions d’euros) pour les actions Santander Mexico apportées à l’offre et 131,5 millions de dollars (116,5 millions d’euros) pour les ADS.
La Fédération française de l’assurance (FFA) a annoncé avoir conclu un accord de télétravailavec quatre organisations syndicales représentatives du secteur de l’assurance. 150.000 salariés dans 260 sociétés d’assurance sont concernés. L’accord, conclu avec la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et l’UNSA, « vise à faciliter, sécuriser et développer de manière harmonieuse le télétravail, afin d’améliorer les conditions de travail des salariés et la performance des entreprises », explique la FFA dans un communiqué. Les objectifs sont, entre autres, de clarifier l’environnement juridique du télétravail, permettre sa mise en œuvre sécurisée et faciliter la négociation d’entreprise. L’organisation précise que l’accord comporte plusieurs mesures concrètes parmi lesquelles: «au moment du passage en télétravail, une période d’adaptation de 3 mois est aménagée afin que l’employeur et le salarié puissent se rétracter, sous réserve d’un délai de prévenance de 15 jours », et « en cas de refus d’accorder le télétravail, l’employeur doit motiver sa réponse dans les 30 jours».
Le niveau de satisfaction des clients envers leur banque a augmenté ces deux dernières années, et le taux d’attrition a baissé, montre une étude de Bain & Company.
Bon timing. Alors que l’exécutif a rappelé l’utilité du télétravail face à la cinquième vague de la pandémie qui touche le pays, la Fédération française de l’assurance (FFA) a annoncé avoir conclu un accord de télétravailavec quatre organisations syndicales représentatives du secteur de l’assurance. 150.000 salariés dans 260 sociétés d’assurance sont concernés.
Le niveau de satisfaction des clients envers leur banque a augmenté ces deux dernières années, et le taux d’attrition a baissé, montre une étude de Bain & Company.
Il y a une urgence et une exigence que nous partageons à contribuer à trouver des solutions pour les familles touchées par ce fléau qu’est la dépendance ». Les mots prononcés mardi par la présidente de la Fédération française de l’assurance (FFA), Florence Lustman, se traduisent dans les faits avec la proposition de mise en place d’un dispositif de prise en charge du risque « dépendance » à travers un nouveau contrat de complémentaire santé responsable. Formulée dans un livre blanc traitant du sujet de la dépendance liée à l’âge publié mardi, la proposition est coconstruite avec la Mutualité Française (FNMF) et à vocation à être présentée aux différents candidats à l’élection présidentielle.
Jérôme Lescure, administrateur de Seb et co-gérant de Lavilla a signé une composition administrative avec l’AMF à hauteur de 20.000 euros, pour avoir cédé des actions Seb, en son nom propre et pour la société Lavilla, pendant les périodes d’abstention. Jérôme Lescure faisait valoir que ces cessions, « destinées à renforcer la garantie bancaire d’un emprunt, étaient intervenues à la demande de la banque ». Toutefois, le règlement abus de marché ne permet pas ces cessions en l’absence d’une demande d’autorisation de l'émetteur. La société Lavilla transige à hauteur de 10.000 euros pour des retards de déclaration de cession de titres Seb auprès de l’AMF.
Le prêteur britannique Amigo, spécialisé dans les prêts subprime, a présenté lundi un nouveau plan de sauvetage dans lequel il prévoit de contribuer à hauteur de 97 millions de livres (113 millions d’euros) via des ressources générées en interne, en hausse par rapport aux 35 millions de livres proposées dans un précédent plan. A ce montant s’ajouteraient 15 millions de livres issues du produit d’une nouvelle augmentation de capital. Fin novembre, le groupe avait déclaré lors de la présentation de ses résultats qu’il risquait de faire faillite si son nouveau plan n’était pas accepté par les régulateurs. Amigo fait toujours l’objet d’une enquête de la Financial Conduct Authority (FCA) depuis juin après un déferlement de plaintes de ses clients l’accusant d’avoir attribué des prêts de manière irresponsable.
Le groupe BNP Paribas a annoncé lundi soir la fin de son programme de rachat d’actions pour un montant de 900 millions d’euros. Ce programme, qui a débuté le 1er novembre 2021, a été entièrement achevé le 06 décembre 2021, indique-t-il dans un communiqué. Entre le 1er novembre 2021 et le 06 décembre 2021, 15.466.915 actions BNP Paribas ont été achetées pour un prix d’achat global de 900 millions d’euros, soit le montant maximum du programme, ajoute-t-il. En conséquence, l’instruction irrévocable donnée à un prestataire de service d’investissement agissant de manière indépendante pour l’exécution du programme de rachat d’actions annoncé le 29 octobre 2021 a pris fin le 06 décembre 2021. Conformément à l’annonce faite le 29 octobre 2021, les actions acquises dans le cadre de ce programme de rachat d’actions seront annulées.
Le prêteur britannique Amigo, spécialisé dans les prêts subprime, a présenté lundi un nouveau plan de sauvetage dans lequel il prévoit de contribuer à hauteur de 97 millions de livres (113 millions d’euros) via des ressources générées en interne, en hausse par rapport aux 35 millions de livres proposées dans un précédent plan. A ce montant s’ajouteraient 15 millions de livres issues du produit d’une nouvelle augmentation de capital.
La banque espagnole a conclu un accord préalable avec les syndicats pour supprimer jusqu'à 1.513 emplois, a annoncé vendredi le principal syndicat de la banque, Comisiones Obreras (CCOO). La banque a annoncé en octobre qu’elle cherchait à supprimer plus de 1.500 emplois, soit environ 15% de ses effectifs, et à fermer plus d’un quart de ses succursales dans le cadre d’un plan d'économies suite à l’acquisition de son rival Liberbank. L’accord avec les syndicats maintient le plan initial de la banque mais répond désormais à certaines des demandes des syndicats, comme ne pas rendre les licenciements obligatoires.
La DNB norvégienne, la plus grande banque du pays, a annoncé vendredi avoir déposé un recours visant à faire annuler l’interdiction de son projet de rachat de son rival en ligne Sbanken. L’Autorité norvégienne de la concurrence (NCA) a bloqué le mois dernier le projet d’acquisition de 11,1 milliards de couronnes norvégiennes (1 milliard d’euros), arguant que l’accord nuirait aux clients du marché des fonds communs de placement. La DNB a déclaré vendredi que si l’accord était autorisé, il était prêt à transférer la plupart des opérations de distribution de fonds de Sbanken, y compris un portefeuille de clients et le droit d’utiliser la technologie et d’autres actifs à un acheteur tiers. L’affaire sera bientôt transmise au Tribunal norvégien de la concurrence.