
Neuflize OBC finalise la réorganisation de sa gestion d’actifs
Fin décembre, Neuflize OBC Investissements (NOI) absorbera sa petite sœur Neuflize Private Assets (NPA), en perte de vitesse. L’opération, dévoilée par L’Agefi , permettra à la banque Neuflize OBC d’avoir une seule société de gestion. «Nous allons conserver le style de gestion de NPA dans le nouvel ensemble qui portera le nom de Neuflize OBC Investissements», assure Philippe Vayssettes, le président du directoire de Neuflize OBC, qui remanie pour l’occasion l’état-major de sa gestion.
Stéphane Corsaletti restera président du directoire de NOI, où siègera désormais Olivia Giscard d’Estaing (ex-NPA), chargée de redéployer la gestion flexible. Elle rejoint Arnaud de Dumast, qui récupère la gestion privée en plus des expertises actions, taux et convertibles, et Julien Mechler, en charge des profilés, de la performance absolue et de AAA (multigestion et sélection de fonds). Figures historiques de NPA, François Mouté et Philippe de Fontenay quittent le groupe et restent simples «conseillers» de NOI.
Les deux sociétés affichent 31,7 milliards d’euros d’actifs cumulés à fin octobre, dont 15,4 milliards distribués par la banque néerlandaise ABN Amro, maison mère de Neuflize OBC. «Nous voulions un outil plus mobile avec une masse critique plus importante face à la hausse des coûts réglementaires et à la baisse de marges», indique Philippe Vayssettes, qui compte ramener le coefficient d’exploitation (coûts sur revenus) de la gestion d’actifs de 68,9 % aujourd’hui à 62,9% d’ici à 2016.
Le nouvel ensemble perdra dix postes, sans plan social, pour se limiter à 112 équivalents temps plein (ETP). «Nous avions déjà réduit les effectifs du métier d’environ 20% en 2010, lors de la fusion de nos sociétés de gestion, passées de six à deux entités», rappelle le président de la banque. Deuxième chantier, «nous supprimons treize fonds pour rendre notre gamme plus lisible et moins redondante, en la limitant à 33 produits», poursuit-il. Pour autant, le plus gros fonds ouvert hors monétaire, Neuflize USA Value, totalise seulement 385 millions d’euros d’actifs.
Enfin la banque va absorber les commerciaux de la gestion, pour mutualiser la vente des produits, y compris des fonds en marque blanche gérés par des tiers. A fin octobre, la gestion a collecté 3,7 milliards d’euros, dont 3 milliards via sa maison mère néerlandaise. «Pour 2014, nous avons un objectif raisonnable de près de 1 milliard, en dehors des fonds vendus par ABN Amro», indique Philippe Vayssettes.
Plus d'articles du même thème
-
Jims test article Part 2
jims test sub headline with some extra info -
Le Jour de la Libération rebat les cartes
Retrouvez comme chaque semaine le coup d’œil de DeftHedge sur le marché des changes.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions