Les prix du transport maritime ont quasiment doublé depuis fin avril, entre l’Asie et les autres régions. Même si son poids dans le prix final est faible, cette pression inflationniste sur le secteur manufacturier s’ajoute à celle des services.
Le PIB est resté inchangé en avril par rapport à mars en raison de la météo défavorable. Les économistes continuent d’anticiper une poursuite de la reprise. Mais ces chiffres ne sont pas bons pour le gouvernement avant les élections.
La résilience de l’économie a permis de contenir les défaillances d’entreprises mais le mur de dette qui se profile risque de changer la donne avec des taux durablement plus élevés.
Les actions, les taux et l’euro ont vivement réagi à la dissolution de l’Assemblée nationale en France. Une victoire du RN ou un blocage politique risqueraient de peser sur la trajectoire budgétaire. La volatilité devrait certes rester élevée pendant la campagne électorale, mais la crainte d’un dérapage demeure limitée à ce stade.
L’un des critères clés de la bonne tenue de ce segment du marché, historiquement décoté, est la baisse des taux, alors que la reprise économique se confirme en Europe.
L’économie américaine a créé 272.000 emplois en mai, largement plus que prévu, avec des hausses de salaires toujours élevées. La progression du chômage n’y change rien. La Fed restera patiente et focalisée sur l’inflation. Les rendements américains se tendent.
Le ralentissement de l’activité dans la construction a pesé sur la production industrielle. La banque centrale a légèrement réduit ses prévisions de croissance et haussé celles d’inflation.