Toute l'actualité du groupe Crédit Mutuel (stratégie, résultats, investissements, ressources humaines), une des principales banques et sociétés d'assurance française, du CIC et du Crédit Mutuel Arkéa.
Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
FedEx a mis à jour sa grille tarifaire pour la période des Fêtes de fin d’année, qui comportera des frais additionnels entre le début octobre et la mi-janvier. Cette hausse des prix reflète un mouvement déjà amorcé par UPS et par la Poste américaine. Cet ajustement est nécessaire «pour continuer à fournir le meilleur service possible à nos clients pendant cette période compliquée», a déclaré le transporteur. En fonction des volumes transportés chaque semaine aux Etats-Unis, FedEx appliquera une surcharge comprise entre 1,15 dollar et 6 dollars par colis par rapport à ses tarifs habituels.
Lufthansa a fait état jeudi d’une perte d’exploitation ajustée à 952 millions d’euros au deuxième trimestre 2021, en baisse de 43% d’un an sur l’autre grâce à l’accélération de son programme de réductions des coûts. Les analystes tablaient en moyenne sur une perte de 971 millions. Pour la première fois depuis le début de pandémie, son flux de trésorerie ajusté est ressorti positif à hauteur de 340 millions d’euros entre avril et juin, contre un flux négatif de 1,13 milliard un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’exercice, Lufthansa anticipe désormais une capacité de vol représentant 40% de ses niveaux de 2019 et une diminution significative de sa perte opérationnelle qui avait atteint 5,5 milliards d’euros en 2020.
IAG, maison mère de la compagnie aérienne British Airways, a estimé vendredi que sa capacité estivale devrait augmenter à 45% par rapport au niveau prépandémique contre 22% entre avril et juin, dernier signe en date de la reprise des voyages. Le groupe a toutefois averti que la reprise était inégale et que l’incertitude subsistait. Air France-KLM a de son côté déclaré s’attendre à une capacité en sièges kilomètre entre 60% et 70% au troisième trimestre 2021 par rapport à 2019, tandis qu’EasyJet prévoit d’utiliser environ 60% de sa capacité pré-pandémique durant cette période.
Anticipant les effets d’une éventuelle nouvelle vague du Covid-19 à l’automne, le groupe aéroportuaire ADP a abaissé mercredi ses prévisions de marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) et de trafic pour 2021, à l’issue d’un premier semestre où il a affiché une perte nette de 172 millions d’euros, contre un déficit de 543 millions un an plus tôt. Pour Paris Aéroport, ADP table désormais sur un trafic compris entre 30% et 40% de son niveau de 2019, contre 35% à 45% auparavant. Il prévoit également pour l’ensemble de l’exercice un ratio Ebitda/chiffre d’affaires au niveau du groupe compris entre 15% et 20%, contre une fourchette de 18% à 23% précédemment annoncée.
Getlink, ex-Groupe Eurotunnel, a annoncé jeudi que le trafic de passagers dans le tunnel sous la Manche avait reculé en juin en raison d’un effet de base défavorable. Le mois dernier, les navettes de passagers (véhicules de tourisme et autocars) ont transporté 52.359 véhicules, soit une baisse de 28% par rapport à juin 2020. Au cours des six premiers mois de 2021, le trafic des navettes de passagers a chuté de 55% sur un an, à 251.368 véhicules transportés, et celui des navettes de camions a diminué de 3% sur un an, à 646.372 véhicules transportés.
Getlink, ex-Groupe Eurotunnel, a annoncé jeudi que le trafic de passagers dans le tunnel sous la Manche avait reculé en juin en raison d’un effet de base défavorable. Le mois dernier, les navettes de passagers (véhicules de tourisme et autocars) ont transporté 52.359 véhicules, soit une baisse de 28% par rapport à juin 2020. Au cours des six premiers mois de 2021, le trafic des navettes de passagers a chuté de 55% sur un an, à 251.368 véhicules transportés, et celui des navettes de camions a diminué de 3% sur un an, à 646.372 véhicules transportés.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salman, a annoncé mardi soir un projet de lancement d’une seconde compagnie aérienne nationale, aux côtés de Saudia, dans le cadre d’une stratégie plus large visant à rendre le royaume moins dépendant du pétrole. La presse officielle saoudienne n’a pas donné de précisions, indiquant seulement qu’elle permettrait à l’Arabie saoudite de s'ériger à la cinquième position du classement mondial du trafic aérien.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salman, a annoncé mardi soir un projet de lancement d’une seconde compagnie aérienne nationale, aux côtés de Saudia, dans le cadre d’une stratégie plus large visant à faire du royaume un carrefour logistique mondial afin de le rendre moins dépendant du pétrole. La presse officielle saoudienne n’a pas donné de précisions sur le calendrier possible et les modalités de la création d’une telle compagnie, indiquant seulement qu’elle permettrait à l’Arabie saoudite de s'ériger à la cinquième position du classement mondial du trafic aérien.
TotalEnergies et la plateforme de VTC Uber Technologies ont annoncé mardi un partenariat afin d’accélérer la transition des chauffeurs inscrits sur l’application du groupe californien vers les véhicules électrifiés, en facilitant leur accès aux points de recharge. Le groupe français fournira aux chauffeurs utilisant l’application Uber et conduisant un véhicule électrique ou hybride rechargeable une carte qui leur donnera un accès à des conditions préférentielles à la recharge de leur automobile sur son réseau de stations-service et dans l’ensemble de son parc de bornes électriques. Ce partenariat permettra un accès à plus de 20.000 points de recharge d’ici à fin 2021 et plus de 75.000 à l’horizon 2025.
TotalEnergies et la plateforme de VTC Uber Technologies ont annoncé mardi un partenariat afin d’accélérer la transition des chauffeurs inscrits sur l’application du groupe californien vers les véhicules électrifiés, en facilitant leur accès aux points de recharge. Le groupe français fournira aux chauffeurs utilisant l’application Uber et conduisant un véhicule électrique ou hybride rechargeable une carte qui leur donnera un accès à des conditions préférentielles à la recharge de leur automobile sur son réseau de stations-service et dans l’ensemble de son parc de bornes électriques.
Tensions. Les prix du transport maritime, par lequel transitent plus de 80 % des biens mondiaux, ne cessent de grimper, d’autant qu’une cascade de dysfonctionnements est venue compliquer la logistique épineuse de la reprise. Après Suez, c’est le port de Yantian, en Chine, qui a été confiné après une centaine de cas de Covid, chamboulant les plannings du mois de juin. La remontée des tarifs pour la traversée du Pacifique est un autre signe de ces tensions : malgré les efforts du gouvernement chinois pour plafonner les prix du transport à destination des côtes d’Amérique du Nord en début d’année, les entreprises n’ont d’autre choix que de revoir les tarifs à la hausse. En parallèle, le volume du commerce mondial a rattrapé le temps perdu, grimpant de 5,3 % fin mars par rapport à janvier 2020, et continue à progresser rapidement. Les transporteurs l’ont bien compris : le ratio carnet de commandes/flotte, qui mesure la proportion de nouveaux navires commandés par rapport à la flotte existante, a doublé depuis le début de l’année, dépassant 15 %. La question est désormais celle de l’impact d’une telle remontée des coûts sur l’inflation. Certains biens seront affectés – c’est le cas des anchois, dont l’importation d’Amérique du Sud vers l’Europe est devenue trop onéreuse. Mais le transport ne représente en général qu’une petite part des coûts, moins de 1 % en Europe, selon Goldman Sachs. La consommation pourrait aussi se réorienter vers les dépenses de loisirs à mesure que les économies rouvrent, diminuant les pressions sur la demande.
Air France-KLM a mandaté cinq banques (Deutsche Bank, Santander et la Société Générale comme coordinateurs, avec HSBC et Natixis comme teneurs de livres associés) en vue d’organiser une émission de dette obligataire pour un montant de 600 millions d’euros, indique Bloomberg. L’opération serait divisée en deux tranches, l’une avec une maturité de 3 ans, la seconde à 5 ans. Des présentations aux investisseurs sont programmées jusqu’à mercredi. Cette émission de dette marquerait une nouvelle étape dans le processus de rétablissement du bilan d’Air France-KLM, après la double augmentation de capital réalisée en début d’année.
Ce serait l’un des signes d’une normalisation progressive de l’activité du groupe. Air France-KLM a mandaté cinq banques (Deutsche Bank, Santander et la Société Générale comme coordinateurs, avec HSBC et Natixis comme teneurs de livres associés) en vue d’organiser une émission de dette obligataire pour un montant de 600 millions d’euros, indique Bloomberg.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a annoncé mercredi avoir lancé une enquête visant Ryanair et British Airways pour déterminer si ces compagnies ont enfreint la loi sur la protection des consommateurs en refusant de rembourser des billets d’avions durant la pandémie. Pendant les périodes de confinement en Grande-Bretagne, les deux compagnies aériennes ont privilégié des bons d’achats ou des changements de réservations à des clients dont les vols ont été annulés en raison des restrictions sanitaires. Ryanair a déclaré avoir remboursé ses clients au cas par cas, quand cela était justifié, et qu’elle accueillait favorablement l’examen de la CMA. British Airways, de son côté, a répondu avoir agi en respectant la loi.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a annoncé mercredi avoir lancé une enquête visant Ryanair et British Airways pour déterminer si ces compagnies ont enfreint la loi sur la protection des consommateurs en refusant de rembourser des billets d’avions durant la pandémie. Pendant les périodes de confinement en Grande-Bretagne, les deux compagnies aériennes ont privilégié des bons d’achats ou des changements de réservations à des clients dont les vols ont été annulés en raison des restrictions sanitaires.
Qatar Airways a annoncé mardi qu’il n’accepterait plus les livraisons d’A350 d’Airbus, après avoir constaté une usure accélérée de la peinture de certains des appareils déjà réceptionnés auprès de l’avionneur européen. La compagnie aérienne émiratie avait adressé la semaine dernière une mise en garde à Airbus pour le prévenir de possibles «répercussions industrielles» si le défaut constaté ne trouvait pas de solution. Un porte-parole d’Airbus a déclaré que le groupe était continuellement en discussions avec ses clients mais que ces pourparlers étaient confidentiels.
Qatar Airways a annoncé mardi qu’il n’accepterait plus les livraisons d’A350 d’Airbus, après avoir constaté une usure accélérée de la peinture de certains des appareils déjà réceptionnés auprès de l’avionneur européen. La compagnie aérienne émiratie avait adressé la semaine dernière une mise en garde à Airbus pour le prévenir de possibles «répercussions industrielles» si le défaut constaté ne trouvait pas de solution. Un porte-parole d’Airbus a déclaré que le groupe était continuellement en discussions avec ses clients mais que ces pourparlers étaient confidentiels.
L’Union européenne fera pression en faveur de normes plus strictes pour réduire l’intensité des émissions de CO2 des navires lors d’une réunion de l’agence maritime des Nations unies la semaine prochaine, a déclaré jeudi Magda Kopczynska, directrice de la Commission chargée du transport par voie navigable, lors d’une réunion avec des législateurs du Parlement européen. Un groupe de travail de l’Organisation maritime internationale (OMI) a proposé une réduction de 11% de l’intensité de carbone d’ici à 2026, par rapport aux niveaux de 2019. Cela ne va pas assez loin pour la Commission européenne, qui souhaite des normes couvrant toute la décennie jusqu’en 2030. Des pays craignent que des objectifs plus stricts n’entravent le commerce mondial ou n’augmentent les coûts logistiques.
L’Union européenne fera pression en faveur de normes plus strictes pour réduire l’intensité des émissions de CO2 des navires lors d’une réunion de l’agence maritime des Nations unies la semaine prochaine, a déclaré Magda Kopczynska, directrice de la Commission chargée du transport par voie navigable, lors d’une réunion avec des législateurs du Parlement européen.