Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
« La procédure de sélection des gérants ,qui s’est déroulée entre janvier et juillet 2011, a permis de redéfinir certaines caractéristiques des mandats et d’optimiser le rapport prestations/prix », explique Pierre-Jean Besombes, directeur financier de Novalis Taitbout. Le grand oral a débouché sur la sélection de neuf gérants dont quatre sortants, et sur une économie de l’ordre de 2 millions d’euros des frais globaux. » En réduisant la taille de deux mandats, Novalis Taitbout a pu sélectionner deux structures de taille plus modeste, dont les approches lui sont apparues différentes mais complémentaires (gestion dissymétrique, approche « value »...). Dans cet appel d’offres, nous avons été extrêmement attentifs au pilotage des risques. Par le biais du choix de nos benchmarks, 100 % français sur la partie taux, nous avions déjà écarté les pays les plus fragiles de la zone euro », fait remarquer Pierre-Jean Besombes.
Chez AG2R-La Mondiale, un des ténors de la retraite collective, l’idée de créer un fonds de pension transfrontalier de droit étranger fait son chemin. Nous réfléchissons depuis longtemps et si nous devons franchir le pas, nous aurions une préférence pour le Luxembourg, où nous sommes déjà présents, confie Michel Denizot, directeur des partenariats et des activités internationales. C’est un scénario de travail si nous constatons une distorsion de concurrence avec les autres fonds de pensions européens. La directive oblige à calculer notre niveau de risque comme si les clients pouvaient reprendre leur épargne dans l’année, explique Michel Denizot. Or c’est impossible dans cette activité car les fonds sont bloqués jusqu’au départ à la retraite et les sommes sortent sous forme de rentes.
D’après nos informations, Philippe Aurain, directeur financier (CIO) du Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a remis sa démission. Son préavis se termine le 31/03/2012. A ce stade, il n’est pas prévu de le remplacer poste pour poste, par le biais d’un recrutement externe. Rappelons que ce départ s’ajoute à ceux de Grégoire Durel, Ionel Sbiera et Nada Villermain-Lécolier, en fin d’année 2011.
Bernard Lolliot assure désormais la présidence d’AGRICA Epargne, société de gestion de portefeuille du Groupe AGRICA. Il succède à Michel Berrehouc. Agé de 64 ans, Bernard Lolliot, est diplômé d’espagnol et ancien élève de l’ENA (promotion Voltaire). Il a occupé différents postes dans la fonction publique (ministères de l'équipement, de l'éducation et de l'économie et des finances) avant de rejoindre le Crédit Agricole en 1984, à la Caisse Nationale de Crédit Agricole, où il a occupé les fonctions de directeur du commerce international. Bernard Lolliot a rejoint ensuite le groupe des caisses régionales, où il a exercé diverses fonctions de direction avant de prendre la direction générale des Caisses de Guadeloupe, d’Alsace Vosges puis, de 2004 à 2010, de Centre France. Il a parallèlement été, à partir de 2008, Président Directeur Général de la Banque Chalus et administrateur de diverses filiales du Crédit Agricole (CACIB, CACIF, Sofinco et Pleinchamps), avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2010.
Denis Longeron est nommé Vice Président de GROUPE AGRICA et Président du GIE AGRICA GESTION Il assure désormais la Vice-présidence de GROUPE AGRICA et la Présidence du GIE AGRICA GESTION, en tant que représentant du collège des participants (FGA-CFDT). Il succède à Jean-Marie Aguinet. Agé de 57 ans, Denis Longeron est issu d’une famille agricole de Franche-Comté. Après une expérience dans une entreprise de travaux agricoles, il rejoint le Crédit Agricole dès 1976 où il exerce différents métiers dans le réseau d’agences pour devenir un spécialiste du financement de l’habitat. En 1988, il devient Délégué Syndical puis Délégué de la nouvelle caisse de Crédit Agricole Franche-Comté. Son intérêt pour la formation et l'économie le conduit à être administrateur à l’AGECIF-CAMA et au GDFPE (OPCA des familles agricoles des services à l’agriculture). Parallèlement il est élu secrétaire général à l’union interprofessionnelle CFDT de Besançon et participe aux négociations nationales du Crédit Agricole. Fin 2001, il est sollicité pour devenir le responsable national de cette branche pour la Fédération Générale Agro-alimentaire CFDT. C’est en 2008 que Denis Longeron rejoint le Groupe AGRICA en tant qu’administrateur. Il est actuellement Président de CCPMA PREVOYANCE (institution de prévoyance dédiée aux salariés des organismes professionnels agricoles), administrateur d’AGRI PREVOYANCE (institution dédiée aux salariés de la production agricole) et des institutions de retraite complémentaire AGRICA RETRAITE AGIRC et CAMARCA (ARRCO).
DANS CE NUMERO: Contribution de l’employeur à un régime de prévoyance : le forfait social remplace la taxe prévoyance Solvabilité 2 et les institutions de prévoyance : les dernières évolutions Pourquoi mettre en place un contrat de prévoyance collective dans son entreprise ? Pour lire la lettre: cliquez ici
Claude-Alain Tréhan, représentant des assurés, est le nouveau président de la CPEV. Il succède à Jacques-Henri Bron à la tête du Conseil d’administration, qui arrive au terme légal de son mandat après 12 ans d’engagement en faveur de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud. Le Conseil se renouvelle avec l’arrivée de Christian Budry en tant que représentant des employeurs. L’administrateur Wolfgang Martz occupe dès aujourd’hui la Vice-présidence, succédant au désormais nouveau président Claude-Alain Tréhan.
Depuis notre dernière lettre trimestrielle, le contexte de marchés est resté particulièrement heurté. Les Gouvernements de la zone euro ont pourtant accéléré le mouvement visant à renforcer la stabilité financière, notre monnaie et la solidarité entre les États. La liste de ces mesures est devenue impressionnante, n’en déplaise aux détracteurs de la monnaie unique. Lire la suite: cliquez ici