Première tentative de diversification pour Yomoni. La fintech a annoncé ce vendredi 16 septembre un partenariat avec la plateforme Altaroc pour intégrer ses fonds de private equity à son offre. Seule l’enveloppe du compte titres est pour l’instant concernée, mais le plan d’épargne retraite (PER) et l’assurance vie devraient bientôt suivre (via un fonds commun de placement à risque en cours d’agrément par l’AMF). Les clients de Yomoni auront ainsi accès, dès 100.000 euros, à une gamme de fonds de private equity habituellement réservée aux investisseurs institutionnels. Le ticket d’entrée devrait être abaissé à 1.000 euros avec le FCPR. De la qualité instit à portée de main Lancée en octobre dernierparFrédéric Stolar,la plateforme Altarocpropose aux particuliers un fond de fonds de capital investissement donnant accès à six sociétés de gestion internationales. Leclosingde son premier fonds professionnel de capital investissement (FPCI), Altaroc Global, lancé fin 2021, s’est fait en un temps record avec 180 millions d’euros levés en 10 semaines. Depuis, la plateforme a récidivé avec un second millésime. Objectif: 500 millions d’euros dont la moitié aurait déjà été collectée. Sa commercialisation, qui doit prendre fin en décembre, sera appuyée par la clientèle de Yomoni. Altaroc II sera déployé à 80% dans six grands fonds mondiaux de capital-investissement et à 20% en co-investissement avec ces mêmes fonds. Il vise essentiellement les secteurs de la technologie (50% du portefeuille), la santé (20%) et les plateformes digitales (30%), avec lesEtats-Unis etl’Europe en destinations prioritaires (40% chacun).«Nous sélectionnons uniquement des gérants qui ont un historique de performances de 30 ans et qui ont délivré un TRI net d’au moins 15% par an sur les 20 dernières années»,complète Frédéric Stolar. Pour Yomoni, l’enjeu est de diversifier son terrain de jeu. C’est la première fois que la jeune pousse, créée en 2015, s’écarte des ETF. «Nous répondons à une demande de diversification des clients qui souhaitaient s’exposer à de nouvelles classes d’actifs,raconte son fondateur Sébastien d’Ornano. Comme ils ont des patrimoines de plus en plus importants, nous continuerons à étendre notre offre pour leur proposer l’ensemble des grandes briques d’une bonne allocation». L’ouverture au private equity est aussi un moyen pour elle de capter une clientèle au patrimoine déjà plus conséquent, friande de cette classe d’actifs depuis que l’offre qui lui est accessible a explosé.
Les actifs enregistrés sous forme de tokens (actifs digitalisés) sur des registres utilisant la blockchain pourraient atteindre un montant de 16.100 milliards de dollars d’ici 2030 d’après les projections d’un rapport publié ce lundi par Boston Consulting Group et la fintech singapourienne ADDX. Les deux entités estiment qu’elle devrait dépasser à cette date de 50 fois la valeur des actifs déjà tokenisés en 2022 – estimée à 310 milliards de dollars – qu’il s’agisse d’actions cotées ou non cotées, de dette, de fonds d’investissement ou encore d’autres actifs. Les actifs tokenisés pourraient représenter jusqu’à 10% du PIB mondial d’ici 2030, prédisent BCG et ADDX. Le rapport souligne que la demande de nombreux investisseurs pour un accès plus large aux marchés privés va jouer un rôle essentiel dans la croissance de la tokenisation des actifs. La tokenisation pourrait permettre la réduction du ticket d’entrée dans les actifs privés et de les rendre plus liquides.
L’assureur et gestionnaire d’actifs norvégien Storebrand a annoncé, ce lundi, avoir trouvé un accord pour l’acquisition de la fintech norvégienne Kron, plateforme digitale d’investissements de fonds et de conseil en investissement. Le montant de la transaction, qui doit être finalisée durant le 4ème trimestre 2022, est de 400 millions de couronnes (40 millions d’euros). Kron a été établi en 2017 et était un dérivé du gestionnaire de fortune local Formue. La fintech compte quelque 7 milliards de couronnes (702 millions d’euros) d’encours sous gestion et plus de 67.000 clients. Storebrand envisage de faire de Kron sa plateforme digitale pour les investissements et l'épargne des particuliers norvégiens. L'équipe de la fintech continuera de développer l’application, téléchargée 230.000 fois depuis sa création, ainsi que ses services.
La société de gestion écossaise abrdn vient de devenir le plus grand investisseur externe au sein de la bourse numérique Archax. C’est ce qu’elle revendique même si, ni les détails financiers ni le niveau de la prise de participation d’abrdn dans Archax n’ont été dévoilés. Seule plateforme boursière d’instruments financiers digitaux agréée - en 2018 - par le régulateur local Financial Conduct Authority (FCA), Archax fournira bientôt aux investisseurs institutionnels un accès à des actifs digitaux basés sur la technologie de chaîne de blocs (blockchain). La plateforme d'échanges d’instruments financiers digitalisés doit être lancée à la fin de l’année. A travers cette participation, Abrdn souhaite utiliser la plateforme boursière d’Archax, afin d’offrir des nouvelles opportunités d’investissement à ses clients. «Les technologies blockchain vont inévitablement constituer une grande partie de l’avenir des marchés financiers», a souligné Stephen Bird, directeur général d’abrdn. La société de gestion écossaise veut également connecter ses offres existantes à travers la tokenisation (digitalisation d’instruments financiers, ndlr) et faciliter la transition vers une meilleure efficacité sur le plan opérationnel via l’adoption des nouvelles technologies comme la blockchain.
Le groupe La Française accélère lui aussi dans la distribution de fonds via la blockchain. Le groupe, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe, a choisi la plateforme Iznes pour y faire enregistrer ses véhicules «immobiliers» (Sociétés Civiles de Portefeuille et Sociétés Civiles Immobilières - SCP et SCI), référencés en tant qu’unités de compte (UC) par les compagnies d’assurance. " Cela va apporter une plus grande rapidité dans l’exécution des ordres, explique Thierry Gortzounian, Chief Operating Officier de La Française AM Finance Services, la structure de distribution du groupe. Car dans le domaine des SCI et SCP on a encore beaucoup d’ordres passés par fax ou par mail, qui nécessitent ensuite un traitement manuel. Ici, les assureurs pourront passer leurs ordres en quelques clics dans un cadre sécurisé». Generali, actionnaire relativement récent d’Iznes et qui référence des produits de la Française dans ses UC sera parmi les premiers à bénéficier de ce service, ouvert à tous les assureurs intéressés. La Française compte déjà quelques OPCVM qui peuvent être échangés par blockchain avec Iznes depuis un an environ (essentiellement des fonds de trésorerie). Le groupe y rajoute progressivement d’autres OPCVM et espère avoir ajouté une trentaine d’Isin qui pourront transiter par Iznes d’ici fin juillet. De façon générale, les développements sont assez longs pour l’utilisation de la blockchain car les sociétés de gestion doivent aménager les prospectus des fonds. Iznes est un registre en blockchain, qui vient d’ajouter à celui du dépositaire traditionnel. Dans le cas de La Française, il a fallu aussi travailler avec le dépositaire (en l’occurrence BNP Paribas Securities Services) pour la partie cash, Iznes ne pouvant traiter cette partie par blockchain.
Caceis va se lancer dans la conservation de crypto-actifs. La filiale spécialisée du Crédit Agricole SA a annoncé avoir signé un partenariat avec la fintech suisse Taurus, créée par des anciens banquiers de Lombard Odier. Cet accord lui permettra d’intégrer les solutions techniques de Taurus dans sa propre infrastructure. Cela fait déjà quelques temps que Caceis cherchait un partenaire en matière de crypto-actifs. Elle n’a pas développé cette solution en interne car « la technologie blockchain requiert une expertise de pointe dont nous ne disposons pas en interne. C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers une solution technique externe », expliqueArnaud Misset, Chief Digital Officer de Caceis. Le choix de Caceis s’est porté sur Taurus car cette dernière travaille déjà avec d’autres banques comme Delubac en France (qui a obtenu en avril sa certification de prestataire de services sur actifs numériques - PSAN) ou encore Vontobel en Suisse. «Taurus a été créé par des anciens banquiers qui connaissent notre secteur d’activité et nos obligations réglementaires. C’est un atout supplémentaire qui a conforté notre choix », précise Arnaud Misset. La start-up travaille aussi sur des titres tokenisés (monétaires, obligataires, actions, parts de fonds, etc) - outre les monnaies digitales - . Ce sont ces types de titres qui intéressent Caceis car le groupe ne peut pas encore travailler sur les monnaies digitales, n’étant pas certifié PSAN. Une offre jugée solide de coffres forts digitaux (hardware security) était aussi une condition nécessaire. Caceis espère voir son projet opérationnel d’ici la fin de l’année. Il sera d’abord testé sur une petit nombre de clients demandeurs. Il doit permettre concrètement de tokeniser des actifs numériques et les émettre sur les blockchains via l’offre Taurus-Capital. L’accord prévoit également une conservation sécurisée des actifs via l’offre Taurus-Protect et enfin, la connectivité à une dizaine de blockchains via Taurus-Explorer. «Une fois que le projet sera opérationnel nos clients auront alors une vue consolidée de leurs actifs traditionnels et de leurs actifs digitaux en conservation », indique Arnaud Misset. L'établissement, né en 2005 du rapprochement des métiers titres du Crédit Agricole et du groupe Natixis (totalement sorti du capital en 2017), a déjà une petite expertise sur les crypto-actifs. Il s’occupe ainsi de l’administration, de la tenue et du contrôle de positions du fonds bitcoin de la société de gestion Tobam lancé en 2017 et devenu Tobam Bitcoin Co2Offset fund.
AllianceBernstein et Allfunds Blockchain, filiale du distributeur éponyme, ont annoncé ce 15 juin avoir scellé une collaboration sur l’adaptation des activités d’administration d’actifs de la société de gestion à l’écosystème de la blockchain. AllianceBernstein va ainsi connecter ses activités opérationnelles globales qu’elle réalise sur la plateforme d’Allfunds à Allfunds Blockchain. Cette collaboration doit permettre de proposer les solutions Blockchain d’Allfunds sur la plateforme mondiale d’AB, domiciliée dans l’UE. «Via les divers services d’AB et en partenariat avec Equitable Holdings, nous avons étudié sous tous les angles la valeur de la technologie blockchain. Cette technologie sera amenée, selon nous, à transformer le secteur de la gestion d’actifs en développant fortement l’efficience des transactions, en améliorant la transparence et la souplesse opérationnelle afin que les solutions d’investissement deviennent accessibles à une base élargie d’investisseurs», explique Ronit Walny, directrice du centre d’innovation pour les investissements d’AllianceBernstein. Allfunds Blockchain est une entreprise autonome au sein du groupe Allfunds, spécialisée dans les «smart contracts». Au 31 mars 2022, AllianceBernstein revendique 735milliards de dollars d’actifs sous gestion.
La licorne française Ledger qui revendique la sécurisation de 20% des crypto-monnaies, NFT et tokens à travers le monde et le fonds de capital-risque Cathay Innovation, avec plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs sous gestion, annoncent aujourd’hui le lancement d’un nouveau véhicule dédié au Web3 avec le soutien de Bpifrance. Il investira à l'échelle mondiale en amorçage ou en Série A dans des entreprises spécialisées dans les technologies de finance décentralisée (DeFi), de sécurité, d’infrastructures ou encore de propriété numérique. Il aura pour but de «connecter et dynamiser l’écosystème Web3 mondial», précise le communiqué. «Au cours des 15 prochaines années, nous allons assister à une tokenisation généralisée à mesure que la blockchain transforme les classes d’actifs existantes en y ajoutant programmabilité, confiance, sécurité et propriété digitale, ce qui ne peut pas se produire en silos. Cette approche permettra d’accélérer la croissance de l’innovation Web3 en intégrant les standards de sécurité les plus élevés pour mieux servir le prochain milliard de personnes», explique Denis Barrier, co-fondateur de Cathay Innovation.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Binance Labs, la branche de capital-risque et d’incubation de la plateforme de cryptomonnaie Binance, annonce la clôture d’un nouveau fonds d’investissement de 500 millions de dollars. Ce véhicule investira dans des projets qui peuvent étendre les cas d’utilisation des cryptomonnaies et favoriser l’adoption des technologies Web3 et blockchain.Ce fonds a été soutenu par plusieurs investisseurs institutionnels tels que DST Global Partners et Breyer Capital. «D’autres grands fonds de capital-investissement, des family offices et des sociétés ont également souscrit au fonds», précise la société. L’objectif de ce produit est d’investir dans des sociétés à différents stades de leur développement, de l’incubation à la croissance pour les projets les plus matures.
L’investisseur en capital risque Andreessen Horowitz annonce sur son site Internet avoir levé un quatrième fonds crypto totalisant 4,5 milliards de dollars. Sur ce montant, 1,5 milliard de dollars sera dédié à des investissements d’amorçage, tandis que les 3 milliards de dollars qui restent relèveront du venture. Cela porte le montant des fonds crypto/web3 levés de la société à plus de 7,6 milliards de dollars. Chris Dixon, d’a16z, la société d’Andreessen Horowitz, pense que les blockchain vont alimenter le prochain grand cycle informatique, qu’il qualifie de crypto ou web3. «La plupart des cycles informatiques connaissent un âge d’or, lorsque toutes les planètes sont alignées – de nouveaux talents, une infrastructure viable et des connaissances communautaires. Par exemple, dans l’informatique mobile, l’âge d’or a été 2009-2011, lorsque les sociétés comme Uber, Venmo, Snap et Instagram ont été créées. Les périodes dorées sont lorsque des équipes légendaires se forment, de grandes idées germent et de grands produits sont créés», explique-t-il. «Nous pensons que nous entrons actuellement dans l'âge d’or du web3. Les blockchain programmables sont suffisamment avancées et une gamme variée d’applications a atteint des dizaines de millions d’utilisateurs. Plus important encore, une vague massive de talents de classe mondiale a rejoint le web3 au cours de l’année dernière. Ils sont brillants et passionnés et veulent construire un meilleur internet», poursuit Chris Dixon. Le nouveau fonds sera investi dans des startups web3 prometteuses à tous les stades. «Nous sommes enthousiasmés par les développements dans les jeux web3, le DeFi, les médias sociaux décentralisés, l’identité auto-souveraine, l’infrastructure de niveau 1 et 2, les ponts, les DAO et la gouvernance, les communautés NFT, la vie privée, la monétisation des créateurs, la finance régénérative, les nouvelles applications des preuves ZK, la création de contenu et d’histoires décentralisés et bien d’autres domaines», détaille Chris Dixon.
La fintech a obtenu son agrément auprès de l'Autorité des marchés financiers comme société de gestion de portefeuille de fonds d'investissement alternatif.
Le fournisseur de fonds indiciels cotés (ETF) américain VanEck a lancé, lundi, une collection de jetons non fongibles (NFT) baptisée VanEck Community NFT. Ces NFT, que la firme assimile à une carte digitale de membre, vont être distribués à 1.000 personnes. Ils donneront droit à divers avantages tels qu’un accès en avant-première à la recherche de VanEck, des informations sur des opportunités d’investissement spécifiques et des invitations à des événements virtuels et réels sponsorisés par la société de gestion. Les NFT, lancés sur l'écosystème Ethereum, incluent un mème lié à l’histoire d’un personnage fictif, Alexander Hamilton. Les jetons ont été conçus en partenariat avec Numomo, une agence de création de NFT sud-coréenne. Avant VanEck, le gestionnaire d’actifs Tobam avait offert un NFT en cadeau pour la nouvelle année 2022.
C’est un symbole fort dans la démocratisation des cryptoactifs aux Etats-Unis. Fidelity Investments, le géant de la gestion collective, a annoncé le 26 avril qu’il permettrait désormais à ses clients d’investir une partie de leur épargne retraite en bitcoins. Les titulaires de plans 401k, le système d’épargne retraite par capitalisation que les entreprises américaines mettent à disposition de leurs salariés, pourront miser jusqu’à 20% dans le plus célèbre des cryptoactifs. L’option serait facturée entre 0,75% et 0,9%, hors frais de trading. Numéro un des fournisseurs de plans 401k aux Etats-Unis, Fidelity est le premier à franchir le Rubicon. «Les sponsors de plans de retraite s’intéressent de plus en plus aux véhicules qui leur permettent de donner à leurs employés un accès à des actifs numériques au sein de régimes à cotisations définies. Les particuliers, quant à eux, souhaitent intégrer les cryptoactifs dans leurs stratégies d’investissement à long terme», estime Dave Gray, responsable des offres de retraite chez le gestionnaire d’actifs, dans un communiqué. S’appuyant sur des études internes, le groupe estime que 80 millions d’Américains ont goûté aux crypto, et que 30% des investisseurs institutionnels préfèrent acheter des produits intégrant des actifs digitaux. Les 23.000 entreprises qui ont recours aux services de Fidelity seront décisionnaires. Elles pourront ouvrir l’option cryptoactifs dans leur plan d’épargne retraite collectif, et abaisser le plafond de 20% si elles le jugent trop risqué. Pour l’heure, une seule s’est déclarée intéressée: l’éditeur de logiciels MicroStrategy, connu pour avoir investi une partie de sa trésorerie en bitcoins. Mais rien ne dit que d’autres entreprises suivront. La volatilité et les risques associés au bitcoin, dont le prix est en recul de 27% sur un an, pourraient mettre en cause la responsabilité fiduciaire des employeurs vis-à-vis de leurs salariés. Le 10 mars, le département américain du Travail a publié une mise en garde, demandant aux entreprises «une extrême prudence» avant d’envisager une option cryptoactifs dans leurs plans 401k. Pour les mêmes raisons, Vanguard, autre poids lourd de la gestion collective, a déclaré au Wall Street Journal qu’il ne comptait pas imiter Fidelity. Sur son site, l’asset manager juge les cryptoactifs très spéculatifs, et pas adaptés à un investissement delong terme tel que la préparation de la retraite. Le feuilleton ne fait que commencer.
Fidelity International, la branche internationale de Fidelity Investments, s’est alliée avec la fintech britannique Tumelo, spécialisée sur l’investissement à impact, pour lancer une sorte de centre d’intendance ou en anglais un «stewardship hub», une première sur le marché. Ce centre doit fournir des données de gouvernance et des informations sur les fonds et les sociétés de gestion aux clients des régimes de retraite professionnelle, aux administrateurs et à leurs conseillers. L’idée est de donner «une plus grande visibilité des décisions de gestion des gestionnaires de fonds», mais aussi de permettre aux administrateurs de répondre à leur obligation de produire une déclaration de mise en œuvre dans le cadre de leur rapport annuel, grâce à l’inclusion des statistiques de la Pension and Lifetime Savings Association (PLSA) et des détails sur les politiques des gestionnaires de fonds. Il donne également les préférences de vote des membres du régime de retraite sur différentes questions relatives à l’entreprise, au changement climatique, ou à l'égalité des sexes. «Conformément à la Taskforce on Pension Scheme Voting Implementation (TPSVI) du gouvernement, Tumelo permet aux administrateurs d'étendre leur responsabilité fiduciaire à la gestion et de s’assurer que le vote et l’engagement pris par les gestionnaires de fonds sont dans le meilleur intérêt à long terme des membres», explique un communiqué. Le hub sera déployé par phases auprès des clients de Fidelity Master Trust, qui pourront faire part de leurs commentaires sur le hub et ses fonctionnalités. Tumelo sera responsable de la construction technique du hub digital, ainsi que de la collaboration avec les gestionnaires de fonds afin d’obtenir et de maintenir des données et des statistiques précises sur la gestion des fonds.
Circle monte en puissance. Et fait entrer à son capital des mastodontes de la gestion d’actifs, tel Blackrock.Circle Internet Financial, l'émetteur d’USD Coin (USDC), le deuxièmestablecoinle plus important au monde, a levé 400 millions de dollars (367 millions d’euros) dans le cadre d’un tour de table qui inclut les gérants d’actifs BlackRock, Fidelity Management, Marshall Wace LLP et Fin Capital, précise Circle dans un communiqué diffusé mardi. Le cycle de financement devrait se clôturer au deuxième trimestre. Une nouvelle preuve de la respectabilité croissante que gagne l’industrie des cryptomonnaiesauprès du monde de la finance. Et que les acteurs de Wall Street se préparent à une adoption plus large des cryptomonnaies et technologies associées. BlackRock a également conclu un accord plus large: dans le cadre de son partenariat avec Circle,il sera gestionnaire d’actifs principal pour les réserves de trésorerie du stablecoin, mais étudiera aussi l’application sur les marchés des capitaux pour USD Coin, Signe précurseur, le dirigeant de BlackRock Larry Fink déclarait le mois dernier que sa société étudiait comment les cryptomonnaies et les stablecoins pourraient être utilisés pour aider les clients. Les monnaies digitales en dollars comme l’USDC« alimentent un marché économique mondial en pleine transformation», souligne Jeremy Allaire, PDG et cofondateur de Circle, cité dans le communiqué.«C’est particulièrement gratifiant d’ajouter BlackRock en tant qu’investisseur stratégique dans l’entreprise». Les stablecoins, généralement adossés à des monnaies soutenues par le gouvernement comme le dollar ou l’euro, se sont imposés comme un élément-clé de l’univers crypto. L’USD Coin, actuellement la cinquième plus grande cryptomonnaie au monde, a une valeur marchande de plus de 50 milliards de dollars, selon CoinGecko. Ce tour de table permettra aussi à Circle d’avancer dans son projet d’entrée en Bourse, qu’il prépare avec le specialpurpose acquisition company(Spac), le véhicule d’investissement coté Concord Acquisition, annoncéen février. La société indiquait alors viser une valorisation de 9 milliards de dollars (7,91 milliards d’euros), soit deux fois plus queles 4,5 milliards annoncésen juillet 2021.
La plateforme de distribution de fonds d’investissement espagnole Allfunds a confirmé, mercredi 6 avril, l’acquisitionde Web Financial Group pour un montant de 145 millions d’euros. Des négociations exclusives avaient été dévoilées le mois dernier. L’opération sera financée par une émission de dette pour une clôture attendue dans le courant du deuxième trimestre 2022. Basé à Madrid, Web Financial Group est un fournisseur de solutions digitales et de gestion de données aux institutions financières et compte parmi ses clients Société Générale, Santander, Barclays ou encore HSBC et BNP Paribas. La transaction n’inclut pas les deux médias financiers en ligne de Web Financial Group, Bolsamania en Espagne et Digital Look au Royaume-Uni, qui ont fait l’objet d’un spin-off en août 2021. La centaine d’employés de Web Financial Group seront répartis dans les six bureaux européens d’Allfunds en France, Allemagne, Espagne, Suède, Suisse et au Royaume-Uni.
Le fournisseur britannique de données et de technologies pour les fonds d’investissement FE fundinfo est bien parti pour réaliser ses desseins de devenir un champion pan-européendans les données, le reporting et l’infrastructure des fonds d’investissement. FE fundinfo vient d’acquérir, ce mercredi, Funds360, un fournisseur français de données et de solutions sur les fonds d’investissement qui appartenait jusqu’alors à Euronext. Et ce, un mois après l’acquisition de Fundsquare, laplateforme de services réglementaires et d’enregistrement-distribution de fonds luxembourgeoise, précédemment une filiale de la Bourse de Luxembourg à qui FE fundinfo s’est associé dans le cadre de l’opération. En 2021, la firme a également vécu une année faste en termes d’acquisitions en englobant lefournisseur de données danoisFundConnectet la société de conseil ESGCSSPau Liechtenstein, tout en passantun accord avec MSCIen matière de données ESG. C’est aussi à l’automne dernier que FE fundinfo a recruté Philippe Cordier en tant que directeur commercial pour le marché français. «Cette opération permet d’associer l’expertise de FE fundinfo en matière de données et technologies sur les fonds au Royaume-Uni, en Europe continentale et en Asie, avec les données de Funds360 et sa connaissance unique du marché français des fonds», indique FE fundinfo dans un communiqué.Funds360, établi en 2011 sous la marque OPCVM360, avait rejoint Euronext en 2019. La firme fournit solutions etdonnées sur les fonds, les contrats d’assurance-vie, les produits immobiliers ainsi que les actions, obligations et produits structurés. Elle compte pour clients les assureurs, banquiers, gestionnaires d’actifs, banques privées, médias et fintechs. En janvier,Funds360 et la plateforme espagnole de solutions technologiques et de données ESG Clarity AI, avaient signé un partenariat pour distribuer les données ESG de Clarity AI sur plusieurs marchés européens. Un accord qui devait être le point de départ d’une collaboration sur la distribution conjointe de l’offre data et de l’expertise de Clarity AI en matière de développement durable. Sollicité par NewsManagers à propos de ce partenariat, FE fundinfo répond que son approche sur la data ESG est fondamentalement basée sur une approche ouverte et agnostique vis-à-vis des vendeurs de données. «Nous sommes engagés à fournir le meilleur service possible à nos clients et à l’industrie en général dans le domaine de l’ESG et nous pensons que cela inclut des partenariats existants avec une série de fournisseurs de données et de services», dit la firme. Elle précise également que Funds360 conservera pour l’instant sa marque et que son passage sous la marque FE fundinfo sera évaluée lors de son intégration. Départ du fondateur de Funds360 Jean-Baptiste Sicard, fondateur de Funds360, ne restera pas puisqu’il entend poursuivre de nouvelles opportunités en dehors du groupe. Olivier Bellescize, directeur général de Funds360, voit dans cette transaction l’opportunité d'élargir la gamme de solutions de la firme.«Notre expertise en matière de collecte et de distribution de données sur le marché français complète également les offres proposées par FE fundinfo, et nous permettra d’aider des clients au profil de plus en plus international à simplifier leurs activités et de rester en conformité dans un paysage réglementaire de plus en plus complexe», commente-t-il. Le directeur de FE fundinfo, Hamish Purdey, constate que dans unpaysage de la distribution de fonds de plus en plus globalisé, la firme «partage une philosophie commune» avec Funds360. Celle de rendre les données d’investissement accessibles au sein de l’industrie des fonds pour mieux connecter et informer les investisseurs, dit-il.
Invyo, éditeur de solutions de traitement de données, a annoncé ce mardi 29 mars le lancement d’une nouvelle offre à destination des acteurs de la gestion de patrimoine. Sont ciblés les CGP, gérants privés et family offices. Cette nouvelle solution, baptisée Data Patrimony, permet notamment d’agréger les informations des clients et leurs différents comptes afin d’avoir une vue exhaustive de leur patrimoine. Il facilite l’interconnexion entre les systèmes internes et externes afin de fluidifier le rapport entre le conseiller et les différentes parties prenantes (avocats, notaires, comptables…). Autres fonctionnalités pour les professionnels: ils pourront réaliser des simulations financières pour leurs clients, des reportings et des analyses ESG à partir de la plateforme.
Future FinTech, société de commerce électronique et fournisseur de services aux fintechs coté à la Bourse de New York, a annoncé, ce vendredi, le lancement de son premier hedge fund sur les crypto-actifs par sa filiale de gestion d’actifs Future Fintech Digital Capital Management. Le hedge fund - FTFT Digital Number One US - est géré par Mark Dai, gérant de portefeuille spécialisé sur les options et les futuressur le secteur énergétique et ex-trader sur les matières premières chez JP Morgan. Sean Liu, directeur des opérations de Future FinTech, a indiqué dans un communiqué que le lancement du hedge fund était la première étape de l’entreprise dans l’expansion de son activité dans le secteur de la gestion d’actifs en crypto-actifs. «Nous pensons que les actifs en crypto-monnaies joueront un rôle de plus en plus important dans l'économie mondiale à l’avenir et deviendront une composante indispensable de la répartition des actifs. Nous avons constaté une demande croissante pour les fonds de couverture en crypto-monnaies, car ils offrent aux investisseurs une diversification et des rendements potentiellement solides», commente-t-il.
Zalpha cherche des capitaux. Le jeune robo advisor, qui est une version remodelée de feu Marie Quantier, a lancé ce 11 mars une campagne de financement participatif, avec un objectif de récolte de 300 000 euros. L’opération doit permettre principalement de financer l’acquisition client. La société est pour le moment détenue à 70% par Jérôme Glodas, le fondateur du tierce partie marketeur MyFunds Office, qui a racheté au Tribunal de commerce le robo advisor de Mathieu Hamel, et à 30% par l’ex-directeur de la gestion de Convictions AM Pierre Hervé. La valorisation post-money annoncée s'élève à 3,3 millions d’euros, soit 800 000 euros de plus que celle retenue par le tribunal il y a deux ans et demi. Lors de son dernier tour de financement en février 2019, l’outil d’origine Marie Quantier avait été valorisé à 9 millions d’euros, nous avait précisé Jérôme Glodas en février 2020. Selon le business plan de l’opération de crowdfunding, Zalpha devrait atteindre le seuil de rentabilité dès 2023, et un chiffre d’affaires d’un million d’euros l’année suivante. Outre le nom de l’outil, la nouvelle équipe a également développé sa propre application mobile et remodelé l’offre produit, misant sur l’intergénérationnalité. Elle a aussi noué un partenariat en assurance-vie avec Generali. Les propriétaires espèrent surfer sur la vague de collecte et de hausse des encours du secteur des robo-advisors hexagonaux, qui a connu une année 2021 faste. Les deux principaux acteurs, Nalo et Yomoni, ont tout simplement doublé de taille en 365 jours, avec désormais 330 millions d’euros gérés pour le premier, et plus de 500 millions pour le second. L'équilibre financier se trouverait toutefois au niveau du milliard d’euros d’encours, a estimé Yomoni, qui espère bien l’atteindre dès la fin de l’année. Le marché devrait par ailleurs voir un autre acteur entrer dans la compétition dans les mois qui viennent. Il s’agit de l’Allemand Scalable Capital, qui vient de lancer son outil de courtage mobile, et qui devrait lancer son robo dans la foulée.
ADDX, une plateforme boursière d’actifs privés épaulée par Singapore Stock Exchange (SGX), vient de promouvoir Oi-Yee Choo, jusqu’ici directrice commerciale, au rang de directrice générale. Au sein de son nouveau poste, elle sera chargée de diriger la croissance de la plateforme, dont l’augmentation des volumes de transaction de 150 millions de dollars fin 2021 à un milliard de dollars d’ici 2023. Elle sera également responsable de la réalisation de deals, de 24 en fin 2021 à un objectif de 100 vers fin 2023, ainsi que pour augmenter le nombre de salariés de 90 à 120 d’ici fin 2022. Oi-Yee Choo est entrée chez ADDX en 2020 comme directrice commerciale. Auparavant, elle a travaillé chez UBS comme directrice de la banque d’investissement à Singapour. Elle a occupé le poste de directrice exécutif chez Nomura et Morgan Stanley. Elle a été vice-présidente au sein de la banque d’investissement chez Citi pendant sept ans. La plateforme ADDX vise à exploiter l’augmentation de la demande pour des actifs privés de la part des investisseurs institutionnels ainsi que pour les investisseurs particuliers, avec le fractionnement de ces actifs par la blockchain.
Le distributeur en ligne allemand de fonds Envestor vient de lancer son propre robo-advisor, selon Das Investment. La société va proposer quatre types de portefeuilles : actions croissance, investissements durables, protection contre l’inflation, et dividendes. Les allocations seront recalculées deux fois par an. Le montant minimum d’investissement initial sera de 500 euros, et le versement mensuel minimum de 25 euros. Les frais d’administration s'élèveront à 0,34% des encours, qui s’ajouteront aux frais de gestion des ETF. Envestor est une société qui a été fondée par Ali Masarwah, un ancien rédacteur en chef de Morningstar Allemagne.
La fintech Epsor, spécialisée dans la distribution en ligne de PEE et PER pour l'épargne retraite et collective, vient d’annoncer le référencement de sept nouveaux fonds au sein de sa gamme. Quatre d’entre eux proviennent de nouveaux partenaires. Il s’agit des fonds Groupama G Fund Futur for Generation, LBPAM SRI Human Rights, Amundi Label Equilibre ESR et Amundi Actions Immobilier Monde ESR. Les trois autres fonds proviennent de partenaires existants: Lyxor Green Bond Indiciel, EdRAM Green New Deal et Allianz Valeurs Durables. La fintech va par ailleurs distribuerBpifrance Entreprises 2, le nouveau fonds de fonds de private equity monté par Bpifrance.
La gestion d'actifs inspire les artistes créateurs de jetons non fongibles (non-fungible tokens ou NFT) dont certains sont vendus à des sommes exorbitantes.
La fintech sud-coréenne Qraft Technologies, spécialisée sur l’innovation dans la gestion d’actifs, a annoncé avoir reçu un investissement de 146 millions de dollars (129 millions d’euros)de la part de l’investisseur japonais SoftBank. Cette opération doit permettre d’accélérer l’expansion de Qraft aux Etats-Unis et en Chine et d’étudier la possibilité de bâtir des systèmes publics de gestion de portefeuille s’appuyant sur l’intelligence artificielle pour le compte de SoftBank. Qraft développe et exploite des algorithmes reposant sur le principe du deep learning qui envoient des signaux de pondération de portefeuille pouvant être générateurs d’alpha. En octobre, la fintech sud-coréenne avait recruté un ancien de BlackRock iShares, Robert Nestor, pour la guider sur les problématiques de développement produits et de stratégie d’activité et diriger son développement aux Etats-Unis.Qraft envisage d’ouvrir des bureaux à New York, San Francisco ainsi qu’à Hong Kong.
La néo-banque espagnole MyInvestor,lancée en septembre 2017 par Andbank España, a levé 20 millions d’euros principalement auprès d’investisseurs déjà présents à son capital comme El Corte Inglés et Axa España, rapporte l’agence EuropaPress. Elle avait déjà levé une somme similaire en 2019. En novembre, le journal Cinco Dias révélait que MyInvestor préparaitle lancement d’une activité deprêt aux particuliers visant à financer l’achat de parts de fonds d’investissement.
La plateforme d’investissementbritannique Hargreaves Lansdown a noué un partenariat stratégique avec la plateforme Door pour optimiser et rationaliser l’information qu’elle reçoit ainsi que la due diligence qu’elle mène vis-à-vis des gérants d’actifs et leurs produits. Door permet la création de questionnaires de due diligence personnalisés pour leséquipes de gouvernance produit, de recherche d’investissement et de gestion d’Hargreaves Lansdown. Ces questionnaires sont mis à jour régulièrement pour y inclure de nouvelles questions sur les sujets du risque, de la gouvernance, de la durabilité ou encore de la diversité et de l’inclusion.