Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rencontrera jeudi à Budapest son homologue hongrois Viktor Orban pour discuter du veto que les deux pays ont opposé à l’adoption du projet de budget de l’Union européenne (UE) pour la période 2021-2027, a déclaré mardi sur Twitter le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Muller. Pologne et Hongrie ont bloqué plus tôt dans le mois l’adoption du projet de budget pluriannuel de l’UE et du plan de relance NextGeneration EU destiné à aider les pays du bloc à se remettre des effets de la crise sanitaire liée au coronavirus, en raison du conditionnement de l’aide au respect de l'état de droit.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) vont demander à la Commission européenne (CE) de communiquer ses projets dans l’hypothèse d’un «no deal» avec le Royaume-Uni, alors que s’amplifient les craintes de voir échouer les discussions sur leurs futures relations commerciales, rapporte jeudi The Times. «Nous devons proposer des mesures d’urgence. Le 1er janvier 2021 arrive vite, il nous faut un filet de sécurité», a déclaré au journal un haut diplomate européen, ajoutant qu’il était temps de préparer la population et les entreprises à l’hypothèse d’un divorce sans accord commercial.
Alors que le négociateur britannique en chef sur le Brexit, David Frost, aurait déclaré mardi soir selon The Sun la possibilité d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) «en début de semaine prochaine», deux fédérations britanniques de pêche ont exhorté mardi le Premier ministre Boris Johnson à «rester ferme et à ramener un accord» qui réponde aux demandes du secteur. Le secteur de la pêche ne représente que 0,1% de l'économie britannique, mais reste chargé de symbole pour les partisans du Brexit et est devenu l’un des principaux points de friction dans les discussions entre Londres et Bruxelles.
Alors que le négociateur britannique en chef sur le Brexit, David Frost, aurait déclaré mardi soir selon The Sun la possibilité d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) «en début de semaine prochaine», deux fédérations britanniques de pêche ont exhorté mardi le Premier ministre Boris Johnson à «rester ferme et à ramener un accord» qui réponde aux demandes du secteur.
La Hongrie opposera son veto au projet de budget de l’Union européenne (UE) pour 2021-2027 et au fonds de relance post-coronavirus si la clause liant le versement de l’argent au respect de l’Etat de droit n’est pas révisée, a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement hongrois. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, est accusé par l’UE et certains pays européens d’atteinte aux principes démocratiques, notamment en matière d’indépendance de la justice et de liberté de la presse. La Pologne est elle aussi visée par des critiques similaires.
Les négociations avec les eurodéputés sont désormais sur la bonne voie. Mais la mise en oeuvre de l’intégralité du plan reste suspendue au bon vouloir des Etats membres.
Sous la pression de la deuxième vague, l’Europe appuie enfin sur l’accélérateur. Le Parlement européen (PE) et la présidence allemande du Conseil sont parvenus mardi après-midi à un accord politique sur les contours du cadre financier pluriannuel de l’UE sur la période 2021-2027 lors de la 9e session des négociations laborieuses qui se tiennent depuis la fin du mois d’août à ce sujet. Après l’obtention jeudi d’un compromis sur le mécanisme liant le versement des fonds de budget de l’UE au respect de l’État de droit, les représentants des deux institutions viennent de surmonter un second obstacle majeur à la mise en oeuvre du paquet décidé en juillet par les Vingt-Sept. Celui-ci prévoyait un plan de relance de 750 milliards financé par un emprunt commun et un budget 2021-2027 d’un montant total de 1.074 milliards d’euros.
Le Royaume-Uni s’est dit ouvert à une approche «raisonnable» sur la pêche, a déclaré sur Sky TV son ministre de l’Environnement George Eustice. Il a souligné la volonté des deux parties de parvenir à un accord sur leur relation commerciale post-Brexit alors qu’un nouveau cycle de négociations est prévu cette semaine. «Sur la pêche, on pourrait envisager des accords qui pourraient s'étendre sur deux ou trois ans par exemple (...). La question sera de savoir quels sont les accords de partage, quel est le degré d’accès mutuel que nous autorisons dans les eaux de l’autre partie (...), mais il peut aussi y avoir un accord de partenariat qui définit les règles de base.»
Le Royaume-Uni s’est dit ouvert à une approche «raisonnable» sur la pêche, a déclaré sur Sky TV son ministre de l’Environnement George Eustice, avant de souligner la volonté des deux parties de parvenir à un accord sur leur relation commerciale post-Brexit alors qu’un nouveau cycle de négociations est prévu cette semaine.
L’Irlande du Nord ne sera pas prête pour mener dès le 1er janvier les contrôles douaniers prévus sur certains produits en provenance ou à destination du Royaume-Uni, comme l’exige l’accord de sortie signé avec l’Union européenne (UE), prévient un rapport officiel publié vendredi. préparatifs. Les exportateurs devront transmettre des déclarations douanières et de sûreté, même en cas d’accord commercial. Les ports disposent de peu de temps pour mettre à jour les systèmes informatiques et qu’un nombre insuffisant de ressources sont disponibles pour aider l’industrie à s’adapter.
L’Irlande du Nord ne sera pas prête pour mener dès le 1er janvier les contrôles douaniers prévus sur certains produits en provenance ou à destination du Royaume-Uni, comme l’exige l’accord de sortie signé avec l’Union européenne (UE), prévient un rapport officiel publié vendredi. Avec ou sans accord sur les futures relations commerciales, l’ensemble des frontières britanniques connaîtront d’importantes perturbations lorsque le Brexit sera effectif, a indiqué le Bureau national d’audit (NAO), soulignant que la pandémie de coronavirus a perturbé les préparatifs.
La présidence allemande du Conseil européen et les négociateurs du Parlement européen (PE) sont parvenus jeudi à un accord politique sur les contours du mécanisme établissant un lien entre le versement des fonds de budget de l’UE vers les Etats membres et leur bon respect de l’État de droit. La Commission européenne pourrait ainsi suspendre le versement des subsides européens en cas d’atteinte à l’Etat droit. Une telle décision devrait toutefois être confirmée à la majorité qualifiée des Etats membres. Cet accord constitue une étape clé vers la mise en oeuvre du plan de relance européen. Les représentants des deux institutions négocient depuis septembre le paquet décidé en juillet par les Vingt-Sept, composé d’un plan de relance de 750 milliards financé par un emprunt commun et d’un budget 2021-2027 de 1.074 milliards d’euros.
Une avancée, enfin. La présidence allemande du Conseil européen et les négociateurs du Parlement européen (PE) sont parvenus ce jeudi à un accord politique sur les contours du mécanisme établissant un lien entre le versement des fonds de budget de l’UE vers les Etats membres et leur bon respect de l’État de droit. La Commission européenne pourrait ainsi suspendre le versement des subsides européennes en cas d’atteinte à l’Etat droit. Une telle décision devrait toutefois être confirmée à la majorité qualifiée des Etats membres.
La Commission européenne (CE) a publié jeudi des prévisions un peu moins pessimistes que prévues, avec une contraction de -7,8% de l'économie de la zone euro en 2020, avant un rebond de +4,2% en 2021, au lieu de -8,7% en 2020 et +6,1% en 2021 selon ses précédentes prévisions publiées en juillet.
Protection. La Commission européenne a publié le 28 octobre un projet de directive afin d’établir des salaires minimum « adéquats » dans l’Union européenne. « L’amélioration des conditions de vie et de travail protégera non seulement nos travailleurs, mais aussi les employeurs qui versent des salaires décents ; en outre, elle jettera les bases d’une reprise juste, inclusive et résiliente », a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Cette directive fait suite aux engagements pris par la présidente au début de son mandat, et s’inscrit dans un plan d’action plus vaste, qui devrait être présenté début 2021. Entre autres dispositions, elle renforcerait le cadre des négociations collectives, tandis que les 21 Etats membres disposant déjà de salaires minimum devraient en clarifier les critères de calcul. La Commission a tenu à préciser qu’il ne serait pas possible d’instaurer un salaire minimum unique, compte tenu des disparités des niveaux de vie. « Si la Bulgarie devait adopter les salaires du Luxembourg, son économie cesserait d’exister du jour au lendemain », a expliqué Nicolas Schmidt, commissaire chargé de l’Emploi et des droits sociaux. Le texte sera prochainement soumis à l’approbation du Parlement et du Conseil.
Les ministres des Finances de l’Union européenne se sont accordés ce matin sur un texte de conclusions portant sur le plan d’action de la Commission européenne visant à renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le document, qui sera formellement adopté sous peu, donne la position du Conseil sur le rôle du superviseur européen en la matière que Bruxelles doit proposer d’introduire en 2021.