Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Fitch Ratings estime que les pays européens en déficit pourraient prendre en compte les effets multiplicateurs pour leurs futurs choix budgétaires. Or, l'approche connaît ses limites, notamment au-delà d’un certain horizon de temps.
Même si, en l’absence de licenciements massifs, les taux de chômage n’ont pas encore redécollé, les taux liés aux emplois vacants ont en revanche chuté presqu’autant aux Etats-Unis qu’en Europe avec le ralentissement économique.
L’industrie s’est contractée moins que prévu en juillet, grâce au bond enregistré en Irlande où les données restent très volatiles. Mais la tendance reste faible, notamment dans les quatre premières économies de la région.
Le Conseil des gouverneurs reste bloqué par sa volonté de voir dès aujourd’hui le résultat de ses actions, qu’il sait pourtant généralement plus décalé dans le temps.
La Banque centrale européenne a réduit d'un quart de point, comme prévu, son taux de rémunération des dépôts, alors que la prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse.
Les économistes estiment que l’institution peut rester prudente, et garder une marge de manœuvre pour agir plus fort plus tard si nécessaire. Notamment si des facteurs exogènes comme la politique budgétaire viennent influencer la politique monétaire.
La production industrielle a diminué plus que prévu en juillet en Allemagne et en France. Les indicateurs avancés ne permettent pas d’entrevoir une reprise à court terme.
L’institut Ifo a revu à la baisse ses anticipations de croissance pour l’Allemagne, dont l’activité devrait stagner en 2024 après une contraction au deuxième trimestre. La crise s’installe.
Le parti d’extrême droite AfD est arrivé premier en Thuringe et deuxième en Saxe. Cette percée historique ne semble pas induire de changements politiques majeurs à court terme.
L’activité manufacturière de la zone euro semble dans une impasse, selon les PMI définitifs publiés lundi encore en forte contraction, malgré des révisions à la hausse par rapport à la première estimation.
L’inflation de la zone euro a ralenti à 2,2% en août. Ce chiffre s’approche de l’objectif de 2% que s’est fixé la Banque centrale européenne. Une nouvelle baisse des taux en septembre semble acquise.
La moisson 2024 a été catastrophique en France, fragilisant la filière qui ne profite même pas d’une remontée des cours car le reste du marché s’équilibre.
Une publication préliminaire inférieure aux attentes en Espagne a fait chuter l’euro-dollar de plus de 0,4% au-dessous de 1,108. Les premiers chiffres publiés par les Länder allemands vont dans le même sens.