Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
Airbus a signé un accord portant sur la vente de 140 avions à la Chine, une transaction représentant quelque 23 milliards de dollars (20,3 milliards d’euros) sur la base des prix catalogue, a annoncé aujourd’hui l’avionneur européen. Cet accord, conclu à l’occasion d’une visite en Allemagne du président chinois, Xi Jinping, porte sur 100 avions de la famille A320 et 40 appareils A350. Les avions seront achetés par l’entité publique China Aviation Supplies Holding Company, qui les répartira ensuite entre différentes compagnies aériennes chinoises.
La France avait le droit d’interdire l’application UberPop sans notifier au préalable le projet de loi à la Commission européenne, a estimé l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un avis publié hier. Pour Uber, qui se présente comme une société de services numériques et non pas de transport, c’est un revers dans les nombreuses procédures judiciaires l’opposant aux pouvoirs publics ou aux sociétés traditionnelles de taxi qui l’accusent de concurrence déloyale. Présenté comme un service de covoiturage, UberPop était dans les faits une offre payante de transport entre particuliers. Il est interdit en France depuis 2015.
La France avait le droit d’interdire l’application UberPop sans notifier au préalable le projet de loi à la Commission européenne, a estimé l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un avis publié mardi. Pour Uber, qui se présente comme une société de services numériques et non pas de transport, c’est un revers dans les nombreuses procédures judiciaires l’opposant aux pouvoirs publics ou aux sociétés traditionnelles de taxi qui l’accusent de concurrence déloyale.
Si Ryanair décidait de présenter une offre de rachat pour Alitalia, le groupe irlandais chercherait à obtenir une participation majoritaire dans la compagnie aérienne déficitaire, a annoncé hier le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary. Alitalia a été placée sous la tutelle de l’Etat en mai, pour la deuxième fois en moins de dix ans, et le gouvernement a lancé une procédure de vente ouvrant la voie à son rachat total ou partiel, ou sa restructuration. Ryanair avait dit jusqu'à présent être intéressé par un partenariat plutôt qu’un rachat de la compagnie en grande difficulté.
La Commission européenne a validé hier l’aide de 1,3 milliard d’euros que la France entend accorder au CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Paris. L’aide sera accordée à une entreprise commune constituée entre SNCF Réseau et Aéroports de Paris, chargée de la construction et de l’exploitation de la ligne. Elle «prendra la forme d’une subvention exonérée d’impôt qui sera financée par un prélèvement imposé à partir de 2024 à tous les passagers empruntant l’aéroport Charles-de-Gaulle (à l’exception des passagers en transit)», précise la Commission.
La Commission européenne a validé lundi l’aide de 1,3 milliard d’euros que la France entend accorder au CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Paris. Cette aide «est en parfait accord avec les priorités de la Commission Juncker consistant à soutenir les projets d’investissement des États membres qui stimulent la croissance, les investissements et la création d’emplois», a estimé la Commission. L’aide sera accordée à une entreprise commune constituée entre SNCF Réseau et Aéroports de Paris, qui sera chargée de la construction et de l’exploitation de la ligne. Elle «prendra la forme d’une subvention exonérée d’impôt qui sera financée par un prélèvement imposé à partir de 2024 à tous les passagers empruntant l’aéroport Charles-de-Gaulle (à l’exception des passagers en transit)», précise la Commission dans son communiqué.
American Airlines Group a annoncé hier avoir été informée par Qatar Airways de l’intention du transporteur qatari d’acquérir jusqu'à 10% de son capital. American Airlines a précisé qu’il s’agissait d’une démarche non sollicitée. La compagnie qatarie, qui prévoit d’acquérir ces titres sur le marché, a indiqué qu’elle comptait réaliser un investissement d’au moins 808 millions de dollars (724 millions d’euros). Selon les règles en vigueur au sein d’American Airlines, le conseil d’administration de la compagnie aérienne doit donner son accord pour qu’un investisseur puisse détenir une participation de 4,75% ou plus. Le conseil d’American Airlines a déclaré n’avoir reçu aucune demande de la part de Qatar Airways.
American Airlines Group a annoncé jeudi avoir été informée par Qatar Airways de l’intention du trasporteur qatari d’acquérir jusqu'à 10% de son capital. American Airlines a précisé qu’il s’agissait d’une démarche non sollicitée.
La compagnie indienne à bas coûts SpiceJet a signé un accord pour l’acquisition de 40 Boeing 737 MAX 10 -le dernier-né de la gamme présenté aujourd’hui au salon du Bourget- une commande de 4,7 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) au prix catalogue, ont annoncé les deux groupes. Ce contrat se décompose en une commande de 20 nouveaux appareils et une conversion de 20 Boeing 737 MAX 8 dont SpiceJet a déjà passé commande.
Le groupe allemand Daimler et le véhicule d’investissement du prince saoudien Alwaleed ben Talal, Kingdom Holding, ont participé au second tour de table de Careem, un concurrent d’Uber, a annoncé la start-up dubaïote. Ce tour de table a atteint 500 millions de dollars. La transaction valorise le leader des services de voitures de transport avec chauffeur (VTC) au Moyen-Orient à hauteur de 1 milliard. Kingdom a acquis une participation dans Careem auprès du fonds The Abraaj Group, basée à Dubaï. DCM Ventures et Coatue Management ont également souscrit à l’opération.
Le groupe allemand Daimler et le véhicule d’investissement du prince saoudien Alwaleed ben Talal, Kingdom Holding, qui détient déjà des participations dans Twitter, Citigroup et Time Warner, ont participé au second tour de la levée de fonds de Careem, un concurrent d’Uber, a indiqué la start-up dubaïote dans un communiqué publié jeudi.
EasyJet a pris aujourd’hui livraison sur le site d’Airbus à Toulouse de son premier A320neo, le 300ème avion de la famille A320 de la compagnie aérienne low-cost. La compagnie britannique, qui devient ainsi le 25e opérateur d’A320neo dans le monde, avait passé commande en 2014 de 130 A320, dont 30 appareils ont été convertis en A321 en mai dernier. Les 100 A320neo, qui offrent une réduction de carburant de 15% par siège, pourront accueillir 186 passagers et ils rejoindront la flotte d’EasyJet d’ici à 2022.
Europcar a annoncé hier une prise de participaiton de 20% dans SnappCar, spécialiste de la location de véhicules entre particuliers en Europe, dans le cadre d’une levée de fonds de la société néerlandaise. Le numéro un européen de la location de véhicules rejoint ainsi le consortium d’actionnaires de la start-up fondée en 2011, constitué du néerlandais AutoBinck Group et du studio danois Founders. Dans l’opération, SnappCar a levé environ 10 millions d’euros.
Europcar a annoncé ce matin un investissement minoritaire de 20% dans SnappCar, spécialiste de la location de véhicules entre particuliers en Europe, dans le cadre d’une levée de fonds de la société néerlandaise. Le numéro un européen de la location de véhicules rejoint ainsi le consortium d’actionnaires de la start-up fondée en 2011, constitué du néerlandais AutoBinck Group et du studio danois Founders. Le montant total de l’investissement que les désormais trois actionnaires ont réalisé dans SnappCar se monte à environ 10 millions d’euros.
Airbus a abaissé sa prévision de trafic aérien à 4,4% par an sur 20 ans, contre une précédente anticipation de 4,5%, prenant acte de l’arrivée à maturité de certains marchés. Le constructeur d’avions s’attend toutefois à une hausse des volumes de livraisons au cours des deux prochaines décennies, à 34.899 avions pour la période 2017-2036, contre 33.070 prévu l’an passé. Cette hausse sera tirée par les monocouloirs (près de 1.300 avions de plus prévus d’ici 20 ans par rapport à la prévision de 2016) et long-courriers.
TUI Group a annoncé la fin des discussions avec la compagnie aérienne d’Abou Dhabi Etihad visant à créer une coentreprise dans le voyage aérien touristique. Selon les plans initiaux, sa compagnie aérienne TUIfly devait fusionner avec Niki, filiale d’Air Berlin que cette dernière devait revendre à son actionnaire Etihad. «Une solide compagnie aérienne de tourisme en Europe continue d’avoir une grande signification stratégique. Le secteur aérien se caractérise par ses surcapacités en Allemagne» mais «Niki n’est plus disponible pour une coentreprise», a déclaré Sebastian Ebel, membre du directoire de TUI dans un communiqué. «Nous continuerons à repositionner la compagnie aérienne de TUI afin de développer ses perspectives et celles de ses salariés», a-t-il ajouté. TUI a dit rester ouvert à des partenariats et à des projets de coentreprise.
Ryanair a manifesté de l’intérêt pour Alitalia mais il vise un partenariat plutôt qu’un rachat de la compagnie aérienne italienne en difficulté, a déclaré hier un porte-parole de la compagnie à bas coûts. Alitalia a été placée sous la tutelle de l’Etat en mai, pour la deuxième fois en moins de dix ans, et le gouvernement a lancé une procédure de vente ouvrant la voie à son rachat total ou partiel, ou sa restructuration. Les administrateurs de la compagnie ont dit avoir reçu 32 manifestations d’intérêt le 5 juin, date limite fixée pour des offres éventuelles, mais n’ont pas fourni de noms.
L’Autorité de la concurrence a rejeté la demande de mesure d’urgence ainsi que la saisine au fond de Transdev à l’encontre de la SNCF dans le secteur du transport par autocars, considérant que les éléments produits par la requérante n'étaient pas suffisamment probants. Transdev soutenait que les pratiques en cause permettaient à la SNCF d'évincer les concurrents de sa filiale Ouibus sur le marché du transport interurbain par autocar, en tirant parti des moyens matériels et immatériels issus de son monopole sur le transport ferroviaire de voyageurs.
L’Autorité de la concurrence a rejeté la demande de mesure d’urgence ainsi que la saisine au fond de Transdev à l’encontre de la SNCF dans le secteur du transport par autocars, considérant que les éléments produits par la requérante n'étaient pas suffisamment probants. Transdev soutenait que les pratiques en cause permettaient à la SNCF d'évincer les concurrents de sa filiale Ouibus sur le marché du transport interurbain par autocar, en tirant parti des moyens matériels et immatériels issus de son monopole sur le transport ferroviaire de voyageurs. L’Autorité de la concurrence a estimé qu’aucun élément relatif au comportement tarifaire ou commercial de Ouibus « ne permettait de considérer que la politique commerciale de Ouibus était fixée dans le cadre d’un plan ayant pour but d'éliminer un ou des concurrents ni qu’elle était susceptible de provoquer des effets, potentiels ou réels, d'éviction ».