
Le Crédit Agricole précise ses objectifs de réduction des émissions carbone à horizon 2030

Crédit Agricole SA a publié mardi ses objectifs pour accélérer sa transition vers la neutralité carbone en 2050. La banque a notamment établi des cibles intermédiaires à horizon 2030 pour elle-même et ses filiales concernant les secteurs du pétrole et du gaz, de l'électricité, de l’automobile, de l’immobilier commercial et du ciment.
Dans le pétrole et gaz, Crédit Agricole SA vise ainsi une réduction de 30% du niveau absolu de CO2e émis par ses clients dans leurs activités liées au pétrole et au gaz de 26,9 millions de tonnes à 18,8 millions de tonnes. Le CO2e correspond au dioxyde de carbone (CO2) et aux équivalents CO2.
Dans l'électricité, la banque prévoit de réduire de 58% le CO2e émis par kilowattheure (kWh) par ses clients, pour passer de 224 grammes à 95 grammes. Cet objectif se compare à la cible de 138 grammes de CO2e/kWh du scénario «Net Zero Emission» (NZE) de l’Agence internationale de l'énergie (AIE).
D’autres objectifs en 2023
Le Crédit Agricole a indiqué travailler à des objectifs similaires pour d’autres secteurs tels que le transport maritime, l’aviation, l’acier, l’immobilier résidentiel et l’agriculture, qui seront pour la plupart rendus publics en 2023.
Au total, 60% des encours du groupe Crédit Agricole seront couverts par les objectifs «Net Zéro 2050» d’ici à la fin 2023, a assuré la banque verte.
Plus d'articles du même thème
-
Le monde devient inassurable et le capitalisme va s'effondrer, alerte un dirigeant d'Allianz
Dans un post LinkedIn, Günther Thallinger, membre du comité de direction d'Allianz, s'alarme du réchauffement climatique rendant inopérant l'assurance, base du système financier. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Verdin (BM&A Reg Tech) : «L’application des règles de Bâle a un coût opérationnel important»
La finalisation des règles de Bâle obligera les banques, qui étaient habilitées à n’utiliser que des méthodes internes de mesure des risques, à comparer ces résultats avec une méthode dite standard, à partir de données externes. Thomas Verdin, directeur associé de BM&A Reg Tech, explique simplement quelles sont les implications opérationnelles de ces changements. -
Le Crédit Agricole renforce sa banque privée en Suisse
La filiale de gestion de fortune de la banque verte, Indosuez Wealth Management, va acquérir Banque Thaler, un spécialiste suisse du domaine. -
Le Parlement européen vote un report de CSRD
Le Parlement européen a voté le report des dates d’application des nouvelles législations de l’UE sur le devoir de vigilance et la publication d’informations en matière de durabilité pour certaines entreprises.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions