
Brexit : Theresa May obtient le feu vert de son gouvernement

Au terme d’une réunion-marathon de plus de 5 heures, Theresa May est parvenue hier soir à convaincre ses ministres de valider le projet d’accord sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. «Je crois fermement avec ma tête et mon cœur que cette décision est dans le meilleur intérêt de la totalité du Royaume-Uni», a-t-elle ainsi indiqué en conclusion d’une courte déclaration devant le 10 Downing Street. Pour la Première ministre britannique, l’adhésion du gouvernement à ses propositions constitue une première victoire décisive. Pour autant, Theresa May a averti de «jours difficiles à venir». D’ores et déjà, des rumeurs faisaient état hier soir de l’organisation d’un vote de défiance dès aujourd’hui. La ratification à venir de l’accord par le Parlement britannique devrait aussi constituer un sérieux test pour la cheffe du gouvernement.
Dans l’intervalle, la lecture du projet d’accord de 585 pages ainsi que la déclaration de politique générale de 7 pages, qui définit les grandes lignes de la relation à venir entre l’UE et le Royaume-Uni, devraient faire l’objet de toutes les attentions. Au chapitre des services financiers, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont ainsi convenu de l’importance d’une «coopération étroite et structurée en matière de supervision et de réglementation, fondée sur le partenariat économique et basée sur des principes d’autonomie réglementaire, de transparence, de stabilité dans l’intérêt mutuel des deux parties», peut-on lire dans la déclaration. Le texte prévoit aussi le commencement des évaluations de principes d’équivalence par les deux parties aussitôt que possible après le retrait du Royaume-Uni de l’UE. L’objectif, selon le texte, étant de conclure ces évaluations avant la fin juin 2020. La réaction de la City ne s’est pas fait attendre. Présidente des politiques à City of London Corporation, Catherine McGuinness a salué le principe de coopération réglementaire qui reconnaît, selon elle, «le rôle unique de la City dans sa capacité à fournir des services aux foyers et entreprises en Europe». Elle a cependant encouragé les régulateurs européens à régler au plus vite les incertitudes entourant les activités des chambres de compensation dans un univers post-Brexit.
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