La convention nationale des avocats, qui se déroulait du 18 au 21 octobre, a donné lieu à l’évocation de la très sensible question du divorce sans juge, qui oppose, encore manifestement, les deux institutions que sont le Conseil national des barreaux (CNB) et le Conseil supérieur du notariat. Pour mémoire, il s’agit d’un divorce par consentement mutuel établi par acte sous signature d’avocat, et enregistré par le notaire. Pascal Eydoux, président du CNB, n’a pas caché son agacement face aux notaires qui, selon lui, « vendent » le divorce sans juge comme un « divorce devant notaire ». Il en conclut que cela justifie encore davantage « la demande que je porte de la force exécutoire de l’acte d’avocat ». Sur cette question Thomas Andrieu, directeur des affaires civiles et du Sceaux, a répondu « je ne dis pas oui, je ne dis pas non, je dis : c’est maintenant qu’on regarde ».