
Le compartiment Actions de la Sicav Emergence atteint son objectif
L’intérêt des institutionnels français pour les gérants entrepreneuriaux français ne se dément pas. Lancée début 2012, la Sicav Emergence a annoncé jeudi que son deuxième compartiment, dédié à la gestion actions, a comme prévu collecté 200 millions d’euros auprès de douze grands noms de la place de Paris. Ces fonds, reversés sous la forme d’une enveloppe de 30 à 40 millions d’euros d’encours d’amorçage, favoriseront l’essor de cinq à six sociétés de gestion, les sélections de Focus AM et de Financière Arbevel ayant déjà été annoncées fin 2014.
Présents au tour de table du premier compartiment consacré à la «performance absolue», qui avait engrangé 150 millions d’euros, la CDC, Aviva Investors France, CNP Assurances, la Macif, Neuflize Vie et l’UMR ont abondé le deuxième compartiment, aux côtés de six nouveaux venus. Parmi eux, le groupe Crédit Mutuel Nord Europe est doublement présent, via sa division bancaire et son assureur vie. Figurent aussi les groupes de protection sociale AG2R La Mondiale et Malakoff Médéric, ainsi que Prepar-Vie, la filiale d’assurance de la Bred Banque Populaire, et EDF.
Déjà «très bien équipés» en matière d’investissement en actions, BNP Paribas Cardif, la CAVP et la Matmut n’ont en revanche pas renouvelé leur investissement, indique Alain Leclair, le président d’Emergence. «Ce que nous avons entrepris avec ces quinze investisseurs institutionnels vise à permettre à des sociétés de gestion entrepreneuriales de passer du statut de PME à celui d’ETI en encourageant les jeunes talents», souligne-t-il. L’objectif est de les aider à dépasser les 100 millions d’euros d’encours, afin d’atteindre à terme la barre du milliard, souvent décisive pour s’exporter.
Plusieurs comités d’investissement organisés par NewAlpha, le gérant délégataire des deux compartiments d’Emergence, se succéderont dans les prochains mois pour arrêter le nom des heureux élus. «Nous devrions clore la sélection des sociétés incubées de notre deuxième compartiment d’ici l’été», glisse Alain Leclair.
Emergence ne compte cependant pas s’en tenir là, d’autres thématiques étant envisagées. «Les sujets ne manquent pas pour des gérants entreprenants, comme la transition énergétique, le numérique, le développement durable ou l’ISR», estime le président d’Emergence.
Plus d'articles du même thème
-
Jims test article Part 2
jims test sub headline with some extra info -
Le Jour de la Libération rebat les cartes
Retrouvez comme chaque semaine le coup d’œil de DeftHedge sur le marché des changes.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions