La croissance des exportations a dépassé les attentes le mois dernier en Chine avec néanmoins un ralentissement du rythme des importations suggérant une faiblesse de la demande intérieure.
Cette composante de la performance des actions sur le long terme pourrait retrouver ses lettres de noblesse à la faveur du changement de paradigme sur les taux.
L’indice PMI composite s’est encore amélioré, grâce au secteur des services qui compense le ralentissement dans l’industrie, pour le troisième mois consécutif au-dessus de 50.
Alors que les places boursières marquent le pas, du fait de valorisations tendues et d’indicateurs économiques décevants, les dividendes et les rachats d’actions pourraient servir de soutien sur la deuxième partie de l’année. Le rendement joue également un rôle important dans le crédit.
Le marché du haut rendement européen bat les obligations en dollar, avec un univers d’émetteurs de meilleure qualité et malgré une augmentation des dossiers en restructuration.
Les places boursières ont effacé la correction d’avril, enregistrant de nouveaux records des deux côtés de l’Atlantique. Mais le rallye a calé en fin de mois avec la crainte d’une inflation encore persistante et des taux élevés plus longtemps.
La représentante de la coalition Morena, de l’actuel président Andres Manuel Lopez Obrador, a gagné largement l’élection et pourrait bénéficier d’une majorité des deux tiers lui permettant de passer des réformes constitutionnelles.
L’indice des prix à la consommation progresse plus qu’attendu en mai à 2,6% avec une nette progression dans les services à 4,1%. De quoi animer les débats à la BCE.