Ecofi a annoncé ce 21 octobre trois recrutements pour sa gestion et sa force commerciale. La société a recruté Alexis Robert comme gérant monétaire en mai dernier, sous la responsabilité de Maxime Deherly. Après une première expérience chez CBT Gestion en tant que gérant junior, il avait rejoint Hugau Gestion en février dernier. Florent Wabont est lui recruté comme économiste. Après une expérience d’assistant-gérant à la Banque de France, il a intégré Amadeis en tant que consultant, responsable de l’analyse macroéconomique et de la stratégie auprès des investisseurs institutionnels. Enfin, la société a recruté Julie Perraux au poste de commerciale. Elle est notamment en charge des conseillers en gestion de patrimoine, et de la clientèle des réseaux Crédit Coopératif et BTP Banque.Julie Perraux a démarré sa carrière chez Edmond de Rothschild IM au middle-office avant de rejoindre Primonial en 2011 en tant que conseiller en gestion de patrimoine. Banquier privé junior chez Crédit Agricole Private Banking, Luxembourg, puis consultante au Crédit Suisse Private Banking, Paris, elle effectue deux années de césure où elle a co-dirigé une école de plongée. Elle était depuis juin 2019 assistante commerciale chez Neuflize OBC. Par ailleurs,Alix Roy est, elle, titularisée commeanalyste ISR, après un stage de six mois.
Nouvelle évolution dans la gouvernance de Comgest. Arnaud Cosserat, l’actuel président-directeur général et directeur des investissements, va céder la direction des investissements (CIO) à Franz Weis. Le dirigeant se concentrera sur son rôle de PDG.
Les investisseurs internationaux ont une nouvelle fois orienté leurs flux majoritairement vers les actifs jugés les moins risqués. Entre le 13 et le 19 octobre 2022, la collecte nette des fonds monétaires a atteint 14,5 milliards de dollars, selon le Flow show, le bulletin d’analyse hebdomadaire des flux dans le monde des fonds d’investissements, élaboré parBofA Global Research. Depuis le début du trimestre la classe d’actifs a attiré plus de 100 milliards de dollars alors qu’entre le premier et le troisième trimestre, le segment avait décollecté 213 milliards. Preuve d’une certaine recherche de sécurité, si les fonds obligataires ont, dans leur ensemble, enregistré une décollecte de 12,2 milliards de dollars, la dette souveraine, elle, a collecté 4,1 milliards. Les retraits ont été principalement effectués sur les fonds de dettes d’entreprise investment grade (-10,1 milliards de dollars), émergentes (-2,8 milliards) et d’obligations municipales (-1,4 milliard). Dans l’univers des actions, les fonds sur les titres américains ont reçu la grande majorité des flux (12 milliards de dollars). Outre le succès des grandes capitalisations (9,5 milliards), les fonds tech ont atteint le milliard de dollars d’argent frais. La décollecte dans la région se limite principalement aux fonds de matériaux (-2,1 milliards) et de petites capitalisations (-0,8 milliard). Dans le reste du monde, les fonds d’actions japonaises ont reçu 0,5 milliard de dollars, tandis que les fonds d’actions européennes ont rendu 2,5 milliards, et ceux sur les émergents 0,5 milliard.
Vontobel Asset Management a recruté Nicolò Olivieri en tant que relationship manager en Italie au sein de son équipe commerciale dédiée à la clientèle retail et wholesale dirigée par Dario Carfizzi. L’intéressé vient de Vanguard où il était commercial. Avant cela, il a travaillé pour M&G.
BlackRock a lancé le fonds BGF Sustainable Global Allocation Ucits en Europe afin de répondre à la demande des investisseurs qui souhaitaient intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au BGF Global Allocation Fund1. Ce dernier compte à ce jour 15 milliards de dollars d’encours. Le nouveau fonds comprend un cadre ESG intégrant les critères durables tout au long de son processus d’investissement afin de répondre aux principales règles de finance durable en Europe. Le fonds sera géré selon la philosophie d’investissement du BGF Global Allocation Fund, offrant un portefeuille multi-actifs diversifié, flexible et sans contrainte. Les objectifs du fonds en matière de durabilité sont atteints grâce à l’utilisation d’un dispositif interne qui évalue et classe les investissements sous-jacents en fonction de leurs externalités positives et négatives. Le fonds investira au moins 50 % de ses actifs dans des titres classés comme ayant des externalités positives et exclura les titres ayant des externalités négatives. L’approche dynamique permet d’intégrer l’impact des risques tant financiers que sociétaux liés aux pratiques ESG. Le fonds sera géré par l'équipe Global Allocation Investment, composée de plus de 30 personnes, dirigée par Rick Rieder. La devise de base du fonds sera libellée en dollar américain.
Le contexte macroéconomique difficile, marqué par le conflit en Ukraine, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, ne doit pas être confondu avec le long terme. La société de gestion Tikehau Capital, spécialisées dans les actifs alternatifs, a ainsi affiché sa confiance dans ses perspectives de croissance lors de la publication de ses chiffres d’activité pour le troisième trimestre 2022. Au 30 septembre, la société compte 36,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion, en hausse de 10% comparés aux 33 milliards d ‘euros affichés au 31 décembre 2021. Dans les prochains mois, la société s’attend à ce que ces encours croissent encore pour atteindre 37 milliards d’euros, déclare le groupe dans un communiqué. Sur les 9 premiers mois de l’année, sa collecte nette a progressé de 14% sur un an, atteignant 4,3 milliards d’euros, dont 1,1 milliard pour le troisième trimestre. Les stratégies de marché privés, regroupant la dette privée, les actifs réels et le private equity, ont affiché une collecte de 1,4 milliard d’euros sur les trois derniers mois, en progression de 34% par rapport à la même période l’année précédente. Sur les 9 premiers mois de 2022, la collecte nette de ces stratégies atteint 4,8 milliards d’euros, contre 3 milliards en 2021, précise la société. En revanche, les fonds répondant à la réglementation Ucits (correspondant à la gamme Capital Market Strategies) ont subi une décollecte de 300 millions d’euros ce dernier trimestre, portant la décollecte sur les neufs premiers mois de l’année à 500 millions d’euros, soit environ 10% des actifs gérés avec cette stratégie. Business as usual Malgré l’environnement adverse, la société a réussi à déployer au troisième trimestre 1,6 milliard d’euros de capital. C’est un peu moins que la somme de 1,8 milliard déployée au deuxième trimestre, mais cela reste supérieur à la moyenne de moyen terme de la société, qui se situe aux alentours de 1,5 milliard. Tikehau dispose au 30 septembre de 5,8 milliards de «poudre sèche» (dry powder, c’est-à-dire des sommes sur lesquelles des investisseurs se sont engagées et disponibles immédiatement pour investir), un niveau équivalent à celui constaté à la fin du mois de juin. Côté désinvestissement, la société a effectué pour 800 millions de cessions au troisième trimestre, pour un total de 1,4 milliard d’euros depuis le début de l’année. Sur cette période, 60% des désinvestissements ont été réalisés au sein des stratégies de dette privée, 22% sur les actifs réels et 18% sur le private equity. Parmi les désinvestissements notables de la société cette année figurent le remboursement du financement mis en place pour le courtier d’assurance français Odealim en dette privée ainsi quela cession de son investissement dans le Groupe Rougnon ou encore celui de GreenYellow, dans le private equity. Dans les prochains mois, la société compte profiter de l’environnement complexe pour se démarquer par rapport à la concurrence. Alors que le non coté a longtemps été porté par le levier, la hausse des taux pourrait avantager des sociétés qui présentent structurellement un levier inférieur au marché, comme c’est le cas pour Tikehau. L’heure n’est cependant pas à la croissance externe, car si le marché peut encore se consolider, les vendeurs n’ont peut-être pas aujourd’hui revus la valorisation de leur société à la baisse. Contrairement aux acheteurs.
La société de gestion UOB Asset Management a annoncé le lancement d’un fonds ETF, dénommé UOBAM Ping An ChiNext Exchange-Traded Fund (ETF). Il s’agit d’un premier ETF lancé à la suite du Memorandum of Understanding (MoU) entre la Bourse singapourienne, la Singapore Stock Exchange (SGX), et Shenzhen Stock Exchange, conclu en 2021. Cet accord permet aux investisseurs singapouriens et chinois d’accéder des ETF nourrices cotés aux Bourses locales. Le nouvel ETF d’UOBAM et Ping An, coté à la Bourse SGX à partir du 7 novembre, permettra aux investisseurs particuliers d’accéder au marché chinois ChiNext. Ce dernier est normalement limité aux investisseurs institutionnels chinois et étrangers. Ce véhicule répliquera l’indice ChiNext, qui comprend une centaine d’actions chinoises A-shares de Shenzhen Stock Exchange. La répartition sectorielle inclut les industriels (41,1%), les soins de santé (22,4%), la technologie informatique (13,5%) et la finance (7,7%). Ce fonds ETF aura une période d’offre initiale (Initial Offering Period) à partir du 21 octobre jusqu’à sa cotation en Bourse.
Abrdn vient de réaliser la cotation en Bourse d’un fonds ETF à la Bourse australienne, l’Australian Stock Exchange. Dénommé abrdn Sustainable Asian Opportunites Fund, il s’agit d’un premier fonds ETF actif de la société de gestion écossaise à être coté en Australie. Abrdn compte également à lancer d’autres fonds indiciels actifs et durables dans le continent, «qui sera une partie intégrale de la stratégie de produit et la distribution dans cette région», a précisé Brett Jollie, managing director pour l’activité australienne. Cet ETF vise à investir dans une soixantaine d’actions asiatiques (hors Japon). Il suivra le benchmark MSCI AC Asia ex-Japan Index.
BlackRock dispose d’une équipe en son sein qui conseille les chefs d’Etats, les banques centrales et les institutions financières en temps de crise, écrit le Wall Street Journal. Cette équipe, simplement appelée financial markets advisory group, propose ses analyses de risque, ses stress tests et valorisation d’actifs à des clients comme la Banque centrale européenne, le gouvernement de la Grèce ou les grandes banques américaines. C’est cette équipe qui a discuté le mois dernier avec Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine. Elle a aussi aidé la Federal Reserve à orchestrer le sauvetage de Bear Stearns en 2008 et à réaliser ses rachats d’obligations pendant la pandémie en 2020. Elle a travaillé avec le Vatican pour que son portefeuille soit conforme à la réglementation au début des années 2010, selon des sources proches du dossier. Parfois, Larry Fink, le patron de BlackRock, participe en personne aux discussions. L’équipe est relativement petite: 250 personnes dans une société qui en compte 18.400. Elle ne gagne que peu d’argent. Au troisième trimestre, la totalité des services de conseil de BlackRock a rapporté 35 millions de dollars, soit 0,8 % des revenus totaux. BlackRock n’a pas souhaité préciser la part qui venait de l’équipe financial markets advisory.
La société de gestion allemande DWS vient d’annoncer la promotion de Dirk Goergen, directeur mondial de la division clients depuis 2018, au rang de directeur général pour les Amériques, à partir du 1er janvier 2023. Il succédera à Mark Cullen, qui va se retirer de son poste à la fin d’année et partir le printemps prochain pour faire valoir à ses droits à la retraite. Dirk Goergen, actuellement membre du comité exécutif, assumera cette nouvelle responsabilité, toute en exerçant ses fonctions actuelles. Il va s’installer à New York, où il supervisera également l’Americas Leadership Council, qui gère les opérations de la société de gestion. Avant de rejoindre DWS, Dirk Goergen était directeur commercial pour des clients privés (head of private clients sales) chez Deutsche Bank, la maison mère, en Allemagne. Il était responsable du développement de la distribution digitale ainsi que des branches traditionnelles de la banque. Auparavant, il a travaillé chez Bain & Company, où il a été chargé de la stratégie du développement et des projets de transformation au sein des grandes institutions financières DWS souhaite renforcer sa présence aux Amériques, notamment aux Etats Unis. La société de gestion allemande augmentera ses investissements dans cette région, afin de renforcer sa plateforme US Xtrackers ainsi qu’accroitre ses capacités dans la gestion alternative, a précisé Stefan Hoops, directeur général de DWS dans un communiqué de presse. DWS gérait 833 milliards d’euros au 30 juin 2022.
Ostrum Asset Management (Ostrum AM), un affilié de Natixis Investment Managers, lance Ostrum Credit 6M, un fonds crédit très court terme. Répondant à des enjeux de gestion de la trésorerie à un horizon de six mois, le fonds est investi sur un univers plus large que le monétaire, principalement investment grade, ce qui lui permet de bénéficier de sources de valeur ajoutée additionnelles, sur un spectre plus important de maturités (du «jour le jour» à «2-3 ans») ou de typologie d’actifs. Le fonds intègre l’analyse de l’impact des facteurs ESG (Environnement, Social, Gouvernance) sur la qualité de crédit et les risques/opportunités et devrait être labellisé ISR d’ici au premier trimestre 2023. Ostrum Credit 6M est géré par Fairouz Yahiaoui et Thibault Michelangeli, tous deux gérants obligataires expérimentés, qui s’appuient sur l’une des équipes de recherche crédit interne les plus larges en Europe. Le nouveau fonds étoffe la gamme de solutions crédit court terme d’Ostrum AM composée désormais de cinq fonds aux expositions investment grade et high yield variées, avec des horizons d’investissement allant entre 6 mois et 3 ans. Ostrum gère 46 milliards d’euros d’encours en fonds monétaires et 9 milliards d’euros d’encours en fonds crédit court terme.
Rothschild & Co vient d’embaucher Marie-Clémence Peuch en tant que gérante pour des actifs privés, selon un post sur LinkedIn. Elle arrive de la Banque Transatlantique, où elle était conseillère en private equity depuis 2020. Elle a démarré sa carrière chez BNP Paribas Wealth Management en 2008 au même poste, avant de travailler comme banquière privée depuis 2018.
Apax Partners, spécialisé dans le private equity, annonce l’arrivée de Stanislas Panhard en qualité d’associé au sein de l’équipe Apax Development. Il sera plus particulièrement en charge des investissements dans les secteurs des Services, de la Santé et des Biens de Consommation. L’activité Small Cap d’Apax Partners est codirigée par Caroline Rémus et Isabelle Hermetet. L’équipe compte désormais quatre associés, et douze personnes spécialisées dans l’investissement. Stanislas Panhard, 43 ans, est diplômé du Master 225 de Dauphine et du MBA de l’Insead. Il a commencé sa carrière en M&A chez Goldman Sachs avant d’avoir plusieurs expériences de l’investissement et du développement, d’abord au sein de la société d’investissement Wendel, ensuite dans des rôles de corporate development et de management dans le secteur dela distribution, chez Carrefour et à la Fnac, puis chez Bpifrance, où il était dernièrement membre du comité de direction de l’équipe Capital Développement en charge des investissements en partenariat avec les fonds souverains, avant de codévelopper récemment une société de gestion indépendante visant des investisseurs privés.
Le gérant britannique Schroders a vu ses actifs sous gestion diminuer de 21 milliards de livres sterling au troisième trimestre 2022 pour atteindre fin septembre 752,4 milliards de livres sterling (gestion de fortune inclue), soit une baisse de 3% environ. Plus de 20 milliards de livres sterling de cette baisse proviennent de l’activité «Solutions» de la société. C’est dans cette division que sont abritées les stratégies d’investissement axées sur le passif. Schroders fait partie en effet des gérants d’actifs qui proposent des stratégies d’investissement LDI qui utilisent des produits dérivés pour aider les fonds de pension britanniques à faire correspondre leurs actifs et leurs passifs. Le segment Solutions pèse 205 milliards au sein de la division Asset Management. Les encours de Schroders se répartissent entre ceux de la division Asset Management à 518,6 milliards de livres et ceux de la division Wealth Management à 96 milliards de livres. Cette dernière est restée stable sur le trimestre en termes d’encours. A cela il faut aussi ajouter les co-entreprises qui représentent 136 milliards d’encours. Le groupe ne détaille pas l'évolution de sa collecte.
Pascal Blanqué quitte Amundi Asset Management pour rejoindre l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain d’Abou Dhabi (Adia). L’ancien patron des investissements et responsable des plateformes de gestion du leader européen de l’asset management y sera responsable mondial pour l’équipe recherche et développement quantitatifs, annonce un communiqué du fonds d’Abu Dhabi. Pascal Blanqué quitte donc le groupe Amundi AM où il a passé une bonne partie de sa carrière. Il était directeur de la gestion (CIO), jusqu’en février dernier, date à laquelle Vincent Mortier lui a succédé. Membre du comité de direction et du comité exécutif d’Amundi, il a fondé l’AmundiInstitute qu’il présidait depuis février. Entre 2000 et 2005, Pascal Blanqué avait été responsable de la recherche économique et chef économiste de Crédit Agricole, la maison mère d’Amundi.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord cette nuit sur une feuille de route pour Bruxelles visant à créer un corridor de prix, alors que le sujet cristallise les divisions.
Matthew Beesley, devenu directeur général de Jupiter début octobre, entrevoit la lumière au bout du tunnel. «Je suis encouragé par l’amélioration des flux au troisième trimestre, en dépit de la volatilité persistante des marchés», a-t-il déclaré à l’occasion de la publication des résultats trimestriels de la société de gestion britannique. Entre juillet et septembre 2022, Jupiter a vu sortir 600 millions de livres. C’est effectivement moins que les rachats de 2 milliards de livres enregistrés au deuxième trimestre et de 1,6 milliard de livres au premier trimestre. En 2021, la société de gestion avait subi une décollecte de 3,8 milliards de livres, proche de celle déjà enregistrée en 2020. Jupiter souligne que la collecte auprès de ses clients institutionnels a été positive, à hauteur de 500 millions de livres, grâce à un gros mandat d’un fonds souverain. En revanche, le canal retail et wholesale est négatif à hauteur de 1,1 milliard de livres. Les encours sont ressortis à 47,5 milliards de livres, soit 13,3 milliards de moins qu’un an plus tôt. 15% de postes supprimés Matthew Beesley note que le quatrième trimestre a bien commencé, avec l’arrivée de mandats institutionnels pour plus de 500 millions de livres la première semaine d’octobre. Le nouveau dirigeant, qui a remplacé le démissionnaire Andrew Formica, voit des perspectives de croissance dans la gestion thématique, les actifs privés ou encore les ETF gérés de manière active ainsi qu’un développement à l’international. Il a promis de poursuivre un plan de réduction de coûts passant notamment par une rationalisation de la gamme de fonds (un quart de fonds en moins), la simplification de l’organisation notamment via une diminution des effectifs de 15% (sur un total de 590 salariés environ fin 2021) et un passage en revue opérationnel notamment sur les accords fournisseurs. Le marché a particulièrement bien réagi à cette première prise de parole de l’ancien directeur des investissements puisque le titre a clôturé en hausse de plus de 10 % à la Bourse de Londres.
Pascal Blanqué a quitté Amundi Asset Management pour rejoindre l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain d’Abu Dhabi. L’ancien directeur des investissements de la société de gestion française y sera responsable mondial pour l’équipe recherche et développement quantitatifs, annonce un communiqué du fonds d’Abu Dhabi. Cette équipe «applique une approche systématique et scientifique pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies d’investissement, en s’appuyant sur les derniers développements dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, le big data et le calcul haute performance», selon l’Adia. Pascal Blanqué «rejoindra et complétera un groupe senior et multidisciplinaire de Global Heads of Quantitative Research & Development qui sont chargés de superviser et de contribuer à la recherche, au développement et à la mise en œuvre des stratégies d’investissement de l'équipe». Pascal Blanqué quitte donc le groupe Amundi AM où il était dernièrement président de l’Amundi Institute créé en février 2022 et membre du comité exécutif. Avant cela, il a été directeur de la gestion (CIO) et directeur général adjoint (de 2010 à 2022). Entre 2000 et 2005, Pascal Blanqué était responsable de la recherche économique et chef économiste de Crédit Agricole, la maison mère d’Amundi. Contacté par NewsManagers, Amundi indique que Pascal Blanqué ne sera pas remplacé. Amundi Institute était déjà et reste sous la direction de Monica Defend, qui a d’ailleurs rejoint le comité exécutif. Deux recrutements ont d’ailleurs été annoncés mercredi pour renforcer les équipes sur la géopolitique et la macroéconomie au sein de l’institut.
Changement de décor pour Architas, la société de multigestion en architecture ouverte d’Axa. L’entité devrait être absorbée par Axa Investment Managers, la société de gestion du groupe Axa, pour donner naissance à un nouveau département dénommé Axa IM Architas, a appris NewsManagers. Ce projet, confirmé par Axa IM, est actuellement en discussion avec les représentants des personnels des deux entreprises concernées. L’objectif affiché est «de simplifier la manière dont Axa IM et Architas travaillent avec les entités d’Axa en créant un point de contact unique pour les solutions et services liés aux unités de compte», selon une porte-parole d’Axa IM. Architas a vu le jour en 2008 à Londres. Sa vocation initiale était de répondre aux besoins des conseillers financiers indépendants britanniques, les IFA, demandeurs d’offres de fonds en architecture ouverte. Après une phase de croissance, Architas est devenue en 2015 l’entité de sélection de fonds pour l’ensemble du groupe Axa dans le cadre du développement de l’offre en unités de compte (UC) de ce dernier. En juillet 2020, nouveau développement: l’activité britannique d’Architas, représentant 5,7 milliards de livres d’actifs, soit environ 6,5 milliards d’euros, est vendue à Liontrust. Le nouveau département serait confié au DG d’Architas Aujourd’hui, Architas représente 200 salariés dans le monde et 29 milliards d’euros d’actifs sous gestion. L’ensemble est censé rejoindre la nouvelle business unit, qui réunirait aussi les équipes unités de compte d’Axa IM. Il s’agit d’une petite équipe, dont les encours n’ont pas été communiqués. Côté gouvernance, Matthieu André, directeur général d’Architas, dirigerait le nouveau département et rejoindrait le management board d’Axa IM. Il serait rattaché à Marco Morelli, executive chairman d’Axa IM et membre du comité de direction d’AXA. Annoncé lors des comités sociaux et économiques (CSE) extraordinaires des 3 et 7 octobre 2022, le projet suscite quelque inquiétude au sein des représentants des salariés. Le syndicat Ugict-CGT Axa IM a notamment fait part de «craintes surles conséquences sur l’emploi et la surcharge de travail qui pourrait résulter de cette opération» dans un document daté du 14 octobre lu par L’Agefi. Le syndicat se préoccupe aussi du sort des 87 salariés d’Architas France.