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Delta Air Lines a réduit sa prévision de marge opérationnelle pour le trimestre en cours, du fait d’une hausse de ses coûts, et a dit s’attendre à ce que son revenu unitaire par passager se situe à la limite inférieure de ses objectifs. «Les prix de marché pour le carburant sont en hausse de 55% sur le trimestre, ce qui devrait représenter la plus forte augmentation en 2017 en variation annuelle», a déclaré le groupe lors d’une présentation aux investisseurs. La compagnie aérienne américaine table désormais sur une progression de 10 ou 11% de ses marges, au lieu de celle de 11-13% initialement anticipée. Le revenu unitaire par passager devrait être autour de l'équilibre au premier trimestre, alors que Delta anticipait auparavant une progression allant jusqu'à 2%.
Delta Air Lines a réduit sa prévision de marge opérationnelle pour le trimestre en cours, du fait d’une hausse de ses coûts, et a dit s’attendre à ce que son revenu unitaire par passager se situe à la limite inférieure de ses objectifs. « Les prix de marché pour le carburant sont en hausse de 55% sur le trimestre, ce qui devrait représenter la plus forte augmentation en 2017 en variation annuelle », a déclaré le groupe lors d’une présentation aux investisseurs. La compagnie aérienne américaine table désormais sur une progression de 10 ou 11% de ses marges, au lieu de celle de 11-13% initialement anticipée. Le revenu unitaire par passager devrait être autour de l'équilibre au premier trimestre, alors que Delta anticipait auparavant une progression allant jusqu'à 2%.
L’opérateur du tunnel sous la Manche a vu ses ventes progresser de 4% en 2016 (à 1,023 milliard d’euros) et son Ebitda atteindre 514 millions d’euros (+7% à change constant et après retraitement de la cession de GB Railfreight). Eurotunnel mise sur ses navettes camions, dont le chiffre d’affaires a grimpé de 11% l’an dernier, et sur le lancement de la ligne Eurostar Londres-Amsterdam. Il anticipe un Ebitda de 530 millions d’euros en 2017 puis 560 millions en 2018. Le PDG Jacques Gounon a précisé que le Brexit n’affecterait pas le groupe.
L’opérateur du tunnel sous la Manche a vu ses ventes progresser de 4% à 1,023 milliard d’euros l’an dernier et son excédent brut d’exploitation (Ebitda) atteindre 514 millions d’euros, en hausse de 7% à taux de change constants et après retraitement de la cession du britannique GB Railfreight en novembre 2016. «Nous ne voyons aucun ralentissement dans nos segments d’activité», a déclaré le PDG, Jacques Gounon en ajoutant que le Brexit n’affecterait pas le groupe.
Grâce à l’évolution favorable de sa performance opérationnelle et à la baisse significative de ses charges financières, le spécialiste de la location de véhicules a renoué avec un résultat net positif atteignant 119 millions d’euros l’an dernier, contre une perte de 56 millions enregistrée en 2015. Compte tenu de la forte progression de son cash-flow libre (+83% à 157 millions d’euros) et d’une croissance externe limitée sur l’exercice écoulé, le directoire proposera le versement d’un dividende exceptionnel correspondant à 50% de son bénéfice net 2016.
ADP a annoncé hier qu’il tablait pour 2017 sur une croissance de son trafic de 1,7% à 2,2%, qui n’intègre pas la reprise constatée à la fin de l’an dernier. L’exploitant des aéroports de Roissy et d’Orly prévoit une légère progression de son excédent brut d’exploitation hors exceptionnels et s’engage à verser un dividende au moins équivalent à celui de 2,64 euros proposé au titre de 2016. Il compte se désengager de TAV Construction en Turquie cette année et n’envisage pas à ce stade de participer à l’appel d’offres pour la gestion d’un terminal de l’aéroport de Téhéran.
Le chantier naval italien Fincantieri et son partenaire chinois China State Shipbuilding Corporation vont construire deux paquebots en Chine pour le croisiériste américain Carnival dans le cadre d’un contrat de 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) signé mercredi. Il s’agira des deux premiers navires de croisière construits sur place pour le marché chinois, qui selon Pékin deviendra d’ici 2030 le deuxième marché mondial des croisières après les Etats-Unis.
Les pilotes d’Air France ont validé hier à 58,1% le principe de la création par la compagnie aérienne d’une nouvelle filiale à coûts réduits, a annoncé lundi le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). Le SNPL, majoritaire, a toutefois précisé que ses instances dirigeantes devaient encore se prononcer sur ce projet mercredi. Il juge en outre qu’une reprise des discussions avec la direction sera sans doute nécessaire pour «trouver un compromis acceptable pour tous, vertueux pour Air France et qui pourra ensuite être soumis au vote des adhérents». Le projet d’accord présenté jusqu’ici prévoit notamment que la nouvelle filiale court et moyen-courrier à coûts réduits, connue sous le nom de «Boost», ne dépassera pas 18 avions moyen-courriers et 10 long-courriers et qu’elle emploiera des pilotes d’Air France «avec les règles d’utilisation et de rémunération» de la compagnie.
Delta Air Lines a relevé hier de plus d’un cinquième son offre pour acquérir 32% du capital de Grupo Aeromexico, à environ 590 millions de dollars (556 millions d’euros). La compagnie américaine, qui détient déjà 4,2% de son homologue mexicaine, avait annoncé en novembre 2015 son intention d’acquérir 32% en sus pour 43,59 pesos par action. L’offre améliorée à 53 pesos par action représente une prime de 34,4% par rapport à la clôture de vendredi d’Aeromexico. L’opération doit permettre à Delta de porter sa participation à 49% dans Aeromexico en tenant compte d’options qu’elle détient sur 8% du capital.
Air France a proposé à ses pilotes un accord prévoyant la création d’une compagnie court et moyen-courrier aux coûts réduits. «La nouvelle compagnie sera détenue par Air France et ne pourra être vendue. Les droits de trafic resteront Air France», précise la compagnie. Le projet garantit que la flotte ne dépassera pas 18 avions moyen-courriers et 10 long-courriers et qu’elle emploiera des pilotes d’Air France «avec les règles d’utilisation et de rémunération» de la compagnie. Air France prévoit d’embaucher plus de 1.000 hôtesses et stewards pour cette nouvelle compagnie, dont le premier vol moyen-courrier est prévu dès cet automne et le démarrage du long-courrier à l'été 2018. Air France prévoit de réduire d’environ 15% les coûts de ses pilotes et de l’ordre de 40% ceux de ses hôtesses et stewards. Le Syndicat national des pilotes de ligne, majoritaire, organise du 3 au 13 février auprès de l’ensemble des pilotes un référendum pour savoir s’ils approuvent ou non la création de la nouvelle compagnie. Le groupe espère aboutir à un accord définitif d’ici fin février.
Ryanair a annoncé lundi une baisse de 17% de ses tarifs moyens sur les trois derniers mois de 2016 et indiqué qu’ils pourraient encore diminuer de 15% au premier trimestre 2017, alors qu’elle anticipait un recul de 13 à 15% sur les six mois. La compagnie à bas coûts a néanmoins confirmé sa prévision de bénéfice après impôt de 1,3 milliard à 1,35 milliard d’euros pour l’exercice clos au 31 mars 2017, en hausse de 7% d’un an sur l’autre. Pour le troisième trimestre de son exercice, clos fin décembre, la compagnie irlandaise a annoncé un repli de 8% de son bénéfice, à 95 millions d’euros, alors que le consensus des analystes fourni par la société était de 99 millions.
Le médiateur nommé par le gouvernement pour tenter désamorcer le conflit entre les chauffeurs de VTC et les plates-formes de réservation a invité Uber à faire un geste financier en faveur des chauffeurs. Dans ses conclusions publiées sur son blog, Jacques Rapoport suggère à Uber de consentir «une mesure financière de redressement du revenu». Le groupe américain a précisé dans un communiqué avoir «proposé d'établir, dans le cadre de la médiation et en collaboration avec les chauffeurs, un dispositif financier, technique et humain d’envergure pour accompagner les chauffeurs en difficulté à améliorer leur rentabilité».
Lufthansa estime que la phase de rapide croissance des compagnies aériennes du Golfe touche à sa fin, ce qui pourrait atténuer la pression sur ce secteur hautement concurrentiel, a déclaré le président du directoire de la compagnie allemande ce mercredi. Carsten Spohr, qui s’exprimait après la signature d’accords sur la restauration et la maintenance avec la compagnie d’Abou Dhabi Etihad, a dit observer des signes montrant que la récente expansion des compagnies concurrentes du Golfe avait atteint ses limites. «Je pense que ce secteur a besoin d’un meilleur équilibre entre (l’offre) et la demande. Et je suis persuadé que nous le verrons dans les années qui viennent», a précisé le dirigeant.
L’autorité de la concurrence allemande a donné son feu vert lundi au projet de Lufthansa de louer pendant six ans 38 avions avec leur équipage à son concurrent Air Berlin, une opération contestée entre autres par Ryanair. Cet accord, conclu l’an dernier, apporte une bouffée d’oxygène à Air Berlin, dont la compagnie d’Abou Dhabi Etihad Airways est actionnaire et qui perd de l’argent. Il permet en parallèle à Lufthansa de développer rapidement sa filiale à bas coût Eurowings.
La compagnie d’Abou Dhabi Etihad Airways et l’allemande Lufthansa tiendront mercredi une conférence de presse commune sur leurs projets de coopération, ont annoncé hier les deux entreprises. Etihad et Lufthansa ont signé le mois dernier un accord de partage de codes en expliquant alors vouloir étudier d’autres formes de coopération. La compagnie allemande avait auparavant conclu un accord en vue de louer 38 avions à Air Berlin, dont Etihad est actionnaire minoritaire.