Le conseil d’administration de Paris Europlace, réuni la semaine dernière, a validé la transformation de Finance for Tomorrow (F4T) en Institut de la Finance Durable (IFD), écrit dans un post Linkedin, Philippe Zaouati, ancien président de Finance for Tomorrow et directeur général de Mirova. Il indique que la décision a été prise " à quelques jours du Climate Finance Day 2022, et que l’institut aura pour objectif de «poursuivre et renforcer l’action initiée par Finance for Tomorrow dans le domaine de la finance durable – sociale et environnementale». Détail important, «celui-ci conserve le même statut de branche de Paris Europlace», précise Philippe Zaouati qui ajoute laconique «il faut que tout change pour que rien ne change».
La banque suisso-brésilienne J. Safra Sarasin vient de nommer Remedios Parra au poste de conseiller en investissement senior au sein de sa toute nouvelle banque privée en Espagne. Il était gérant de portefeuille depuis l’ouverture de la succursale fin 2021. Auparavant, il a été gérant notamment chez Mirabaud, Bankia Banca Privaca et BBVA.
Le groupe financier liechtensteinois LGT vient d’ouvrir sa filiale de services de gestion de fortune en Inde dénommée LGT Wealth India. Détenue majoritairement par le groupe LGT, cette entité compte désormais 200 salariés à travers 14 villes indiennes, notamment les métropoles de Mumbai, Delhi, Chennai et Bengaluru. LGT Wealth India offrira des services de la gestion de fortune aux clients indiens. Atul Singh sera le directeur général de cette nouvelle entité. Il était le fondateur et directeur général de Validus Wealth, qui a été acquise par LGT en 2019. Auparavant, Atul Singh a été directeur général chez Julius Baer India et chez Merrill Lynch Wealth Management India. Il a également travaillé comme principal chez Booz Allen Hamilton pendant près de 8 ans. A travers cette nouvelle filiale, LGT souhaite renforcer sa présence dans le marché de gestion de fortune en Asie. Le groupe LGT, détenu et géré par la famille princière de Liechtenstein, compte plusieurs bureaux locaux dans la région, notamment à Hong Kong depuis 1986, à Singapour depuis 2001 et en Thaïlande depuis 2019. LGT disposait de 297,4 milliards de dollars d’encours au 30 juin 2022
Benjamin Huchet vient de rejoindre Meeschaert Asset Management en tant que gérant diversifié, annonce-t-il sur Linked-In. L’intéressé vient de Groupama Asset Management où il travaillait depuis onze ans. Il y était dernièrement gérant de portefeuilles multi-classes d’actifs.
La société de gestion suisse Quaero Capital lance Quaero Capital Funds (Lux) - Net Zero Emission, un fonds Ucits investi dans des entreprises dont les services, produits ou technologies permettent de contribuer à la transition vers une économie décarbonée. La stratégie sélectionne, dans le monde entier et dans différents secteurs, les leaders d’aujourd’hui ou de demain sur le thème de la transition énergétique et écologique, ainsi que de l’économie circulaire. Le fonds se classe dans la catégorie Article 9 du règlement SFDR. Outre l’énergie, l’univers d’investissement comprend l’agriculture et l’industrie alimentaire, le textile, les industries lourdes comme la sidérurgie, la chimie et la production de ciment, les transports, la construction, ainsi que toute la chaîne d’approvisionnement. Confiée à Olivier Ken et Martina Turner, la gestion du fonds suit un processus d’investissement qui se fonde sur une analyse des causes des émissions de CO2 des différents secteurs, pour ensuite identifier les technologies de réduction les plus prometteuses avant de sélectionner les titres dans lesquels investir. Chaque investissement est également analysé dans une perspective ESG car le fonds privilégie les entreprises gérées de façon durable. Il en résulte un portefeuille concentré de 30 à 35 positions, composé principalement de grandes capitalisations
BlackRock a annoncé ce 25 octobre le premier closing de son quatrième fonds d’infrastructures, BlackRock Global Infrastructure Fund IV, avec un montant de 4,5 milliards de dollars. Il s’agit de la moitié de l’objectif final visé en montant levé. BlackRock précise que plus de 75 % des engagements dans ce fonds proviennent d’investisseurs ayant déjà participé dans de précédents millésimes de cette même stratégie d’investissement. Le véhicule investit sur les marchés actions mondiaux dans le domaine des infrastructures diversifiées. Il s’appuie sur la stratégie des précédents fonds Global Energy & Power Infrastructure (GEPIF). Infra IV est piloté par la même équipe internationale, composée de plus de 60 personnes spécialisées en infrastructures que pour les trois fonds précédents. L’équipe est dirigée par Mark Florian. Lors de son dernier closing en 2020, le fonds GEPIF III avait atteint 5,1 milliards de dollars et a depuis investi entièrement le capital levé. La plateforme infrastructure de BlackRock Alternatives gère actuellement plus de 50 milliards de dollars d’actifs.
Atteindre la neutralité carbone va coûter 100.000 milliards de dollars aux économies du monde d’ici 2050, selon une étude récente* de BNY Mellon Investment Management et Fathom Consulting. Ce montant représente un cinquième des investissements mondiaux totaux prévus au cours des 30 prochaines années, soit 3% du PIB mondial cumulé. L’objectif de ces investissements n’est pas d’arrêter le changement climatique mais de pivoter vers des activités économiques qui émettent moins de gaz à effet de serre. Les marchés émergents, notamment les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et L’Afrique du Sud) auront besoin de plus de la moitié de cet investissement, afin de décarboner leurs économies et réaliser l’objectif de neutralité carbone. «Chaque dollar d’investissement vert dépensé dans un marché émergent peut permettre de décarboner davantage que le montant équivalent dépensé dans une économie avancée», précise le rapport. Les Etats-Unis et l’Union européenne n’auront besoin que d’un tiers de cet investissement. Cependant, le rapport constate un retard considérable dans l’atteinte des objectifs de la neutralité carbone, ce qui va augmenter les dépenses. «Plus la transition est retardée, plus le montant des dépenses nécessaires sera important», avertit le rapport. La transition vers la neutralité carbone impactera aussi des grandes entreprises, car des actifs polluants représentant 20.000 milliards de dollars devraient être soit remplacés soit abandonnés. La moitié des investissements des entreprises sera dans les secteurs de l’énergie et des utilities pour atteindre la neutralité carbone. *«Net Zero by 2050», par BNY Mellon Investment Management et Fathom Consulting
Amchor Investment Strategies, société espagnole spécialisée dans la sélection de gérants et la structuration et gestion de produits d’investissement alternatifs, vient d’ouvrir une succursale à Milan. Cette succursale sera dirigée par Cristiano Busnardo, nommé responsable de l’Italie. L’intéressé est un professionnel bien connu du monde italien de la gestion d’actifs. Il a été le directeur général de Société Générale Asset Management en Italie pendant dix ans. Ensuite, il a travaillé pour Prima Sgr, Allfunds, Merian Global Investors et ClubDealOnline. Cristiano Busnardo travaillera aux côtés d’une autre personnalité du secteur, Jürgen Mahler, nommé responsable commercial. L’intéressé vient de Decalia, où il était en charge du développement pour l’Italie et le Tessin ces six dernières années. Il a aussi officié pour BNY Mellon AM et Oddo Meriten AM. L’équipe italienne pourra aussi compter sur Valentina Autiero, qui suit le marché italien pour le compte d’Amchor IS depuis Madrid depuis dix ans. Fondée en 2008, Amchor IS (auparavant MCH IS) a deux activités principales. La société représente une sélection restreinte de sociétés de gestion de stratégies liquides. Elle travaille notamment avec le français Lonvia Capital, fondé par des anciens de Groupama AM. Ses autres sociétés sont Brown Advisory, CQS,Fulcrum Asset Management et Mirae Asset. En tant que société de gestion, elle structure et distribue en Espagne des produits d’investissement alternatifs sur des actifs non cotés. Elle collabore notamment avec JPMorgan, Alp Invest et Apollo.
La société de gestion suédoise Carnegie Fonder s’est associée à l’américaine Carlyle pour créer un nouveau fonds, rapporte Dagens Industri. Le géant américain gérera un fonds d’infrastructures institutionnel pour le compte du gestionnaire suédois.
Credit Suisse continue ses opérations de délestage pour trouver du capital. Après la cession de ses 8,6% d’actions dans le groupeAllfunds, la banque vient de céder 30% du capital du gérant Energy Infrastructure Partners, a annoncé ce dernier dans un communiqué. Les acquéreurs sont les fondateurs et dirigeants de cette société de gestion suisse spécialisée sur les infrastructures. Le montant levé n’a pas été dévoilé. Les deux entreprises maintiennent un partenariat dans lequel Energy Infrastructure Partners continuera de fournir des fonds dédiés pour le marché des fonds de pension suisses couvert par Credit Suisse.
Scor Investment Partners, la filiale de gestion d’actifs du réassureur éponyme, vient d’annoncer la nomination de Pierre Saeli au rang de directeur de la dette privée immobilière (Head of real estate loans). Il sera rattaché à Marie-Suzanne Mazelier, directrice des investissements et membre du directoire de Scor IP. Pierre Saeli arrive de La Banque Postale Asset Management (LBPAM), où il occupait le même poste depuis 2020. Entré chez LBPAM en 2012 comme gérant senior, il a contribué à la création et au développement de l’activité de dette immobilière. Auparavant, il a été directeur au sein du département des financement structurés immobiliers chez Royal Bank of Scotland à Paris entre 2005 et 2012. Il a également travaillé chez Dresdner Kleinwort Wasserstein pendant six ans au sein de la division de fusions-acquisitions. Il a démarré sa carrière en 1998 comme analyste crédit au Crédit Lyonnais à New York. Scor IP comptait 18,5 milliards d’euros d’encours à fin août 2022.
La société de gestion Carlyle vient d’annoncer la nomination de Geoff Hutchinson au rang de managing director et directeur du private equity en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il sera chargé de renforcer la présence de Carlyle dans cette région et de diriger l’équipe de conseil d’investissement et ses investissements dans des secteurs clés comme la santé, la technologie et les services financiers. Il sera basé à Sydney. Geoff Hutchinson arrive de Morrison & Co, où il était codirecteur pour l’Australie et la Nouvelle Zélande depuis 2021. Auparavant, il a été managing director chez Pacific Equity Partners, où il a travaillé pendant près de 14 ans. Au début de sa carrière, il a travaillé comme manager chez Bain & Company. Carlyle gérait plus de 376 milliards de dollars au 30 juin 2022.
Au sein du contrat d’assurance vie Himalia Patrimoine, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) auront désormais accès à un fonds croissance, ainsi qu’à huit nouvelles orientations de gestion personnalisée.
Gimme5, une application italienne qui permet de mettre de côté de petites sommes d’argent et de les investir dans des fonds, vient d’élargir son réseau de sociétés de gestion à Vanguard, rapporte Bluerating. Grâce à cette collaboration, Gimme5 proposera deux fonds ESG «Made with Vanguard»: AcomeA Strategia Moderata et AcomeA Strategia Crescita.
Romain Mahieu a rejoint Neuflize OBC en tant que gérant sous mandat senior, a-t-il annoncé sur son profil LinkedIn. Il était, depuis septembre 2020, gérant de portefeuille entre autres en charge de la sélection et du suivi des fonds actions européennes chez Architas France. Avant cela, il a passé plus de neuf ans chez Vega Investment Managers en tant que gérant sous mandat, gérant de fonds ESG et analyste-gérant multigestion. Romain Mahieu a également passé cinq ans chez Avenir Finance IM de 2006 à 2011.
Marco Pabst, le directeur des investissements de l’Union Bancaire Privée au Royaume-Uni, vient de rejoindre le gérant de fortune Arbion, a appris Citywire Selector. Par le passé, Marco Pabst a notamment travaillé 17 ans chez ACPI Investments, dont il fut directeur des investissements, ainsi que chez Sal Oppenheim et UBS.
Le hedge fund quantitatif parisien Capital Fund Management vient de recruter Benjamin Roy comme directeur de la technologie. Il couvrira le front-office, la donnée, les risques, les infrastructures. Il est rattaché au directeur produit Laurent Laloux et au directeur général Jacques Saulière. Benjamin Roy était précédemment directeur des technologies et des opérations pour les activités de marché dans les Amériques chez Société Générale CIB. Il a également travaillé six ans chez Lyxor, notamment comme directeur de l’information, trois ans chez JPMorgan comme directeur de la technologie pour les activités de hedge funds et de produits actions exotiques. Il a commencé sa carrière en 1999 chez Société Générale CIB dans les technologies pour les dérivés actions.
Tidal Financial Group, plateforme américaine de fonds indiciels cotés (ETF) en marque blanche, s'étend en Europe, rapporte le média espagnol Funds People. La firme, qui supervise quelque 6,5 milliards de dollars d’encours, a confié le projet d’expansion en Europe à Telmo Rueda, directeur pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Tidal Financial Group, qui est le produit de la fusion de Toroso Investments, Tidal ETF Services et Toroso AM, a déjà lancé 55 ETF pour le compte de tierces-parties dont des gestionnaires d’actifs. La société vient de recevoir un investissement de 32 millions de dollars de la part de FTV Capital pour se développer. Telmo Rueda a déclaré à Funds People que la société se concentrerait dans un premier temps sur le développement de son activité de trading et gestion de portefeuille d’ETF pour le compte de tiers enregistrée en Irlande. Son offre de provision d’ETF Ucits en marque blanche pourrait être déployée lorsque les conditions de marché seront plus favorables.
L’agence de protection des consommateurs de l’Etatde Bade-Wurtemberg, en Allemagne, a annoncé, ce lundi, avoir porté plaintecontre DWS, filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank. La plainte, déposée le 26 septembre auprès d’un tribunal régional de Francfort, vise «la publicité trompeuse» de DWS pour des «investissements supposément durables». L’audience est attendue pour le 10 mars prochain. L’organisation fait référence à une publicité pour le fonds DWS Invest ESG Climate Tech datant du 31 mai 2022 et dans laquelle DWS affirme que le fonds n’investit pas dans des sociétés de secteurs controversés comme l’armement ou le charbon. Ce qui n’a pas convaincu l’agence. Dans un communiqué, l’organisation allemande indique que cette publicité «est trompeuse car elle n’explique pas de façon transparente comment DWS a obtenu cette information». Elle souligne également qu’il ne peut être exclu que les sociétés détenues en portefeuille génèrent une partie de leur revenus dans les secteurs controversés. «Les investisseurs du fonds sont amenés à croire qu’ils n’investissent pas dans le charbon alors que les sociétés détenues en portefeuille sont autorisées à générer jusqu’à 15% de leurs revenus dans l’industrie du charbon», pointe Niels Nauhauser, directeur du département pour les banques, prêts et retraites au sein de l’agence de protection des consommateurs de l’Etatde Bade-Wurtemberg. L’organisation s’en prend aussi aux critères environnementaux et liés à la durabilité utilisés dans cette publicité pour présenter les avantages de son fonds par rapport à un investissement basé sur un indice de référence. «Les titres du fonds sont censés générer 90% de CO2 en moins que les entreprises de l’indice de référence (MSCI AC World). Sur la base d’un investissement de 10.000 euros, cette différence devrait correspondre aux émissions de CO2 de 1,7 maison. L’agence de protection des consommateurs estime que cette publicité est trompeuse, notamment parce que DWS n’explique pas de manière compréhensible comment elle calcule l’effet des émissions de CO2, ni pour le fonds ni pour l’indice de référence», tance l’entité. Celle-ci tacle en outre la pertinence de l’indice de référence utilisé. DWS, qui fait l’objet d’investigations et d’allégations diverses sur des faits d’écoblanchiment au sein de ses fonds, a rejeté les accusations de l’organisation auprès de Reuters. La firme a assuré à Reuters que les publicités de DWS étaient «conformes aux obligations légales». La firme avait déclenché en juin dernier des investigations internes sur les allégations d'écoblanchiment. L’agence de protection des consommateurs de l’Etatde Bade-Wurtemberg n’en est pas à sa première plainte. En 2021, avait déjà poursuivi Commerz Real Fund pour une publicité «trompeuse» pour le fonds klimaVest. Elle avait également poursuivi en justice le groupe financier DekaBank, arguant que le calculateur d’impacts environnementaux et sociaux de l’un de ses fonds durables,Deka Sustainability Impact Aktien,était trompeur pour les clients du groupe.En conséquence, DekaBank avait retiré son calculateur.
Scor Investment Partners, société de gestion de portefeuilles du groupe SCOR, renforce ses équipes en annonçant l’arrivée de Pierre Saeli en qualité de Head of Real Estate Loans. Pierre Saeli est directement rattaché à Marie-Suzanne Mazelier, Chief Investment Officer et membre du Directoire de Scor IP.
Natixis Investment Managers va vendre 100 % du capital d’AlphaSimplex Group, sa société de gestion américaine spécialisée dans les alternatives liquides, à Virtus Investment Partners. Les encours concernés sont de 10,9 milliards de dollars (11 milliards d’euros). Basée à Boston, AlphaSimplex a été fondée en 1999 par Andrew Lo, un professeur de finance du Massachusetts Institute of Technology. Natixis IM avait racheté la société en septembre 2007. Elle gérait alors 550 millions de dollars. Le nouvel actionnaire d’AlphaSimplex, Virtus, est un groupe américain réunissant plusieurs sociétés de gestion. AlphaSimplex restera donc dans un univers multi-boutiques. Virtus va aussi chercher à reprendre les deux fonds de droit américain et un fonds domicilié à Luxembourg gérés par AlphaSimplex. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2023.
Natixis Investment Managers va vendre 100 % du capital d’AlphaSimplex Group, sa société de gestion américaine spécialisée dans les alternatives liquides, à Virtus Investment Partners. Les encours concernés sont de 10,9 milliards de dollars. Basée à Boston, AlphaSimplex a été fondée en 1999 par Andrew Lo, un professeur de finance du Massachusetts Institute of Technology. Natixis IM avait racheté la société en septembre 2007. Elle gérait alors 550 millions de dollars. Le nouvel actionnaire d’AlphaSimplex, Virtus, est un groupe américain réunissant plusieurs sociétés de gestion. AlphaSimplex restera donc dans un univers multi-boutiques. Virtus va aussi chercher à reprendre les deux fonds de droit américain et un fonds domicilié à Luxembourg gérés par AlphaSimplex. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2023.
Credit Suisse, dont l'état des liquidités inquiète les investisseurs, envisagerait une augmentation de capital d’environ 2 milliards de francs suisses et l'émission d’obligations convertibles pour financer ses projets de réorganisation, rapporte le journal suisse SonntagsZeitung. Vendredi, un teneur de livre a déclaré que la banque avaitvendu saparticipation de 8,6% dans le groupeAllfundsvia une offre accéléréeau prix de 6,195 euros par action, levant ainsi 334 millions d’euros (326,2 millions de dollars). Cet accord est intervenu alors que Credit Suisse cherche à vendre des actifsen vue de limiter son recours aux marchés pour financer sa restructuration.L’activité de produits titrisés de la banque suisse seraitégalement en vente et elle auraitlancé un processus qui pourrait inclure la vente de sa branche américaine de gestion d’actifs, selon Reuters.Le plan de restructuration de la banque doit être présenté le 27 octobre. D’ici là, les rumeurs de marché vont encore aller bon train.
Le métavers n’en finit pas de fasciner les gérants. Candriam va lancer ce lundi un fonds sur ce thème, le Candriam Equities L Meta Globe Fund. Ce nouveau produit, classé article 8, sera investi dans des sociétés actives dans le développement et l’amélioration du métavers. Le fonds est géré de façon active par une équipe composée de Johan Van Der Biest, responsable adjoint de la gestion actions thématiques globale, de Felix Demaeght, CFA et gérant de fonds, et de Nataniel Wejchert, analyste technologie, sous la supervision de Rudi Van den Eynde, responsable de la gestion actions thématiques globale. De plus, l’équipe bénéficiera du soutien de l’équipe ESG de Candriam, constituée de 21 analystes. Pour définir son univers, composé de 150 à 200 valeurs, l’équipe de gestion a recours à l’intelligence artificielle. «Comme le métavers est un concept relativement nouveau, et que de nombreuses entreprises commencent seulement à le découvrir, il est difficile de sélectionner les entreprises pertinentes sur la seule base des revenus», explique Johan Van Der Biest à NewsManagers. «C’est pourquoi nous avons cherché via AlphaSens, un moteur de recherche tiers piloté par l’IA, des entreprises ayant un lien clair avec le métavers, principalement en raison de leur pertinence technologique, de leurs intentions de dépenses ou de leur volonté manifeste d’adhérer au concept du métavers». Deux grands axes ont été identifiés pour la gestion de ce fonds : le backbone du métavers, c’est-à-dire toutes les sociétés qui sont actives dans des technologies qui sont indispensables à la création et au développement du métavers; et les applications du métavers, soit les secteurs qui l’utilisent comme l’industrie, la santé, l’éducation… Le portefeuille se compose de 40 à 70 valeurs, principalement basées aux Etats-Unis. «Le métavers est l’une des avancées les plus passionnantes de l’industrie technologique. Bien qu’il soit encore relativement nouveau, il est déjà clair que son développement entraînera l’ensemble de l’économie. Il va chambouler, et peut-être même révolutionner les secteurs de l’éducation, de la santé, des communications et du divertissement», souligne Johan Van Der Biest. Des enjeux ESG bien spécifiques Classé article 8, le fonds adoptera des critères ESG dans son analyse des titres. Ce qui peut sembler peu compatible avec la thématique du métavers. «Comme pour la plupart des technologies, il existe des possibilités d’applications durables, avec des impacts positifs, et des risques d’applications non durables ou nuisibles», répond Johan Van Der Biest. «Il est évident que pour les trois aspects ESG, il y des points qui méritent davantage d’attention», poursuit-il. « Dans le domaine de l’environnement, le défi est l’augmentation de la demande énergétique pour l’utilisation des applications numériques. Sur l’aspect social, la protection des données et la confidentialité, les jeux d’argent, la cybercriminalité, la protection des utilisateurs et la dépendance au jeu sont autant de sujets auxquels il faut être attentif » selon le responsable adjoint de la gestion. Enfin, sur le sujet de la gouvernance, «les entreprises technologiques ont souvent des actionnaires majoritaires avec des structures de propriété complexes, nécessité d’un conseil d’administration efficace et de comités indépendants pour assurer une gestion sûre de toutes les parties prenantes», observe Johan Van Der Biest. «Dans notre sélection de valeurs, nous tenons compte de tous ces aspects ESG. Dans l’analyse des parties prenantes (interaction avec les employés, les clients, les investisseurs, la société, les fournisseurs et l’environnement) et dans l’analyse de l’activité (ou on prend en compte le changement climatique, raréfaction des ressources, évolution démographique, évolution technologique et bien-être), ces aspects sont pris en considération», assure le responsable. En plus de cette analyse ESG, Candriam exclut les entreprises les moins bien classées compte tenu des controverses spécifique liées au métavers La gamme thématique de Candriam compte actuellement treize fonds représentant 9 milliards de dollars d’actifs. L’idée de cette gamme est d’exploiter le potentiel de croissance des mégatendances structurelles à long terme comme la santé, l’environnement, la technologie et la démographie.
Natixis Investment Managers va vendre 100 % du capital d’AlphaSimplex Group, sa société de gestion américaine spécialisée dans les alternatives liquides, à Virtus Investment Partners. Les encours concernés sont de 10,9 milliards de dollars. Basée à Boston, AlphaSimplex a été fondée en 1999 par Andrew Lo, un professeur de finance du Massachusetts Institute of Technology. Natixis IM avait racheté la société en septembre 2007. Elle gérait alors 550 millions de dollars. Le nouvel actionnaire d’AlphaSimplex, Virtus, est un groupe américain réunissant plusieurs sociétés de gestion. AlphaSimplex restera donc dans un univers multi-boutiques. Virtus va aussi chercher à reprendre les deux fonds de droit américain et un fonds domicilié à Luxembourg gérés par AlphaSimplex. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2023.
M&G Investments vient d’annoncer la promotion de Rebecca Broadbent, jusqu’ici responsable relations clients depuis 2020, au rang de directrice commerciale au sein de l’équipe de distribution wholesale britannique. La société de gestion a également nommé Katie Hammond en tant que responsable relations clients au sein de l’équipe de partenariats. Rebecca Broadbent sera chargée du renforcement de la présence de M&G au sein du marché de la gestion de fortune à Londres, avec un focus sur des family offices. Avant de rejoindre M&G en 2020, elle a travaillé chez Legg Mason, qui a été acquise par Franklin Templeton en 2020, comme responsable relations clients. Au début de sa carrière, elle a été analyste d’information de la gestion chez Brown Shipley entre 2012 et 2016. Katie Hammond, pour sa part, sera responsable d’épauler Jasmine Miller et David Halfacre avec des partenariats stratégiques, dont l’élargissement de l’offre de M&G aux sociétés de notation, aux banques mondiales et aux conseilleurs financiers indépendants au Royaume-Uni. Elle arrive de Liontrust Asset Management, où elle était chargée de soutenir les ventes au Royaume-Uni pour des produits multi-actifs depuis 2019. Auparavant, elle a travaillé chez Brooks Macdonald comme gérante assistante. M&G Investments gérait 348 milliards de livres sterling au 30 juin 2022.
La barre symbolique des 500 milliards d’euros a été franchie! Le montant des encours sur le Livret A et sur son petit frère, le Livret développement durable et solidaire (LDDS), a atteint précisément le niveau record de 500,3 milliards d’euros au mois de septembre, selon les chiffres de la Caisse des dépôts. Dans le détail, les sommes déposées sur le seul Livret A s’élèvent à 369,7 milliards d’euros après une collecte nette de 2,67 milliards d’euros en septembre (et 4,49 milliards en août). Les encours du LDDS ont grimpé de 470 millions d’euros, à 130,6 milliards. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette atteint 30,6 milliards d’euros alors que le taux de ces deux livrets réglementés a été relevé à deux reprises, en février et en août dernier. Il s’élève actuellement à 2%. Lors de l’exceptionnel millésime 2020, la collecte nette s’était élevée à 35,21 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année.
A l’occasion du renouvellement de ses cinq commissions consultatives, l’Autorité des marchés financiers (AMF) recherche de nouveaux profils, de nouvelles expertises susceptibles d’éclairer les décisions du Collège sur l’évolution de la réglementation et les pratiques des professionnels, des sociétés cotées ou des épargnants. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 14 novembre 2022. L’AMF compte 5 commissions consultatives, composées chacune d’une vingtaine d’experts nommés pour un mandat de 3 ans renouvelable. Le régulateur recherche certains types de profils. Pour sa commission Epargnants, il a besoin d’experts en matière de finance durable, d’innovation et de digitalisation, et recherche un représentant de jeunes investisseurs. Pour sa commission Opérations et information financières des émetteurs, l’AMF recherche des experts sur l’information financière ou extra-financière, les enjeux ESG, le gouvernement d’entreprise, et les opérations financières (prospectus, offres au public, etc.), et sur l’audit des informations des sociétés. Pour sa commission Organisation et fonctionnement du marché, des expertises sur le fonctionnement du marché secondaire des instruments financiers, sur la protection des investisseurs, et sur les sujets innovants sont attendues. Pour sa commission Activités de compensation, de conservation et de règlement livraison, l’AMF recherche des spécialistes du « post-marché », y compris les techniques bilatérales de réduction des risques et de collatéralisation, et des innovations dans ces domaines et/ou challenges techniques et juridiques liés à ces innovations. Enfin, pour sa commission Gestion et investisseurs institutionnels, l’AMF fait appel à des experts dans la gestion d’actifs, et plus spécifiquement sur le risque de liquidité, la distribution transfrontalière, l’information extra-financière et les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, les actifs numériques et les différentes stratégies d’investissement.
Groupama AM vient de recruter Sofiane Atrou comme gérant multi classes d’actifs. Il sera chargé de la gestion des fonds Groupama Horizon Actions Monde, Groupama Horizon Actions Europe, Groupama Obligations Monde et Groupama Prudente. Il arrive de la maison-mère Groupama, où il était analyste de solutions d’investissements depuis cinq ans. Auparavant, il a travaillé trois ans comme analyste de performance puis d’investissement et d’allocation chez Axa.