Unicaja a dévoilé vendredi son plan stratégique à horizon 2024. Centré sur l’amélioration de son efficacité, une plus grande spécialisation commerciale et un profil conservateur en ce qui concerne la gestion du risque, le plan vise à atteindre un objectif de rendement des capitaux propres tangibles (ROTE) pour 2024 à plus de 8% contre un ROTE estimé à 2,1% en 2021. La banque espagnole entend s’appuyer sur les prêts hypothécaires résidentiels pour acquérir des clients. Pour réduire les coûts, elle a déjà conclu un accord préalable avec les syndicats pour supprimer jusqu'à 1.513 emplois et a annoncé qu’elle cherchait à fermer plus d’un quart de ses succursales à la suite de l’acquisition de son rival Liberbank.
Le tribunal de première instance de Madrid a condamné vendredi Santander à verser au nouveau patron d’UniCredit, Andrea Orcel, une indemnité de 68 millions d’euros. La banque espagnole est sanctionnée pour avoir rompu l’offre de contrat contraignante qu’elle avait faite à Andrea Orcel fin 2018 pour que ce dernier prenne la direction générale. En septembre 2018, la présidente de Santander, Ana Botin, avait annoncé l’arrivée imminente d’Andrea Orcel à la direction de la banque espagnole. Le banquier italien devait toucher, outre son salaire, une compensation des bonus de long terme dont il bénéficiait chez UBS, son ancien employeur. Au total, la somme devait avoisiner les 50 millions d’euros. Mais en janvier 2019, Santander a finalement déclaré qu’elle ne pouvait pas répondre aux exigences de rémunération d’Andrea Orcel. Celui-ci a alors porté plainte.
La Commission des sanctions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a prononcé un blâme assorti d’une sanction pécuniaire de 4 millions d’euros à l’encontre de MMA IARD. Elle reproche à l’assureur des insuffisances dans son dispositif de détection des personnes faisant l’objet de mesures européennes ou nationales de gel des avoirs et d’interdiction de mise à disposition de fonds (GDA). Ces infractions ont été relevées lors d’un contrôle sur place réalisé en 2019.
Unicaja a dévoilé vendredi son plan stratégique à horizon 2024. Centré sur l’amélioration de son efficacité, une plus grande spécialisation commerciale et un profil conservateur en ce qui concerne la gestion du risque, le plan vise à atteindre un objectif de rendement des capitaux propres tangibles (ROTE) pour 2024 à plus de 8 % contre un ROTE estimé à 2,1% en 2021.
Swiss Re a annoncé vendredi la vente à Swiss Life International de sa filiale d’assurance vie Elips Life AG pour un montant non communiqué. Elips Life fournit des services d’assurance notamment pour la couverture maladie et accident à des fonds de pension, fondations, entreprises et associations, un segment sur lequel Swiss Life entend accélérer. Les activités d’assurance médicale en Irlande de la filiale seront toutefois conservées par Swiss Re.
Bayer a annoncé jeudi soir qu’un jury californien avait jugé que son désherbant Roundup n'était pas la cause du cancer d’une femme. Il s’agit de la deuxième victoire en justice pour le groupe chimique et pharmaceutique allemand concernant son pesticide à base de glyphosate, après qu’un jury de Los Angeles a rendu en octobre un premier jugement en sa faveur. Bayer, qui avait perdu ses trois premiers procès sur le Roundup, espère qu’une décision de la Cour suprême des Etats-Unis dans une affaire distincte contribuera à mettre un terme à un litige de plusieurs années concernant ce désherbant.
Pour sa dernière séance de l’année, la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) s’est penchée sur un nouveau présumé manquement d’initié. Le Collège de l’AMF reproche à Jean-Louis Roy, directeur administratif et financier (DAF) de Fleury Michon à l’époque des faits, d’avoir cédé la totalité de ses 9.000 bons de souscription ou d’acquisition d’actions remboursables (BSAAR) entre les 6 et 10 mars 2017 pour 112.000 euros. Il aurait ainsi manqué à son obligation d’abstention d’utiliser une information privilégiée. Le Collège demande à son encontre une sanction pécuniaire de 120.000 euros.
La Société Générale a annoncé vendredi plusieurs mouvements à son comité de direction. Gaëlle Olivier est nommée directrice générale adjointe du groupe, directrice des opérations (chief operating officer). Elle sera notamment responsable de l’animation de la filière informatique, de la transformation digitale et de l’innovation. Gaëlle Olivier est actuellement directrice de Société Générale Asie-Pacifique depuis janvier 2020, date à laquelle elle a été recrutée par la banque. Elle a fait une partie de sa carrière chez Axa, où après avoir occupé plusieurs postes elle a été nommée directrice générale des activités d’assurances dommages. En 2017, elle avait quitté l’assureur pour passer 3 ans dans diverses sociétés technologiques.
Le nouveau patron d’UniCredit, Andrea Orcel, a bien des raisons de se réjouir. Au lendemain de la présentation appréciée du nouveau plan stratégique de la banque italienne, le tribunal de première instance de Madrid a condamné vendredi Santander à lui verser une indemnité de 68 millions d’euros.
Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission, a indiqué que l’autorité de régulation était prête à renforcer la surveillance des Special purpose acquisition companies (Spac), ces sociétés dites «chèque en blanc», rapporte le Financial TImes. Dans un discours prononcé jeudi, le dirigeant a demandé au personnel de la SEC de soumettre des recommandations sur la manière de garantir que les investisseurs de Spac bénéficient des mêmes protections que dans le cadre d’une cotation traditionnelle. «Actuellement, je pense que le public investisseur ne bénéficie peut-être pas des mêmes protections entre les introductions en Bourse traditionnelles et les Spacs», a-t-il déclaré. Gary Gensler cherchera à clarifier les obligations d’information des Spac, étant donné «l’incohérence et les différences d’information entre les diverses parties» impliquées dans ces opérations. Le président s’est également inquiété du fait que les promoteurs de Spac «amorcent le marché» avec des déclarations insuffisantes pour «étayer leurs affirmations» avant la fusion avec leur cible. Enfin, Gary Gensler a demandé un examen plus approfondi des administrateurs, des promoteurs, des conseillers financiers et des comptables - ce qu’il a appelé les «gardiens» des fusions de Spac, qui «jouent fonctionnellement le même rôle que dans une introduction en Bourse traditionnelle, mais qui n’exercent peut-être pas la diligence raisonnable à laquelle nous nous attendons».
La société de gestion Aviva Investors France, dont la société mère Aviva France est passée dans le giron d’Aéma - groupe issu de la fusion entre Macif et Aésio – depuis le 30 septembre a récemment changé de dénomination sociale, a appris NewsManagers. Sur le plan juridique, Aviva Investors France est désormais baptisée Abeille Asset Management, depuis le 22 novembre. Lors d’un conseil de surveillance d’Aviva Investors France s'étant tenu fin septembre, Michael Craston, Patrick Dixneuf (ancien patron d’Aviva France) et Steven Farrall ont démissionné de leurs fonctions respectives de président, vice-président et membres du conseil de surveillance, avec effet immédiat. Le nouveau directeur général d’Aviva France, Philippe-Michel Labrosse, a été nommé président et membre du conseil de surveillance tandis que François Bonnin et Jean-Pierre Grimaud ont également rejoint le conseil de surveillance d’Aviva Investors France.
Le département américain de la Justice (DoJ) a informé Deutsche Bank qu’elle aurait violé un accord liant les deux parties, a révélé le Wall Street Journal. Le groupe aurait omis d’indiquer à la justice américaine qu’il faisait l’objet d’une plainte de la part d’une de ses ex-salariées dans son pôle de gestion d’actifs. Une référence au dossier Desiree Fixler, ancienne directrice de l’investissement responsable de DWS, qui a accusé la filiale de gestion d’actifs de fausses promesses concernant le caractère vert de ses fonds (greenwashing). En janvier, Deutsche Bank avait signé avec le DoJ un accord à l’amiable, qui comprenait le versement de 125 millions de dollars. Si les autorités américaines estiment que Deutsche Bank a manqué à ses obligations contractuelles, cet accord pourrait être annulé.
Generali, qui doit présenter un nouveau plan stratégique triennal le 15 décembre, chercherait à augmenter sa participation dans ses deux coentreprises d’assurance indiennes, rapporte jeudi Reuters. Generali envisagerait de monter sa participation de 49% à 74% dans les entités d’assurance vie et non-vie Future Generali. Son partenaire local, le conglomérat indien Future Group est très présent dans la vente au détail et dans la mode, notamment à travers Future Retail Limited et Future Lifestyle Fashions Limited. Il cherche à se retirer de l’accord pour trouver des liquidités. Précisément, Future Group détient 51% de l’entité non-vie, qui distribue notamment des solutions d’assurance auto, santé, voyage ou encore habitation et revendique sur son site 3,2 millions de polices vendues. Il partage 51% de l’entité vie, qui assure 1,5 millions de personnes et gère 680 millions de dollars d’actifs (600 millions d’euros), avec une autre entité indienne.
Le gouvernement néo-zélandais prévoit d’interdire aux jeunes d’acheter des cigarettes au cours de leur vie, en instaurant l’une des mesures les plus sévères du monde à l'égard de l’industrie du tabac, arguant que les autres efforts visant à éradiquer le tabagisme prennent trop de temps. Les personnes âgées de 14 ans en 2027, date à laquelle la loi devrait entrer en vigueur, ne seront jamais autorisées à acheter légalement des cigarettes en Nouvelle-Zélande, et le taux de nicotine de toutes les cigarettes sera réduit. Le gouvernement consultera un groupe de travail sur la santé des Maoris dans les mois à venir avant de présenter un projet de loi au Parlement en juin prochain, afin que le texte soit adopté d’ici fin 2022.
Le département américain de la Justice (DoJ) a informé Deutsche Bank qu’elle aurait violé un accord liant les deux parties, a révélé le Wall Street Journal en citant des sources anonymes. Le groupe aurait omis d’indiquer à la justice américaine qu’il faisait l’objet d’une plainte de la part d’une de ses ex-salariées dans son pôle de gestion d’actifs. Une référence au dossier Desiree Fixler, ancienne directrice de l’investissement responsable de DWS, qui a accusé la filiale de gestion d’actifs de fausses promesses concernant le caractère vert de ses fonds (greenwashing).
La société de gestion Aviva Investors France, dont la société mère Aviva France est passée dans le giron d’Aéma - groupe issu de la fusion entre Macif et Aésio – depuis le 30 septembre a récemment changé de dénomination sociale, a appris NewsManagers.
Le gouvernement néo-zélandais prévoit d’interdire aux jeunes d’acheter des cigarettes au cours de leur vie, en instaurant l’une des mesures les plus sévères du monde à l'égard de l’industrie du tabac, arguant que les autres efforts visant à éradiquer le tabagisme prennent trop de temps. Les personnes âgées de 14 ans en 2027, date à laquelle la loi devrait entrer en vigueur, ne seront jamais autorisées à acheter légalement des cigarettes en Nouvelle-Zélande, et le taux de nicotine de toutes les cigarettes sera réduit.
Generali ne regarde pas qu’en Europe. L’assureur italien, qui doit présenter un nouveau plan stratégique triennal le 15 décembre, chercherait à augmenter sa participation dans ses deux coentreprises d’assurance indiennes, rapporte jeudi Reuters. Generali envisagerait de monter sa participation de 49% à 74% dans les entités d’assurance vie et non-vie Future Generali. Son partenaire local, le conglomérat indien Future Group est très présent dans la vente au détail et dans la mode, notamment à travers Future Retail Limited et Future Lifestyle Fashions Limited. Il cherche à se retirer de l’accord pour trouver des liquidités.
Les actionnaires d’UniCredit n’ont pas attendu la fin de la présentation jeudi matin du nouveau plan stratégique de la banque italienne, baptisé «UniCredit Unlocked», pour montrer leur approbation. Dès la publication des objectifs du groupe pour les trois prochaines années, son titre a bondi de près de 10% pour finir en hausse de 10,8% à la Bourse de Milan.
UniCredit, qui doit dévoiler son plan stratégique ce jeudi 9 décembre, pourrait annoncer 3.000 suppressions de postes, selon des fuites dans la presse. Les fonctions centrales devraient en supporter l’essentiel. Ces coupes claires s’ajoutent aux 3.900 suppressions qui restent encore à mettre en œuvre dans le cadre du plan précédent et qui ont fait l’objet d’accords avec les syndicats du groupe. A fin septembre, la deuxième banque italienne employait 87.000 collaborateurs dans le monde. Sous la direction de son nouveau patron Andrea Orcel, UniCredit devrait poursuivre son recentrage. Mi-novembre, Bloomberg évoquait environ 700 postes à supprimer dans les bureaux internationaux du groupe, dont Tokyo et New York.
Je suis en souffrance au travail, j’ai besoin de me révéler dans mon job, j’ai l’impression de stagner… Parmi 50 affirmations de ce genre, plus de cinq vous correspondent ? Vous êtes peut-être comme 75 % des Français (étude du 30 septembre) qui sont prêts pour une reconversion. Marina Bourgeois, dirigeante du cabinet « Oser rêver sa carrière », qui a été enseignante-chercheuse à l’ESCP Europe et Neoma Business School, et Caroline Averty, coach de carrière qui a travaillé une dizaine d’années aux RH de Suez, ont écrit un guide pratique pour « Trouver sa voie » (Editions Vuibert). De sorte que vos bonnes résolutions pour 2022 soient fondées et tenues !
Bon élève. Le marché a apprécié les objectifs financiers à trois ans dévoilés par Allianz. Et sans compter l’apport d’une plateforme mondiale en remplacement de son informatique actuelle : un seul système assuranciel pour 80 pays, avec 12.000 experts rassemblés au sein de sa filiale Allianz Technology à Munich. L’objet est de standardiser les offres, et auparavant les processus en amont, afin de gagner en productivité, mais aussi de servir le client de façon plus fluide. C’est la logique qui sous-tend le plan « Simplicité à grande échelle ». Le groupe dispose déjà depuis plus de cinq ans d’un centre de données pour toute l’Europe et ne lance pas ce projet sans l’avoir testé. Fabien Wathlé, directeur général d’Allianz France depuis le 1er janvier, a regroupé 600 collaborateurs internes (et autant d’externes).
Rattrapage. La pandémie a tout bousculé, y compris les prévisions des institutions financières dans leurs dépenses liées à l’open banking : prévues pour s’étager entre 50 et 100 millions d’euros en 2020, elles n’ont finalement pas dépassé les 32 millions. C’est pourquoi 2021 devrait être une année de rattrapage, en particulier pour les sociétés de gestion de patrimoine (SGP), les banques de financement et d’investissement et les organismes de crédit, dont plus de la moitié des établissements interrogés par YouGov pour le compte de Tink prévoient d’augmenter leurs dépenses d’open banking. Les plus importants budgets restent ceux des banques de détail et des SGP, respectivement de 84 et de 78 millions d’euros. C’est logique, l’impératif de mise en conformité avec la directive DSP2 sur les paiements les a poussés à terminer rapidement le développement de leurs interfaces de programmation pour l’accès aux comptes et l’initiation de paiement. Les usages liés à la sécurité et l’amélioration de l’expérience client, notamment lors du processus d’entrée en relation, sont des priorités pour les entreprises sondées.