Napoleon Asset Management, société de gestion française spécialisée sur les crypto-actifs rachetée par l’Américain CoinShares en juillet dernier, a formalisé son changement de dénomination début octobre après l’avoir entériné en septembre. Selon un document consulté par L’Agefi, Napoleon Asset Management s’appelle désormais CoinShares Asset Management. La société dispose d’une licence de société de gestion de portefeuille en France depuis mars 2019, couvrant la gestion de fonds d’investissement alternatifs et de mandats.
Le gestionnaire d’actifs américain MFS Investment Management, filiale de Sun Life Financial, a récemment nommé Pilar Gomez-Bravo et Alexander Mackey en qualité de co-responsables mondiaux des investissements obligataires. Ils prendront leurs fonctions le 1er mars 2023.Ils évolueront aux côtés de l’actuel responsable des investissements obligataires Bill Adams. Pilar Gomez-Bravo, qui a rejoint MFS IM en 2013, occupe le poste de directrice de l’obligataire pour l’Europe en 2017. Alexander Mackey est lui présent depuis 1998 chez MFS IM.
Le nouveau Chancelier de l’Echiquier britannique Jeremy Hunt a, ce lundi, annoncé la constitution d’un panel d'économistes à l’occasion de la création d’un nouveau comité de conseil économique (Economic Advisory Council). Ce comité sera consulté par le gouvernement pour des conseil sur l'économie britannique et internationale ainsi que sur les marchés. Il comprendra des économistes chevronnés. Les noms des premiers membres ont été dévoilés par le Trésor britannique. Il s’agit de Rupert Harrison, managing director et gérant de portefeuille multi-actifs chez BlackRock; Gertjan Vlieghe, économiste en chef d’Element Capital Management; Sushil Wadhwani, responsable des investissements de PGIM Wadhwani et Karen Ward, stratégiste en chef de JP Morgan Asset Management pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. D’autres membres seront ajoutés.
José Castellano, ex-directeur général adjoint et responsable de la distribution internationale d’iM Global Partner, a cofondé une plateforme de distribution de fonds à Miami baptisée Tigris Investments avecJimmy Ly, ancien responsable des marchés US offshore et Amérique latine de Robeco. Tigris Investments se divise en trois activités. La première couvre la distribution de stratégies de gérants d’actifs spécialisés préalablement sélectionnées et adaptées aux investisseurs sophistiqués. La deuxième activité porte sur la technologie avec le développement d’un outil de comparabilité quantitatif de fonds et de construction de portefeuille (MaterFunds). Enfin, la troisième ligne de métier (MaterInvest) concerne le conseil aux sociétés de gestion et aux gérants de fortune ainsi que le développement d’un outil de création de contenus pour la commercialisation de fonds. La nouvelle société de José Castellano et Jimmy Ly compte trois bureaux à Miami, en Uruguay - dirigé parPaulina Espósito, responsable des ventes en Amérique du Sud - et au Mexique - dirigé par Manuel Cortina, reponsable pays. Elle devrait se développer ensuite sur d’autres marchés. La firme compte aussi un responsable des ventes US offshore en la personne de Peter Stockhall et une responsable du marketing, Ana Inés Díaz. «Nous traversons une transformation régionale majeure dans le canal de la gestion de patrimoine qui exige des conseils de plus en plus indépendants et sophistiqués», note José Castellano, président et associé fondateur de Tigris Investments dans un communiqué.
Les perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels en Allemagne se sont légèrement améliorées en octobre par rapport à septembre, alors qu’une nette détérioration était attendue, selon les données publiées mardi par l’institut de conjoncture allemand ZEW. L’indicateur économique avancé ZEW est ressorti à -59,2 en octobre, contre -61,9 le mois dernier. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal tablaient pour octobre sur un recul de l’indice à -65. La probabilité que le PIB réel se contracte au cours des six prochains mois s’est néanmoins fortement accrue, a souligné le président de l’institut ZEW, Achim Wambach.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) vient de lancer l’Ecole du Climat, une initiative pédagogique dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ainsi que des clients de la société de gestion. La formation est dispensée par l'équipe d’investissement responsable. Elle abordera les aspects scientifiques du changement climatique, les solutions disponibles, le lien entre finance et climat, des évolutions réglementaires et les thématiques comme la justice sociale et la biodiversité. La première session s’est tenue ce 5 octobre et comptait une trentaine de CGP. LFDE gérait 14,5 milliards d’euros au 31 décembre 2021.
Devant la commission des finances du Sénat, la candidate à la présidence de l’AMF, Marie-Anne Barbat-Layani, secrétaire générale de Bercy, a de nouveau répondu aux inquiétudes des élus sur la prévention et la gestion de ses éventuels conflits d’intérêts, notamment avec Bercy et avec le monde bancaire. Marie-Anne Barbat-Layani a rappelé l’importance de la collégialité et d’un dialogue franc au sein du Collège, où le membre en charge de la déontologie doit jouer pleinement son rôle. Elle reconnaît qu’elle devra être plus vigilante dans l’exercice des pouvoirs propres du président, par exemple pour décider d’un appel d’une décision de la commission des sanctions. Avec la volonté que les décisions de l’AMF soient incontestables, invitant à l’exemplarité interne pour tous ses membres. La candidate précise que dans ses fonctions actuelles à Bercy, hormis le budget, elle est éloignée des sujets de régulation, assurant qu’elle exercera ses fonctions avec indépendance. Les députés et sénateurs des deux commissions vont maintenant voter. Le dépouillement aura lieu mercredi 19 octobre à 9h00.
Le gouverneur de la Banque de France réclame un renforcement des règles sur la liquidité des fonds et des courtiers. Les récentes turbulences sur le marché obligataire britannique témoignent du «cercle vicieux» auquel les gouvernements font face s’ils sapent les efforts faits par les banques centrales pour freiner l’inflation galopante, a déclaré François Villeroy de Galhau dans un entretien publié mardi dans le Financial Times. «Si vous avez une politique monétaire qui combat l’inflation et qu’il y a des doutes quant à savoir si votre politique budgétaire alimentera l’inflation, alors vous risquez vraiment d’entretenir un cercle vicieux.» François Villeroy de Galhau fait référence à la crise provoquée par l’annonce d’un projet de budget non financé ayant entraîné une envolée des rendements des emprunts d’Etat et des difficultés parmi les fonds de pension britanniques, obligeant la Banque d’Angleterre à intervenir en urgence. Le gouverneur de la banque centrale française a exhorté le Conseil de stabilité financière (FSB) à adopter dès maintenant des règles plus claires et plus strictes afin de garantir que les fonds et les courtiers constituent des réserves de liquidités plus importantes. «Nous avons besoin de plus de données, et dans chaque juridiction, nous avons besoin d’une sorte de test de résistance des liquidités», a-t-il ajouté. «Ils ont une chose en commun et il s’agit de la liquidité d’acteurs non-bancaires», a-t-il affirmé, comparant les turbulences sur les marchés financiers britanniques à la panique des fonds du marché monétaire après la pandémie de Covid-19 en 2020 et à la pénurie de collatéral chez les courtiers en énergie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février.
Groupama AM vient de recruter Rémy Clauet au poste de responsable des équipes de spécialistes produits et d’appels d’offres. Il arrive de La Française, où il a travaillé près de dix ans, dont les deux dernières comme responsable France et international des équipes de spécialistes produits, d’appels d’offres, de marketing opérationnel et de service clients.
UBS La Maison de Gestion a annoncé ce 18 octobre le fonds LMdG Multi Credit. Il s’agit d’une stratégie de rendement absolu qui investit sur l’ensemble de la structure de dette des entreprises. Elle intègre également une approche ESG «Best-in-Class», et une politique d’exclusion de 20% de l’univers d’investissement. Le fonds est classé Article 8 SFDR. Au 14 octobre, il comptait 5,4 millions d’euros d’encours, selon la base de données Sicav Online.
Les perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels en Allemagne se sont légèrement améliorées en octobre par rapport à septembre, alors qu’une nette détérioration était attendue, selon les données publiées mardi par l’institut de conjoncture allemand ZEW.
Credit Suisse Group a récemment lancé un processus qui pourrait aboutir à la vente de sa branche américaine de gestion d’actifs, a déclaré lundi une source proche du dossier à Reuters, alors que la banque suisse en difficulté cherche à remodeler ses activités après de multiples scandales. Les premières manifestations d’intérêt de la part d’acheteurs potentiels sont attendues à la fin de cette semaine, a déclaré la source, ajoutant cependant qu’il n’y avait aucune garantie de vente et que Credit Suisse pourrait finalement conserver l’activité. Au niveau mondial, l’activité de gestion d’actifs de Credit Suisse gérait environ 447 milliards de dollars et comptait près de 1 200 employés mais la banque ne détaille pas les actifs sous gestion des activités américaines.
Credit Suisse Asset Management vient de recruter Sibilla Ravasio en tant que directrice du développement pour la clientèle tierce wholesale en Italie. L’intéressée vient de Carmignac où elle a passé sept ans comme directrice du développement avec l’objectif de développer le segment des réseaux de distribution en Italie. Elle rejoint l’équipe d’Emanuele Bellingeri, responsable de l’AM en Italie et responsable third party wholesale Suisse et EMEA. Cette arrivée s’inscrit dans le cadre d’un projet de renforcement de la division gestion d’actifs en Italie, écrit un communiqué. En septembre, Enrico Camerini est revenu travailler chez Credit Suisse AM en tant que responsable des sélectionneurs de fonds. De plus, après la récente nomination d’Emanuele Bellingeri comme responsable third party wholesale Suisse et EMEA, Patrizia Noè a pris la responsabilité commerciale de toute l’équipe sur tous les segments: institutionnel, wholesale et third party.
La société de gestion américaine Nuveen a nommé Kristina Hermanson au rang de directrice du capital naturel en Asie-Pacifique et en Afrique. Elle sera chargée de la supervision des investissements fondés sur la nature (nature-based investments) ainsi que sur les terrains agricoles et forestiers. Basée à Sydney, elle travaillera avec James Freeman, qui dirigera l’activité des terrains agricoles australiens. James Freeman remplacera Matt Bull, qui va partir à la fin d’année pour faire valoir ses droits à la retraite. Kristina Hermanson arrive de l’entreprise agro-scientifique dénommée FMS, où elle était managing directrice pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les pays de l’Asean depuis 2018. Elle est actuellement membre du conseil d’administration de l’Australian Farm Institute. Auparavant, elle a travaillé chez Coca-Cola Amatil, où elle a été responsable de la transformation en 2016, avant d’être nommée au rang de directrice chargée des partenariats en 2018. Elle a aussi passé près de 9 ans au sein d’ADM. Elle y a occupé plusieurs postes seniors dont directrice de l’intégration des fusions et acquisitions et directrice du développement commercial et de la stratégie pour l’Asie de Sud-Est.
Perial Asset Management fait évoluer l’organisation de son pôle Fund Management avec les nominations de Rémi Juzanx, responsable fund management SCPI et Laurent Ferret, responsable financements sous la direction de Laurent Boissin, directeur général adjoint de Perial AM. Anthony Marchand rejoint également cette direction au poste de directeur real estate funds & portfolio management. Rémi Juzanx, 38 ans, aura la responsabilité du pôle SCPI qui compte actuellement quatre fonds ainsi que le management des différents gérants de fonds associés. Après avoir débuté sa carrière en contrôle de gestion au sein de la foncière Unibail-Rodamco, Rémi Juzanx rejoint Klépierre en tant que responsable d’opérations puis responsable d’investissements sur des portefeuilles en Europe à la direction de la communication financière. Il rejoint la société Paref Gestion en 2019 au poste de Fund & Investment où il évolue rapidement vers les fonctions de directeur fonds et investissements résidentiel. Laurent Ferret, 42 ans, sera en charge du montage financier de toutes les transactions immobilières de la société de gestion et développant notamment le recours aux financements verts. Il dispose de près de 20 ans d’expérience dont 15 ans dans le domaine du financement. Il travaille durant 4 ans à Londres avant de revenir à Paris pour occuper le poste de responsable financements au sein de LaSalle puis rejoint la banque Berlin Hyp. Anthony Marchand, 33 ans, sera en charge de la stratégie d’allocation et de l’analyse des portefeuilles sous gestion en France et en Europe. Il prend par la même occasion la responsabilité de l’équipe analystes au sein du département Fund Management.
Axa IM a présenté ce 17 octobre un plan pour réduire ses émissions globales de carbone en tant qu’entreprise. La société vise une neutralité carbone d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de ses émissions de 26 % d’ici 2025. Parmi les évolutions notables, les collaborateurs seront priés de prendre davantage le train pour leurs voyages d’affaires, et l'énergie des bureaux sera réduite de 36% au niveau mondial. Les bureaux européens devront être alimentés, eux, en totalité par de l'énergie renouvelable d’ici 2025. Et la consommation d’eau dans les bureaux devra baisser de 10%. Concernant l’alimentation, la filiale de l’assureur éponyme va privilégier les menus végétariens et les ingrédients locaux lors de ses événements, et exclura la viande rouge. Elle va également mettre fin aux cadeaux d’entreprises, et précise que les montants jusqu’ici alloués à cette coutume seront reversés à des organisations caritatives. Son plan encadre également la production de documents publicitaires et d’impressions, qui doit diminuer de 20%. «L’affichage sur site promouvant l’image de marque, comme les bannières, n’inclura plus les noms ou les dates des événements afin qu’ils puissent être réutilisés», précise la société. La flotte automobile va, elle, passer progressivement à l'électrique, avec pour objectif de réduire les émissions carbone de 15 % d’ici fin 2025. Du côté de l’informatique, une feuille de route de durabilité numérique pour l’infrastructure, les services de stockage et la gestion des appareils devra être mise en place prochainement. Axa IM souhaite par ailleurs encourager ses employés à conserver leurs téléphones, ordinateurs et tablettes plus longtemps afin de réduire les émissions de fabrication. La société de gestion a publié le même jour son empreinte carbone globale en tant qu’entreprise pour l’année 2021, incluant ses émissions de scope 3. Dans le détail, les émissions de scope 1 se sont élevées à 830 tonnes de CO2, celles de scope 2 à 430 tonnes, et celles de scope 3 à 30.020 tonnes. Ces dernières, qui décrivent en détail l’impact de ses chaînes d’approvisionnement, représentent 96% des émissions totales. La firme réitèrera l’exercice chaque année.
Malgré un recul des encours sous gestion et sous administration, BNY Mellon a su dégager un revenu et un bénéfice net ajusté en hausse pour le troisième trimestre 2022. Les revenus ajustés s’élèvent ainsi à 4,3 milliards de dollars sur ces trois derniers mois (+5,4% par rapport au T3-2021), tandis que les bénéfices sont en hausse de 6% à 983 millions de dollars. La banque américaine a toutefois enregistré une dépreciation de son goodwill de 664 millions de dollars, en expliquant que celle-ci provenait de l’unité de reporting de la branche d’investissement. «Cette dépréciation du goodwill représente une charge hors trésorerie et n’a pas affecté la position de liquidité de BNY Mellon, les fonds propres tangibles ou les ratios de fonds propres réglementaires», précise un communiqué de presse. Les encours sous gestion ont baissé de 23% pour atteindre 1.776 milliards de dollars, tandis que les actifs conservés s’élèvent désormais à 42.200 milliards (-7%). La firme impute ces baisses principalement au renforcement du dollar, et ce malgré une collecte positive et le gain de nouveaux marchés (tous deux non quantifiés dans la communication). Cette situation s’est ressentie sur la santé financière de la gestion d’actifs et de fortune. Le département a connu une baisse de 16% de ses revenus, qui s’élèvent pour ce trimestre à 862 millions de dollars. Cette baisse provient principalement de la gestion d’actifs, qui a vu reculer ses rentrées d’argent de près de 150 milliards de dollars (-20%). Les services aux détenteurs d’actifs ont eux vu une progression de 13% de leurs revenus, à 2,1 milliards de dollars. L’asset servicing a notamment progressé de 11% à près de 1,6 milliard.
BlackRock vient de créer une unité dédiée à la transition énergétique, dénommée Transition Capital, selon une note interne lue par Reuters. L’objectif des gérants sera de trouver des «opportunités propriétaires liées à la transition» sur l’ensemble des classes d’actifs et des régions. L’unité sera aussi chargée de développer de nouvelles stratégies et fonds, et de produire de la recherche sur la thématique. La nouvelle équipe sera dirigée par Dickon Pinner, un ancien consultant de McKinsey spécialisé sur la transition qui a, par le passé, travaillé comme ingénieur réservoir dans l’industrie du pétrole et du gaz. Il sera rattaché à Edwin Conway, le directeur de BlackRock Alternative Investors, et au vice-président de la société Philipp Hildebrand. Il siègera par ailleurs au sein des comités dédiés à la durabilité. Cette information s'ébruite quelques semaines avant le début de la Cop 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh en Egypte, et surtout en plein débat politique sur l’ESG aux Etats-Unis. Le géant de la gestion y est critiqué par certains dirigeants républicains de mener un agenda progressiste anti-démocratique. Plus d’un milliard de dollars ont déjà été désinvestis par certains trésoriers d’Etats.
Credit Suisse a accepté de payer 495 millions de dollars pour régler une affaire liée àson activité de titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS), a annoncé la banque ce lundi 17 octobre. Ellea déclaré avoir conclu un règlement définitif avec le procureur général du New Jersey pour résoudre les réclamations liées à plus de 10 milliards de dollars de RMBS émis avant 2008. Le bureau du procureur général avait réclamé plus de 3 milliards de dollars de dommages et intérêts dans cette affaire ouverteen 2013. «Credit Suisse est heureux d’avoir conclu un accord qui permet à la banque de résoudre la seule affairerestante impliquant des réclamations par un régulateur et la plus grande de ses expositions restantes sur cet ancien dossier des RMBS», a déclaré la banque dans un communiqué. «Le règlement, pour lequel Credit Suisse est entièrement provisionné, marque une autre étape importante dans les efforts de la banque pour résoudre de manière proactive les litiges et les problèmes hérités du passé», ajoute-t-elle, alors qu’elle présenter son plan de restructuration le 27 octobre après avoir été chahutée sur les marchés.
2021, cru record de la gestion d’actifs mondiale, est déjà loin pour le secteur, tiré cette année vers les abysses des marchés. Il s’agit donc davantage d’une photo souvenir qu’a dévoilée le Thinking Ahead Institute, propriété du consultant Willis Towers Watson, ce lundi, avec son étude annuelle sur les 500 plus gros gestionnaires d’actifs au monde réalisée conjointement avec le média américain Pensions & Investments. Fin décembre 2021, selon l’étude, les 500 plus grosses sociétés de gestion ont atteint un record d’encours gérés de 131.700 milliards de dollars (135.320 milliards d’euros), progressant de 10,2% par 2020, année du précédent record (119.500 milliards de dollars). La croissance de leurs encours était néanmoins moins forte que celle de plus de 17% observée en 2020 et en 2019.
Chris Hill, directeur général de la plateforme d’investissement britannique Hargreaves Lansdown, va démissionner après cinq années passées à la tête de la société, a annoncé la firme ce lundi. Il restera en poste jusqu'à ce que son successeur soit nommé, a indiqué Hargreaves Lansdown, qui envisage un passage de relais en novembre 2023. La plateforme d’investissement britannique, cotée à Londres, a connu une légère baisse de ses encours administrés au cours du troisième trimestre 2022, de 123,8 à 122,7 milliards de livres fin septembre. Elle a observé par ailleurs une collecte nette de 700 millions de livres. Hargreaves Lansdown fait l’objet d’une plainte déposée la semaine dernière à son encontre par un cabinet représentant 3.200 investisseurs de l’ancien fonds phare du gérant déchu Neil Woodford. Il est reproché à la plateforme d’avoir fait la promotion du fonds jusqu'à l’effondrement de celui-ci.
La société de gestion BNP Paribas Asset Management vient d’annoncer la nomination de Jérémy Tubiana en tant que responsable du développement ETF et solutions indicielles pour la France, la Belgique, le Luxembourg, Monaco et la Suisse francophone. Il sera rattaché à Lorraine Sereyjol-Garros, responsable mondial du développement ETF et solutions indicielles. Au sein de son nouveau poste, Jérémy Tubiana sera chargé du renforcement de la franchise ETF et des fonds indiciels sur les marchés francophones. Il sera également responsable de la consolidation de l’activité commerciale auprès des clients institutionnels ainsi que des distributeurs. Jérémy Tubiana arrive de Lyxor Asset Management, où il était responsable commercial chargé de la distribution d’ETF en France depuis 2016. Auparavant, il a occupé le poste dual de gérant et commercial pour des clients institutionnels et particuliers français chez C&M Finances, une société de gestion française, pendant près de 7 ans. Il a démarré sa carrière chez BNP Paribas Groupe comme assistant commercial au sein de la banque d’investissement en 2008.
Plusieurs des mesures présentées mardi sont destinées à soutenir les fournisseurs d'énergie confrontés à des problèmes de liquidité face à la volatilité des prix et à l'augmentation des appels de marge.
Caceis, le groupe bancaire d’asset servicing, filiale de Crédit Agricole S.A. et de Santander,et Royal Bank of Canada (RBC) ont annoncé avoir signé un protocole d’accord en vue du rachat parCaceis des activités européennes d’asset servicing de RBC Investor Services et son centre d’excellence associé situé en Malaisie. Ces services comprendront la conservation d’actifs et ses opérations de change, l’administration de fonds, les prestations d’agent de transfert, le middle-office et le prêt-emprunt de titres. RBC Investor Services détient en Europe des actifs sous administration (AUA) de près de 1.200 milliards d’euros et des actifs en conservation (AUC) de près de 500 milliards d’euros. A l’issue de cette acquisition, Caceis disposerait d’environ 3.500 milliards d’euros d’encours administrés et 4.800 milliards d’euros d’actifs en conservation (estimation sur la base des chiffres au 31/03/2022). «Cette opération associerait deux prestataires de services financiers puissants en Europe et conforterait la position de Caceis parmi les leaders mondiaux de l’asset servicing, avec une base de clients étendue et une offre enrichie de produits complémentaires», commente un communiqué de presse diffusé lundi matin. «En intégrant les activités d’asset servicing de RBC Investor Services, Caceis bénéficierait d’une dimension plus internationale, d’une présence géographique plus importante, lui permettant de renforcer sa position concurrentielle, et de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur avec une offre élargie pour ses clients existants et futurs», poursuit le communiqué. La réalisation de l’opération envisagée devrait avoir lieu d’ici la fin du troisième trimestre 2023.
La plateforme d’investissement britannique Hargreaves Lansdown fait l’objet d’une plainte devant le tribunal de grande instance de Londres (High Court) pour son rôle dans l’affaire Woodford, rapporte Reuters. Le cabinet RGL a déposé plainte vendredi, au nom de 3.200 investisseurs, contre Hargreaves Lansdown, qui avait fait la promotion du fonds LF Woodford Equity Income Fund (WEIF). Ce fonds actions, géré par l’ancien gérant star déchu Neil Woodford, avait connu de gros problèmes d’illiquidité qui ont amenéà sa suspension puis à sa liquidation en 2019. Quelque 300.000 investisseurs s'étaient retrouvés bloqués. Selon RGL, Hargreaves Lansdown a continué de faire la promotion du fonds WEIF à ses clients jusqu'à l’effondrement du fonds, alors que la firme était au courant des problèmes de liquidité et de diversification du fonds; La plainte vise aussi LinkFund Solutions (LFS), l’administrateur du fonds qui en a décidé de la suspension puis sa liquidation en 2019. Les investisseurs réclament quelque 100 millions de livres (115,4 millions d’euros). RGL reproche à LFS de ne pas avoir correctement administré et géré le fonds. Le régulateur britannique des marchés financiers, Financial Conduct Authority, avait déclenché une investigation sur les déboires du fonds de Woodford. La FCA n’a pas encore publié les résultats de l’enquête mais a indiqué en septembre qu’elle pourrait réclamer jusqu'à 356 millions de livres à LFS. La plainte contre LFS devrait être jointe à deux autres plaintes. Les plaignants espèrent une audience commune en décembre.
Groupama Asset Management crée un poste de directeur des partenariats GGVie afin d’assurer un pilotage de la relation globale avec les réseaux du groupe. Jacques Bontet assurera cette fonction à compter du 1er novembre et sera rattaché à la direction générale de la société de gestion. Groupama AM renforce ainsi son pôle de services dédié aux structures Groupama GAN Vie, l’USF (Unité de solutions financières du Groupe) et Groupama Epargne Salariale. Cette création de poste est liée au développement des Unités de Compte via les réseaux de distribution du Groupe Groupama. La collecte nette s’est élevée à près de 900 millions d’euros en 2021. L’encours commercialisé en Unités de Compte s’élève à 6,5 milliards au 30 juin 2022. Jusqu’ici responsable commercial institutionnel Europe francophone, Jacques Bontet (55 ans) exerce chez Groupama AM depuis 2005. Auparavant, il a notamment évolué en tant que sales institutionnel chez ING IM et chez HSBC Asset Management.
La société de gestion française Mandarine Gestion va travailler avec le tierce-partie marketeur Selinca pour la distribution de ses fonds et la communication dans la péninsule ibérique (Espagne, Andorre, Portugal) selon le média Funds People. Les fonds de Mandarine Gestion sont enregistrés en Espagne depuis 2011.
Un investisseur institutionnel, coincé dans le fonds Exane Integrale en cours de liquidation, a déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris, a appris L’Agefi.
Goldman Sachs Group prévoit de réunir ses principales activités en trois départements, ce qui constitue l’une des plus importantes réorganisations de son histoire, selon le Wall Street Journal. La banque va regrouper ses activités phares de banque d’investissement et de négociation en un seul pôle, tout en fusionnant la gestion d’actifs et de patrimoine dans un autre, selon des sources proches du dossier. Marcus, la branche de Goldman spécialisée dans les services bancaires aux particuliers, fera partie de l’ensemble gestion d’actifs et de patrimoine, ont précisé ces personnes. Un troisième département regroupera les services bancaires transactionnels, le portefeuille de plateformes de technologie financière de la banque, le prêteur spécialisé GreenSky et ses entreprises avec Apple Inc. et General Motors Co. selon les personnes interrogées.
L’activité d’Investment Management de Morgan Stanley a décollecté quelque 34,4 milliards de dollars au troisième trimestre 2022, a annoncé la banque américaine à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels vendredi 14 octobre. La banque a particulièrement souffert du retrait d’argent de ses clients dans les fonds monétaires et ses services «overlay» avec une décollecte de 32,5 milliards. Les fonds obligataires et actions ont également décollecté de respectivement 5 et 4 milliards. Seuls les fonds et solutions de gestion alternatives ont réussi à drainer 7 milliards de dollars net. Les actifs gérés ou supervisés de la division ont atteint 1.279 milliards de dollars soit un retrait de 5% sur le trimestre et de 16% sur un an. Concernant l’activité de gestion de patrimoine (Wealth Management), les flux sont positifs de près de 65 milliards de dollars sur le trimestre pour un encours atteignant fin septembre 4.134 milliards de dollars. Les actifs sont toutefois en retrait de 3% par rapport à fin juin en raison d’un effet marché négatif. Le recul sur un an s'élève à 11%. «Les performances ont bien résisté dans un environnement incertain et difficile, permettant d’obtenir un retour sur fonds propres tangibles de 15%», a commenté le PDG James Gorman dans un communiqué. L’activité de gestion de patrimoine (...) a dégagé une marge avant impôts de 28% hors dépenses exceptionnelles malgré l'érosion de la valeur des actifs, a ajouté le dirigeant. Morgan Stanley a publié vendredi un résultat net de 2,49 milliards de dollars au titre du trimestre écoulé, contre 3,6 milliards de dollars un an plus tôt. Le produit net bancaire a également reculé, à 12,99 milliards de dollars, contre 14,75 milliards de dollars.