Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
1.200 emplois pourraient être supprimés à l’aéroport londonien d’Heathrow en raison des conséquences de la crise du coronavirus, rapporte mercredi Sky News.
La direction de Groupe ADP envisage de supprimer jusqu'à 700 postes sous la forme de départs volontaires face au choc de la pandémie de Covid-19 sur son activité, a indiqué mardi le syndicat Unsa Sapap ADP. Lors d’une réunion avec les syndicats dans la journée, la direction a présenté un projet d’accord de rupture conventionnelle collective (RCC) contenant «des mesures de départs volontaires qui concerneraient jusqu'à 1.400 salariés, dont 700 qui ne seraient pas remplacés», affirme l’Unsa Sapap dans un communiqué. La direction mène depuis l'été des discussions avec les syndicats en vue d’adapter le modèle économique et social de la maison-mère ADP SA, qui compte près de 6.300 salariés.
Air France-KLM a annoncé mardi dans un communiqué qu’il comptait renforcer ses fonds propres et quasi-fonds propres d’ici mai 2021, si les conditions de marché le permettent.
Meridiam et son partenaire Strabag viennent de finaliser le closing financier de l’autoroute A49 en Allemagne. Ce partenariat public-privé (PPP) de 30 ans, remporté cet été, de plus de 700 millions d’euros, fait partie d’un vaste programme d’investissements pour améliorer les autoroutes allemandes. Les travaux de construction doivent commencer cette année et s’achever à l’automne 2024.
Maersk a annoncé mardi la mise en oeuvre d’une restructuration majeure. Un porte-parole du groupe danois de transport maritime a indiqué à Reuters que 26.000 à 27.000 de ses employés, sur un effectif total de 80.000, seront concernés par cette restructuration, sans préciser le nombre de suppressions de postes potentielles.
L’activité touristique à Paris et sa région s’est effondrée au premier semestre avec la crise du Covid-19. Sur la période, les recettes liées à l’activité touristique sont tombées à 3,8 milliards d’euros contre 10,2 milliards sur les six premiers mois de l’année 2019, soit une chute de 62%, selon des chiffres du Comité régional du tourisme (CRT) de Paris Ile-de-France publiés jeudi. 9,4 millions de touristes ont visité la capitale et sa région au premier semestre, contre 23,7 millions un an plus tôt. Au premier semestre 2020, les nuitées hôtelières sont en recul de 61% par rapport aux six premiers mois de 2019. Un plan de sauvetage pour le tourisme a été lancé fin mai, avec notamment la CDC (Caisse des depôts) et de Bpifrance. Depuis début août, les banques proposent également un prêt garanti de l’Etat dit «saison» pour les professionnels du secteur.
L’activité touristique à Paris et sa région s’est effondrée au premier semestre avec la crise du Covid-19. Sur la période, les recettes liées à l’activité touristique sont tombées à 3,8 milliards d’euros contre 10,2 milliards sur les six premiers mois de l’année 2019, soit une chute de 62%, selon des chiffres du Comité régional du tourisme (CRT) de Paris Ile-de-France publiés jeudi.
Les créanciers commerciaux de Virgin Atlantic ont voté mardi en faveur d’un plan de restructuration financière de 1,2 milliard de livres sterling (1,33 milliard d’euros), la compagnie aérienne étant menacée par la crise du coronavirus. Virgin Atlantic avait déjà conclu un accord de principe avec ses actionnaires et ses grands créanciers en juillet. La compagnie, dont le capital est détenu à 51% par l’homme d’affaires Richard Branson et à 49% par l’américaine Delta Air Lines, a fermé sa base de l’aéroport londonien de Gatwick et supprimé plus de 3.500 postes depuis le début de la crise. Une audience à la Haute Cour de Londres est prévue le 2 septembre pour approuver ce plan, avant une audience de procédure aux Etats-Unis le lendemain.
Le groupe allemand de transport aérien Lufthansa a annoncé vendredi avoir remboursé plus de 2,3 milliards d’euros à environ 5,4 millions de clients depuis le début de l’année. Il dit avoir traité environ 92% des demandes de remboursement reçues au cours du premier semestre. Le groupe a annulé des vols et a immobilisé au sol la grande majorité de sa flotte pendant plusieurs mois en raison du confinement et des restrictions de voyage mises en oeuvre dans le monde entier pour endiguer la propagation de la pandémie. Lufthansa doit encore traiter 1,4 million de demandes de remboursement.
Ryanair a indiqué jeudi avoir conclu un accord sur quatre ans avec le syndicat espagnol des pilotes Sepla, pour que les pilotes acceptent des réductions de salaire en échange de la préservation de leur emploi. Aucun accord similaire n’a été conclu avec les syndicats représentant le personnel de cabine en Espagne. L’accord, qui prévoit une réduction de salaire de 20% pendant quatre ans en échange du maintien des emplois des pilotes, permet à la compagnie aérienne irlandaise de modifier son activité durant la pandémie et de se redresser une fois que la situation sera redevenue normale dans les années à venir. Ryanair n’a pas conclu d’accord avec les syndicats espagnols du personnel de cabine USO et Sitcpla, ce qui entraînera probablement des suppressions d’emplois.
Lufthansa a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec le syndicat des pilotes allemands Vereinigung Cockpit sur des mesures à court terme visant à faire face aux répercussions de la pandémie de coronavirus. Le groupe a indiqué que l’accord s’appliquait aux pilotes de Lufthansa, Lufthansa Cargo, Lufthansa Aviation Training et à certains pilotes de Germanwings. Il prévoit des réductions de coûts jusqu'à la fin de l’année, par la diminution notamment des contributions de l’employeur au régime de retraite, ainsi que le report des augmentations collectives de salaire pour cette année jusqu’en 2021. Lufthansa exclut les licenciements secs jusqu'à la fin mars 2021 dans le cadre de cet accord.
Ryanair a annoncé lundi qu’elle réduirait ses capacités de 20% en septembre et octobre, alors que la récente augmentation des cas de Covid-19 en Europe pèse sur ses réservations. La compagnie aérienne à bas coûts a indiqué qu’elle diminuerait ses capacités en réduisant la fréquence des vols et non en fermant des lignes. Cette mesure concernera surtout les pays connaissant une recrudescence des contaminations, à savoir l’Espagne, la France et la Suède, a-t-elle ajouté. « Ces réductions de capacités et de fréquence pour les mois de septembre et octobre sont nécessaires étant donné le récent affaiblissement des réservations en raison des restrictions liées au Covid-19 dans un certain nombre de pays de l’UE », a indiqué un porte-parole.
La reprise du trafic aérien en Europe sera encore plus lente que prévu en raison du maintien des restrictions de circulation et des craintes d’une deuxième vague épidémique, a annoncé hier l’Association internationale du transport aérien (Iata). Pour l’ensemble de l’année, le trafic passager devrait ressortir en baisse de 60%, mettant en péril près de 7 millions d’emplois dans les secteurs de l’aérien et du tourisme, a dit l’Iata qui tablait en juin sur une baisse de 50% du trafic. Les vols en Europe ont bénéficié d’une reprise ces dernières semaines mais leur nombre reste très éloigné des chiffres sur lesquels comptaient les compagnies aériennes durant la saison estivale.
Lufthansa a annoncé hier son retrait des discussions avec le syndicat Verdi sur un projet de réduction de la masse salariale, la direction de la compagnie aérienne allemande affirmant qu’elle ne reprendrait la négociation que lorsque le personnel aurait proposé des économies significatives. Le syndicat, qui représente quelque 35.000 membres du personnel au sol de la compagnie, juge déraisonnables les exigences de la direction en matière de réduction des salaires, qui iraient selon lui jusqu'à 23% de la rémunération brute. «Le refus [de poursuivre les discussions] est une gifle pour les salariés», a déclaré sa vice-présidente Christine Behle dans un communiqué, ajoutant que Lufthansa exigeait des baisses de salaires sans pour autant s’engager sur la préservation de l’emploi. Verdi assure avoir proposé à ce stade jusqu'à 600 millions d'économies sur la masse salariale globale.
Uber Technologies pourrait fermer son service de VTC en Californie si la justice confirme que le groupe de VTC doit accorder le statut de salarié à l’ensemble de ses chauffeurs, a estimé hier son directeur général, Dara Khosrowshahi. Un tribunal californien a ordonné lundi à Uber et à son concurrent Lyft de requalifier le statut de leurs chauffeurs opérant au sein de cet Etat de la côte ouest des Etats-Unis pour se conformer à une loi locale adoptée l’an dernier. L’injonction prononcée cette semaine sera suivie d’un procès en appel au cours duquel Uber plaidera l’inconstitutionnalité de cette loi.
Un juge californien a ordonné hier aux sociétés de VTC Uber et Lyft de transformer le statut de leurs chauffeurs, actuellement considérés comme entrepreneurs indépendants, afin qu’ils deviennent salariés et qu’ils bénéficient d’avantages sociaux. Les deux sociétés feront probablement appel de cette injonction préliminaire qui pourrait les contraindre à interrompre leurs activités si elles ne parvenaient pas à ajuster leur modèle économique en vue de se conformer à cette décision.
Cherchant à compenser partiellement la fermeture du marché des croisières aux Etats-Unis, le groupe Carnival avait prévu de reprendre certains voyages à partir de l’Allemagne ce mois-ci. Mais ces dates viennent d’être repoussées. Les premières croisières organisées sous la marque Aida Cruises partiront désormais de Kiel à partir du 6 septembre, tandis que d’autres partiront de Hambourg à compter du 12 septembre, a annoncé hier la société. Les destinations desservies à partir d’autres ports allemands ne seront exploitées qu’à compter du 30 septembre. Outre-Atlantique, Carnival a décidé, comme d’autres grandes compagnies de croisières, de suspendre ses activités jusqu’au 31 octobre.
Le bilan de l’accident d’avion qui s’est produit vendredi à l’aéroport de Calicut, dans le sud de l’Inde, s’est alourdi à 18 morts et 16 personnes sont grièvement blessées, a déclaré samedi un responsable gouvernemental. Exploité par Air India Express, l’appareil rapatriait des Indiens piégés à Dubaï par la pandémie de coronavirus. Il a atterri au-delà de la piste dans des conditions météorologiques difficiles marquées par de fortes pluies alors qu’il transportait 190 passagers et membres d'équipage. Selon les autorités aériennes indiennes, les boîtes noires de l’appareil ont été retrouvées.
Le transporteur américain UPS prévoit de relever fortement les tarifs appliqués à ses principaux clients pendant la saison des fêtes de fin d’année afin de couvrir les coûts occasionnés par la hausse de son activité en raison de l'épidémie de coronavirus. Ces hausses de prix temporaires viseront les distributeurs comme Amazon et Target, qui devraient bénéficier de la volonté des consommateurs de privilégier les commandes en ligne pour limiter leurs déplacements dans des magasins bondés à l’approche de Noël. La surcharge tarifaire pourrait atteindre 3 dollars par colis et même 4 dollars en cas de transport aérien, a précisé vendredi UPS.