Les investisseurs mondiaux ont largement préféré les fonds de grandes capitalisations américaines ces derniers jours. Entre le 10 et le 16 novembre, cette catégorie de fonds a reçu des souscriptions nettes de 18 milliards de dollars nets, soit près de 80% de la collecte hebdomadaire des fonds actions (22,9 milliards), selon le Flow show, le bulletin d’analyse des flux dans le monde des fonds d’investissements, élaboré parBofA Global Research. Les fonds obligataires peuvent, de leur coté, remercier les fonds de dettes à haut rendement(+3,7 milliards de collecte sur un total de +4,2 milliards pour la classe d’actifs). Les fonds monétaires ont, eux, rendu 3,7 milliards de dollars. Dans le détail, les fonds d’actions américaines ont enregistré 23,9 milliards de dollars de flux nets. En dehors des fonds de grandes capitalisations, la collecte a été significative pour les stratégies de petites capitalisations (+2,2 milliards de dollars), et pour les fonds tech (+1 milliard). Aucune décollecte majeure n’est à signaler sur la région. Dans le reste du monde, les fonds d’actions européennes ont subi des rachats de 2,3 milliards de dollars, et les fonds d’actions japonaises de 2,4 milliards. Les fonds d’actions émergentes ont, eux, collecté 1,9 milliard de dollars. Dans l’obligataire, outre les fondshigh yield, la collecte a été positive aussi pour les fonds d’obligations municipales (+2,1 milliards de dollars) et de dette souveraine au nominal (+1,2 milliard). A l’inverse, une décollecte nette a été observée notamment sur les obligations investment grade (-1,3 milliard de dollars), et les fonds de dettes bancaires (-0,7 milliard).
Masayoshi Son doit personnellement à SoftBank 4,7 milliards de dollars en raison de pertes grandissantes des paris technologiques du conglomérat japonais, qui ont également anéanti la valeur de sa participation dans le deuxième fonds Vision du groupe, a découvert le Financial Times. L’homme de 65 ans, directeur général et fondateur de SoftBank, a annoncé la semaine dernière qu’il se mettait en retrait de la gestion quotidienne du groupe.
Le gérant d’actifs Ambienta a annoncé ce 17 novembre l’arrivée de Laurent de Rosière au poste de directeur des relations investisseurs et des partenariats stratégiques. Il intègre aussi le comité stratégique. Il arrive de BC Partners, où il était partner et responsables des partenariats stratégiques. Auparavant, il a travaillé chez Citigroup, notamment comme codirecteur de la distribution alternatifs pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Il a aussi évolué chez Acanthus Advisers, a dirigé le marketing du fonds de capital-risque RVC Capital Europe Ltd, a dirigé Reuters Greenhouse Fund Germany chez Thomson Reuters, et enfin membre du comité d’investissement au sein de la division alternatifs chez Group at Edmond de Rothschild. Ambienta gère plus de trois milliards d’euros d’encours dans des fonds d’actions cotées et non cotées.
Barings vient de recruter une directrice des ventes et de la distribution pour la France, qui sera basée à Paris, a appris NewsManagers. Il s’agit de Censi Zhou, une ancienne d’Amundi, qui s’occupait dernièrement des relations avec les investisseurs institutionnels et des levées de fonds dans la dette privée, les infrastructures et l’immobilier. Elle a passé quatorze ans au sein de la société de gestion française. Ce recrutement coïncide avec la création en France d’une succursale régulée de son entité irlandaise Baring International Fund Managers (Ireland) Limited. Cette implantation permettra à Barings de «faciliter l’activité de vente et de distribution à partir de notre bureau de Paris», explique une porte-parole de la société, contactée par NewsManagers. Cela marque un retour de Barings à Paris sur la partie distribution (la société dispose d'équipes sur l’immobilier et la dette émergente dans la capitale). Au début des années 2000, la distribution de fonds de Barings en France était pilotée par Benoît du Mesnil du Buisson, qui était président de Baring France SAS, filiale de Baring Asset Management Ltd. et responsable des ventes en France, en Belgique et à Monaco depuis 2006. Après son départ à la retraite en 2017, le dirigeant commercial n’a pas vraiment été remplacé à Paris et l’équipe avec laquelle il travaillait auprès de la clientèle est partie. Ses fonctions semblent ensuite avoir été reprises par Paola Delgado, qui couvrait l’Europe du Sud et la France depuis Londres. Cette personne a tout récemment quitté Barings pour rejoindre Goldman Sachs Asset Management. Interrogé sur ce qui s’est passé après 2017, Barings n’a pas souhaité faire de commentaire, insistant plutôt sur la stratégie actuelle. «Nous avons fait un choix stratégique délibéré en intégrant Censi à Barings avec pour mission spécifique de se concentrer exclusivement sur le marché français et, pour ce faire, nous avons estimé qu’il était préférable d'être basé à Paris», indique une porte-parole. Déjà 1 milliard d’euros d’encours gérés pour les clients français Pour ce nouveau départ, Censi Zhou pourra compter sur une base déjà solide, puisque la société de gestion gère plus de 1 milliard d’euros pour des clients français, un montant qu’elle espère bien voir grandir. Pour cela, Barings compte mettre en avant sa gestion obligataire, l’immobilier et les actions spécialisées. Sur l’obligataire, la société mise notamment sur une activité de dette privée, avec le mid-market direct lending, les infrastructures et les placements privés, des activités que Censi Zhou dit bien connaître. Sur les actions, la société de gestion continue de capitaliser sur les émergents, une expertise pour laquelle elle était connue dans les années 2010. La clientèle ciblée est celle des investisseurs institutionnels et de la gestion de fortune. «Nous considérons la France comme un marché important en Europe, avec des opportunités significatives à la fois dans les canaux patrimoniaux et institutionnels», explique Barings. «La présence locale et la connaissance du marché sont essentielles pour nous aider à construire des relations profondes et à comprendre les besoins du marché. Nous sommes convaincus que la profondeur et l'étendue de l’expérience de Censi permettront à Barings de devenir l’un des principaux acteurs du marché français», poursuit la porte-parole. Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre des projets de développement en Europe continentale de Barings. D’ores et déjà, un tiers des encours gérés pour les clients externes viennent d’Europe continentale. La société, qui gère un total de 338 milliards de dollars, dispose aussi d’une activité importante dans la région germanophone, mais aussi en Europe du Nord et au Benelux.
La Banque centrale d’Irlande vient d’infliger une amende de 117.600 euros à Mercer Global Investments Management (MGIM), filiale de gestion d’actifs du groupe Mercer. L’institution reprochait au gestionnaire un total de six violations à la règlementation européenne sur les fonds Ucits entre 2011 et 2018. MGIM a omis de préciser dans les prospectus de cinq fonds à l’intention des investisseurs que ces fonds suivaient une stratégie indicielle ou de fournir des informations sur l’indice qui était suivi par la stratégie. L’amende initiale de 168.000 euros a été ramenée à 117.600 euros. La Banque centrale d’Irlande s’était lancée dans une revue de 2.550 fonds Ucits autorisés en Irlande en 2018 pour identifier des fonds pratiquantle closet indexing, à savoir des fonds faussement actifs qui suivent en réalité un indice. Les violations de MGIM avaient été identifiées dans le cadre de cette revue.
Corum L’Épargne a annoncé ce 17 novembre le lancement du fonds Corum Butler Entreprises (CBE). Il s’agit d’un fonds obligataire daté, dont la clôture interviendra en 2029. Il investira dans des obligations européennes à haut rendement pour environ 80 entreprises, qui proposeront des rendements bruts supérieurs à 8%. Il se concentrera sur des entreprises non financières, dont notamment Renault, Kantar, Free, Elis, Iliad, Avis, et Foncia. Il vise une performance annualisée nette de 5 %sur sa durée de vie. Le véhicule sera accessible pour les particuliers via le contrat d’assurance vie Corum Life, et en direct pour les investisseurs institutionnels.
La société de gestion américaine Loomis, Sayles & Company («Loomis Sayles»), un affilié de Natixis Investment Managers, va prochainement lancer une filiale de gestion en France dénommée Loomis Sayles Capital Re. La structure est actuellement en discussion avec l’Autorité des marchés financiers en vue d’obtenir son agrément de gérant alternatif. Elle devrait être officiellement présentée au marché au début de l’année prochaine. Loomis Sayles Capital Re proposera des fonds d’investissement dédiés aux investisseurs institutionnels ayant des besoins importants de couverture de passifs, a expliqué ce mercredi son directeur général Stéphane Honig, dans une annonce sur LinkedIn concernant sa prise de fonction. Cette offre sera notamment adressée aux assureurs et aux caisses de retraite dans le monde, nous a précisé Loomis Sayles. La société n’a pas souhaité en dévoiler davantage, en raison du processus d’obtention d’agrément en cours. Stéphane Honig a pris la tête de l'établissement le 15 octobre dernier. Il était depuis trois ans directeur de la stratégie de Natixis et membre du comité exécutif. Auparavant, il a passé près de vingt ans chez BNP Paribas. Il y a commencé dans le commercial au sein de la filiale Cortal Consors pendant sept ans, avant de rejoindre la planification stratégique de BNP Paribas Investment Solutions (2007-2010). Il a pris ensuite la direction de la stratégie et du développement de BNP Paribas Luxembourg pendant deux ans, avant de s’installer pendant sept ans en Asie, d’abord comme responsable de la clientèle indienne de BNP Paribas Wealth Management APAC, puis comme responsable de la distribution banques privées et family offices en Asie pour BNP Paribas Global Markets. Ce diplômé d’HEC a, par ailleurs, intégré la promotion 2020 du programme Young Leader de la French-American Foundation. Loomis Sayles comptait 277,5 milliards de dollars d’encours sous gestion à fin septembre. Cette société de Boston, quasi-centenaire, a été rachetée en 2000 par la Caisse des Dépôts, avant de passer chez Natixis Global Asset Management en 2007 suite au rapprochement d’Ixis (ex-CDC IXIS) et Natexis.
La Société française des analystes financiers (SFAF) est à nouveau à la recherche d’un directeur général. L’association a publié une offre d’emploi sur son site internet. La personne retenue remplacera donc Valérie Ohannessian, qui occupait le poste depuis un peu moins de deux ans. La SFAF n’a pas répondu à notre sollicitation concernant ce changement de gouvernance. Avant la SFAF, Valérie Ohannessian a été la directrice générale adjointe de la Fédération Bancaire Française, où elle a travaillé de 2001 à 2018. Elle y fut notamment directrice générale du groupe Revue Banque, et membre du comité exécutif du Groupement des professions de service. Après avoir démarré dans l’informatique et le conseil, elle a mené une carrière dans la banque et les assurances : sous-directrice puis directrice des affaires publiques de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (1993-98), chargée de mission auprès du président du Gan (1998), et directrice de la communication du Groupama-Gan (1998-01). En 2018, elle a lancé Phémia, sa propre société de conseil en stratégie, communication et gouvernance de projets à engagement sociétal.
Entre guerre en Ukraine, inflation accélérée et un rythme de hausse des taux rarement vu, l’année 2022 sonne comme une «annus horribilis» pour le secteur de la gestion d’actifs, mais celui-ci tourne déjà les yeux vers 2023. «Les choses sont cycliques, le secteur doit être en mesure de saisir les opportunités qui se présentent», a ainsi déclaré Patrick Thomson, directeur général pour la zone EMEA de JP Morgan Asset Management qui intervenait ce 17 novembre à Bruxelles à l’Investment Management Forum de l’Efama (association européenne de la gestion). Selon lui, le secteur devrait profiter l’an prochain d’un regain de flux vers le segment obligataire en raison de la hausse des taux. Il approuvait ainsi une perspective mise en avant par Maxime Carmignac, directrice générale au Royaume-Uni de la société de gestion française Carmignac fondée par son père, qui rappelait par ailleurs qu’en termes de flux dans les fonds, l’année 2022 est la deuxième plus mauvaise de l’histoire après celle de 2008. «C’est une situation alarmante» a-t-elle dit, après avoir estimé que cette situation était tout autant paradoxale. «Il y a en ce moment une hausse forte de l’inflation et une baisse du taux d'épargne. C’est paradoxal dans le sens où plus l’inflation augmente, plus il est nécessaire d’investir son cash pour la combattre». Tous les intervenants se sont mis d’accord sur le fait que c’est la clientèle de particuliers qui allait le plus souffrir cette année versus celle des institutionnels. «Les portefeuilles des particuliers reculent en moyenne de 15% depuis le début de l’année sans compter l’inflation. Le segment va droit vers un choc comparable à celui de 2008", a prévenu Peter de Coensel, directeur général de Degroof Petercam Asset Management. Il faudra donc user de beaucoup de pédagogie pour regagner encore et encore la confiance des particuliers. Peter de Coensel a évoqué aussi la nécessité d’accroître la transparence et des prix cassés. Hans Stoter, global head de l’activité «core» d’Axa Investment Managers estime qu’une bonne nouvelle existe tout de même avec la fin des taux négatifs : «on sait que les institutionnels sont de grands investisseurs du segment obligataire, mais je pense que les particuliers vont avoir enfin une alternative plus sécurisée en termes d’investissement par rapport au marché des actions grâce à l’obligataire et au retour de taux positifs». Interrogés sur la façon dont ils avaient traversé l’année en termes d’activités, les gérants ont reconnu que pour eux aussi l’année avait été compliquée mais qu’il fallait continuer d’investir sur le business. Maxime Carmignac a précisé que son groupe en avait profité pour faire de nouveaux investissements sur le segment de l’alternatif et recruter des équipes. «Nous sommes à 5% aujourd’hui et nous voulons monter à 15%», a-t-elle indiqué sans préciser toutefois s’il s’agissait du pourcentage des revenus ou des encours.
L’initiative signe l’échec de Paris qui plaidait pour une autre formule, fondée sur «l’exception ibérique» de plafonnement des tarifs du gaz utilisés pour la production électrique.
Les préférences des clients en matière de durabilité doivent être prises en compte dans le cadre d'une activité de conseil en investissement. Toutefois, en raison de la disponibilité limitée des données et de l'absence de méthodologie définie dans le règlement, des orientations réglementaires supplémentaires sont nécessaires pour garantir une approche cohérente avec le marché.
Axa Investment Managers vient de promouvoir Juliette Lefébure, responsable de durabilité depuis 2021, au rang de directrice adjointe de l’investissement responsable au sein de sa division immobilière, selon un post sur LinkedIn. Basée à Paris, elle sera chargée du déploiement de la stratégie d’investissement responsable pour les actions immobilières ainsi que l’intégration de l’ESG lors du processus d’investissement pour cette classe d’actifs. Avant de rejoindre AXA IM, elle a été responsable de l’environnement chez Vinci. Elle a auparavant travaillé comme responsable de la stratégie de durabilité chez PwC de 2015 à 2019. Elle a également été responsable du projet chez Nomadéis.
La martketplace proposera trois offres d’investissement de la plateforme de cryptomonnaies à ses 1.200 CIF partenaires. L’annonce a été faite alors que Coinhouse a gelé les investissements sur ses Livrets Cryptos.
Vanguard vient de recruter Frederic Jung comme responsable commercial pour l’Allemagne. Il arrive de Lyxor ETF, où il travaillait depuis trois ans dans des fonctions commerciales.
Ecofi a annoncé ce 17 novembre qu’elle exclurait désormais de ses investissements les fabricants de pesticides (à partir de 10% du chiffre d’affaires) et les entreprises impliquées dans de nouveaux projets dans les énergies fossiles non conventionnelles. Le premier critère est pris en compte dans l’analyse ESG ainsi que dans l’analyse des controverses. Concernant le second, Ecofi précise qu’elle exclut déjà dès le premier euro les entreprises impliquées dans les énergies non conventionnelles, soit les principales majors pétrolières (BP, ENI, Total...). Mais, selon elle, «ce critère, strict, ne suffit plus, et doit inclure les plans de développement».
«Exit Fossils!». Deux mots écrits à la peinture rouge, saupoudrés d’huile noire dégoulinante, ont recouvert ce mardi le logo du siège de DWS à Francfort. Le forfait est l’oeuvre d’activistes de Greenpeace, relate le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Une vingtaine de militants ont manifesté dans le hall d’entrée du gérant allemand, qui a déjà été accusé de greenwashing par le passé. «Nous protestons contre l’inaction radicale de DWS et les promesses non tenues sur le climat», a déclaré au Süddeutsche Zeitung Mauricio Vargas, expert financier de Greenpeace. «Alors que Greenpeace appelle à la sortie immédiate de certaines entreprises, en tant que dépositaires des fonds de nos clients, nous sommes conscients de l’impact économique et sociétal potentiel à long terme et holistique d’une sortie immédiate», a déclaré dans la foulée DWS dans un communiqué. Le patron de la filiale de Deutsche Bank, Stefan Hoops, a continué le débat sur LinkedIn, un réseau social qu’il affectionne particulièrement. Il a défendu l’approche de l’engagement, qu’il oppose au désinvestissement. Greenpeace Deutschland a immédiatement répondu dans la section dédiée aux commentaires :"Cher Stefan Hoops, nous sommes peut-être alignés sur notre objectif mais nous ne semblons pas alignés sur le fait que l’urgence de la crise climatique ne permet plus d’hésitation. Des millions de personnes souffrent de la faim, des pays entiers sont inondés et des milliers meurent déjà d'épuisement dû à la chaleur. D’autres gestionnaires d’actifs ont reconnu cette urgence et ont fait les premiers pas, tandis que votre entreprise a recours aux mots au lieu d’agir. En ce qui concerne votre approche climatique en fait inexistante, la triste vérité est que vous ne pouvez pas avoir le gâteau et le manger. Ou selon vos propres termes : Il n’y a pas d’engagement crédible sans désinvestissement comme ultime option». Le correspondant du Financial Times à Francfort, Olaf Storbeck, a tenté d’en savoir plus, en demandant dans le flot de commentaires des «exemples d’engagements ESG significatifs». DWS, par la voix de son directeur de la communicationSebastian Krämer-Bach, s’est retranché derrière la réglementation boursière pour ne pas répondre directement. LinkedIn ne semble pas encore être le lieu de résolution des désaccords. Répondant à une demande de tenue d’une table ronde sur la biodiversité, M. Hoops a temporisé, en suggérant de discuter d’abord de manière privée...
Guilherme Lima, directeur de la gestion de fortune en Asie Pacifique chez BlackRock, sera en congé prolongé pour des raisons personnelles, selon Citywire Asia. Il sera remplacé par James Raby, directeur financier (CFO), qui assumera ces fonctions par intérim. Guilherme Lima est arrivé chez BlackRock en 2021 en tant que managing director et directeur de la gestion de fortune en Asie-Pacifique. Auparavant, il a été directeur général pour la division commerciale chez Westpac Group en Australie. Il a également travaillé chez HSBC pour près de 10 ans, dernièrement comme directeur du groupe pour la gestion de fortune. Il y a occupé plusieurs postes seniors dont directeur mondial de la stratégie, directeur régional de la banque de détail et de la gestion de fortune en Amérique latine ainsi que directeur de la gestion de fortune en Asie. Au début de sa carrière, il a travaillé pour près de 14 ans comme partner chez McKinsey & Company au sein du département de services financiers. James Raby, qui a travaillé chez BlackRock pendant 13 ans, va prendre les rênes de l’activité de la gestion de fortune en Asie en intérim.
GAM Investments vient d’annoncer sur LinkedIn la nomination d’Anna Sperotto en tant que responsable des relations consultants monde à partir du 31 octobre. Basée à Londres, elle sera chargée du développement des relations avec les consultants en investissement. Selon la société de gestion alternative, les consultants joueront un rôle clé dans l’avenir du développement de l’industrie de la gestion d’investissement. Anna Sperotto évoluait précédemment chez Colchester Global Investors Limited en tant que directrice de la distribution au Moyen-Orient et en Afrique. Elle a aussi travaillé chez Franklin Templeton à Dubai en qualité de directrice des services clients institutionnels de 2013 à 2019 et à Londres de 2010 et 2013. Elle a été responsable des relations institutionnelles en Europe de l’Est et centrale, au Moyen-Orient et en Afrique. Anna Sperotto a aussi travaillé comme responsable associée des relations clients chez HSBC Investments de 2005 et 2008. Elle a démarré sa carrière comme gérante assistante obligataire chez Insight Investment à Londres.
Robeco vient de nommer Jessica Choong au rang de directrice de l’activité institutionnelle en Asie du Sud-Est, basée à Singapour. La société de gestion néerlandaise a également recruté Young Ju Hong en tant que directeur du développement commercial pour la Corée du Sud, basé à Hong Kong. Jessica Choong arrive de Janus Henderson Investors, où elle occupait le même poste depuis 2019. Auparavant, elle a été responsable des produits obligataires chez Schroders. Elle a également été vice-présidente associée chargée de la commercialisation auprès des investisseurs institutionnels en Asie du Sud-Est chez PineBridge Investments. Au début de sa carrière, elle a été responsable du service client, d’abord pour l’Australie et ensuite pour l’Asie hors Japon chez Western Asset Management pour 7 ans. Young Ju Hong, pour sa part, arrive de MFS Investment Management, où il était directeur commercial et de la gestion des relations pour moins d’un an. Auparavant, il a été vice-président senior pour les solutions d’investissement chez TCW Group de 2017 à 2021. Il a également travaillé chez Amundi en tant que commercial pour l’activité institutionnelle de 2015 à 2017 et a été gérant actions mondiales au sein du fonds de pension coréen Korea National Pension Service de 2010 à 2015.
Groupama Asset Management lance un fonds à échéance à taux variable sur le thème de l’autonomie stratégique européenne. Appelé G Fund High Yield Maturity 3, le nouveau fonds vise à capter le rendement offert par les obligations haut rendement émises par les entreprises des secteurs jugés clés pour l’autonomie stratégique européenne. Les gérants se concentreront sur les entreprises respectant trois conditions : être domiciliée dans l’Union Européenne, afin de bénéficier des investissements induits par les plans de soutien budgétaire européen; disposer d’un actionnariat de contrôle G7, avec des pratiques de droits homogènes et protectrices; enfin, être adossée à un mix géographique européen, jugé pérenne (analyse du mix géographique des ventes, analyse du capital humain et productif, analyse de la chaîne d’approvisionnement). Le fonds a une échéance 2028, à taux variable, pour capter l’évolution des taux d’intérêt. «La guerre en Ukraine a fait apparaître la vulnérabilité géopolitique de l’Europe. Aussi, pour renforcer leur autonomie, les autorités publiques favoriseront les entreprises détenues en majorité par un actionnariat des pays membres du G7, que ce soit pour l’attribution de marchés publics ou dans le soutien qu’elles apportent dans les périodes de crise», commente Xavier Hoche, directeur des gestions.
Strive Asset Management, la société de gestion anti-ESG, vient de lancer quatre nouveaux ETF: Strive 1000 Dividend Growth ETF, Strive 1000 Growth ETF, Strive 1000 Value ETF et Strive 2000 ETF. La société annonce parallèlement avoir dépassé les 500 millions de dollars d’encours, trois mois après le lancement de son premier fonds. Strive cherche à se démarquer des autres sociétés de gestion qui «demandent aux entreprises américaines d’atteindre des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance». La société de gestion, fondée par Vivek Ramaswamy et Anson Frericks, «demande aux entreprises de se concentrer uniquement sur la maximisation de la valeur». Dans cette perspective, Strive a lancé une campagne appelée «Excellence» le mois dernier. Elle a identifié sept entreprises américaines qui auraient un potentiel très élevé si elles étaient libérées des contraintes imposées par les critères ESG : Amazon, Apple, Chevron, Citigroup, Disney, ExxonMobil et Home Depot. Elle se focalisera sur une partie de ces entreprises lors de la prochaine saison des assemblées générales.
Sławomir Chybiła, un des sélectionneurs de fonds obligataires chez Credit Suisse, vient de rejoindre UBS, a appris Citywire. Il s’agit du second départ dans cette équipe, après celui de Manuel Piedade, lui aussi parti chez UBS. Credit Suisse a par ailleurs recruté cet été Anna Georgieva comme sélectionneuse de fonds obligataires ESG.
Dans les tables rondes consacrées à la finance durable organisées lors des grands raouts du secteur financier, le constat des intervenants est souvent identique. Les milliards pour financer la transition énergétique vers un monde bas ou zéro carbone – décrétée comme la plus grande opportunité de l’industrie financière – ne sont pas suffisants, le coût nécessaire est estimé en milliards de milliards. Les produits qui peuvent jouer les intermédiaires entre financeurs et financés, eux, ne manquent pas pourtant. Les fonds «climat» n’ont même jamais été aussi nombreux selon une nouvelle étude publiée par l’agence de notation de fonds Morningstar. Morningstar dénombrait, à fin septembre 2022, au moins 1.140 fonds gérés activement et fonds indiciels cotés (ETF) ayant une politique d’investissement liée au climat contre 860 fin 2021. Sa définition du fonds climat englobe les fonds bas-carbone, les fonds climate conscious qui investissent dans les sociétés prenant en compte la transition énergétique dans leur stratégie et les mieux placées pour la transition, les fonds de solutions climatiques, les fonds d’obligations vertes ainsi que les fonds thématiques sur les énergies propres et technologies liées. L’agence de notation de fonds précise que près de 180 nouveaux fonds climat ont été lancés dans les neuf premiers mois de 2022 et qu’au moins 100 fonds, principalement en Europe, ont troqué leur stratégie initiale contre une stratégie climat ou ont ajouté des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre alignés sur les accords de Paris. Les fonds climate conscious ont représenté 37% des lancements réalisés entre janvier et septembre, les fonds de solutions climatiques 31% et les fonds sur les énergies propres 17%. Encours en hausse seulement en Europe Les encours des fonds climat recensés par Morningstar ont chuté de 10% sur les neuf premiers mois de 2022, ressortant à 368 milliards de dollars, notamment en Chine (-27,4% d’encours) et aux Etats-Unis (-15,7%). Les encours des fonds climat en Europe diffèrent selon la devise utilisée pour le calcul. En dollars, ils ont diminué de 6,5% sur les neuf premiers mois de 2022 alors qu’en euros, ils ont progressé de 7,6% sur la période, terminant le mois de septembre 2022 à 309 milliards d’euros (contre 287 milliards fin 2021). La seule catégorie de fonds climat qui a vu ses encours croître en Europe cette année est celle des fonds climate conscious - qui ont attiré 30 milliards de dollars - atteignant 120 milliards de dollars fin septembre. Sur le marché européen, six des 10 plus gros fonds climat sont gérés par BlackRock ou son activité d’ETF iShares. Pictet Asset Management, Nordea Asset Management, Handelsbanken et DWS placent également un produit chacun dans ce top 10. La gestion passive est majoritaire avec six représentants dont trois qui ont troqué leurs indices ESG pour des indices climatiques. Ces derniers divisent les gérants comme l’a montré la récente tribune de BDL Capital Management sur le sujet.
Critères Le classement de la durabilité des pays par le gestionnaire de fonds Robeco montre l’avance des Européens pour le respect des critères ESG (environnemental, social et de gouvernance) par rapport au reste du monde. En évaluant la prise en compte des droits humains et du travail, du climat et de l’énergie, de la corruption des institutions et des risques environnementaux, la société de gestion entend mettre en évidence les forces et faiblesses des pays, mieux que ne le font les analyses classiques des risques souverains. Portant sur 150 pays, le classement guide l’investissement de Robeco en obligations d’Etat et sert à établir l’indice ESG des obligations souveraines de S&P.
Ismail Sabri Yaakob est en campagne sur ce panneau électoral à Kuala Lumpur (photo). Le Premier ministre malaisien, en poste depuis seulement quatorze mois, se soumet à nouveau au verdict des urnes le 19 novembre. Le scrutin s’annonce très serré entre les différentes coalitions qui briguent les suffrages des électeurs. Le pays, qui a affiché une croissance de 14,2 % sur un an au troisième trimestre, se prépare comme les autres au ralentissement de la croissance. Sur ses affiches, le chef du gouvernement préfère mettre en avant un autre chiffre : 3,7 %, non pas le score visé aux élections – certains ont fait pire à la dernière présidentielle en France – mais le taux auquel le chômage est tombé sous son mandat.