Depuis dix ans à la tête du directoire d’UBS France, Jean-Frédéric de Leusse quitte ses fonctions, rapporte Les Echos. Cet ancien du Crédit Agricole a été amené à gérer la procédure contre UBS pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage illicite de 2004 à 2012 qui a vu le groupe condamné en appel à 1,8 milliard d’euros. Depuis, UBS s’est pourvu en cassation. Il est remplacé par Xavier Bélis, l’actuel directeur général d’UBS France. L’entité perd son statut juridique indépendant par ailleurs, selon le quotidien. UBS France deviendra une succursale de l’entité européenne de la banque suisse
Manulife Investment Management vient de recevoir l’approbation des régulateurs pour l’acquisition de la partie restante de 51% de sa joint-venture en Chine dénommée Manulife Teda Fund Management, a annoncé sa maison-mère l’assureur canadien Manulife. Il s’agit d’une joint-venture avec l’entreprise publique Tianjin Teda International Holding depuis 2010. A travers cette acquisition, Manulife IM deviendra le premier gérant d’actifs et de fortune étrangère à transformer sa joint-venture en une société de gestion de fonds publics entièrement détenue. Manulife IM a également nommé Xu Jin au rang de président de son activité de la gestion d’actifs et de fortune en Chine au début de ce mois. La joint-venture Manulife-Teda Fund Management comptait 12 milliards de dollars d’encours sous gestion au 30 juin 2022.
A la suite de nombreux signalements d’épargnants, l’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle à «la plus grande vigilance» à l’égard de propositions d’investissement dans des « éco-parkings» ou parcs solaires, usurpant généralement l’identité de grands groupes. Ces nombreuses offres frauduleuses proposent aux particuliers d’investir dans la transition énergétique. Elless’appuient généralement sur l’usurpation d’identité de groupes connus du secteur de l’énergie ou de la grande distribution, d’opérateurs immobiliers, mais aussi de professionnels de la finance, sociétés de gestion ou conseillers en investissements financiers. Elles prétendent aussi parfois bénéficier d’une soi-disant garantie de capital de l’ACPR, de la Banque de France ou de la Banque centrale européenne (BCE), ajoute l’AMF. Depuis le début de l’année, ellea reçu plus d’une centaine de réclamations et signalements et plus d’une cinquantaine de demandes d’épargnants concernant ce type de propositions d’investissements. Les pertes déclarées par les épargnants ayant contacté l’AMF après avoir souscrit ce type d’offres frauduleuses sont élevées, avec un préjudice moyen de 70.000 euros.
La société de gestion finlandaise Aktia s’est associée avec le third party marketer espagnol Amchor Investment Strategies pour commercialiser ses fonds en Espagne, en Italie et au Portugal, rapporte AMWatch. Le contrat couvre des fonds de dette émergente et d’obligations d’entreprises durables basés au Luxembourg.
Morgan Stanley Investment Management (MSIM) lance une plateforme de capital-investissement appelée 1GT ciblant des entreprises impliquées dans la lutte contre le changement climatique. Plus précisément, la plateforme investira dans des entreprises non cotées qui visent, collectivement, à éviter ou éliminer de l’atmosphère terrestre l’émission d’une gigatonne d’équivalent de dioxyde de carbone (CO2e), à compter de maintenant jusqu’en 2050, date correspondant à l’objectif «Net Zéro» fixé par les Nations unies. Elle cible des investissements dans des entreprises situées principalement en Amérique du Nord et en Europe dont les produits ou services permettent une amélioration significative de l’empreinte carbone de leurs clients respectifs. Intégrée aux activités d’investissements alternatifs de MSIM, s’élevant à 200 milliards de dollars, 1GT est dirigée par Vikram Raju, également responsable de l’investissement climatique. L'équipe 1GT a réalisé des investissements dans des entreprises impliquées dans la lutte contre le changement climatique depuis 2015, et a totalisé à ce jour près de 600 millions de dollars de capital déployés au travers de plusieurs fonds à impact. Dans le cadre de 1GT, l'équipe compte lier une part de sa rémunération variable aux investissements sous-jacents catalysant collectivement l’évitement ou l’élimination de l’émission d’une gigatonne de CO2e, à compter de la date de lancement de 1GT jusqu’en 2050.
Eric Lonergan, gérant du fonds M&G Episode Macro au sein du gestionnaire britannique M&G Investments, a annoncé son prochain départ d’ici la fin de l’année sur les réseaux sociaux LinkedIn et Twitter. L’intéressé aura passé plus de 16 ans chez M&G.
Jupiter vient de recruter Mathias Müller au poste de directeur des ventes internationales. L’intéressé vient d’Allianz Global Investors, où il a passé 20 ans et a été nommé responsable de la distribution retail et wholesale pour l’Europe en 2015. Basé en Allemagne, Mathias Müller sera responsable de l'évolution et de la mise en œuvre de la stratégie de croissance de Jupiter à travers le réseau de distribution wholesale mondial, hors Royaume-Uni, sous la direction de Warren Tonkinson, responsable mondial de la distribution. Il dirigera le réseau de responsables commerciaux régionaux de Jupiter, et veillera à favoriser et à développer les relations clients existantes de la société sur tous les grands marchés internationaux, et à faire évoluer le plan de développement commercial international de Jupiter, explique un communiqué.
Malgré des marchés capricieux, Colville Capital tient le cap, tant sur la collecte que ses projets de développement. La société fondée par les frères Jacques-Antoine et Mathieu Philippe a enregistré des collectes nettes sur l’ensemble de ses trois fonds, assure-t-elle à NewsManagers. L’essentiel s’est fait sur Silver Autonomie, avec 60 millions d’euros nets sur un total de 70 millions. Le fonds flagship de la maison affiche pourtant une performance négative de 25% depuis le 1er janvier. Mais cette situation n’inquiète pas Mathieu Philippe, qui souligne la performance exceptionnelle sur la période 2019-2021, supérieure à 100%. Le gérant estime par ailleurs avoir des entreprises résilientes en portefeuille, et n’a pas réalisé d’arbitrage au cours de l’année. Grâce à la collecte, le fonds affichait en fin de semaine dernière près de 327 millions d’euros d’encours. Cette collecte a notamment été tirée par une nouvelle catégorie d’investisseurs pour Colville Capital : les particuliers. «Nous avons créé pour ce fonds une part retail en début d’année, et nous avons déjà une trentaine de millions d’euros d’encours dessus», précise Jacques-Antoine Philippe. La société, qui a monté tous ses fonds avec l’aide d’investisseurs institutionnels (Agrica, Capssa…), s’intéresse en effet depuis un an aux investisseurs individuels. Les frères Philippe ont ainsi recruté en début d’année Jérémy Mercado pour couvrir le marché des conseillers en gestion de patrimoine, et ont fait référencer leurs stratégies par la majorité des assureurs-vie français. Les deux autres fonds de la maison connaissent des dynamiques similaires, avec Terroirs et Avenir qui présente une performance year-to-date de -20,4% et un encours de 47 millions d’euros, et Colville Générations, le dernier né, -20,8% et 61 millions d’euros. Recrutement d’analystes et conversion des fonds en Article 9 L’Europe est l’autre axe de développement commercial pour la société. Les deux dirigeants disent être régulièrement approchés par des fonds de fonds, notamment de Belgique, du Luxembourg et d’Espagne. Pour répondre à ces demandes, ils ont recruté en septembre Elisa Garcia, en provenance de Phileas AM. Le mélange d’une approche d’investissement multi-thématique et à impact, qui fait la spécificité des fonds de Colville Capital, semble à même de toucher tant des investisseurs professionnels que particuliers. « Nos fonds investissent dans des sociétés, leaders dans leurs domaines, qui apportent des solutions aux grands enjeux contemporains. Par exemple, pour le fonds Terroirs et Avenir, nous investissons dans des sociétés cotées qui jouent un rôle clé pour accompagner l’agriculteur et le travailleur agricole dans le monde de demain. De facto, ces entreprises sont des champions mondiaux qui assurent la sécurité alimentaire de 8 milliards d’individus, innovent en matière de respect de la biodiversité et permettent à nos agriculteurs de bien vivre de leur beau métier », explique Jacques-Antoine Philippe. La société devrait, par ailleurs, prochainement classer Terroirs et Avenir en article 9 selon la réglementation SFDR, le second de la maison après Silver Autonomie. La société compte par ailleurs sur ses analyses ISR et son travail de transparisation des portefeuilles pour renforcer ses relations avec ses clients institutionnels. Après la création d’un rapport de controverses, l’équipe vient de publier son premier rapport de politique de vote, société par société. Les gérants, qui font un point d’honneur à voter à toutes les résolutions des sociétés en portefeuille, avec l’aide d’ISS, envisagent de le faire de manière autonome dans un avenir proche. Et aimeraient aussi rejoindre des coalitions d’investisseurs. Ces nombreux projets passent par un renforcement des forces vives. Depuis le début de l’année, la taille de l’équipe a doublé, à 12 collaborateurs. Mais les dirigeants comptent encore recruter des juniors et des seniors, notamment du côté de la gestion de portefeuille. Au menu pour les candidats: sélection de valeurs, ISR et mise en transparence des portefeuilles. « Nous recherchons des analystes qui ont la tête bien faite, qui pensent par eux-mêmes et qui assimilent notre processus de gestion. Nous sommes passionnés par notre métier et nous avons besoin de sentir la même motivation chez le candidat », précise Mathieu Philippe. Pensent-ils à se préparer à lancer un nouveau fonds ? « Nous concentrons nos efforts sur la réussite de nos trois fonds existants sur le long terme. Si une demande d’un investisseur institutionnel émergeait sur une thématique prometteuse, nous aurions la capacité de lancer un nouveau fonds. Mais l’essentiel est de ne jamais sacrifier la qualité de la gestion », prévient Mathieu Philippe.
La société de gestion alternative britannique Man Group est, selon Bloomberg, sur le point de lancer un hedge fund dédié aux crypto-actifs malgré l’effondrement en cours de la plateforme d'échange d’actifs digitaux FTX. L’agence indique qu’Andre Rzym, gérant associé de Man AHL - division de trading algorithmique de Man Group - travaille depuis plusieurs mois sur cette stratégie. Le fonds ne sera lancé qu’après avoir évalué les risques de contrepartie.
Indosuez Wealth Management a nommé Alexandre Ledouble en tant que directeur financier. Basé à Paris, il est rattaché à Jacques Prost, directeur général, et siègera au comité de direction. Alexandre Ledouble évolue depuis 2006 au sein du groupe Crédit Agricole. Depuis 2019, il était responsable du pilotage des fonds propres et de la résolution au sein de la direction financière de Crédit Agricole.Entre 2015 et 2019, il a occupé les fonctions de responsable des opérations financières d’Amundi. Alexandre Ledouble a commencé sa carrière en qualité d’auditeur senior chez PriceWaterhouseCoopers avant de rejoindre Fitch Ratings en 2004.
Goldman Sachs Asset Management vient de promouvoir Oliver Bunn, gérant et vice-président, en tant que directeur des solutions d’investissement quantitatif au sein de la division gestion alternative, selon Citywire. Il remplacera James Park, qui est parti en septembre dernier. Oliver Bunn est entré chez Goldman Sachs AM en 2014 comme gérant des stratégies d’investissement quantitatif. Il a ensuite été nommé vice-président au sein de cette unité en 2017. Auparavant, il a travaillé chez Barclays comme responsable de la recherche de 2013 à 2014.
The Rohatyn Group (TRG), société de gestion américaine spécialisée sur les marchés émergents et les actifs réels, a trouvé un accord pour l’acquisition d’Ethos Private Equity, gestionnaire alternatif basé en Afrique du Sud. Ethos, fondé en 1984, a réalisé 150 investissements dans des entreprises sud-africaines et sub-sahariennes et gère 1,7 milliard de dollars d’encours. «Nous partageons la conviction que de multiples thèmes transversaux - tels que le crédit privé, les énergies renouvelables, la numérisation et l’agriculture, entre autres - ancreront les futures priorités d’investissement des investisseurs», a indiqué Nicolas Rohatyn, fondateur et directeur général de TRG, dans un communiqué. Avec l’acquisition d’Ethos, TRG gèrera environ 8 milliards de dollars d’actifs et comptera près de 400 institutionnels limited partners. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés.
La société de gestion Conseil Plus Gestion (CPG), basée à Aix-en-Provence, a changé de nom pour devenir Kyoseil Asset Management. La firme, qui gère une trentaine de millions d’euros, a été rachetée en octobre par Kyoseil Holding, devenu actionnaire majoritaire à 99,6% de CPG. Jean-Louis Hostache, qui a fondé Conseil Plus Gestion en 1999, a démissionné de ses fonctions dirigeantes et du conseil d’administration. Caroline Grinda-Kalbacher, ancienne directrice générale de CPG et ancienne gérante du fonds Valeurs Féminines passé sous le giron de Fox Gestion d’Actifs (lui-même passé sous le giron de Flornoy) , a remplacé Jean-Louis Hostache en tant que membre du conseil d’administration. Richard Francou, qui a racheté CPG via Kyoseil Holding, est devenu président du conseil d’administration. Luc Peyrot a, lui, été nommé directeur général de Kyoseil AM. Kyosei est un concept japonais qui signifie «vivre et travailler ensemble en visant le bien commun permettant la coopération et la prospérité mutuelle», peut-on lire sur le site Internet de la société.
Fidelity International vient de nommer Lei Zhu au rang de directrice des obligations asiatiques à partir de janvier prochain. Basée à Hong Kong, elle sera rattachée à Steve Ellis, directeur mondial des investissements pour des obligations. Lei Zhu arrive de Credit Suisse Asset Management, où elle occupait dernièrement le même poste. Elle est entrée au sein du gérant suisse en 2012 comme gérante des fonds d’obligations asiatiques avant d’être nommée responsable pour la filiale hongkongaise. Auparavant, elle a travaillé chez DBS Bank de 2005 à 2012 comme gérante obligataire.
D’ici à la mi-2026, au moins 40 % des sièges non exécutifs des conseils d’administration, ou au moins un tiers des postes d’administrateurs-dirigeants, devront être occupés par des femmes.
Les fonds portant les termes « ESG » ou « Sustainability » pourraient devoir prouver que ces critères extra-financiers sont une réalité dans la stratégie d'investissement.
La société de gestion ClubFunding AM, filiale de ClubFunding Group, a annoncé ce 21 novembre le recrutement de Pierre-Alexandre Duc au poste de gérant. Il sera chargé de lancer et de gérer de nouveaux véhicules d’investissement immobilier. Pierre-Alexandre Duc a débuté sa carrière auprès d’un investisseur institutionnel dans le département gestion de patrimoine immobilier. En 2010, il rejoint l’établissement financier Socfim (groupe BPCE) en tant que responsable d’investissement, puis en 2016, il intègre en tant que contrôleur de fonds la société de gestion AEW, également filiale du groupe BPCE. En 2019, Pierre-Alexandre Duc intègre le bureau de Paris d’AEW en tant que gérant de fonds et gère notamment un mandat institutionnel de 6 milliards d’euros d’encours.
BNP Paribas Wealth Management vient de promouvoir Philippe Manga Akoa au poste de gérant de mandat. Il participera notamment à la construction des mandats et des portefeuilles, à l’allocation d’actifs et géographique, ainsi qu'à la sélection de fonds. Philippe Manga Akoa travaille chez BNP Paribas WM depuis six ans, d’abord comme banquier privé puis comme investment manager. Par le passé, il a notamment travaillé plus de six ans chez Bred Gestion Privée.
Le groupe bancaire Julius Baer a dévoilé ce 21 novembre ses chiffres financiers intermédiaires entre janvier et octobre. Avec 429 milliards de francs d’encours, ces derniers sont en recul de 11% par rapport à l’exercice précédent. La collecte nette s'élève à 3 milliards de francs, grâce à un été particulièrement positif: +4,1 milliards entre juillet et octobre.
Les fonds portant les termes «ESG» ou «Sustainability» pourraient prochainement devoir prouver que ces critères extra-financières sont une réalité dans la stratégie d’investissement. L’Esma (European Securities and Markets Authority) souhaite introduire des seuils quantitatifs minimum de proportion d’investissement alignés avec ces termes indiqués dans le nom du véhicule. Le régulateur européen a, pour cela, lancé une consultation sur ses lignes directrices pour s’assurer que l’utilisation de ces termes dans des noms de fonds se reflète également dans le processus de la gestion. Les noms des fonds sont un outil marketing puissant, a souligné l’Esma dans un communiqué de presse. Le gendarme financier européen estime que les fonds qui portent ces termes dans leurs noms doivent le justifier par des preuves «matérielles». «L’objectif est de garantir que les investisseurs soient protégés contre les allégations de durabilité non fondées ou exagérées, tout en fournissant aux régulateurs nationaux et aux gestionnaires d’actifs des critères clairs et mesurables pour évaluer les noms des fonds comprenant des termes ESG ou liés à la durabilité», a expliqué Verena Ross, présidente du régulateur européen. L’Esma souhaite notamment introduire des seuils minimums de proportion d’investissement afin de qualifier l’utilisation de ces termes dans les noms de fonds. Le régulateur européen propose un seuil quantitatif de 80% pour l’utilisation des termes liés à ESG. Pour les fonds utilisant des termes liés à la durabilité, il s’agit d’un seuil de 50% qui devra s’ajouter aux 80% liés à l’ESG. La consultation s’appuie également sur l’application des critères d’exclusion pour tous les investissements de ces fonds. L’Esma imite en cela une décision de son corollaire américain, la SEC, qui a proposé au printemps dernier des règles similaires, ainsi qu’un renforcement des règles de reporting spécifiquement pour les fonds ESG. Les parties prenantes sont invitées à répondre d’ici le 20 février 2023. L’Esma évaluera les réponses afin de publier sa version finale. Ces lignes directrices entreront en application trois mois après la publication des traductions sur le site de l’Esma, avec une période de transition de six mois pour des fonds lancés avant la date d’application. Ces lignes directrices jouent un rôle important pour assurer une application homogène des réglementations vertes au niveau européen. Le règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation («SFDR ») n’impose, par exemple, aucun seuil quantitatif pour garantir que les fonds intégrant des notions ESG dans le processus de la gestion le font de manière concrète et quantifiable. Cela a laissé les régulateurs nationaux gérer la situation à leur gré, ce qui a posé des questions d’inégalités d’application des règles entre les différents marchés de l’Union. Le régulateur français a, par exemple, choisi de publier sa propre doctrine en matière d’information des investisseurs sur la finance durable dès 2020. Cette doctrine vise à assurer une proportionnalité entre la réalité de la prise en compte des facteurs extra financiers dans la gestion et la place qui leur est réservée dans la communication aux investisseurs.
Rokos Capital Management a recruté Luke Sadrian, un ancien gérant de Brevan Howard, comme investisseur et associé, rapporte Financial News. Selon un porte-parole de la société interrogé par le média, Luke Sadrian va monter une activité sur les métaux pour la société.
Luca Bonansea va devenir le nouveau directeur de la division Private Banking & Wealth Management de BNL BNP Paribas en Italie. Il remplace Isabella Fumagalli, qui va prendre un congé sabbatique. Gianluca Almi remplacera Luca Bonansea à la tête de la division Retail Banking.
On n’a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Le postulat fonctionne tout autant pour les sociétés de gestion lorsque de potentiels nouveaux ou d’actuels clients se renseignent sur elles via le moteur de recherche américain Google, de très loin le site internet le plus utilisé au monde. La première page de résultats sur Google continue d’être «un domaine problématique» pour les gestionnaires d’actifs, souligne le rapport annuel de Peregrine Communications sur la communication et le marketing des 100 plus grandes sociétés de gestion au monde. Celui-ci est basé sur 12.000 points de données répartis sur dix métriques-clés. Selon l’agence de relations publiques, moins d’une société de gestion sur dix (7%) a une première page de résultats exceptionnelle sur Google en termes de marketing. «Un facteur important dans ce résultat est l’absence persistante de prise en compte de l’impact du earned media sur l’empreinte numérique d’une entreprise», explique Peregrine Communications. Le terme earned media fait référence à la visibilité dont fait l’objet une marque sans la payer, comme un article de presse ou les avis d’utilisateurs. Il s’oppose au terme paid media qui correspond à la visibilité achetée, et au terme owned media, qui fait référence à la visibilité tirée des supports d’une entreprise. «Sur l’ensemble des gestionnaires analysés dans cette étude, 81% n’ont pas une couverture médiatique positive qui «colle» à leur première page sur Google ou affichent une couverture négative importante. Pour des entreprises comme DWS, qui n’ont pas eu la vie facile avec les médias au cours des 18 derniers mois, cela peut être extrêmement préjudiciable, car la première page de résultats sur Google d’une entreprise est essentiellement une brochure d’entreprise en ligne, qui est - du moins en partie - écrite par d’autres personnes», ajoute Peregrine Communications. LinkedIn, réseau privilégié Côté réseaux sociaux, les sociétés de gestion sont, sans surprise, bien plus efficientes sur LinkedIn lorsqu’il s’agit d’engager avec son audience et de toucher son public. La viralité des réseaux diffère aussi d’un réseau à l’autre. L’engagement moyen sur LinkedIn est 10 fois plus élevé que sur Twitter, récemment acquis par l’homme d’affaires Elon Musk sans que cela n’ait une conséquence sur les comptes des gestionnaires d’actifs excepté Mirova. Selon Peregrine Communications, cela montre clairement que les audiences de LinkedIn sont mieux ciblées et plus susceptibles de s’engager avec le contenu des gestionnaires d’actifs. «Cela dit, deux tiers (67 %) des gestionnaires analysés continuent d’utiliser Twitter comme un canal important, probablement moins en raison de sa capacité à atteindre son principal auditoire que de son importance pour d’autres parties prenantes, notamment les journalistes», juge l’agence. Par ailleurs, la vidéo gagne du terrain puisque le nombre de sociétés de gestion parmi les 100 plus importantes au monde utilisent YouTube - qui appartient à Google - pour un canal de communication clé. Ainsi, 71% des gestionnaires analysés utilisent YouTube pour y stocker et partager leur contenu vidéo. Pour l’agence de relations publiques, Vanguard demeure la meilleure société de gestion en matière de communication marketing avec un score de 89/100 devant Fidelity Investments et BlackRock, qui obtiennent toutes deux un score de 84/100. Sur les 100 gestionnaires analysés, la majorité (54%) a vu la notoriété de sa marque diminuer en 2022 par rapport à l’année précédente selon l’étude.
La société de gestion alternative Brookfield Asset Management va ouvrir un bureau dans la capitale saoudienne Riyad, a annoncé la firme dans un communiqué. Ce bureau sera dirigé par Aanandjit Sunderaj, managing director, qui déménagera en Arabie Saoudite. Brookfield est présent au Moyen-Orient depuis 2005 et compte quelque 28 milliards de dollars d’encours dans la région selon son directeur général Bruce Flatt.
Amplegest vient de recruter Florent Martini en qualité de gérant de portefeuille au sein de l'équipe de gestion privée. Il arrive de Portzamparc, où il était gérant sous mandat depuis 2018. Par le passé, il a été conseiller bourse et trading sur les marchés de dérivés chez B*Capital, qui a fusionné avec Portzamparc (2015-2018), et assistant en conseil d’investissement chez UBS Wealth Management.
L’Esma (European Securities and Markets Authority) a annoncé la nomination de Vojtěch Belling en tant que vice-président à partir du 21 novembre 2022, et ce jusqu’au 15 juin 2024. Il remplacera Erik Thedéen, directeur général du régulateur suédois Finansinspektionen (FI), qui part à la suite de sa nomination comme gouverneur de la banque centrale suédoise, la Riksbank. Vojtěch Belling est directeur exécutif du département de la régulation financière et de la coopération internationale à la banque nationale de la République tchèque depuis 2018. Auparavant, il a été directeur de la division des affaires européennes et internationales au sein de cette institution entre 2014 et 2018. Il a aussi été secrétaire d’Etat de la République tchèque pour les affaires européennes de 2011 à 2014. Au-delà de ses responsabilités au sein du régulateur tchèque, Vojtěch Belling est également membre du comité des superviseurs de l’Esma ainsi que membre du comité des relations internationales à la Banque centrale européenne. Il est aussi membre du comité économique et financier de l’Union européenne. Jusqu’en septembre 2020, il était membre du conseil exécutif de l’Esma. Vojtěch Belling est par ailleurs engagé dans le monde académique. Il enseigne la science politique et le droit à l’Université Charles à Prague et à l’Université Jan Evangelista Purkyně à Usti et Labem (au Nord de la République tchèque). Auparavant, il a été enseignant à l’Université d’Heidelberg en Allemagne.
Jamais deux sans trois. LCL Banque Privée a annoncé compléter sa gamme d’allocation à thématiques responsables et durables. Elle propose désormais une nouvelle allocation basée sur les 17 objectifs de développement durable des Nation-Unis. L’offre est disponible dans les contrats d’assurance-vie des 218.000 clients de la banque privée dans le cadre d’une délégation de gestion. «Avec LCL Better World, nous avons souhaité aller plus loin que les seuls critères ESG», indique Estelle Ménard, directrice des investissements de LCL banque privée. Le mandat d’arbitrage engage la banque à sélectionner des unités de compte permettant de répondre à l’un des objectifs de développement durable et à orienter ses choix sur des OPC actions internationales et européenne, ainsi que des actions thématiques. Le service est désormais accessible dès 20.000 euros sur les contrats Acuity, Acuity 2 et LCL Acuity Evolution et affiche un indicateur synthétique de risque et de performance variant de cinq à six sur une échelle de sept et sa durée de placement recommandée est de 6 ans.
La société de gestion helvétique Bellevue Asset Management a commencé à distribuer ses fonds au Portugal, rapporte le média Funds People. Le gestionnaire dispose d’une antenne en Espagne couvrant la péninsule ibérique depuis 2014.