La banque centrale britannique a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé mais avec un biais désormais accommodant. La probabilité d’une baisse en août augmente.
Les actifs cotés ont, dans leur ensemble, rebondi après la formation d’un gouvernement d’union nationale intégrant le parti pro-marché Democratic Alliance.
L’inflation au Royaume-Uni est retournée à la cible de la banque centrale pour la première fois depuis trois ans mais les prix dans les services continuent d’être dynamiques.
La récente correction des valeurs bancaires en Europe a remis en lumière le parcours boursier exceptionnel du secteur depuis deux ans. Malgré cela, les valorisations restent contenues.
La Bourse de Londres superforme les places boursières d’Europe continentale et plus particulièrement Paris sur fond d’élections législatives des deux côtés de la Manche.
Hormis les ventes au détail qui ont dépassé les prévisions, stimulées par la période de congés, les données publiées lundi pour le mois de mai poussent largement au pessimisme, soulignant une reprise cahoteuse pour la deuxième économie mondiale.
Le marché primaire de la dette corporate est resté ouvert mais les émetteurs ont dû concéder des primes d’émissions. Vendredi les spreads s’écartaient vivement sur les marchés dérivés.
Après l'annonce d'Emmanuel Macron, le CAC 40 signe sa pire semaine depuis mars 2022 tandis que le spread de la dette française par rapport à l'Allemagne revient à ses plus hauts de 2017.
Le spread de la dette française par rapport au Bund est au plus haut depuis 2017. Les investisseurs restent en attente des programmes économiques, notamment du Rassemblement national, mais tablent sur des concessions. La volatilité devrait perdurer.