Toute l'actualité de l'entreprise dirigée par Elon Musk, valorisée plusieurs centaines de milliards de dollars en Bourse et spécialisée dans les véhicules électriques.
Bertrand Gibeau, Partner - Deputy CEO chez Reinhold & Partners, milite auprès des acteurs de la gestion pour un développement des ManCo en France. Il explique pourquoi ces dernières ont explosé à l'étranger et comment la France pourrait rattraper son retard.
Jean-Marc Coly, directeur général d’Amundi Immobilier, vient d'être élu président de l’ASPIM (Association française des Sociétés de Placement Immobilier). Il entend s’inscrire dans la continuité du président sortant, Frédéric Bôl, et ambitionne d’élargir l’horizon de la distribution immobilière française.
Dernier arrivé sur la scène de la distribution de fonds en ligne, Mon Petit Placement commercialise une sélection réduite de fonds populaires. La fintech lyonnaise, fondée par Thomas Perret, un ancien de Natixis, a déjà levé plus de deux millions d'euros, et s'apprête à repartir pour un troisième tour de table.
L’ASPIM (Association des placements immobiliers) a créé en juillet dernier le premier label ISR pour les fonds immobiliers. L’association a contribué pendant plus de trois ans à son élaboration. Véronique Donnadieu, sa déléguée générale, revient sur l’aboutissement de ce projet.
L'ESG est devenu un incontournable de la gestion d'actifs, adopté par un nombre toujours plus grand de fonds, au risque de devenir une mode, avec ses lanceurs et ses suiveurs. Nourane Charraire, directrice de la gestion chez Mansartis, explique comment sa société, qui vient de labelliser l'ensemble de sa gamme de fonds, compte se distinguer sur ce segment.
Interrogé à l’occasion de l’Université d'été de l’Asset Management, Eric Pinon, président de l’AFG (Association française de la gestion) revient sur les défis qui restent à relever pour les asset managers et leur participation à la relance économique.
Le CFA Institute a interrogé ses membres sur les effets du Covid-19 sur les marchés de capitaux et les sociétés de gestion. Olivier Fines, head of advocacy de l'association pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, nous livre sa lecture des réponses recueillies.
Nicolas Mackel, directeur général de Luxembourg for Finance explique comment la place financière luxembourgeoise a traversé la crise liée à la Covid-19 et les nouveaux relais de croissance pour 2025.
Dans un entretien à NewsManagers, Delphine Dubreuil, partner et co-head of financial services practice France et Suisse d’Odgers Berndtson, fait le point sur les recrutements dans la gestion d’actifs sur ce début d’année marqué par la crise du Covid-19.
BNP Paribas Capital Partners vient de clôturer la levée pour un fonds de fonds de situation spéciale, dédié aux dettes décotées. Giuliano Rajabally, le codirecteur Private Credit and Alternative Credit Investments, analyse les tendances post-Covid de cette niche.
Connu pour avoir fondé l'ex- Banque du Louvre avec le soutien de la famille Taittinger, Guillaume Dard est aujourd'hui dirigeant de Montpensier Finance. Retour sur le parcours d'un homme qui a joué un rôle de premier plan dans la finance française.
La nouvelle société de gestion Blue like an Orange, fondée et pilotée par Bertrand Badré, vient de lever 200 millions de dollars. L'ancien directeur de la Banque Mondiale revient sur la genèse de son projet qui concerne l'investissement à impact.
François Dubrau, associé capital market chez Cognizant Consulting, fait le point sur les conséquences de la crise liée au coronavirus pour les sociétés de gestion. Pour lui, elle ne fait que renforcer les tendances de fond en place depuis plusieurs années.
Thierry Déau, président-fondateur de Meridiam, analyse l’impact de la crise sur les infrastructures et la nécessité de financer des projets vraiment durables.
Jacques-Antoine et Mathieu Philippe, les fondateurs de Colville Capital Partners, expliquent à Newsmanagers comment leur fonds Silver Autonomie, positionné sur le maintien des personnes âgées à domicile, a su résister à la crise sanitaire.
Selon Olivier de Guerre, le PDG de la société de gestion et d’engagement actionnarial Phitrust, la crise actuelle a de multiples implications pour le dialogue actionnarial.
Schroder Real Estate Hotels gère une cinquantaine d'hôtels en Europe aujourd'hui tous fermés. Son dirigeant, Frédéric De Brem, explique comment il compte sortir de cette crise.
Dans un entretien à NewsManagers, Carlo Trabattoni, le directeur général de Generali Investments Partners, explique comment sa société s’est organisée alors que l'Italie a été le premier pays touché par la crise en Europe. Le télétravail est devenu la règle et la communication à tous les niveaux un enjeu clé. Il esquisse également les contours de la gestion d’actifs d’après crise.
Le groupe Cyrus a annoncé il y a quelques jours l'entrée de Bridgepoint à son capital. Meyer Azogui, président de Cyrus, explique les raisons de cette opération et dévoile sa stratégie. Les acquisitions de cabinets de CGP vont s'accélérer. Le groupe est aussi intéressé par une société de gestion.
Emmanuelle Mourey, présidente du directoire de LBPAM revient sur la fusion prévue avec Ostrum dans les stratégie obligataires et le devenir du futur LBP AM Alpha.
Dans un entretien à NewsManagers, Jean-Philippe Debas, président d’Equalis Capital, revient sur la décision de sa société de suspendre les valeurs liquidatives de certains FCPE d’actionnariat salarié d’entreprises non cotées.
Dans le contexte actuel de crise, Olivier Pauchaut, Managing Director en charge du secteur financier chez Bryan Garnier & Co, répond aux questions de NewsManagers pour mieux comprendre la situation des marchés financiers.
Lorsque nous nous retrouvons pour parler de son parcours, c’est non sans une certaine pointe de nostalgie que Dominique Leprévots, le président d’UBP AM France, évoque son adolescence et sa vie de jeune adulte. Il est alors passionné par l’équitation et passe des heures à s’entrainer chaque semaine pour des concours hippiques de haut niveau, avec une spécialisation: le saut d’obstacles. C’est tout naturellement qu’il s’engage après le Bac dans la voie d’études vétérinaire. Mais revers de médaille si l’on peut dire, cette passion le fait échouer au concours pour entrer à l’école vétérinaire. «Je montais trop à cheval», reconnait-il. Cette passion des sauts d’obstacles, ce « Parisien depuis toujours», qui va aujourd’hui sur ses 59 ans, devra finalement la mettre de côté. «Ma passion, aujourd’hui, c’est ma famille, ma femme et mes trois enfants», dit-il. Pourtant, à regarder de plus près, on sent bien que la finance a été aussi un excellent moteur de vie, parsemé lui aussi d’obstacles à franchir. Après sa tentative avortée de devenir vétérinaire, Dominique Leprévots se réoriente vers Science Po de 1981 à 1984 puis HEC de 1986 à 1987. C’est durant ses études à HEC qu’il abandonne les concours hippiques. «Je régressais de plus en plus car j’avais de moins en moins de temps pour m’entraîner. Du coup, cela m’amusait moins», dit-il. Il tombe dans la finance à la Banque Indosuez à l’occasion d’un stage sur le Matif dont il garde un très bon souvenir, puis est recruté en tant que gérant d’OPCVM. En 1991, il intègre la BMA (Banque de marché et d’arbitrage) où il est responsable de la gestion d’OPCVM. Les choses s’accélèrent alors avec la multiplication des opérations de cessions/acquisitions et restructurations dans le monde de la finance en pleine révolution… à en donner le tournis. La BMA se révélant vite être un ange déchu, il change d’employeur pour rejoindre la Banque Saga fusionnée quelques mois plus tard dans la Banque Colbert (de 1993 à 1995), elle-même filiale d’Altus où Dominique Leprévots rencontre Jean-François Hénin, surnommé «le Mozart de la finance». J’ai changé plusieurs fois d’entreprise et de patrons, alors que je restais dans le même bureau, cela a fini par me lasser. Banque Colbert a alors vu son activité d’asset management cédée à Natwest pour devenir Natwest Sellier Gestion de 1993 à 1997 puisque Natwest opérait en France via l’agent de change Sellier. Natwest avait peu avant rachetéGartmor à la banque Indosuez peu avant que Dominique ne quitte cet établissement; la boucle était bouclée… mais le mouvement a continué puisque Natwest finit par vendre son activité d’asset management à BBL qui dans la foulée est lui-même racheté par ING. «J’ai changé plusieurs fois d’entreprise et de patron, alors que je restais dans le même bureau, cela a fini par me lasser», raconte Dominique Leprévots. Il décide alors de «prendre son destin en main» et de construire un projet entrepreneurial. Après des expériences avec des Anglais, des Français, des Belges et des Néerlandais, il préfère s’orienter vers les Suisses francophones réputés être des partenaires de plus longue durée et plus fiables. Avec François-Xavier Bouis, aujourd’hui connu pour être le fondateur de la Financière Jacques Cœur, ils partent rencontrer les banques suisses entre fin 1997 et début 1998. «Nous voulions leur proposer d’ouvrir une filiale de gestion en France en direction des investisseurs institutionnels». Ils rencontrent alors quatre ou cinq banques privées différentes mais c’est UBP qui se révèle la plus prompte à réagir. Edgar de Piccioto, le fondateur de l’Union bancaire privée (UBP), accepte de créer une vraie société de gestion avec des moyens de gestion de portefeuilles. «Cela s’est fait très vite, alors que nous avions commencé à discuter en février 1998, nous avons eu notre agrément COB le 18 juillet de la même année. Je m’en souviens bien car c’est le jour de mon anniversaire», relate Dominique Leprévots. Les équipes d’UBP qui accompagnent Dominique et François-Xavier découvrent alors un Paris survolté en pleine Coupe du Monde de football. L’inauguration de la filiale est organisée au Musée Jacquemart-André en présence de l’ancien directeur général de la banque centrale de Suisse Jean Zwahlen. «Il nous a beaucoup aidé», affirme Dominique Leprévots. A tel point qu’il est d’ailleurs aujourd’hui conseiller d’UBP sur l’Asie. Création d’UBI en France Mais la création d’UBP AM France se fera d’abord sous le nom d’UBI. «Il était impossible d’utiliser le nom d’UBP car une autre société le portait en France: l’Union de banques à Paris, une filiale du CCF», explique Dominique Leprévots. Comme il avait été décidé de faire de la filiale UBI, le centre d’expertise pour les convertibles pour le groupe, est alors recruté Jean-Edouard Reymond, un spécialiste des convertibles qui venait de l’ancien Demachy Worms. «C’est une histoire de 20 ans qui a commencé entre nous et qui s’est terminée l’an dernier», se rappelle Dominique Leprévots. Ce dernier est rappelé quelques temps à Genève début 2002 en tant que responsable des équipes de gestion d’UBP Gestion Institutionnelle puis revient en France en 2003 lorsque François-Xavier s’en va créer La Financière Jacques Coeur. Le business model de la filiale française est alors revu et la croissance s’accélère de nouveau en axant les expertises sur les actions japonaises et américaines, gérées par des prestataires externes. Mais la crise de 2007-2008 éclate et rompt la dynamique. Les clients sont inquiets car l’expertise actions américaines était déléguée à Neuberger, rachetée par Lehman Brothers peu temps avant sa faillite. «Les années 2008 et 2009 ont été très difficiles, mais le groupe a su rebondir en investissant en moyens humains et informatiques», se souvient le dirigeant. La nouvelle organisation permet de profiter pleinement du rebond de 2011, notamment sur les convertibles. «Depuis nous sommes en croissance régulière», souligne Dominique Leprévots qui ajoute n’avoir jamais regretté le choix d’UBP comme partenaire. «Sa flexibilité nous a permis de traverser toutes les phases de marché», conclut-il. La mélancolie ne vaut pas pour tout...
Atteindre le milliard d'euros conseillé, développer des offres sur de nouvelles segmentations, et étendre sa clientèle aux petits institutionnels, les chantiers d'Olivier Mézière, le responsable du conseil en allocation d'actifs du Crédit Agricole Brie Picardie, sont nombreux pour 2020.
Philippe Couvrecelle a fait un joli coup il y a quelques jours en annonçant le rachat par la société qu’il a fondée, IM Global Partner, de la célèbre gamme Oyster au Luxembourg. Parcours d’un homme pour qui la multigestion est un fil conducteur.