Le fonds de pension du gouvernement japonais, le GPIF, a enregistré au troisième trimestre à fin décembre de son exercice fiscal 2018 une performance négative de 14.803 milliards de yen, soit un rendement négatif non annualisé de 9,06%, selon un communiqué publié ce 4 février. Le fonds de pension relève toutefois que sur la période courant de l’année fiscale 2001 au troisième trimestre 2018, la performance annualisée du fonds de pension s’inscrit à 2,73%. Les actifs du fonds totalisaient 150.663 milliards de yen au terme du troisième trimestre. A l’exception des obligations japonaises, qui affichent des performances de 1,02% sur le trimestre et de 0,35% entre mars et décembre, toutes les autres classes d’actifs sont dans le rouge. A l’instar des actions japonaises qui marquent des pertes de 17,60% au troisième trimestre et de 11,86% sur trois trimestre, des obligations internationales, avec des performances négatives de respectivement 2,49% et 0,38%, et enfin des actions internationales, avec des rendements négatifs de 15,52% et 4,88%. A noter que le fonds de pension japonais a décidé de recourir à l’intelligence artificielle pour mieux piloter la sélection et la surveillance des gestionnaires. Le GPIF a ainsi introduit un système pilote d’intelligence artificielle qui devrait permettre au fonds de pension d’obtenir une analyse détaillée des styles d’investissement, sur la base de données des sociétés de gestion communiquées à l’avance. En outre, la capacité d’analyser les styles d’investissement des gestionnaires déjà sous contrat permettra de mieux analyser les pratiques de chaque gestionnaire (éventuellement les dérives par rapport au style affiché), ce qui devrait permettre d’améliorer l’efficience générale. EJ