La Cour de cassation a rendu, mercredi, un avis favorable aux emprunteurs contre BNP Personal Finance dans le dossier Helvet Immo, rapporte le journal Les Echos. L’avocat des victimes, Charles Constantin-Vallet, a déclaré au quotidien que BNP Paribas devrait verser «a minima 250 millions d’euros». La banque avait été condamnée en appel en 2020 à indemniser ses clients qui avaient souscrit entre 2008 et 2009 des prêts immobiliers libellés en franc suisse. La forte appréciation de cette monnaie face à l’euro en 2011 avait conduit certains souscripteurs à devoir rembourser des sommes bien supérieures à ce à quoi ils s’attendaient. En 2021, la Cour de justice de l’Union européenne avait à son tour estimé que le risque de change, qui n’était pas mentionné de manière expresse dans les contrats de prêt, pesait sur le consommateur sans qu’il en ait été informé.
Axa et Zurich Insurance Group cherchent à se défaire de vieux contrats d’assurance vie assortis de taux de rémunération élevés, en Allemagne, a rapporté, jeudi, le journal économique Handelsblatt, citant des sources anonymes. L’assureur suisse envisage de céder jusqu’à 800.000 contrats, représentant un encours d’environ 20 milliards d’euros, tandis qu’Axa propose un portefeuille d’environ 15 milliards d’euros d’encours. Ces portefeuilles pourraient être valorisés à environ 500 millions d’euros chacun, selon le quotidien. Contactés par l’agence Agefi-Dow Jones, des porte-parole d’Axa et Zurich n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.
Jean-Paul Faugère, vice-président de l’ACPR, appelle le management et les conseils d’administration des assureurs à prendre le risque cyber «très au sérieux».
La Banque centrale européenne pointe des risques persistants sur le secteur bancaire, même si celui-ci est prêt pour affronter les conséquences de la guerre en Ukraine.
Axa et Zurich Insurance Group cherchent à se défaire de vieux contrats d’assurance-vie assortis de taux de rémunération élevés en Allemagne, a rapporté jeudi le journal économique Handelsblatt, citant des sources anonymes.
La Cour de cassation a rendu mercredi un avis favorable aux emprunteurs contre BNP Personal Finance dans le dossier Helvet Immo, rapporte le journal Les Echos. L’avocat des victimes, Charles Constantin-Vallet, a déclaré au quotidien que BNP Paribas devra verser «a minima 250 millions d’euros». La banque avait été condamnée en appel en 2020 à indemniser ses clients qui avaient souscrit entre 2008 et 2009 des prêts immobiliers libellés en franc suisse. La forte appréciation de cette monnaie face à l’euro en 2011 avait conduit certains souscripteurs à devoir rembourser des sommes bien supérieures à ce à quoi ils s’attendaient. En 2021, la Cour de justice de l’Union européenne avait à son tour estimé que le risque de change, qui n’était pas mentionné de manière expresse dans les contrats de prêt, pesait sur le consommateur sans qu’il en soit informé.
Le groupe Credit Suisse a publié mercredi l’ordre du jour de sa prochaine assemblée générale qui se tiendra le 29 avril. La banque a indiqué qu’il y aurait bien au vote une proposition relative à la décharge des membres du conseil d’administration et du conseil exécutif pour les exercices 2020 et 2021, à l’exclusion de la décharge relative à l’affaire des fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement Greensill.
La Securities and Exchange Commission a proposé mercredi un ensemble de règles qui, si elles sont mises en œuvre, rendront plus difficiles pour les Spac de lever des fonds auprès des investisseurs et de réaliser des fusions, rapporte le Wall Street Journal. L’objectif est de forcer ces véhicules à respecter des normes similaires à celles des introductions en Bourse. «Les Spac sont en moyenne assez coûteux et n’ont pas été à la hauteur de la commercialisation», a déclaré mercredi aux journalistes Gary Gensler, le président de la SEC. Il a annoncé que la proposition réduirait les avantages en matière d’information que les initiés des Spac ont sur les investisseurs ordinaires, ainsi que les conflits d’intérêts, en exigeant plus de divulgation et en renforçant les règles régissant les pratiques de marketing et de souscription. Dans le cadre de la proposition envisagée par la SEC, les sociétés à chèque en blanc seraient tenues de divulguer des informations sur la rémunération de leurs sponsors ainsi que sur la dilution que les actionnaires pourraient subir en cas d’acquisition. Les règles actuelles permettent souvent aux initiés des Spac de multiplier leur investissement initial même si les sociétés qu’ils reprennent connaissent des difficultés et que les actionnaires ordinaires perdent de l’argent.
... soit 540 millions d’euros, c’est la perte accusée par Barclays sur des produits structurés mal gérés, selon les propres estimations de la banque britannique. Cela induit une réduction du ratio de fonds propres de base du groupe au milieu de la fourchette cible de 13 % à 14 %. Barclays a dans ce contexte annoncé un report au deuxième trimestre d’un programme de rachat d’actions initialement prévu pour un montant d’un milliard de livres. Les régulateurs se sont penchés sur le dossier et demandent des informations à la banque, qui elle-même procède à un examen interne.
Toujours présent en Russie, HSBC a effacé de ses rapports d’analystes le mot « guerre », selon l’exégèse du Financial Times, mise au grand jour dans son édition du 28 mars dernier. La banque se place ainsi volontairement dans la position de la presse locale et de toute personne exprimant l’idée que la Russie agresse l’Ukraine, le pouvoir ayant annoncé des sanctions d’emprisonnement pour ce motif. HSBC laisserait entendre qu’elle veut ainsi protéger ses salariés locaux. Voilà tout de même une occasion perdue de se montrer fidèle à son engagement « ESG » (environnement, social et de gouvernance), ce que le Parlement britannique lui réclame de faire en quittant le pays. Mais apparemment, c’est mal connaître le groupe qui, il y a deux ans déjà, avait affiché un soutien officiel à la loi chinoise de maintien de l’ordre, destinée à réduire au silence les manifestants pro-démocratie de Hong Kong…
Solidité. Le numéro un mondial de l’assurance-crédit change de nom pour « ouvr[ir] un nouveau chapitre ». Hier Sfac, Euler-Sfac, Euler Hermes… et aujourd’hui Allianz Trade. Une évolution « naturelle » mettant en lumière le géant allemand de l’assurance actionnaire exclusif depuis 2018 – il détenait jusqu’alors déjà près des deux tiers du capital. Faire évoluer l’étendard pour devenir Allianz Trade, « c’est renforcer davantage notre position d’acteur international » et « bénéficie[r] encore plus de la réputation et de la solidité du groupe Allianz », plaide l’assureur-crédit. Qui communique également sur les trois piliers de son plan stratégique à horizon 2025. Renforcer l’« avantage compétitif » sur le cœur de métier qu’est l’assurance-crédit, tout d’abord, vœu passant par une présence accrue sur le marché américain et « une distribution multicanal incluant le réseau d’agents Allianz ». « Développer plus rapidement » en outre les relais de croissance « à fort potentiel » comme les cautions, les garanties et les solutions de spécialités. « Se préparer pour le monde de demain », enfin, car « il est crucial d’anticiper la transformation des échanges commerciaux », notamment B2B en ligne.
David Solomon (photo), le grand patron de la banque américaine Goldman Sachs, va participer en juillet prochain au prestigieux festival de musique Lollapalooza à Chicago. Pas pour disserter sur la finance entre deux concerts, mais bien pour monter sur scène en tant que DJ, se joignant ainsi à des grands groupes comme Metallica ou Green Day. Une forme de consécration pour celui qui se faisait appeler à ses débuts DJ D-Sol mais qui préfère aujourd’hui utiliser son nom civil, et jusqu’ici sollicité seulement pour quelques soirées jet-set ou événements corporate.Il avait notamment participé en 2020 à un concert de charité dans les Hamptons où la place de parking était facturée la modique somme de 25.000 dollars, ainsi qu’à une fête en début d’année, en marge du Super Bowl, à laquelle assistaient des milliardaires comme Jeff Bezos ou Josh Harris.
Les cinq grandes banques de l’Hexagone disposent, en cumulé, d’un coussin de 130 milliards d’euros pour faire face au conflit, selon une étude de Scope Rating publiée ce jeudi.
AerCap Holdings, premier loueur d’avions mondial, cherche à récupérer environ 3,5 milliards de dollars (3,14 milliards d’euros) auprès des assureurs pour compenser les coûts liés à l’immobilisation sur le territoire russe d’une centaine d’appareils en raison de la guerre en Ukraine. Les actions en justice ont été déposées la semaine dernière pour ces avions qui représentent environ 5% de sa flotte de 1.750 appareils, a précisé, mercredi lors d’une conférence téléphonique, le directeur financier, Peter Juhas. Le montant du dédommagement demandé dépasse le risque financier russe encouru par le groupe, estimé à 2,5 milliards de dollars.
Le faux suspense prend fin. Florence Lustman, présidente de France Assureurs (ex-Fédération française de l’assurance), a annoncé mercredi qu’elle serait bien candidate à sa réélection lors de l’assemblée générale de juin prochain. Elle répondait à la question d’un journaliste lors de la conférence de presse annuelle du lobby de l’assurance française.
Altarea a décidé de renoncer à l’acquisition de Primonial le jour de la conclusion définitive de l’opération. Les actionnaires du gérant attaquent en justice.
State Street a annoncé, mardi, avoir nommé Christophe Baurand au poste de directeur général de sa succursale en France. Auparavant responsable mondial des ventes, du marketing et des solutions clients de Société Générale Securities Services, Christophe Baurand assume ses fonctions sous la responsabilité de Denis Dollaku, membre exécutif du conseil d’administration de State Street Bank International GmbH depuis le 1er janvier 2022. Dans son nouveau poste, Christophe Baurand «pilotera la conception et la mise en œuvre des initiatives stratégiques de croissance et de la relation client sur le marché français. Il sera moteur dans la direction des affaires du groupe State Street en France et renforcera significativement notre présence locale», précise le groupe dans un communiqué.
L’assureur santé américain UnitedHealth a annoncé, mardi, avoir conclu un accord en vue d’acquérir le spécialiste des soins à domicile LHC Group pour environ 5,4 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) en numéraire. Dette incluse, la transaction s’élève à environ 6 milliards de dollars, a précisé le futur acquéreur. La transaction, qui doit être finalisée au second semestre 2022, ajouterait l’une des plus grandes entreprises américaines de soins à domicile aux activités de l’assureur santé, lesquelles comprennent notamment des réseaux de soins, des cliniques et des centres de chirurgie, ainsi que certains services à domicile. Selon les termes de l’accord, UnitedHealth paierait 170 dollars par action LHC, soit une prime de 8,1% par rapport au cours de clôture du titre lundi. LHC a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires d’environ 2,2 milliards de dollars.
Spécialiste de l’assurance des équipements connectés (smartphones, appareils multimédias), Celside Insurance poursuit son expansion après avoir mené une vaste campagne de recrutements l’an dernier. Pour répondre aux besoins de ses 8 millions de clients en Europe, la société prévoit de recruter, cette année, 2.350 nouveaux collaborateurs, dont 1.500 en France, parmi lesquels 200 alternants, ainsi que 500 en Espagne, 200 au Portugal et 150 en Belgique. Après avoir réalisé 1,1 milliard d’euros de volume d’affaires en Europe en 2021, Celside Insurance poursuit son développement, avec un volume d’affaires de 1,26 milliard d’euros prévu cette année et une implantation réussie en Italie.
State Street annonce mardi avoir nommé Christophe Baurand au poste de directeur général de sa succursale en France. Auparavant responsable mondiales des ventes, du marketing et des solutions clients de Société Générale Securities Services, il occupe son poste sous la responsabilité de Denis Dollaku, membre exécutif du conseil d’administration de State street Bank International GmbH depuis le 1er janvier 2022.
L’assureur santé américain UnitedHealth a annoncé mardi avoir conclu un accord en vue du rachat du spécialiste des soins à domicile LHC Group pour environ 5,4 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) en numéraire. Dette incluse, la transaction s'élève à environ 6 milliards de dollars, a précisé le futur acquéreur. La transaction, qui doit être finalisée au second semestre 2022, ajouterait l’une des plus grandes entreprises américaines de soins à domicile aux activités de l’assureur santé, qui comprennent notamment des réseaux de soins, des cliniques et des centres de chirurgie, ainsi que certains services à domicile.
Altarea a décidé de renoncer à l’acquisition de Primonial le jour de la conclusion définitive de l’opération. Les actionnaires du gérant attaquent en justice.