
« Nous privilégions les actions nord-américaines »
L’Agefi : Quelle classe d’actifs privilégiez-vous actuellement ?
Frédéric Dodard : Nous privilégions le marché d’actions nord-américaines et certains marchés d’actions européennes (en particulier l’Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni et la France). Le premier est un bon compromis en termes de rentabilités et de risques tant il tend à être plus résistant en période de gros temps. Les seconds sont décotés et offrent parmi les meilleurs rendements (taux de dividendes). Le dollar apporte un surcroît de volatilité pour un investisseur de la zone euro mais dans le contexte actuel, tout stress supplémentaire sur les souverains de la zone a tendance à renforcer la valeur du dollar ce qui vient apporter un surplus de performance. De manière générale, nous recommandons aux investisseurs de la zone euro d’être partiellement couverts contre le risque de change afin de diminuer le risque de leurs portefeuilles en actifs internationaux.
L’intensification de la crise des souverains périphériques pourrait-elle vous conduire à modifier votre allocation ?
C’est incontestablement une source de stress récurrente. Cependant, les marchés ont appris à vivre avec et les anticipations des intervenants de marché intègrent de façon croissante les mauvaises nouvelles. Si la crise se cantonne aux trois premiers anges déchus, la situation semble plutôt gérable à moyen terme. A très court terme, ce facteur de risque renforce la prime de risque sur les actions européennes et les empêche de sortir par le haut des niveaux dans lesquels elles se sont installées depuis un an. Le risque à la baisse demeure mais il est plutôt faible.
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