Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Le parachèvement de l’Union bancaire était également à l’agenda des ministres des finances vendredi, en vue de la signature d’un accord préliminaire d’ici juin
La Commission européenne (CE) définit secteur par secteur les critères climatiques de la taxonomie des investissements verts, dans un document obtenu par L’Agefi et qui doit être officiellement présenté mercredi par l’institution.
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne. Le total du plan NextGenerationEU s’élève à 750 milliards d’euros aux prix de 2018 mais représente près de 800 milliards aux prix actuels. La CE précise que le programme de financement prévoit des emprunts obligataires à 3, 5, 7, 10, 15, 20, 25 et 30 ans, complétés par des émissions de bons à moins d’un an. Sa mise en oeuvre débutera dès que les 27 parlements nationaux auront ratifié le texte sur les «ressources propres» de l’UE.
La Commission européenne (CE) a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne (UE) notamment orienté vers la transition climatique et les technologies numériques après la crise du coronavirus.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté. La Cour constitutionnelle allemande a bloqué fin mars la ratification du fonds de relance européen, approuvé par les deux chambres du Parlement, pour examiner un recours contre ce plan d’investissement financé par la dette.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à la condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté.
Certains analystes espèrent toutefois que les dirigeants changeront de «logiciel» budgétaire à temps alors que la relance ne peut pas se permettre trop de retard.
Dans un texte adopté mercredi par les représentants permanents des Etats membres auprès de l’UE en vue du G20 Finances du 7 avril, les Vingt-Sept se sont dits « prêts à étendre davantage l’initiative de suspension du service de la dette des pays vulnérables jusqu'à fin 2021 ». Ils se sont également prononcés en faveur de l’extension éventuelle aux pays à revenu intermédiaire (‘middle income countries’) du cadre commun pour le traitement de la dette. Ce cadre sur lequel les ministres des Finances du G20 s’étaient accordés en novembre dernier pour faciliter les opérations de restructuration ne concerne pour l’instant que les pays les plus pauvres.
Dans un texte adopté mercredi 31 mars par les représentants permanents des Etats membres auprès de l’UE en vue du G20 Finances du mercredi 7 avril, les Vingt-Sept se sont dits « prêts à étendre davantage l’initiative de suspension du service de la dette des pays vulnérables jusqu'à fin 2021 ».
«Nous insistions sur l’importance de la transparence et du recours à des autorisations d’exportations [de vaccins]». C’est par ces quelques mots au sein du texte de conclusions adopté à l’issue du sommet européen de jeudi dernier que les Vingt-Sept ont, du bout des lèvres, adoubé la stratégie offensive de la Commission européenne (CE) vis-à-vis de Londres et du laboratoire AstraZeneca. La veille, la présidente de la CE Ursula von der Leyen avait proposé un durcissement du contrôle des exportations de vaccins mis en place début février. Le mécanisme pourrait désormais servir à bloquer les expéditions de doses depuis l’UE vers les Etats tiers jugés coupables d’un manque de «réciprocité» - qui n’exportent pas en retour - ou ceux dont les populations sont plus largement vaccinées que les Européens.
Nous insistions sur l’importance de la transparence et du recours à des autorisations d’exportations [de vaccins]». C’est par ces quelques mots au sein du texte de conclusions adopté à l’issue du sommet européen de jeudi que les Vingt-Sept ont, du bout des lèvres, adoubé la stratégie offensive de la Commission européenne (CE) vis-à-vis de Londres et du laboratoire AstraZeneca. La veille, la présidente de la CE Ursula von der Leyen avait proposé un durcissement du contrôle des exportations de vaccins mis en place début février. Le mécanisme pourrait désormais servir à bloquer les expéditions de doses depuis l’UE vers : les Etats tiers jugés coupables d’un manque de «réciprocité» - qui n’exportent pas en retour - ou ceux dont les populations sont plus largement vaccinées que les Européens.