Le PIB s’est contracté de 0,1% en septembre au Royaume-Uni, portant la croissance à 0,1% au troisième trimestre. Mais ces données volatiles ne devraient pas changer la donne pour la Banque d’Angleterre.
Les spreads de crédit se sont resserrés des deux côtés de l’Atlantique après le résultat des élections américaines. Le crédit est soutenu par les fondamentaux et la demande des investisseurs. Il pourrait être soumis à davantage de volatilité.
Les importateurs américains pourraient anticiper leurs achats. Les tarifs du transport de conteneurs, qui sont déjà à des niveaux élevés en raison de la crise en mer Rouge et des grèves dans certains ports américains, risquent d’augmenter.
La principale cryptomonnaie a établi un nouveau record à près de 90.000 dollars, portée par la perspective d’une législation accommodante aux Etats-Unis. A l’inverse, l’or, qui était au plus haut, perd du terrain depuis le résultat de l’élection américaine.
La baisse des taux a permis un retour des investisseurs sur les dettes des foncières. Mais une grande partie du rattrapage s'est opérée sur l’investment grade tandis que certains segments du marché ou entreprises high yield restent en difficulté.
La BoE a réduit son taux directeur de 5% à 4,75% et indiqué que la baisse serait désormais progressive compte tenu de l’impact du budget sur la croissance et l’inflation britannique.
La victoire républicaine aux élections américaines avait été anticipée par les marchés mais les devises, qui ont rebondi, resteront sous pression face au risque des droits de douane et à la détérioration des conditions financières en dollar.
Wall Street, et notamment les valeurs moyennes américaines, bondissent après la victoire des républicains. Mais tous les secteurs ne sont pas gagnants. L’Europe et l’Asie sont dans la ligne de mire.