Salamandre AM souhaite accélérer son développement auprès de la clientèle des CGP. Elle vient de lancer "FID Rendement", un véhicule de droit luxembourgeois, qui réunit des stratégies décorrélées des marchés. Sébastien Grasset, directeur général et associé-fondateur de Salamandre AM présente la stratégie.
Pour célébrer la rentrée des classes, NewsManagers vous invite à découvrir chaque jeudi des professionnels de la gestion d'actifs ayant fréquenté les bancs de l'Université particulièrement longtemps, les titulaires de doctorats, et de voir comme leur thèse sur les marchés financiers a influencé, ou pas, leur vie professionnelle.
Christophe Roehri, directeur général délégué de Tobam dévoile les objectifs de développement de la société qui a fabriqué sa réputation sur la diversification. Fonds Bitcoin, développement de la clientèle retail et notamment CGP ou encore politique ESG, le dirigeant passe en revue toute l'actualité de la firme.
De passage à Paris, Peter Kraus, Chairman et CEO d’Aperture Investor explique à NewsManagers la genèse de la création d'Aperture et l'originalité de son modèle de rémunération dans le secteur. Créée il y a un an, la société de gestion américaine fait partie des affiliés de la plate-forme multi-boutiques que le groupe Generali a commencé à bâtir.
Dix-huit mois après la vaste réorganisation de BNP Paribas Asset Management, qui a notamment vu la création du département MAQS, son responsable Denis Panel est revenu pour la rédaction de NewsManagers sur le travail effectué et à venir. Ambitions sur le marché des ETF ESG, innovations technologiques ou encore explication de l'approche quantamentale, le dirigeant nous livre un aperçu des questionnements actuels au sein de MAQS.
À l’occasion du lancement par Astyrian Patrimoine d’une nouvelle offre de mandat d’arbitrages ETF logée au sein d’un contrat Luxembourgeois, la rédaction de NewsManagers a posé trois questions à Stéphane Faure, cofondateur du cabinet.
Dans un entretien à NewsManagers, Axel Lomholt, responsable des ETF à l'international de Vanguard, explique comment se développent les ETF dans les différentes régions du monde. Il évoque aussi les cinq thèmes que le groupe américain étudie dans la perspective de lancements de produits.
David Letellier, directeur général délégué et directeur de la gestion d'Actis AM, revient sur le développement de la société et la récente signature des PRI.
Quentin Nansot, ancien directeur d'Adequity France et actuel responsable de la clientèle CGP de Marigny Capital, est aussi à l'aise avec les produits structurés que pieds à l'étrier.
Au cours du FundForum International, qui s'est déroulé du 24 au 27 juin à Copenhague, NewsManagers a rencontré Stephan Pouyat, responsable mondial des marchés de capitaux et des services aux fonds chez Euroclear, qui partage sa vision de la transparence dans l'industrie des fonds d'investissement.
Belinda Gan, responsable senior investissement durable chez Schroders, passe en revue l'actualité de la firme britannique en matière de finance durable et notamment son projet d'analyse 100 % ESG d'ici 2020.
Daniel Pinto, fondateur et directeur général de Stanhope Capital, explique les ambitions du groupe suisso-britannique en France où il vient d'ouvrir une filiale.
Gilles Cutaya, DG délégué de CPR Asset Management, en charge du développement international, du marketing et de la communication, et Vafa Ahmadi, directeur des gestions actions thématiques, expliquent à NewsManagers le process de création des fonds thématiques qui ont fait le succès de CPR AM.
Bertrand Piccard et sa Fondation Solar Impulse veulent attirer les investisseurs vers des technologies propres qu’ils labélisent. Un fonds d’investissement de 200 millions d’euros doit aussi voir le jour.
La France compte plus de 200 signataires des Principes pour l’investissement responsable. Seulement une vingtaine d’entre eux sont des investisseurs institutionnels, soit un niveau plutôt faible. Dans un entretien à NewsManagers, Marie Luchet, qui vient d’être nommée responsable de l’Europe continentale pour les PRI dans l’équipe Relations avec les investisseurs signataires, explique comment rallier davantage d’institutionnels. Elle revient aussi sur les mesures introduites l'an dernier pour être plus sélectifs sur les signataires.
Arnaud Gihan, qui a pris la direction de l'activité iShares de BlackRock en France il y a environ un an, présente pour NewsManagers un premier bilan des derniers mois et évoque les principaux chantiers de développement, notamment la gamme ESG
Six months after his appointment as head of CGP Entrepreneurs, Patrick Butteau lays out the new strategy of the group, including a complete overhaul of its IFA market analysis offerings, and a new remuneration scheme.
Six mois après sa nomination à la tête de CGP Entrepreneurs, Patrick Butteau détaille la nouvelle stratégie du groupement, de la refonte complète de l'offre à son analyse du marché des CGP, en passant par un nouveau mode de rémunération.
Ludovic Djebali, directeur SPDR ETF France, détaille la stratégie de développement en Europe de la filiale de State Street Global Advisor et revient sur la mise en place aux Etats-Unis d'une nouvelle réglementation permettant à certains ETF de ne pas publier leurs positions quotidiennement.
Nommé en mars dernier, le nouveau directeur général de Société Générale Private Banking France, Mathieu Vedrenne, expose sa vision des transformations en cours dans le monde de la banque privée. L'ancien directeur de cabinet de Frédéric Oudéa explique également le positionnement de son activité au sein d'un groupe bancaire qui se restructure.
The new CEO of Société Générale Private Banking France appointed in March this year, Mathieu Vedrenne, explains his vision of the transformations underway in the world of private banking. Frédéric Oudéa's former office director also explains the positioning of the activity within a banking group that is being restructured.
Alors qu'Extendam, société de gestion spécialisée dans l'hôtellerie d'affaires, s'ouvre aux investisseurs institutionnels depuis tout juste deux ans, son PDG Jean-Marc Palhon, explique les caractéristiques de ce marché et la façon dont Extendam entend en profiter pour se développer en Europe.
As Extendam, an asset management firm specialised in business hotels, has been open to institutional investors for just two years, its chairman and CEO, Jean-Marc Palhon, explains the characteristics of this market and the way in which Extendam plans to benefit from them to develop in Europe.
Une personnalité atypique. Francisco Garcia Paramés, un grand gestionnaire d’origine espagnole qui a créé il y a maintenant un peu plus de deux ans sa propre société de gestion, Cobas, ne paie pourtant pas de mine. Mais Veronica Vieira affiche une conviction sans faille. «Dès le début, j’ai su que j’étais en présence de quelqu’un de terriblement différent», lance la responsable de Cobas pour la France et le Benelux quicôtoie ce gérant depuis une bonne vingtaine d’années, dans un premier temps en tant que broker et désormais en tant que membre de la direction de Cobas. Une personnalité atypique donc, et plutôt réservée. Alors que l’intéressé fait figure de référence dans l’univers de l’investissement, il se garde bien de prendre les postures ostentatoires de certaines d’entre elles. Il est même tout le contraire de quelqu’un arrivé au but et qui regarde le monde alentour du haut de ses performances financières. Le Financial Times n’a pourtant pas hésité à le présenter comme le Warren Buffett espagnol. Vous avez bien lu, le Warren Buffett espagnol. De son point de vue, il s’agit sans doute d’une exagération. Récemment de passage à Paris, Francisco Garcia Paramés ne semblait pas attacher trop d’importance à cette référence au sage d’Omaha même si Warren Buffett reste un phare dans le parcours de l’Espagnol né au début des années 60 en Galice, à La Corogne. «Ma dette envers lui est immense, parce que pour un jeune homme qui débute dans l’investissement, avoir une source d’inspiration d’un tel acabit est aussi essentiel que disposer d’une grande capacité intellectuelle ou de travail», écrit-il dans l’opus (*) qu’il a récemment présenté dans la capitale française. Francisco Garcia Paramés a même engagé une correspondance épistolaire avec Warren Buffett. Début 2007, il le remerciait d’exister et « d’être une référence pour un investisseur isolé dans un pays comme l’Espagne». Warren Buffett lui répond presque immédiatement et lui demande s’il a des idées pour investir dans des sociétés espagnoles. «Comme il ne m’en venait aucune qui cadrât avec sa philosophie d’investissement, je ne lui ai pas répondu et notre brève relation épistolaire s’est malheureusement arrêtée là», regrette l’investisseur espagnol. Mais, comme pour régler une dette de toute façon trop élevée, une délégation de Cobas se rend chaque année au grand-rendez d’Omaha, au mois de mai. Et, en cette année 2019, le gestionnaire espagnol sera aussi de la partie pour présenter son livre dans l’un des événements parallèles organisés durant cette période. L’ouvrage qu’il a présenté à Paris marque une césure dans son parcours. Il y a la carrière avant l’écriture du livre, qui court jusqu’à fin 2014 et son départ d’une société de gestion espagnole où il a gagné son statut de «star» de l’investissement. Et il y a la carrière après l’écriture du livre, avec la création par l’investisseur de sa propre société de gestion d’actifs. Après son départ de Bestinver, le gestionnaire a en effet cessé son activité pendant deux ans, comme le mentionnait son contrat de travail, afin de respecter la clause de non-concurrence et de ne pas faire d’ombre à son ancien employeur. Une période de deux ans à Londres, le hub financier de l’Europe, qui ne souffrait pas encore de l’hypothèque du Brexit. Et c’est là à Londres que Francisco Garcia Paramés a tenté de mettre noir sur blanc ce que furent ses 25 premières années passées à investir. La future star de l’investissement value a fait ses premiers pas à El Corte Inglès, en 1986. Et trois ans plus tard, il rejoignait le gestionnaire Bestinver Asset Management après avoir passé un MBA dans une école de commerce espagnole, l’IESE, où il a dû repasser l’examen d’entrée de Maths. Mais l’investissement «n’est pas conditionné à une connaissance exceptionnelle des Mathématiques, mais à celle de la dynamique concurrentielle des firmes et à l’utilisation d’une simple calculette», observe-t-il. Chez Bestinver, à l’époque la branche de diversification de la famille Entrecanales installée en plein centre de Madrid, la jeune recrue débute à l’été 1989 son travail d’analyste, celui pour lequel il se sent d’attaque. «Il était clair que mon profil n’était ni celui d’un commercial, ni celui d’un dirigeant, mais bien plutôt celui de quelqu’un qui étudie, qui approfonditet qui lit: en un mot celui d’un analyste». Et dans ses nouvelles fonctions, il a bénéficié d’un concours de circonstances qui a sans doute accéléré son ascension, à savoir le départ de plusieurs membres de l’équipe, dont le responsable de l’analyse financière et de la gestion de portefeuille. Ce qui a incité le débutant, qui avait déjà passé au crible la Bourse espagnole et analysé tous les secteurs qui comptent, à soumettre à la direction de Bestinver la possibilité de prendre en charge la gestion de portefeuille de la société. Malgré quelques réticences, sa requête a été acceptée et il a commencé à gérer en 1991. Avec un encours de deux ou trois millions d’euros, souligne l’intéressé. «Si les sommes avaient été plus importantes, il aurait été impossible qu’ils me fassent confiance, du haut de mes 27 ans et fort d’une année d’expérience seulement», estime-t-il. Mais ils lui ont fait confiance et ne l’ont pas regretté. En 2006, avant la crise de 2008-2009, les clients affluaient et l’actif géré a atteint 6 milliards d’euros. Soit un actif multiplié par 20 en trois ans. Et quelques années plus tard, l’encours avait largement dépassé la barre des 10 milliards d’euros. Les investisseurs ne s’y sont pas trompé. Année après année, le gestionnaire espagnol a dégagé des performances parmi les meilleures du marché tout en évitant les chocs boursiers, comme celui de la bulle internet sans parler de la crise des prêts hypothécaires à risque («subprime»). Entre 1993 et 2014, son fonds phare dédié aux actions espagnoles affiche un rendement annuel moyen de 15,7% contre un rendement de moins de 8% pour l’indice général de la Bourse de Madrid. Avec de tels résultats, on comprend pourquoi s’est imposée la comparaison avec Warren Buffett qui a un «track record» encore plus long mais des performances finalement pas très supérieures à celles du prodige espagnol (17,6% contre 13,5% selon une étude d’AQR). Comment expliquer de tels résultats? On l’a dit, le gestionnaire reconnaît sa dette envers Warren Buffett (même s’il considère au passage que l’Américain «n’entend rien à la notion de Value investing») mais Francisco Garcia Paramés s’est aussi inspiré de très grosses pointures comme Patrick Lynch, Philip Fisher, Joel Greenblatt, Benjamin Graham, et last but lot least, l’école économique autrichienne, et ses plus éminents représentants Carl Menger, Ludwig von Mises, ou encore Friedrich A.Hayek. Fort de toutes ces références, le gestionnaire espagnol a développé sa propre approche «value», qui metl’entreprise et ses dirigeants au centre de l’analyse, qui s’inscrit surle long terme et qui exige beaucoup de patience… De son point de vue, le «véritable investisseur Value» est «un individu qui passe sa vie à seconsacrer à sa passion, la lecture». Cette passion pour la lecture, Francisco Garcia Paramés l’a développée très tôt, d’abord en compagnie des grands auteurs de la littérature, entre autres Stendhal et Proust, qu’il revisite volontiers, et puis tout au long de sa vie de gestionnaire. Sa journée de gérant de fonds passe par la lecture de la presse, la lecture de rapports et bien entendu les rencontres avec les sociétés. Mais les bureaux de Cobas ont tout de l’atmosphère d’une «étude de notaire», souligne le patron de Cobas qui, sauf nécessité absolue, ne regarde jamais ses «écrans» durant la journée. Et le gestionnaire ne semble pas près de lâcher les rênes! Francisco Garcia Paramés considère son travail, -qu’il qualifie d’attirant et qu’il fait, dit-il, «raisonnablement bien», comme un «devoir» vis-à-vis de sa famille (il a cinq enfants), de ses amis de ses connaissances et de tous qui lui font confiance. Dans ce contexte, écrit le gérant, «je ne doute pas un seul instant que je continuerai à faire ce métier encore longtemps». Et il ajoute: «Qui sait? Jusqu’à ce que j’éprouve le besoin d’écrire un second livre…». Le premier est d’ores et déjà un vrai succès avec des droits de traduction jusqu’en Chine. En attendant, l’investisseur espagnol a lancé, il y a un peu moins de deux ans, un projet à vocation pédagogique, «Value School», qui se propose de rendre accessible à tous la connaissance et la culture financière avec un blog et un espace multimédia. Tout en continuant de se ressourcer sur les plages de Cobas (à proximité de La Corogne) etd’œuvrer à la bonne marche de sa société éponyme... (*) Investir à long terme, Mon expérience en tant qu’investisseur, Francisco Garcia Paramés, Valor Editions, 4ème trimestre 2018
Christophe Boulanger, directeur général de Richelieu Gestion depuis juillet dernier, va écrire la nouvelle feuille de route de la société de gestion qui a changé d’actionnaire fin 2017. La banque libanaise SGBL a en effet racheté l’entité à KBL European Private Bankers, et pris le contrôle des banques privées Banque Richelieu France et Banque Richelieu Monaco, toutes regroupées au sein de Compagnie Financière Richelieu. Le dirigeant veut notamment élargir l'offre de gestion au-delà des actions européennes.
Christophe Boulanger, CEO of Richelieu Gestion since July last year, will be writing a new roadmap for the asset management firm, whose shareholder structure changed in late 2017. The Lebanese bank SGBL has acquired the entity from KBL European Private Bankers, and taken control of the private banks Banque Richelieu France and Banque Richelieu Monaco, which have been integrated into Compagnie Financière Richelieu. The director is seeking to extend management offerings beyond European equities.
In June 2017, the entrepreneurial asset management firms Amaïka, Cedrus and 360 Hixance entered a three-way merger to become Sanso Investment Solutions. The new structure, whose assets managed according to SRI principles now exceed €830m, continued its external growth in late 2018 with the acquisition of Convictions AM. The chairman of the firm, David Kalfon, and its CEO, Benoît Magnier, discuss the past two years of development.
En juin 2017, les sociétés de gestion entrepreneuriales Amaïka, Cedrus et 360 Hixance procédaient à une fusion à trois pour devenir Sanso Investment Solutions. La nouvelle structure, dont les encours gérés exclusivement en ISR dépassent désormais les 830 millions d'euros, a poursuivi sa croissance externe fin 2018 par l'acquisition de Convictions AM. Retour sur deux années de développement avec le président David Kalfon, et le directeur général Benoît Magnier.
Après une année 2018 marquée notamment par une réorganisation de ses activités, Andrea Rossi, directeur général d'Axa Investment Managers, revient sur les grands éléments de croissance pour 2019 et les années à venir.