Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Détermination. Malgré le contexte de crise sanitaire, la réglementation des plates-formes et des services digitaux reste tout en haut de l’agenda du commissaire au Marché intérieur Thierry Breton (photo). Le 16 décembre dernier, la Commission européenne a publié deux initiatives législatives – le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA). « Les deux textes présentés au Parlement européen vont permettre de déterminer notre relation aux réseaux sociaux, qui jouent un rôle de plus en plus important », a expliqué le commissaire lors d’un échange avec la presse le 15 janvier. Interrogé sur la probabilité que des plates-formes digitales puissent prononcer des bans similaires à ceux qui ont concerné l’ancien locataire de la Maison-Blanche Donald Trump, Thierry Breton a été sans équivoque. « Cela n’aurait été pas été possible en Europe. C’est tout l’intérêt des ‘trusted flaggers’ dont la fonction sera d’alerter les plates-formes d’éventuels abus. Nous allons vérifier que les plates-formes se dotent des moyens nécessaires pour traiter ces informations. En particulier, chacune devra désigner un représentant légal national », a-t-il déclaré. Un réseau de superviseurs placés sous l’égide de la Commission garantira également l’application uniforme du droit européen dans l’ensemble des Etats membres.
La Commission européenne (CE) a adressé mardi aux Etats membres une proposition visant à prolonger jusqu’au 31 décembre 2021 l’encadrement temporaire pour les aides d'État, initialement adopté le 19 mars 2020, face aux conséquences de la pandémie. Le projet soumis à la consultation des Vingt-Sept propose aussi de relever les plafonds des montants limités d’aide accordés au titre du cadre temporaire. Ils sont à ce jour de 800.000 euros par entreprise active dans la plupart des secteurs. Bruxelles compte aussi permettre aux États de convertir en subventions directes, à un stade ultérieur, les instruments remboursables octroyés (dont les prêts), pour un maximum de 800.000 euros par société.
La Commission européenne (CE) a adressé mardi aux Etats membres une proposition visant à prolonger jusqu’au 31 décembre 2021 l’encadrement temporaire pour les aides d'État, initialement adopté le 19 mars 2020 face aux conséquences de la pandémie. Le projet soumis à la consultation des Vingt-Sept propose en outre de relever les plafonds des montants limités d’aide accordés au titre du cadre temporaire. La CE ne donne toutefois pas d’information quant aux nouveaux plafonds qui sont envisagés dans sa proposition. Ceux-ci sont à ce jour de 800.000 euros par entreprise active dans la plupart des secteurs, de 120.000 euros dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture et de 100.000 euros pour ce qui est de la production primaire de produits agricoles. L’exécutif européen souhaite également augmenter la limite appliquée aux mesures couvrant les coûts fixes des entreprises qui ne sont pas couverts par leurs recettes, actuellement fixée à 3 millions d’euros.
Le gouvernement britannique a dévoilé mardi un budget supplémentaire de 23 millions de livres sterling pour dédommager les PME du secteur de la pêche ayant vu leurs exportations vers l’Union européenne (UE) perturbées par les contrôles post-Brexit. De nombreux pêcheurs ne sont pas parvenus à acheminer leurs produits depuis que le Royaume-Uni a quitté de manière effective le bloc communautaire.
Les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont, comme prévu mardi après leurs 27 ambassadeurs lundi, approuvé l’accord sur les futures relations commerciales avec le Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre à partir du 1er janvier, a annoncé le ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas. L’accord permettra au Royaume-Uni, qui quittera effectivement l’Union vendredi au terme de la période de transition, de continuer à bénéficier d’un accès au marché unique sans droits de douane ni quotas sur les biens échangés. L’accord doit être promulgué ce mercredi par la présidente de la Commission et le président du Conseil européens.
Les pêcheurs français ont conservé le droit d’exercer leur activité dans les eaux britanniques, même si les quotas européens seront réduits. L’accord post-Brexit prévoit le maintien de la plupart des normes de pêche actuelles pendant cinq ans et demi, notamment la possibilité de continuer à pêcher dans la bande des 6 à 12 milles au large des côtes britanniques, en échange d’un reversement financier au Royaume-Uni correspondant à 25% des volumes déclarés – l’Union européenne (UE) a prévu des aides pour assurer la transition. Après 2026, Londres pourra réduire les quotas de l’UE dans le cadre de consultations annuelles, mais, en cas de litige, cette dernière pourra taxer les importations vers le continent, qui correspondent aux deux tiers des volumes de pêche outre-Manche.
Il y a un très grand consensus entre nous en faveur de politiques budgétaires qui, pour la fin 2020 et l’année 2021, soutiennent l'économie pendant que les efforts sont menés pour rendre disponibles les vaccins », résumait mercredi soir le président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe, au sortir d’une réunion en vidéoconférence dédiée à la politique fiscale au sein de la zone euro.
Effort commun. C’est sur le fil que le Conseil européen des 10 et 11 décembre, sous présidence allemande, est parvenu à trouver les mots qui, tout en permettant de conditionner le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, ne heurtaient pas la Pologne et la Hongrie. « Je suis très soulagée, et cela m’ôte un poids, que nous ayons vraiment réussi, dans un effort commun, à transmettre au Parlement le budget, ainsi que le fonds de relance avec le mécanisme de conditionnalité. Ce fut un travail titanesque », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel (photo) à l’issue du Conseil. Certains des pays dits « frugaux » – Danemark, Suède, Pays-Bas – qui bénéficient de rabais sur leur contribution au budget de l’Union européenne y trouveront leur compte également : si le mécanisme de « 12e provisoire », prolongeant les dispositions du cadre financier pluriannuel 2014-2020, avait dû être actionné, ces rabais auraient cessé de s’appliquer.
L’impact du Brexit sur la richesse nationale de la France sera limité à 0,1 point en 2021, a assuré lundi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire : «Les grands perdants du Brexit, ce seront les Britanniques», a-t-il déclaré sur France Info, estimant que leur volonté de quitter l’Union européenne était «une folie politique, une folie économique et une folie historique».
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a reconnu vendredi, provisoirement, Euroclear UK & Ireland Limited (EUI), le dépositaire central de titres (CSD) établi au Royaume-Uni, comme un CSD de pays tiers (TC-CSD) après la fin de la transition vers le Brexit. Le 25 novembre, la Commission européenne (CE) avait adopté une décision d'équivalence déterminant, pour une durée limitée, que le cadre réglementaire et de surveillance applicable au Royaume-Uni est conforme au règlement européen (CSDR). En vertu d’un accord de coopération avec la Banque d’Angleterre (BoE) sur les modalités de surveillance, l’Esma a pu, à la demande d’EUI, procéder à l'évaluation puis à la reconnaissance qui s’appliquera du 1er janvier au 30 juin 2021.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a reconnu vendredi, provisoirement, Euroclear UK & Ireland Limited (EUI), le dépositaire central de titres (CSD) établi au Royaume-Uni, comme un CSD de pays tiers (TC-CSD) après la fin de la transition avant le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).
La présidente de la Commission européenne a proposé jeudi une série de mesures d’urgence, notamment pour assurer la fluidité des déplacements aériens et routiers, si le Royaume-Uni et l’Union ne parviennent pas à s’entendre d’ici à dimanche soir sur le cadre de leurs futures relations commerciales avant le 31 décembre.
Alors que les discussions sur l’accord commercial post-Brexit patinent, la Grande-Bretagne a fait un pas favorable mardi. Le pays a annoncé le retrait des clauses de la loi sur le marché intérieur contraires aux dispositions de l’accord de retrait de l’Union européenne conclu en janvier.
Les cinq années écoulées le prouvent, l’Accord de Paris a profondément modifié les termes du débat politique, donnant à l’industrie financière un signal fort d’engagement.
A quelques semaines de la fin de la période de transition, Londres et Bruxelles tentent de s’entendre sur les termes d’un accord de sortie de l’Union européenne.