Le marché corporate euro reste très animé avec des émissions bien absorbées, à l’instar de l’obligation hybride inaugurale d’Alstom sursouscrite plus de dix fois, ou des 4 milliards d'euros de Swisscom.
Le parti travailliste est largement favori pour les élections anticipées du 4 juillet. Quel qu’il soit, le vainqueur sera confronté au double défi d'une relance de la croissance sans marge budgétaire. L’impact sur les marchés sera limité.
Le directeur de la recherche chez Generali Investments analyse pour L'Agefi les scénarios macroéconomiques et les conséquences à en tirer pour l'allocation d'actifs.
Le secteur privé continue de se redresser, avec la poursuite de la croissance dans les services et une amélioration dans l’industrie manufacturière, en Allemagne notamment alors que la France marque le pas dans les services.
Les versements ont atteint un nouveau record de 339,2 milliards de dollars au niveau mondial au premier trimestre 2024, selon une étude du gestionnaire Janus Henderson.
Le Premier ministre a convoqué des élections générales anticipées le 4 juillet. La hausse des prix au Royaume-Uni a reculé à 2,3% le mois dernier mais moins qu'attendu, remettant en question une baisse des taux rapide de la Banque d'Angleterre et provoquant une correction sur les taux longs.
Le marché primaire a connu sa plus importante semaine, hors période Covid, et le flux des émissions continue. La forte demande des investisseurs permet jusque-là d’absorber des transactions y compris de grande taille.
Les spreads atteignent des plus bas historiques, notamment sur le haut rendement. Un rétrécissement qui divise les investisseurs. Pour certains, ils peuvent aller plus bas, du fait des évolutions structurelles du marché. Pour d’autres, cette prime doit rester suffisante pour compenser le risque.
La bonne tenue des actions, les spreads de crédit historiquement bas et désormais la détente des taux longs ont nettement assoupli les conditions financières aux Etats-Unis.