Le Premier ministre néerlandais s’attend à des négociations difficiles mais croit à un accord sur le fonds de relance proposé par l’Union européenne (UE): «Il y a des divergences. La négociation sera difficile, cela prendra un peu de temps, mais un compromis est possible», a-t-il déclaré dans un entretien au Corriere della Sera. La crise du coronavirus a mis en lumière des divergences entre les Vingt-Sept, avec d’un côté Paris, Berlin ou Rome, de l’autre, les Etats dits «frugaux» - Autriche, Pays-Bas, Danemark, Suède - réticents à l’idée de simples transferts budgétaires et qui préfèrent l’option de prêts remboursables. «Nous voulons que ce ne soient que des prêts», répète Mark Rutt. Les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouveront les 17 et 18 juillet à Bruxelles pour un sommet consacré au plan de relance économique et au prochain budget.