La société de gestion strasbourgeoise Financière Galilée est en train de céder son activité de gestion de patrimoine. L’information, révélée par Citywire France, a été confirmée à NewsManagers. La famille du fondateur Edmond Michaly et de son fils Roni Michaly reste actionnaire à hauteur de 49% mais la majorité de contrôle (51%) est prise par Guillaume Baheux, un conseiller de gestion de patrimoine voisin de la Financière Galilée à Strasbourg. Sa société, Baheux Patrimoine Conseil, doit être fusionnée avec Galilée Gestion de Patrimoine en deux temps. D’abord avec l’activité de gestion de patrimoine qui fait doubler de taille le cabinet de Guillaume Baheux à 15 millions d’euros et une centaine de clients. Puis l’activité de courtage (conseil en gestion de patrimoine) sera également reprise pour atteindre un total de 50 millions d’euros et environ 300 clients. Cette cession fait suite au retrait progressif de l’activité d’Edmond Michaly, âgé de 69 ans. «J’ai fait des études financières et travaillé dans des salles de marché ainsi que dans des sociétés de gestion. L’activité de gestion de patrimoine lancée puis gérée par mon père n’était pas forcément une activité que j’avais l’intention de reprendre. Je cherchais donc un conseiller avec qui nous avions l’habitude de travailler et qui aurait été intéressé pour reprendre cette activité et continuer de la développer», explique Roni Michaly. Financière Galilée va donc se concentrer uniquement sur la gestion de ses sept OPCVM et de mandats. Elle compte aussi grossir en rachetant prochainement une société de gestion. En attendant, elle devrait élaborer pour la nouvelle structure de Guillaume Baheux un fonds dédié en architecture ouverte «pour lui simplifier la vie». La création d’un fonds dédié au profil dynamique et un au profil équilibré est également sur la table. La proximité avec les équipes de gestion de Financière Galilée (ils sont dans le même immeuble désormais mais ne partagent pas le même système informatique) devrait favoriser les échanges et la compréhension des choix de Financière Galilée. Une situation que Guillaume Baheux considère comme un vrai avantage pour les clients patrimoniaux et le dialogue qu’il peut avoir eux sur l'évolution des marchés. «Je pense que dans un cabinet de gestion de patrimoine de petite taille, il faut assurer un service client de qualité sur les parties civiles, fiscales, prévoyance et patrimoniale, et cela est très difficilement compatible avec une expertise réelle sur les marchés financiers», explique Guillaume Baheux
Le gestionnaire d’actifs britannique, Ashmore, spécialisé sur les marchés émergents, a publié ses résultats pour le troisième trimestre 2022 ce vendredi. La société a vu ses encours diminuer de 8 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros) - soit une baisse de 12,5% - pour ressortir à 56 milliards de dollars (57,4 milliards d’euros) fin septembre. Ashmore a été impacté par un effet de marché négatif de 3 milliards de dollars et des sorties nettes de 5 milliards de dollars. Cette décollecte est principalement le résultat d’une volonté des investisseurs institutionnels de réduire leur exposition à la dette externe et mixte ainsi qu’aux devises locales. Les fonds de dettes d’entreprises émergentes et actions émergentes ont également décollecté.
Goldman Sachs AM vient de lancer un ETF suivant un benchmark d’actions mondes alignées sur les Accords de Paris (PAB, Paris-aligned benchmark). Le véhicule, dénommé WRLD, sera classé Article 8 selon SFDR. Il suivra la performance de l’indice Solactive ISS ESG Developed Markets Paris-Aligned Benchmark USD. Le fonds est coté sur le London Stock Exchange et dès mardi sur Deutsche Boerse.
Krane Funds Advisors, spécialiste des ETF sur la Chine, vient de lancer quatre ETF à la Bourse de Milan. Il s’agit des fonds KraneShares MSCI China A 50 Connect UCITS ETF, KraneShares MSCI All China Health Care Index UCITS ETF, KraneShares MSCI China ESG Leaders UCITS ETF et KraneShares Electric Vehicles & Future Mobility ESG Screened UCITS ETF. Krane Funds Advisors avait déjà coté deux ETF sur Borsa Italiana.
La société de gestion franco-norvégienne Amundsen Investment Management vient de recruter Florian Remay en tant que gérant basé à Paris. L’intéressé vient d’Aragon Global où il était equity research associate, couvrant la consommation discrétionnaire, la consommation de base, les médias et la technologie. Florian Remay travaillera avec le directeur de la gestion (CIO) d’Amundsen, Gautier Rousseau, pour analyser et suivre les investissements de la société dans les introductions en Bourse. En début de mois, Amundsen avait déjà annoncé l’arrivée d’un gérant, Einar Lilloe-Olsen, qui venait du fonds norvégien.
Les producteurs américains de fonds indiciels cotés rivalisent d’imagination, pour le meilleur et pour le pire. Après les ETF anti-ESG, anti-ARK, ou encore anti-Jim Cramer, voici l’ETF «anti-woke». Dénommé «God bless America» («que Dieu bénisse l’Amérique»), ce véhicule a été lancé la semaine dernière sur le NYSE avec le ticker «YALL» («Vous tous»). Il est produit par Toroso Investments et conseillé par Curran Financial. Il a déjà collecté 13 millions de dollars d’encours en quatre séances. Selon le prospectus, le fonds va investir dans des actions de 30 à 40 sociétés américaines, avec une approche quelque peu value et privilégier celles qui ont enregistré une croissance record d’emploi. Il va surtout exclure de son univers les entreprises qui sont «orientées à gauche et qui ont un agenda social allant contre les rendements des actionnaires». Ses critères d’exclusion se fonderont sur toute communication produite par les sociétés. Selon le Wiktionnaire, le terme anglais «woke» peut se traduire par «éveillé», et désigne ce «qui a conscience des injustices sociales et des systèmes d’oppression».
Après les grandes banques, la SEC (Securities and Exchange Commission) veut surveiller l’usage de Whatsapp chez les sociétés de gestion. Le gendarme financier américain a demandé aux gérants d’actifs de lui communiquer le nom de leur responsable chargé de la rétention des communications électroniques, selon Bloomberg. La SEC a également interrogé des grands acteurs de l’industrie sur leurs politiques et le personnel clé dont les messages et les courriels sont censés être archivés. Plusieurs sociétés de gestion ont reçu cette demande d’information, qui pourrait déclencher une série d’amendes, d’après Bloomberg. Les règles de la SEC exigent des gérants de fonds qu’ils conservent des documents liés aux conseils en matière d’investissement. Toutefois, à l’instar des banques, les sociétés de gestion sont tenues de surveiller les communications relatives à leurs activités afin de prévenir toute conduite inappropriée. La prolifération des applications de messagerie mobile et le télétravail pendant la pandémie de Covid-19 ont ajouté de la pression sur les systèmes de conformité. Les banques de Wall Street, elles, ont été déjà dans le viseur du régulateur américain sur ce sujet. La SEC et la Commodities Futures Trading Commission (CFTC) ont sanctionné plusieurs banques en 2021, dont Morgan Stanley et JP Morgan, parfois avec des amendes de plusieurs millions de dollars. Selon le régulateur, l’utilisation des appareils non-autorisés signifie que les enquêteurs ne peuvent pas avoir accès aux documents dont ils ont besoin pour effectuer des contrôles et déceler des comportements inadéquats. La surveillance croissante de la SEC représente un risque pour les dirigeants des grandes sociétés de gestion. Lors de son enquête sur les banques de Wall Street, le régulateur américain a forcé ces dernières à mener une recherche systématique des portables privés de plus d’une centaine de traders.
Federal Finance Gestion vient de recevoir le label Finansol pour trois fonds communs de placement d’entreprisede la gamme d’épargne salariale. Il s’agit des véhicules FEE Transition Trésorerie, FEE Transition Actions et FEE Transition Flexible. Ces fonds intègrent une poche (comprise entre 5 et 10%) d’investissements solidaires. Créé en 1997 par l’association FAIR, le label Finansol garantit aux épargnants que les investissements réalisés par ces fonds contribuent à financer des entreprises de l’économie sociale et solidaire, reconnu par l’agrément Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS).
Le Monetary Authority of Singapore, le gendarme financier singapourien, vient d’annoncer la promotion de Gillian Tan, directrice adjointe chargée du développement international, au rang de responsable de la durabilité, à compter de ce lundi. Gillian Tan continuera d’occuper son poste actuel, où elle est chargée de superviser les stratégies pour faire de la cité-Etat un centre financier international. Elle préside également un groupe de travail au sein de l’Asean Taxonomy Board, ayant pour objectif de développer des standards de taxonomie verte dans les pays asiatiques.
Un investisseur institutionnel, coincé dans le fonds Exane Integrale en cours de liquidation, a déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris, a appris L’Agefi.
Dans un marché relativement volatil, les chiffres récapitulant les entrées et les sorties d’argent dans les fonds au niveau mondial sont assez surprenants car proches d'être à l'équilibre sur la semaine se terminant au 12 octobre, selon le Flow show, le bulletin d’analyse hebdomadaire des flux dans le monde des fonds d’investissements, élaboré par BofA Global Research. Les fonds en actions affichent en net une collecte d'à peine 300 millions et ceux sur le monétaire de 100 millions. Ceux sur l’or décollectent de l’ordre de 300 millions. Seuls les fonds obligataires se sont éloignés du point d'équilibre avec une décollecte nette de -9,8 milliards de dollars. Sur le front des actions, l’Europe est toujours délaissée, à tel point qu’elle vient de terminer sa trente-cinquième semaine consécutive de décollecte (- 700 millions de dollars pour les fonds en actions européennes). Les Etats-Unis ont retrouvé des couleurs avec 5 milliards de collecte nette. Les fonds en actions japonaises enregistrent des flux nets négatifs de 1,3 milliard et ceux sur les marchés émergents sont positifs de 1,2 milliard. Sur le front obligataire, les titres souverains ont raflé la mise avec +7,1 milliards de dollars. Mais ils sont largement contrebalancés par des fluxnets négatifs sur tous les autres segments de ce marché et notamment par 9 milliards de décollecte sur les fonds obligataires de qualité «investment grade». Ils sont ensuite suivis dans le rouge par les fonds obligataires émergents (-2,3 milliards), les fonds à haut rendement «high yield» (-1,6 milliard) ou encore les fonds de prêts bancaires (-1 milliard).
En recherche de cash ces dernières semaines, le groupe financier helvétique Credit Suisse envisage la vente de sa part dans la plateforme de distribution de fonds Allfunds, rapporte le quotidien espagnol Cinco Dias, citant des sources anonymes. Credit Suisse détient actuellement 8,56% du capital d’Allfunds, ce qui suggère une valorisation d’environ 380 millions d’euros au cours actuel de la firme espagnole introduite à la Bourse d’Amsterdam en avril 2021. Le groupe helvétique s'était déjà considérablement allégédans Allfunds passant d’une part de 18%, lors de la vente d’Investlab à Allfunds en 2019, à 9,4% avant l’IPO. Le cours d’Allfunds s’est effondréde près de 59% depuis le début de l’année 2022.
Le département Asset & Wealth Management de JP Morgan a vu ses encours baisser de 13 % au troisième trimestre, à 2.616 milliards de dollars. Cela correspond à une baisse d’encours de 127 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, les encours ont reculé de 497 milliards de dollars. La diminution des encours au troisième trimestre s’explique par la baisse des marchés ainsi que par des rachats de 36 milliards de dollars des fonds monétaires. Les fonds de long terme, en revanche, ont enregistré des souscriptions nettes positives de 12 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, JP Morgan affiche une décollecte totale de 51 milliards de dollars dans cette division.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) et le CFA Institute, une association de professionnels de l’analyse financière, lancent un programme de formation, accessible en ligne, visant à améliorer la compréhension des critères ESG (environnement sociale et gouvernance). Cette formation est disponible à la fois pour les salariés de BNPP AM et pour ses clients. Baptisée «Sustainable Investing Primer», elle évoque, sur quelques heures, les sujets liés au changement climatique, à une introduction à l’analyse ESG et au concept de matérialité, les différentes approches de l’investissement durable (par exemple, l’actionnariat responsable, le « best in class », etc.), le greenwashing et les moyens d'évaluer les références en matière de développement durable (par exemple au moyen de classements, de réglementations ou de labels). Elle est disponible sur la plateforme Investment Academy de BNPP AM, créée en 2009.
En 2021, pour la première fois depuis huit ans, les non-résidents ont accru la part qu’ils détiennent au capital des sociétés françaises du CAC 40, selon le rapportpublié jeudi par la Banque de France. Ils détenaient fin 2021, 40,5 % de la capitalisation boursière totale, soit 866 milliards d’euros sur 2.137 milliards, contre 39,5% un an plus tôt. Fin 2021, 12 sociétés sur 35 au sein de l’indice étaient détenues majoritairement par des non-résidents. Cette hausse s’explique par des flux nets d’achats d’actions, au plus haut depuis 2014, pour 13,3 milliards d’euros, principalement dans des sociétés en lien avec les activités pétrolières, gazières ainsi que dans les services aux consommateurs. Elle s’explique aussi par des effets de périmètre de l’étude, liés à la relocalisation de certains conservateurs de titres en France. Les résidents ont en revanche vendu, en net, pour 6,9 milliards d’euros d’actions françaises du CAC 40.
Schroders a adhéré à The Operating Principles for Impact Management, un cadre mondial influent en matière d’investissement à impact. La société de gestion britannique s’appuie sur l’expertise et le leadership de sa filiale BlueOrchard, qui a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine et est devenue signataire des principes d’investissement à impact lors dès leur lancement en 2019. Schroders a fait l’acquisition de BlueOrchard en 2019. Schroders est déjà membre du Global Impact Investing Network (GIIN).
Porter la couronne de plus grosse société de gestion au monde confère à BlackRock une position unique dans l’industrie lorsqu’il s’agit d’établir des records positifs comme négatifs. Le gestionnaire américain a ouvert l’année 2022 en devenant le premier gérant à dépasser la barre historique des 10.000 milliards de dollars d’encours sous gestion au terme de deux ans de croissance sans précédent dans son histoire, à peine interrompus par la pandémie de Covid-19. Depuis, il la traverse en cumulant un montant jamais vu en termes de baisse d’encours. En neuf mois, les actifs sous gestion de BlackRock ont chuté de 2.049 milliards de dollars (2.096 milliards d’euros), ce qui représente un recul de 20,5% sur la période. Ils sont redescendus à 7.961 milliards de dollars (8.145 milliards d’euros), se situant entre les seuils d’encours enregistrés lors du troisième et du quatrième trimestre 2020. Le chahut des marchés financiers, chamboulés par de multiples facteurs, y est pour beaucoup. Pour quelque 2.241 milliards de dollars en moins plus exactement, répartis entre un effet de marché négatif de 1.876 milliards de dollars et un effet de change négatif de 365 milliards de dollars. En ce qui concerne le troisième trimestre 2022, les résultats de BlackRock, publiés jeudi 13 octobre, étaient très nettement en-deçà des attentes des analystes sur plusieurs indicateurs. La firme a perdu 526 milliards de dollars d’encours sur la période, soit 310 milliards de plus que le montant qu’attendaient les analystes. BlackRock a aussi collecté 16,9 milliards de dollars au total au troisième trimestre, principalement tirée par les fonds de long-terme qui ont observé des entrées nettes de 65 milliards de dollars. Les analystes prévoyaient une collecte nette de 91,3 milliards de dollars selon Bloomberg. Le gestionnaire présente un résultat opérationnel ajusté de 1,5 milliard de dollars pour le troisième trimestre 2022, en baisse de 22% sur un an. Sa marge opérationnelle est passée de 47,6% à 42% sur la même période. BlackRock sans adversaire à sa mesure selon Larry Fink Ces mauvais chiffres globaux n’effraient toutefois pas Larry Fink, directeur général de BlackRock, qui affiche son optimisme sur d’autres indicateurs. Lui préfère constater sur neuf mois que sur les trois derniers. En premier lieu, la collecte des fonds de long-terme (+ 65 milliards de dollars sur le troisième trimestre, +248 milliards sur les neuf premiers mois), tirée en particulier par les fonds obligataires au troisième trimestre (+90 milliards de dollars) quand les fonds actions ont rendu 29 milliards. Les fonds indiciels cotés (ETF), sur lesquels BlackRock a collecté 22 milliards de dollars – principalement sur les ETF stratégiques – sont une autre source de satisfaction. «Nous avons lancé 75 ETF cette année, c’est plus que les trois fournisseurs d’ETF qui nous suivent», a affirmé Larry Fink, qui a aussi évoqué la collecte des stratégies alternatives illiquides – où il voit une demande clients très forte pour l’infrastructure et le crédit privé – alors que la firme a décollecté à hauteur de 6,2 milliards de dollars dans ses fonds alternatifs. D’autres sorties ont été constatées sur le monétaire (-40 milliards) et l’activité de conseil (-9 milliards). Le succès de la plateforme Aladdin, qui a connu un nombre record de nouveaux mandats cette année, est une autre raison pour Larry Fink de voir le verre à moitié plein. «Depuis début 2019, nos encours ont augmenté de 1.600 milliards de dollars de façon organique. Aucun autre gérant n’a été capable de faire mieux. Les autres parlent des changements et des challenges à venir dans la gestion d’actifs, auxquels nous nous sommes préparés de longue date», a-t-il commenté. ESG, les clients ont «le choix» Hors marchés, BlackRock est devenu un sujet politique aux Etats-Unis et Larry Fink ne s’est pas privé de tacler la «désinformation» dont le gestionnaire fait l’objet dans un call avec les analystes. Pour lui, la collecte nette sur le segment institutionnel de 122 milliards de dollars sur les neuf premiers mois (dont 48 au troisième trimestre) est la meilleure réponse aux annonces de désinvestissement de grands fonds de pensions américains, situés dans des Etats républicains, en raison de leur désaccord sur la politique environnementale, sociale et de gouvernance menée par BlackRock. «Nous donnons le choix à nos clients quelles que soient leurs vues et leurs valeurs. Cela se traduit dans les flux de collecte», a-t-il répondu à une question sur un éventuel repositionnement de son message ESG.Larry Fink a ajouté que beaucoup de clients voyaient en l’ESG la bonne stratégie de long-terme. La direction de BlackRock estime pouvoir maintenir son objectif de croissance organique annuel de 5% même si elle est plutôt de l’ordre de 2% sur les 12 derniers mois. Pour cela, il faudra que les marchés se stabilisent. Le retour aux 10.000 milliards de dollars d’encours passera aussi par davantage d’investissements sur les tendances de demain: les alternatives, la technologie ou encore les ETF.
Vanguard a procédé à des changements dans la gestion de son fonds Vanguard International Explorer, de 1,68 milliard de dollars d’encours. Après une période de transition, Wellington Management Company, Schroder Investment Management North America et Baillie Gifford Overseas géreront respectivement 40 %, 40 % et 20 % des actifs du fonds dont ils sont déjà les gestionnaires. En revanche, TimeSquare Capital ne gérera plus le fonds. Par ailleurs, l’indice du fonds a été modifié. Il s’agira désormais du MSCI EAFE Small Cap Index et non plus du S&P EPAC SmallCap Index.
Bob Elliott, un ancien membre du comité d’investissement de Bridgewater Associates, a lancé Unlimited, une nouvelle société de gestion, et son premier ETF sur les hedge funds, Unlimited HFND, rapporte Financial News. Bob Elliott est directeur général et directeur de la gestion de cette nouvelle société. Bruce McNevin est co-fondateur et data scientist en chef de la société.
Peqan, la société de gestion dédiée au capital-investissement, vient d’annoncer la nomination de Paul-Edouard Falck au rang de responsable des partenariats. Il sera rattaché à Sassan Golshani, directeur du développement. Paul-Edouard Falck arrive de NextStage AM, où il est entré en 2015 comme chargé des partenariats. Il a ensuite été nommé responsable des partenariats en 2018. A travers cette nomination, Peqan souhaite renforcer sa stratégie de développement ainsi que l’expansion de son réseau de distribution auprès des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), des banques privées et des assureurs.
La banque d’investissement espagnoleAlantraannonce le lancement d’un nouveau fonds de capital risque, 33N Ventures, dédié à la cybersécurité et aux infrastructures informatiques. 33N lève actuellement 150 millions d’euros pour investir dans des entreprises en Europe, Israël et aux Etats-Unis. Le fonds ciblera principalement des tours de série A et B, avec un ticket moyen d’environ 10 millions d’euros. Il bénéficie déjà d’engagements à hauteur de 20 millions d’euros provenant d’Alantra et de ses partenaires stratégiques. Les cofondateurs et associés-gérants de 33N, Carlos Alberto Silva et Carlos Moreira da Silva, ont réalisé plus de 20 investissements dans des logiciels de cybersécurité et d’infrastructure au cours des 10 dernières années.
State Street Global Advisors (SSGA), l’activité de la gestion d’actifs de State Street Corporation, vient d’annoncer un partenariat avec Barclays Research. A travers cet accord, SSGA développera et gérera une gamme de stratégies et produits obligataires en gestion systématique active. Les processus d’investissement reposeront sur une analyse des données afin d’extraire de l’alpha en trouvant des prix erronés. La société de gestion américaine exploitera pour ce faire des données provenant des indices de stratégies systématiques créés par l’équipe Barclays Quantitative Portfolio Strategy (Barclays QPS). Ce partenariat vise à capturer la demande croissante pour ces produits au sein du marché institutionnel. Selon un rapport de SSGA dénommé Future of Fixed Income, la majorité des investisseurs institutionnels (91%) aura un appétit pour utiliser des stratégies obligataires systématiques d’ici 12 mois. Les segments les plus attractifs seraient le crédit investment grade et high yield. SSGA gérait 1.000 milliards de dollars en obligations, cash et devises au 30 juin 2022, dont 500 milliards de dollars au sein de la gestion passive obligataire.
Charles-Antoine Poupel a rejoint Allspring Global Investments en tant que directeur commercial auprès des institutions financières pour l’Europe francophone. Il sera basé au Luxembourg. Charles-Antoine Poupel vient de la Banque du Luxembourg Investments où il travaille depuis septembre 2017 en tant que commercial. Avant cela, il était au Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR). Dans un entretien exclusif à NewsManagers, Joe Sullivan, le directeur général d’Allspring Global Investments, avait indiqué en juin dernier que la France était l’un des trois principaux marchés d’Allspring en Europe avec le Royaume-Uni et l’Allemagne.«Nous avons cinq personnes à Paris et cette équipe représente près de 2 milliards de dollars gérés pour des clients français», avait-il alors précisé. Charles-Antoine Poupel travaillera avec Alexandre Dussaucy, responsable de la distribution pour l’Europe francophone.
La Française vient de lancer La Française Crédit Innovation, un fonds obligataire mondial à haut rendement axé sur les tendances de long terme censées façonner le monde de demain, à savoir la croissance démographique, l’urbanisation, le changement climatique et les innovations technologiques. La gestion de ce fonds s’appuie sur une approche basée sur les Objectifs de développement durable des Nations Unies et il est classé article 9 de la règlementation SFDR. «La stratégie de gestion du fonds La Française Crédit Innovation vise à identifier et financer les acteurs positionnés sur ces enjeux structurels de long terme liés aux Objectifs de Développement Durable pour sélectionner des modèles économiques responsables et porteurs de croissance», explique Akram Gharbi, responsable des investissements high yield à La Française AM. L’analyse ESG est réalisée selon une méthodologie propriétaire développée par La Française Sustainable Investment Research et intégrée au cœur du processus de gestion. «Par ailleurs, l’objectif est d’offrir aux investisseurs un portage obligataire intéressant à travers une exposition diversifiée de 80 à 100 émetteurs (rating émetteur cible moyen de BB-) et dont la notation est susceptible de s’améliorer», poursuit-il. Avec la hausse des taux d’intérêt réels et la hausse de la prime de risque, le lancement du fonds s’inscrit dans un contexte propice à la constitution d’un portefeuille High Yield. «En effet, les émetteurs de qualité (BB-) avec un faible risque de défaut offrent des rendements entre 6 et 7% sur des obligations de 5 à 6 ans, » déclare Akram Gharbi.
Vanguard a annoncé ce 13 octobre le lancement de deux nouveaux ETF axés sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Dénommés Vanguard ESG Emerging Markets All Cap UCITS ETF et Vanguard ESG Developed Asia Pacific All Cap UCITS ETF, ces fonds sont cotés sur le London Stock Exchange, Deutsche Börse, Borsa Italiana, SIX Swiss Exchange et Euronext Amsterdam. Ils sont par ailleurs domiciliés en Irlande. Le Vanguard ESG Emerging Markets All Cap UCITS ETF réplique l’indice FTSE Emerging All Cap Choice Index, et le Vanguard ESG Developed Asia Pacific All Cap UCITS ETF l’indice FTSE Developed Asia Pacific All Cap Choice Index. Ces deux véhicules sont gérés par l’Equity Index Group, qui gère plus de 4.800 milliards de dollars d’actifs chez Vanguard.
La sociétéde gestion HSBC Asset Management vient de recevoir le feu vert du régulateur indien, le SEBI «Securities and Exchange Board of India», pour l’acquisition de L&T Investment Management (LTIM). Il s’agit d’une société de gestion indienne entièrement détenue par L&T Finance Holdings Limited et L&T Mutual Fund. LTIM gérait près de 8,8 milliards de dollars d’encours en mars 2022. HSBC AM a annoncé cette acquisition en décembre 2021 pour 425 millions de dollars. Le régulateur indien a autorisé ce rachat, soumis à certaines conditions et approbations. L’acquisition conduira à plusieurs changements au sein des opérations de L&T Mutual Fund ainsi que LTIM. Les OPCVM, gérés par L&T Mutual Fund, seront transférés à HSBC Mutual Fund ou consolidés avec des véhicules similaires d’HSBC. HSBC modifiera également le parrainage, la tutelle, la gestion de l’administration de L&T Mutual Fund. Par ailleurs, les opérations de LTIM seront fusionnées avec l’activité de HSBC AM en Inde. Ce dernier comptait 1,66 milliard de dollars d’encours. A travers ce rachat, HSBC souhaite devenir un des grands gérants de fortune en Asie. HSBC AM gérait 595 milliards de dollars au 30 juin 2022.
Le gestionnaire d’actifs privés Eiffel Investment Group a nommé, ce jeudi, Pierre-Philippe Crépin en qualité de responsable de la durabilité et de l’impact. Physicien de formation, Pierre-Philippe Crépin aura pour mission de coordonner la politique ESG du groupe et d’assurer sa déclinaison opérationnelle, avec l’ensemble des équipes d’Eiffel selon un communiqué. Pierre-Philippe Crépin a d’abord travaillé comme chercheur au sein de Capital Fund Management (CFM) tout en étant chargé d’enseignement à l’ENSAE. En 2020, il a rejoint le bureau parisien d’EcoAct, société de conseil en stratégie climatique pour les entreprises, où il a occupé les postes de consultant climat-énergie et de manager expert en risques de transition. Eiffel Investment Group gère plus de 4 milliards d’euros.
La société de gestion Jupiter Asset Management vient de recruter Sam Konrad en tant que gérant pour son fonds dénommé Jupiter Asian Income Fund, selon un post sur LinkedIn. Ce véhicule est géré par Jason Pidcock, directeur de la stratégie Asian Income. Sam Konrad arrive d’UBS, où il travaillait près de 17 ans dernièrement comme directeur des ventes de conseils pour le marché des intermédiaires. Entré chez UBS en 2005 comme responsable commercial pour des actions japonaises, puis il a été chargé des actions asiatiques depuis 2009.
La société de gestion helvétique Syz Capital a recruté Richard Byworth en tant qu’associé gérant et responsable des produits alternatifs liquides.Il supervise la gestion des portefeuilles, les investissements et le conseil, ainsi que les efforts de développement commercial de la société dans les produits alternatifs liquides. Avant de rejoindre Syz, il afondé et dirigé le premier écosystème d’actifs numériques coté au Nasdaq, Eqonex Group. Richard Byworth a débuté sa carrière dans la banque d’investissement à Londres, puis à Tokyo et à Hong Kong en tant que managing director pour le courtier japonais Nomura. Commentant cette arrivée, Yvan Gaillard, directeur général de la banque Syz, maison-mère de Syz Capital, a indiqué que le groupe comptait offrir à ses clients la possibilité d’accéder au bitcoin et aux actifs digitaux en toute sécurité.