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L’Union européenne (UE) préparerait des «sanctions intelligentes» contre les importations de pétrole russe, rapporte lundi le quotidien britannique The Times, citant le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. La stratégie du gouvernement est fondée, d’une part, sur l’atteinte de la pleine capacité des gazoducs existants grâce à de nouveaux contrats et, d’autre part, sur la hausse de la capacité de regazéification de l’Italie pour la transformation du gaz naturel liquéfié (GNL). L’Italie importe environ 40% de son gaz de la Russie, et cherche à diversifier ses sources d’énergie suite à l’invasion de l’Ukraine fin février. Le pays a déjà signé des accords avec l’Algérie, l’Egypte et la République du Congo pour remplacer une partie des 29 milliards de mètres cubes (mmc) qu’elle reçoit annuellement de la Russie.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. «La forte dépendance de l’Europe à l’égard du gaz russe est une grave erreur géopolitique des vingt dernières années (…). Il est inutile de penser la résoudre en un mois», a ajouté Roberto Cingolani.
La préservation de la biodiversité est en tête des agendas mais l’action politique pourrait être ralentie par la prise en compte des conséquences du conflit russo-ukrainien.
L’Italie souhaite que la suspension du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) européen soit prolongée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que la mise en place d’un fonds de soutien aux pays de l’Union européenne (UE) qui seront le plus affectés par les sanctions visant Moscou. Le PSC est le principal instrument de coordination des politiques budgétaires des Etats membres de l’UE, et vise notamment à éviter des déficits excessifs. Il a été suspendu jusqu’en 2023 pour faire face à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, et devait faire l’objet d’une révision, particulièrement souhaitée par la France et l’Italie, avant la fin de la suspension. Le projet de résolution demande aussi au Parlement italien d’autoriser l’exportation d’équipements militaires pour aider l’Ukraine à se défendre.
L’Italie souhaite que la suspension du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) européen soit prolongée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que la mise en place d’un fonds de soutien aux pays de l’Union européenne (UE) qui seront le plus affectés par les sanctions visant Moscou.
La Commission européenne a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance économique pour la zone euro cette année en raison notamment de la pandémie de Covid-19, des prix élevés de l’énergie et des perturbations continues de l’offre. L’exécutif européen table désormais sur une croissance de 4,0% du PIB en 2022 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, au lieu de 4,3% prévus en novembre. Pour 2023, la Commission se montre plus optimiste que précédemment et relève sa prévision de croissance de 2,4% à 2,7%. L’inflation devrait, elle, atteindre 3,5% cette année d’après la Commission, un chiffre bien supérieur à l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) et bien plus élevé que sa précédente estimation de 2,2%.
La Commission européenne a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance économique pour la zone euro cette année en raison notamment de la pandémie de Covid-19, des prix élevés de l’énergie et des perturbations continues de l’offre. L’exécutif européen table désormais sur une croissance de 4,0% du PIB en 2022 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, au lieu de 4,3% prévus en novembre.