
Allfunds affirme ses ambitions sur le marché français

Coté à la bourse d’Amsterdam depuis avril 2021, Allfunds a de grandes ambitions sur le marché français. Depuis l’ouverture de la succursale à Paris en octobre 2020, le spécialiste espagnol de la distribution de fonds, dont les encours administrés ont atteint 1.405 milliards d’euros à fin mars, poursuit un double objectif : «la succursale a été créée suite à l’accord stratégique entre BNP Paribas et Allfunds en octobre 2019 pour servir le groupe BNP Paribas mais aussi pour développer les activités d’Allfunds sur le marché français» explique Bruno Piffeteau, responsable d’Allfunds dans l’Hexagone. Créé en 2000 par Banco Santander, Allfunds fait le lien entre 2.000 sociétés de gestion et quelque 1.500 distributeurs (assureurs, banques) qui achètent des fonds. La plateforme, qui vient d’annoncer le rachat de la britannique InstiHub, spécialisée dans l’analyse de prix pour l’industrie de la gestion, a déclaré vendredi avoir attiré 18 nouveaux distributeurs durant le premier trimestre 2022 et 39 nouvelles sociétés de gestion, dont 17 sur le marché français.
«La première mission de la succursale française a été d’intégrer le groupe BNP Paribas dans deux activités importantes : la gestion des conventions de distribution et la collecte des rétrocessions pour l’intégralité des distributeurs du groupe BNP Paribas mais aussi l’exécution pour le compte de BNP Paribas Securities Services», déclare Bruno Piffeteau. La succursale hexagonale a aussi rencontré ses premiers succès commerciaux, avec l’acquisition de trois clients et des «discussions sont en cours avec un grand nombre d’institutions financières françaises» selon son responsable dans l’Hexagone. Un résultat satisfaisant : «nous sommes un challenger en France dans un marché mature avec des acteurs bien établis dans tous les domaines», explique-t-il.
Recrutements
L’antenne française, qui compte à l’heure actuelle douze personnes, est actuellement en phase de recrutement de trois nouveaux salariés au sein du service commercial. «L’un de nos collaborateurs est actuellement dédié aux usages de la blockchain dans la perspective d’utiliser cette technologie sur le marché français dès cette année», déclare Bruno Piffeteau, signalant qu’Allfunds Blockchain avait déjà démarré ses opérations en Espagne et en Italie.
La société pourrait aussi bénéficier à terme du rachat par sa maison mère de Web Financial Group, (WebFG) annoncé le 5 avril dernier pour un montant de 145 millions d’euros. La plateforme de Wealthtech dispose d’une présence dans six pays européens : l’Allemagne, l’Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et la France. L’acquisition devrait être finalisée au deuxième trimestre 2022 : «WebFG va apporter des capacités complémentaires à Allfunds en matière de services digitaux et de couverture de données», selon le responsable France.
Dans l’intervalle, Allfunds va prendre possession de ses nouveaux locaux à Paris dans la deuxième quinzaine de mai au 18-20 place de la Madeleine.
Plus d'articles du même thème
-
Jims test article Part 2
jims test sub headline with some extra info -
Le Jour de la Libération rebat les cartes
Retrouvez comme chaque semaine le coup d’œil de DeftHedge sur le marché des changes.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions